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14.03.2009

14 Mars 2006:La nouvelle république

Entretien avant le spectacle au palais d’Auron à Bourges du 26 mars

 

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"Maintenant, je suis libre..."

 

Plus intimiste, plus sobre, plus dépouillé... Le nouveau spectacle de Serge Lama est à l'opposé de son image de chanteur tonitruant. Il sera en concert au Palais d'Auron, à Bourges, dimanche 26 mars.

Elodie BUTET

L'ensemble de la presse a parlé de votre dernier album « Feuille à feuille », le décrivant comme un tournant dans votre carrière. Etes-vous d'accord ?

« C'est curieux car la plupart des chansons de cet album sont des créations anciennes que j'ai simplement retravaillées pour les insérer à « Feuille à feuille ». Cette idée de « tournant » est venue d'un journaliste parisien du « Figaro ». Elle a ensuite été reprise, je pense, par les autres journalistes. Pour moi, en tout cas, ce n'est pas un tournant, c'est toujours moi, mes textes, il y a simplement l'orchestration qui s'est un peu effacée ! »

Vous avez écrit plus de deux cents chansons pour vous et pour d'autres artistes, pour qui aimeriez-vous écrire actuellement ?

« Sans prétention aucune, je crois que je pourrais écrire pour n'importe quel artiste. J'ai toujours écrit, je suis même sûrement plus auteur que chanteur. Dernièrement, j'ai eu la fierté d'écrire pour Enzo Enzo. Après, dans la jeune génération, il y en a beaucoup que j'aime mais ils travaillent entre eux et c'est certainement mieux ainsi. »

Vous êtes en tournée depuis trois ans maintenant, qu'est-ce qui vous plaît tant ?

« En fait, c'est un peu le hasard que cette tournée dure aussi longtemps. A l'origine, elle ne devait durer que quatre mois. Et puis, en 2003, pour mes 60 ans, j'ai fait Bercy et je me suis rendu compte que, désormais, j'étais libre. J'avais fait les plus grandes salles de France. Alors, j'ai voulu aller vers les gens en province pour les remercier de leur soutien. Ça m'a paru normal de me déplacer chez eux et non plus de les faire venir à moi, le succès aidant, trois ans après, on est toujours sur les routes. Et puis, j'aime les petites salles et la scène par-dessus tout, c'est là que je suis le mieux. C'est là que je m'exprime le plus totalement ! »

Parlez-nous de votre spectacle ?

« C'est un peu difficile à expliquer. Déjà, j'ai décidé de supprimer le piano et de retravailler mon répertoire de façon plus simple, plus intimiste. Sergio Tomassi, accordéoniste virtuose, a retravaillé les arrangements, c'est magnifique ce qu'il fait. Ce spectacle est aussi plus théâtral. Il y a du rire, de l'émotion, une partie un peu plus autobiographique et puis un jeu entre Sergio et moi, à la manière du clown blanc et de l'Auguste. »

Février - Mars 2009 : Serge Lama dans Télé 7 jeux

Article publié dans Télé 7 jeux de février - mars 2009.

 

 

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13.03.2009

13 Mars 2004:Sud Ouest

Le chanteur entame une tournée marathon des petites salles de province. Aujourd'hui samedi 13 Mars  , il fait le plein à Fouras, avant Saint-Georges-de-Didonne en mai prochain

 

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Serge Lama en toute intimité

 

On connaît le Lama chanteur ; qui connaissait le Lama auteur ? Il existe pourtant. Il a toujours existé, depuis les débuts. Depuis ce jour de 1964 où Serge Chauvier (pour l'état-civil), fils d'un baryton de l'opéra de Bordeaux, pousse les portes du cabaret de l'Écluse. Qui se soucie, alors qu'il chante avec autant d'exubérance que d'ironie - voire même de provocation - « Je suis cocu, mais content ! », que l'homme qui repousse ses limites à chaque interprétation écrite tous les textes de ses chansons ?

Un passage par la comédie l'a assagi, lui permettant de moduler ses éclats, de laisser filtrer l'émotion derrière les mots, de révéler l'intimité d'un auteur jusqu'ici masqué par sa voix. Serge Lama entame aujourd'hui une tournée des petites salles de France. Une manière de saluer son public après plus de quarante ans de carrière.

« La tournée s'appelle "Accordéonissi-mots". Elle aurait tout aussi bien pu s'appeler "Merci". » Le chanteur populaire n'a plus rien à prouver. Il éprouve aujourd'hui le besoin de passer à autre chose. « Nous faisons la tournée à deux, un accordéon et moi. Cela me donne l'occasion de faire comme lors de mes débuts. Une petite structure me permet d'aller dans de petites salles, d'aller au-devant du public, au lieu de le forcer à se déplacer dans une grande ville. Maxime Le Forestier l'a fait avec sa tournée Brassens. Cela a très bien marché. »

Scènes à la chaîne. L'homme entame une tournée marathon, fort déjà « d'une vingtaine de dates dans les pattes. C'est épuisant. Je n'ai pas fait ce métier pour faire des disques, mais pour chanter. Je veux le faire tant que j'en ai la force physique. »

Périgourdin par ses racines, Bordelais par naissance, « presque par hasard », Parisien par la vie et par le cœur, Serge Lama sillonne la France à raison de trois, quatre, parfois cinq dates par semaine. Le plaisir rencontré est celui des petites salles, d'une rencontre intime avec le public. Plus fort que le Zénith ? « Cela n'a rien de comparable, sourit-il. De la même façon que l'on dit qu'il n'y a pas un soir comparable à l'autre. On peut créer de beaux moments d'intimité dans une salle comme le Zénith avec des jeux de lumière. Dans une toute petite salle, ou dans une salle de 1 000 personnes, tout simplement, on ne chante pas de la même manière. »

Il y a toujours cette voix, cette tessiture particulière dont il sait jouer à merveille, cette fougue, cette gouaille naturelle qu'il sait moduler pour emporter le public. Il en fait aujourd'hui un usage plus modéré, dépouillant le style, se détachant du superflu pour ne garder que l'essentiel. « Durant des années, le chanteur que j'étais n'a pas respecté l'auteur. Jouer la comédie m'a appris à respecter ces textes, à rééquilibrer les choses. Certaines chansons ne seront pas diffusées dans de grands éclats de voix. »

Un nouveau spectacle ? (sourire) « Finalement, c'est presque le spectacle du Zénith, tout en étant l'extrême contraire. Les gens écoutent les chansons qu'ils aiment, qui représentent une partie de leur histoire. Au bout de quarante ans, vous faites partie de leur vie. Il y aura donc des anciennes chansons, de grands classiques connus, d'autres moins que j'aime beaucoup, quelques nouvelles. Il faut savoir doser. »

Philippe Belhache

13 Mars 2006:Ouest France

Après le concert du 11 mars au Zenith de Caen

 

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Serge Lama sur des airs d'accordéon

 

Samedi soir, Serge Lama présentait son dernier spectacle « Accordéonissi-mots » au Zénith. Ce n'est pas la première fois que l'artiste vient à Caen, pourtant c'est toujours comme la première fois, salle pleine, public de tous âges et si enthousiaste...

Depuis 1964, cela fait 42 ans que Serge Lama parcourt les salles avec ses succès. Avec toujours une nouveauté, cette fois l'accordéon. « On ne s'en lasse pas. » « On aime à le réentendre, à le revoir » ... des phrases qui circulent dans les files d'attente.

Obscurité complète, puis Sergio l'accordéoniste lance quelques notes et l'artiste apparaît dans toute sa simplicité et présente son spectacle « intimiste, confidentiel, préparé avec beaucoup de travail, et surtout avec beaucoup de cœur. A l'accordéon des sons venus d'ailleurs, un genre de poussières d'étoiles, tout est fait maison, tout est authentique. J'ai décidé, ce soir à Caen, de chanter l'intégralité de mon tour de chant avec ma propre voix. »

Puis musique et mots s'entremêlent, se transforment, chansons tristes, chansons gaies, chansons d'amour...

« Les ballons rouges », « Mon ami mon maître », « D'aventure en aventure », « L'enfant au piano »... pendant presque deux heures pour le plus grand plaisir de l'auditoire, avec en intermède beaucoup d’humour qui a même surpris agréablement le public.

« Ce spectacle c'est aussi la rencontre de deux amis, l'un fait jaillir des papillons rien qu'en titillant les boutons de son accordéon, l'autre tente de leur inventer des fleurs et tout cela pour engendrer, encore et encore, de l'amour », ajoute le chanteur sous les chaleureux applaudissements tout en s'appliquant à faire participer le plus possible le public à ses refrains.

13 Mars 2004 Centre Presse

Au cours de la tournée accordéonissimo Serge Lama s'est produit dans la ville de Montmorillon .

La veille le journal de Centre Presse publiait cet article

 

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12.03.2009

12 Mars 2004:Ouest France

Petit compte rendu  de concert dans Ouest France après le concert donné à  Vallet ,  Espace culturel du Champilambart le 10 mars

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950 personnes au concert de Serge Lama

 

L'espace culturel du Champilambart a fait le plein mercredi soir pour le concert de Serge Lama, artiste à la voix suave et puissante. Ils étaient 950 fans venus déguster son album « Feuille à feuille ».

Ce fut le rendez-vous de deux âmes : l'une fait jaillir des papillons rien qu'en titillant les boutons de son accordéon, l'autre tente de leur inventeur des fleurs. Dans son spectacle Lama s'entoure d'une équipe réduite, guitare, accordéon, percussions. Il livre un opus tout en douceur et retenue. Des textes pathétiques, nostalgiques mais toujours parfumés d'une inspiration aujourd'hui légendaire. Lama a dépassé le cap des quatre décennies sur la scène. Un réel bonheur pour les spectateurs...

12 Mars 2003:Le soleil

Conférence de presse avant le spectacle au grand théâtre de Québec les 22 et 23 mars

 

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11.03.2009

11 Mars 2006: Paris normandie

Après le concert le 10 mars au Zenith de Rouen

 

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Serge Lama, efficace et sans fioritures

GT

Accompagné d'un seul accordéoniste, le chanteur a revisité ses grands succès hier soir au Zénith. Visiblement heureux d'être sur scène.

Ses apparitions récurrentes sur le petit écran avaient permis de cerner l'homme. Depuis belle lurette. On le savait affable, vrai gentil, charmeur. Hier soir, devant un Zénith bondé, Serge Lama a dévoilé une autre facette de son talent : l'humour. Quasiment pas une chanson sans que le chanteur ne s'interrompe et ne prenne le temps d'une digression pour taquiner son auditoire. Parfois simplement pour se faire rire tout seul en imitant Trenet ou Luis Mariano.

Serge Lama aime la scène, il y prend du plaisir. Et ça se voit. Spectacle minimaliste, épuré, simple. A l'image du bonhomme. Trois lumières, un accordéoniste pour l'accompagner, il n'en faut pas plus au chanteur à la voix grave et puissante. Ses refrains archi-connus font mouche comme à la première écoute. Le public, mature, sage et connaisseur, n'en demande pas davantage. Pas la peine de remonter bien loin pour retrouver « le temps béni de la rengaine ». C'était hier soir au Zénith.

11 Mars 2004:La voix du Nord

Après le concert à la cité des Pastels à Saint Quentin (Aisne) le 7 mars

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Un répertoire de cœur

 

L'antre culturel de la Cité des pastels à fait salle comble. Comble de bonheur, de souvenirs, de gagner aussi. Le grand Serge Lama s’est montré fidèle à lui-même, et différent. Sa nature joviale a ravi le parterre de fans qui attendaient sa venue avec une telle impatience.

Mais ne nous y trompons pas. Certes, c'était la fête des mamies, mais son public comptait de jeunes générations, pour qui le fredonnement d'une note, d'un air bien connu fait remonter en l'âme de doux ou plus caustiques moments.

D'un souvenir d'enfance poignant au frou-frou des P'tites femmes de Pigalle, son Feuille à feuille effeuille le parcours de l'artiste : son enfance, ses débuts, ses grands succès, sa vie d'homme. Il pianote allégrement sur la gamme de l'émotion, fait rire tout autant que pleurer. De trivial parfois, il n'a que l'emploi des mots, car derrière se cache une jovialité à toute épreuve, ce fond commun d'émotions pures dans lequel chacun puise.

En le prenant presque par la main, en compagnie de Sergio, son fidèle accordéoniste « duettiste », sur une scène feutrée, à l'ambiance minimaliste, Lama a fait voyager son public au pays du souvenir, le bon, le positif, celui qui fait qu'il appartient toujours à notre répertoire de cœur.

11 mars 2003 : Le journal de Montreal

«En fait, nous, les chanteurs populaires, nous sommes de vieux cousins qui reviennent tous les deux ou trois ans pour raconter leurs histoires. Et ce que les gens veulent, c’est retrouver ce même cousin qui était venu leur raconter ses histoires quelques années plus tôt…»

Propos de Serge Lama publiés dans le journal de Montréal le 11 mars 2003

 


 

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