27.03.2009
27 Mars 2006:La nouvelle république
Concert du 26 mars au palais d’Auron à Bourges
" Accordéonissi-mots " un Serge Lama version intimiste
850 personnes avaient fait le déplacement, hier après-midi, pour assister au concert de Serge Lama. Dans un savant mélange de tour de chant et de one-man-show, les spectateurs ont (re)découvert l'artiste grâce à un répertoire plus confidentiel.
" C'est vraiment un homme redoutable simple "
Dix-huit heures quinze, palais d'Auron, à Bourges. Quelques notes d'accordéons résonnent dans la salle. Le public se tait, religieusement, espérant voir arriver Serge Lama. Toujours seul sur scène, l'accordéoniste Serge Tomassi joue les premières mesures des « Ballons rouges », premier 33 tours de Serge Lama. Le chanteur commence alors le premier couplet mais toujours pas de trace de lui sur scène.
Soudain, il est là, tout de noir vêtu, comme à son habitude, coquetterie de sexagénaire sans doute.
Dans les gradins, on applaudit, on commente son arrivée et on écoute. Après une deuxième chanson, Serge Lama salue son public et commence à jouer avec lui. Tout au long du concert, il n'aura ainsi de cesse de s'arrêter en plein milieu de ses chansons pour parler au public, blaguer... « Vous ne saviez pas que pour le prix d'un seul billet vous auriez en prime Jean-Marie Bigard », lance-t-il, taquin, au public.
Les spectateurs s'amusent, surtout Renée et Nadine, fidèles lectrices de La Nouvelle République. Toutes les deux, ainsi que huit autres lecteurs, ont été tirées au sort et ont gagné chacune un billet pour assister au concert. « C'est vraiment un homme formidable, simple, il est tellement naturel. Son concert vaut vraiment le coup, c'est un vrai spectacle, presque comme au théâtre », raconte Renée. Et en effet, l'artiste ne ménage pas ses effets, jeux de mots, rire tonitruant et surtout une grande connivence avec son accordéoniste, Serge Tomassi. Tel Bernardo, le fidèle serviteur de Zorro, le musicien ne prononcera pas un mot du concert, poussant même la ressemblance jusqu'à montrer des panneaux au public pour communiquer.
Mais tout ce côté théâtral, qui n'était pas pour déplaire à Renée et Nadine, n'a éclipsé en rien les talents d'interprète de l'artiste. Pour le plus grand bonheur du public, il a même repris « Une île » et « Je suis malade ».
Ce n'était pourtant pas gagné d'avance puisque l'artiste avait prévenu que ce spectacle était « composé de beaucoup de chansons mal aimées que j'aime mêler à des chansons que le public aime et que j'aime aussi ».
Deux heures plus tard, les lumières se rallument, Renée et Nadine sont ravies et sous le charme de l'artiste qui n'a pas failli à sa promesse : « Offrir un spectacle sans fioritures, ni prétention. » Du grand Lama.
Élodie BUTET
10:05 Publié dans 2006, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
26.03.2009
26 Mars 2002:Le Parisien
Lama revient à l'Olympia à partir de ce soir
POUR SON RETOUR sur scène, Serge Lama a eu du mal à imposer son style. La semaine dernière, à l'Olympia, il présentait son nouvel album « Feuille à feuille ». Un récital qu'il reprend cette semaine, pour six représentations, toujours à l'Olympia.
Relancer la machine
Il devra toutefois faire de sérieux efforts. Car, il y a huit jours, à l'exception de quelques inconditionnels, la plupart des spectateurs ont eu du mal à retrouver le chanteur qui les a fait vibrer si longtemps. Il faut dire que la moyenne d'âge était plutôt élevée.
A ce propos, « je tiens à saluer les demoiselles s'il en reste quelques-unes », at-il tenu à dire en guise de mot d'accueil... Après une première partie plutôt froide devant un public peu réceptif à ses nouvelles mélodies, pour relancer la machine, il a repris ses grands classiques et troqué son costume sombre contre une veste blanche et des lunettes noires.
Alors, seulement, le public a commencé à chanter, à taper dans les mains. « Serge, t'es classe », a hurlé une jeune femme. « Superman », « Je t'aime à la folie », « Femme, femme, femme », tout y est passé, y compris « les Petites Femmes de Pigalle ». Il fallait au moins ça pour redonner de l'éclat à la soirée
18:49 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
26 Mars 2002:Le progrès
Serge Lama à Porcieu : surhomme au grand cœur
HENRI-PIERRE ZITO
Plus de mille personnes étaient présentes dans la salle des Marinières pour applaudir l'un des plus grands défenseurs de la chanson française.
Serge Lama ne fait pas partie de ces chanteurs qui viennent donner leur récital en faisant trois petits tours sur la scène et puis s'en vont. Lui, il converse avec son public, il discute, il plaisante. Lui, il sait rendre des gens heureux et toute sa carrière est à l'image de cette soirée conviviale et populaire. Serge Lama est un habitué de la salle des Marinières et il n'hésite pas à faire glisser le nom de ce village dans ses chansons, à la grande joie des organisateurs et des personnes présentes.
Au cours de son récital, il alterne les anciennes et les nouvelles chansons. Deux temps forts dans son spectacle. Le premier, c'est lorsqu'il a prouvé à l'assemblée qu'il était toujours un chanteur à voix en interprétant la fin de "Je suis malade" sans micro ! Oui ! Peut-être que pour certains, il est vraiment malade, car comme le dit son copain Patrick Bruel, il aurait pu se "casser la voix", mais après des décennies de carrière et des différences de générations, il est toujours là et bien là .
Le second, c'est quand il a terminé son spectacle en venant chanter "la dernière", dans la salle, au milieu d'un ravi public.
18:44 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
26 mars 2007 : Le Nouvelliste (Suisse)
08:55 Publié dans 2007, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
24.03.2009
24 Mars 2004:La voix du Nord
Vendredi 26 à Lomme (complet) et samedi 27 mars au théâtre Sébastopol à Lille
« On n'échappe pas à son destin »
Plusieurs semaines avant sa venue à Lille, Serge Lama a accepté, entre deux dates de sa tournée, de nous ouvrir les portes de son appartement parisien. Récit en quelques points.
.-Chez lui
Quand on est arrivé, il... dormait ! Petit problème de coordination avec son attaché de presse et grande fatigue, Serge Lama était à l'heure de la sieste. Elégant, il n'a pas ouvert sa porte avant d'avoir pris le temps de se raser ! Serge Lama vit dans un appartement pas très loin de la Tour Eifel, dans le quartier de son enfance. Un appartement plutôt masculin, très parisien, où domine la couleur rouge, où règne un joyeux désordre et où trône une immense télévision.
.-Showbiz
Ce n'est pas son truc. Il côtoie assez peu les gens de son milieu. Il les regarde davantage à la télé.
.-Enfance
Fils unique, il est né sous le nom de Serge Chauvier, en 1943, à Bordeaux. Son père Georges voulait faire carrière dans la chanson et sa mère, qui rêvait d'une vie bourgeoise, l'avait poussé à arrêter. « Je me souviens de l'époque où nous vivions d'hôtel en hôtel. Je préférais de loin ce mode de vie que celui que nous avons vécu ensuite ». Il a gardé de ce sacrifice fait par son père un certain esprit de revanche et aussi une rancœur et une méfiance vis-à-vis des femmes en général. Depuis, ça va mieux.
.-Adolescence
Il a eu une adolescence difficile. Très mûr pour son âge, au physique ingrat, il n'avait aucun succès auprès des filles. Il passait beaucoup de son temps à lire.
.-Drames de sa vie
Serge Lama a failli perdre la vie dans un accident de voiture, l'été 1965, à la sortie d'Aix-en-Provence. Il devait rester paralyser à vie. Il a réappris à marcher, s'est reconstruit. Dans cet accident sont décédés Jean-Claude Macias, frère d'Enrico, et Liliane Benelli, pianiste de l'Ecluse, mais aussi le premier amour de sa vie. Il y a quelques années, Serge Lama a aussi perdu ses deux parents dans un accident de voiture. « Je suis de ceux qui se crashent en avion, de ceux que les drames de la route poursuivent. Je crois que de toute façon, on n'échappe pas à son destin. A 15 ans, un voyant m'a prédit tout ce qui allait m'arriver, et tout m'est arrivé ». Que va-t-il donc encore lui arriver ? « Devant, il n'y a que des bonnes choses ».
.-« Je suis malade »
Un duo avec Dalida, décédée, il n'y voit rien de choquant. « C'est elle qui a chanté en premier cette chanson, qui l'a lancée. Ce duo est une façon de lui rendre hommage ». Et avec Emma de la Star Academy ? « Quand j'ai fait ce duo avec Emma, tout le monde m'en parlait.
C'était fou ! J'ai voulu qu'elle vienne le faire avec moi sur scène, à Paris, mais ses agents n'ont pas voulu... »
.-Tournée
Serge Lama a pris les routes en voiture, à l'ancienne, et s'arrête dans les petites villes et villages (en plus des grandes villes), accompagné d'un accordéon. Son spectacle « Accordéonissi-mots » est une façon de retrouver un public un peu terré dans les provinces, de (re)venir à lui.
Virginie CARTON
« Accordéonissi-mots », vendredi 26 mars à la salle Olympia à Lomme (complet) ; samedi 27 mars (20 h 30) au théâtre Sébastopol à Lille (il ne reste que quelques places). Date supplémentaire le 13 mars 2005. 30 à 38 Euro(s).
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24 mars 2002: télé K 7
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23.03.2009
23 mars 2002 : Madame Figaro
12:19 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
23 mars 2002 : Télé Observateur
12:12 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
23 au 29 mars 2002 : France 2 Hebdo
09:28 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
22.03.2009
23 Mars 2002 Télé Satéllite
21:28 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)