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19.05.2009

19 Mai 2006:Le progrès

Concert le 17 mai 2006 sur la scène de Juraparc  à Lons le Saunier

 

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Serge Lama, un chanteur généreux

 

Son concert donné mercredi sur la scène de Juraparc devant cinq cents spectateurs, montre que sa voix et sa popularité n'ont pas pris une ride

Le chanteur de « Femmes, femmes, femmes », des « Ballons Rouges » et des « Petites femmes de Pigalle » était mercredi sur la scène de Juraparc à Lons-le-Saunier devant quelque cinq cents spectateurs.

On ne présente plus Serge Lama tant il fait partie des grands professionnels du show-biz. Son spectacle « Accordéonissi-Mots » est une rencontre : celle de l'instrument le plus complexe certes, mais aussi le plus populaire avec une voix, des notes et des mots. Les bons mots fusent et les jeux de mots avec la ville de Lons ne manquent pas.

Show man généreux, exubérant et enthousiaste à la voix tendre ou lyrique, Serge Lama alterne chansons légères et graves et ce baladin des temps modernes n'a laissé personne indifférent.

Durant près de deux heures, Serge Lama passa en revue ses quarante années de carrière en dédiant un hommage à ses paroliers Yves Gilbert et Alice Dona qui ont signé tous ses grands succès avec des titres inoubliables de la chanson française. La popularité et la voix de Serge Lama n’ont pris aucune ride et l'artiste a enchanté le public avec la bouffée de tendresse et d'amour que son tour de chant a diminuée, et les applaudissements qui ont terminé cette soirée étaient bien mérités.

Charles Menu

18.05.2009

18 Mai 2005:Le progrès

Concert à Porcieu salle des marinières

 

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Serge Lama entre humour et talent

 

L'artiste s'est produit à Porcieu devant près de huit cents personnes

Ce chanteur populaire est revenu à Porcieu avec sa nostalgie d'antan. Accompagné par un accordéoniste, il interprète une grande partie de ses succès d'autrefois avec une musique remixée. Il s'est même permis, à plusieurs reprises, de commenter l'actualité avec une pointe d'humour.

Dès le début de la soirée, le «Napoléon de la chanson» a donné le ton avec des mélodies à textes souvent autobiographiques. Lui, qui, n'avait pas eu de ballons rouges quand il était gosse dans son quartier, a su grandir, en partageant sa passion avec son public, sans jamais le décevoir. Serge Lama a trouvé la force de tenir près de deux heures sur scène. 

Cet artiste a le don de faire bouger le public avec des chansons entraînantes reprises en chœur par toutes les personnes présentes. Lorsqu'il a commencé à fredonner le « je t'aime à la folie », il a eu bien du mal à s'imposer tant les chanteurs amateurs de la salle couvraient sa voix. Il aura pourtant le mot de la fin en lançant « je vous aime toujours, je vous aime d'amour ». Il ne pouvait pas partir comme ça, sans chanter son célèbre «je suis malade ». Après le rappel traditionnel, il faisait plaisir au public des Marinières en terminant le dernier couplet sans micro.

17.05.2009

17 Mai 2004: Ouest France

En concert au Manège à La Roche sur Yon le 12 mai

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Serge Lama fait chanter le Manège

 

Les fans de Serge Lama se sont tous retrouvés mercredi soir au Manège pour applaudir l'artiste. Une grande voix et une légende, le chanteur n'a pas déçu son public qui n'a pas hésité, à son tour, à faire entendre le son de sa voix.

Pour sa nouvelle tournée, Serge Lama a choisi l'intimité des petites salles pour reprendre une partie de ses grands succès. Accompagné par l'accordéon aux mille fils de Sergio, l'artiste a chanté avec sa sincérité légendaire les textes de ses plus belles chansons. « D'aventures en aventures », « Je suis malade », « Je t'aime à la folie », les titres se sont enchaînés au rythme de l'accordéon, entrecoupés souvent d'aparté entre l'artiste et son public.

« C'est pas facile de voir sa gueule qui passe », confiera le chanteur aux spectateurs. Qu'il se rassure, son public est toujours là malgré le temps et ses chansons n'ont pas pris une ride. Elles ont même rajeuni pour son nouvel album « Feuille à feuille ». Il est des voix qui ne s'oublient pas et celle de Lama résonne encore dans les têtes de ses fans de la première heure.

15.05.2009

15 Mai 2005:Le progrès

Serge Lama était en concert dans le Rhône à Poncharra sur Turdine

 

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Deux heures avec Serge Lama

 

Le chanteur, accompagné d'un accordéoniste, s'est produit devant une salle comble et enthousiaste

On ne présente plus Serge Lama, tant il fait partie des grands professionnels du spectacle. Ses chansons sont tellement connues qu'il suffit d'en dire le titre pour qu'aussitôt la musique résonne en nous.

On ne raconte plus son enfance difficile, son séjour en Algérie, ses rapports avec les femmes Il suffit d'écouter ses chansons et de se laisser emporter par ses magistrales interprétations pour revivre avec lui les émotions des « jardins ouvriers » de « la première fois » ou du « ballon rouge » et il y a quelque chose de magique quand toute la salle se laisse emporter pour partager avec lui cet ultime message à sa mère, trop vite partie ou à l'évocation de « la chanteuse a vingt ans » et de "je suis malade" .

Difficile aussi d'imaginer une salle des fêtes aussi remplie (plus de 1200 personnes !) aussi parfaitement sonorisée (et les connaisseurs vous diront que cela relève pourtant de mission impossible) et aussi enthousiaste surtout pour reprendre sans fin le refrain « je t'aime à la folie, je t'aime à la folie ! »

Et quel sentiment de frustration quand après plus de deux heures de voyage avec lui c'est déjà le moment du départ « C'est ça la vie d'une star ! » Restent les chansons qui continuent de résonner en nous et ces airs d'accordéon aux mille sonorités qui féériquement ont tissé le fond sonore de la magie de ce spectacle d'un soir.

«On est heureux de voir une salle aussi comble, car on songe déjà à la future salle de la Commanderie» confiait à l'émission du spectacle un représentant de la municipalité.

« C'est de bon augure ! ». L'organisateur Frédéric Racine était également ravi, qui prévoyait de faire venir en novembre J. Manson et un groupe de gospel.

Maurice Humbert

10.05.2009

10 Mai 2005:Ouest France

Concert au Palais des Congrès Atlantia à la Baule Escoublac le 8 mai

 

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Serge Lama fait un triomphe à Atlantia

 

Une standing ovation particulièrement chaleureuse a rappelé le spectacle de Serge Lama qui, pendant deux heures, a enthousiasmé le public baulois, avec ses chansons bien sûr, mais aussi ses bons mots et son humour.

Il n'y avait plus un strapontin de libre dans l'auditorium d'Atlantia, dimanche après-midi, pour le concert de Serge Lama qui affichait complet. Habitué aux publics féminins, il a été « très heureux de voir des jeunes et beaucoup de messieurs accompagnant ces dames. »

Si une chanson est pour Serge Lama « quelques notes amoureuses de quelques mots, ou le contraire », son spectacle est « la rencontre d'un instrument avec une voix, et n'a d'autre prétention que de ne pas en avoir ». » Spectacle qu'il a présenté avec humour : « Minimaliste, confidentiel..., dans ce spectacle à deux, concocté par mon ami Sergio et moi-même, tout y est fait maison, tout est authentique. Malgré la diversité et la profusion des sons, tout y est joué au doigt, et je vais tout chanter avec ma propre voix ! » Le public ne s'y est d'ailleurs pas trompé en ovationnant autant le musicien que le chanteur car, sur son accordéon midi synthétiseur, Sergio Tomassi était tout simplement prodigieux.

Quant à Serge Lama, mêlant « quelques chansons mal aimées que j'aime à des chansons que vous aimez et que j'aime aussi », il a également écouté le public lui chanter « Je t'aime à la folie ». Fidèle à lui-même, il ne s'est pas privé de boutades à propos de certains maniements de la langue française en regrettant « le temps où le subjonctif était impératif et le futur pas au conditionnel ». » Des applaudissements à tout rompre, des rappels debout, le public était aux anges : « Il ne change pas, c'est vraiment un grand de la chanson française », confiait un spectateur en sortant.

10 Mai 2005: Télégramme

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Quinper Serge Lama : un public sous le charme

 

Les réservations étaient complètes un mois auparavant, voire plus que complètes puisqu'il a failli manquer quelques places. Heureusement, le spectacle valait bien ces désagréments de mise en route. Serge Lama n’a pas déçu ses admirateurs.

Sa présence sur scène fait l'unanimité. Tour à tour, émouvant, coquin ou comique, la star s'est montrée accessible, offrant au public deux heures de spectacle non-stop. L'artiste était accompagné sur scène de Sergio Tomassi et de son incroyable accordéon.

Un festival d'accordéons

Le musicien est un orchestre à lui tout seul, jouant aussi bien du piano, que des percussions, et même les chœurs de l'Armée rouge ! Maïs Serge Lama a tenu à le préciser sur scène : « C'est un festival d'accordéons à lui tout seul... Mais tous ces sons sont faits maison et joués avec les doigts ! ». Donnant la réplique de ces notes au chanteur, il était également le complice muet qui a bénéficié à la bonne humeur du spectacle. Bien sûr, Serge Lama n’a pas oublié d'interpréter quelques-uns de ses succès comme « Le ballon rouge » ou « Martha », prouvant même qu'il pouvait se passer de micro sur « Je suis malade ». Mais son spectacle « Accordéonissimots » est un spectacle à part entière avec des chansons moins connues ou plus récentes.

Pas de rappels

A demi-mots, c'est un peu de son histoire que l'artiste a racontée, car beaucoup de ses chansons ont une part autobiographique. Le chanteur a ainsi fait des petits clins d'œil aux personnes qui ont compté dans sa vie : son père, qui lui a transmis sa passion pour la chanson ; Barbara qui l'a lancé; Alice Dona ou Yves Gilbert, ses compositeurs attitrés. Il a démontré au public, qu'outre ses talents d'auteur et de chanteur, il était également comédien et vraiment drôle, servant au public ses « exquis-mots » durant l'entracte qui n'en n'était pas vraiment un.  .. Bien qu'acclamé chaleureusement par des applaudissements après chacun de ses titres, Serge Lama a semblé déçu lorsqu'il a été demandé à la salle de pousser la chansonnette. Peut-être est-ce pour cela qu'il n'a pas souhaité faire de rappel, à la grande déception de ses fans.

10 Mai 2003: Télé loisirs

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LIRE

10 mai 2002 : Canoe Tempo

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Serge Lama en entrevue

Canoë Tempo : Après sept ans d'absence, votre dernier disque remonte à 1994, vous avez décidez de retourner en studio pour enregistrer Feuille à feuille. Pourquoi avoir attendu si longtemps?

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Serge Lama : Vous savez, j'avais attendu encore plus longtemps avant. Je suis revenu à la chanson en 1995, ayant fait entre-temps Napoléon, deux pièces de théâtre et un téléfilm. Ceci m'a éloigné des scènes pour chanteurs pendant près de neuf ans. Ceci dit, j'ai passé mon temps entre 1995 et décembre 2000 à reprendre les routes et à revaloriser tout mon ancien catalogue, à remettre en forme tout mon patrimoine de chansons connues. Il fallait réhabituer le public à des arrangements différents. Alors j'ai bossé comme ça pendant 5 ans avec une version symphonique pour ensuite repartir avec une formule minimaliste. Là, j'ai trouvé une formule très intéressante, qui redonne une certaine couleur à mes chansons. L'absence de piano a changé ma façon de chanter. Tout à coup, accordéon, guitare et percussions ont vraiment changé mon espace musical. On a décidé quand on a fait ce disque-là de prendre cette direction, plus rythmique, différente. Il y a un mélange sur ce disque entre le chanteur, le musicien et l'auteur. Je crois que dans cette album, on voit ces dimensions-là.

Canoë Tempo : C'est votre trentième disque en carrière, que vous a-t-il apporté de plus?

Serge Lama : Il m'a apporté un vrai renouveau que je cherche depuis un moment, que j'avais déjà un peu esquissé d'une façon qui n'était pas la bonne dans le dernier. Il faut arriver à ce que l'on fasse quelque chose qui nous plaît et qui soit susceptible de plaire à un public qui vous a déjà défini d'une façon très précise. Il faut concilier les deux parties. Je crois que c'est ce que ce disque a réussi à faire. En France, c'est mon album le plus médiatisé depuis longtemps. Ici, les journaux n'ont publié que des critiques dithyrambiques.

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Canoë Tempo : De nouveaux collaborateurs viennent se greffer à votre équipe sur ce nouvel opus…

Serge Lama : En fait, l'arrivée de nouveaux collaborateurs a donné un autre ton au disque. Yves Gilbert est de retour sur cinq titres mais il y a également Sylvain Michel qui en signe deux, Nicolas Montazaud et Christophe Leporatti. Bref, neuf chansons viennent de nouveaux musiciens. Le mot renouveau est souvent utilisé en France.

Canoë Tempo : Beaucoup de vos chansons traitent de la nostalgie. Votre dernier album n'y échappe pas d'ailleurs…

Serge Lama : Je suis né avec la nostalgie. Victor Hugo disait La mélancolie c'est le bonheur d'être triste.

Canoë Tempo : Il y a une chanson sur votre album qui va rejoindre beaucoup les gens du Québec. Pourquoi avoir écrit Les Québécoises?

Serge Lama : Je ne sais pas si ça va rejoindre beaucoup de Québécois, mais j'espère toucher les Québécoises. Il y avait longtemps que j'avais envie d'écrire une chanson sur le Québec où j'ai beaucoup chanté quand même. Je dois beaucoup au Québec, je lui doit d'avoir été vraiment reconnu avant d'être connu en France. Le Québec m'a adopté bien avant la France. Ça fait longtemps que j'avais des textes à ce propos. J'ai trouvé que celui-là était très signifiant de ce que j'ai ressenti après les longs cinq mois d'hiver plus ou moins rigoureux que vous avez. Tout à coup, j'ai remarqué que les hommes et les femmes dans la rue étaient difficilement différentiables tellement que tout le monde est habillé chaudement. Mais une fois les premiers rayons de soleil arrivés, les Québécoises passent carrément des gros manteaux avec presque rien sur le corps. C'est ce que je voulais exprimer avec cette chanson.

Canoë Tempo : C'est également une collaboration avec un compositeur québécois, Sylvain Michel…

Serge Lama : On a tout fait par téléphone et par télécopieur. Je lui ai expliqué ce que je voulais et il a immédiatement été emballé. C'était un travail par correspondance.

Canoë Tempo : Une nouvelle méthode de travail?

Serge Lama : Je l'ai fait pendant tellement longtemps. Dans les années 70, je travaillais 250 jours par an pendant 10 ans! On travaillait en grande partie grâce à la poste. La chanson Algérie a été composée de cette façon.

Canoë Tempo : Est-ce que le disque compact a changé votre façon de travailler?

Serge Lama : Honnêtement, c'est pareil. On regrette le vinyle parce que d'abord on regrette toujours ce qui était avant, c'est la nature humaine. Un album 33 tours donnait cependant l'impression de posséder quelque chose.

Canoë Tempo: Vous avez privilégié la scène pendant plusieurs années, est-ce parce que vous ne pouvez vivre sans elle?

Serge Lama : C'est une nécessité, un besoin et c'est vrai que tant que je pourrais physiquement monter sur une scène, je le ferai. C'est la raison pour laquelle j'ai voulu faire ce métier. Le seul sport que je fais, c'est la scène. Je reviendrais au Québec l'été prochain pour les FrancoFolies et peut-être même à l'automne prochain pour y donner des concerts à Montréal et Québec.

Canoë Tempo : Qu'est-ce que vous aimeriez souhaiter à votre public pour l'année 2002?

Serge Lama : Cette année c'est facile, ça ne peut pas aller plus mal que ça ne va. J'ai beaucoup d'amis qui sont dans la merde, l'économie roule mal. La dernière année a ébranlé beaucoup de certitude. L'Homme est la grande menace à lui-même. Le capitalisme est le pire des régimes à l'exception de tous les autres. Bref, on doit espérer que tout remonte.

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08.05.2009

8 Mai 2010: Evasion Mag

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SERGE LAMA : « LA CHANSON EST LA BASE DE MA VIE »…

Qu’est-ce qui fait courir Serge Lama après tant d’années de scène, de disques, de tournées, de planches ? La chanson, tout simplement, même s’il s’en est quelquefois écarté… Oh, pas très souvent car il y revient toujours. Et vous pourrez voir que « L’Ami-Lama » a toujours sa voix, son talent, sa passion, le samedi 8 mai à 20h45 au Théâtre Galli de Sanary.
Rencontre avec un artiste incontournable de notre belle chanson française.

 

« Alors, Serge Lama, qu’est-ce qui fait que vous n’arrêtez jamais ?
Tout simplement l’envie de chanter, de rencontrer le public. Alors je pars sur les routes jusqu’à ce que j’ai fait les salles « faisables », les lieux les plus divers, petites ou grandes salles, Zéniths ou Palais des Sports, théâtres…
J’ai tourné « Accordéonissi-mots » durant quatre ans, j’ai fait un disque « L’âge d’horizons » et je repars avec un nouveau spectacle que je tourne jusqu’au mois de mai et que je reprendrai en janvier !


Quelle différence avec le précédent ?
Tout d’abord, il y a un musicien de plus, un guitariste, ce qui permettra à mon accordéoniste Sergio Tomassi d’un peu respirer ! Tout le tour a été revu et corrigé dans un style plus manouche et puis, j’ai changé beaucoup de chansons….


Lesquelles ?
Difficile à expliquer… il faut venir voir ! Le spectacle se divise en trois, un peu comme au théâtre. Il y a trois actes. Le fil conducteur c’est… moi ! Mais à chaque acte il y a une couleur. J’ai gardé quelques chansons incontournable comme « Je suis malade », j’ai mis sept chansons de mon dernier album, ce qui est énorme par les temps qui courent et j’ai remis certaines que je n’ai plus chantées depuis des années….


En quoi cela est-il « énorme » de mettre sept chansons du dernier album ?
Parce que, aujourd’hui, les public vient écouter les chansons qu’il aime. Il est moins curieux des nouveautés et s’ennuie vite s’il ne s’accroche pas à des mélodies qu’il connaît. Avant, les artistes « rodaient » leurs chansons devant le public, avant de les enregistrer, afin qu’elles soient fin prêtes au moment de l’enregistrement. Aujourd’hui le public préfère les chansons qui leur rappellent des souvenirs, plutôt que des découvertes. Elles font partie de leur vie, il faut les satisfaire.

C’est ce qu’ils cherchent dans la tournée « Age Tendre »… Pourriez-vous la faire ?
Pourquoi pas, si mon public ne venait pas me voir ? Mais j’ai la chance d’avoir un public fidèle, qui ne vient que pour moi et c’est d’ailleurs pour ça que j’ajoute ces chansons de mon dernier album, il les connaît déjà. Mais je trouve que Michel Algay a eu une magnifique idée que de faire remonter nombre d’artistes qu’on ne voyait plus sur scène. Le public y retrouve toute sa jeunesse et tout le monde y trouve son compte.


Passer de grandes à de petites salles, cela ne pose-t-il pas de problème pour le concert ?
Vous savez, ce qu’on perd d’un côté, on le gagne de l’autre : dans des petites salles, comme l’Olympia que je ferai le 5 avril, c’est plus intimiste, on est près du public, il vous voit et vous le voyez et l’on n’a pas besoin de chanter en force. Dans les grandes salles, comme le Palais des Congrès que j’ai fait en décembre, il y a plus d’espace, plus de solitude, il faut aller cherche le public plus loin donc porter la voix. Mais chanter « Je suis malade » dans une grande salle, c’est quelque chose de formidable ! Finalement, même si ça ne se voit pas, je suis très proche d’un rocker !


Vous avez écrit, voici trois ans, un recueil de poésie intitulé « Sentiment, sexe, solitude ». Avez-vous envie de récidiver ?
Vous savez, j’écris sans arrêt, je n’arrête pas. Mais je ne sais écrire que des poèmes et si j’ai fait ce livre c’est que mon éditrice, Anne Carrière, a eu confiance en moi. Lorsqu’on sait qu’un poète connu vend entre 1.000 et 1.500 livres, moi j’en ai vendu 75.000 parce que je m’appelle Lama !
Donc, pour le moment, ça n’est pas d’actualité. Par contre, j’aimerais peut-être faire un spectacle parlé et chanté autour de ces poèmes et de ce thème… Mais ce n’est qu’une idée.


Et écrire votre bio ?
Alors là, c’est un autre problème ! On me le demande depuis au moins vingt ans !. D’abord, comme je vous l’ai dit, je ne sais écrire que des poèmes et puis j’ai un énorme problème : je n’ai aucune mémoire ! Je passe mon temps à chercher le nom des gens, lorsque ma femme, Michèle, me rappelle quelque chose, moi je ne m’en souviens jamais, alors vous pensez, écrire mes mémoires !!!!

Je ne vis que dans le présent, dans l’instant, le passé, ,je l’oublie. J’aurais peut-être dû tenir un journal au quotidien mais aujourd’hui, c’est trop tard !
Par contre, j’ai de quoi enregistrer vingt disques ! D’ailleurs, lorsque je sors un nouveau disque, il y a certains textes qui datent de deux, dix, quinze ans !


Et le théâtre ?
Ca a été une période de ma vie. Grâce à « Napoléon », qui était une comédie musicale et qui mêlait théâtre et musique, j’ai reçu quelques propositions et j’ai ainsi joué « La facture », pièce que Françoise Dorin avait écrite pour Jacqueline Maillan et dont elle a fait une version « mâle » pour moi et « Tôa » de Sacha Guitry. Mais ça a été une parenthèse et mon vrai métier reste la chanson.
C’est la base de ma vie… »

Propos recueillis par Jacques Brachet

 

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07.05.2009

7 mai 2002 : Le Nouvelliste

Article publié dans le nouvelliste du 7 mai 2002 lors de l'enregistrement de l'émission  La magie de...Serge Lama qui sera diffusée à la télévision suisse le 8 juin 2002

 

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