Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16.02.2009

12 et 17 février 2000 – La tribune

Concert de Serge Lama à Sherbrooke le 16 février 2000.

2000-02-12 - TB.jpg

2000-02-12 - 2.jpg

2000-02-12  - 3.jpg

La Tribune du 12 février 2000

 

 

2000-02-17 - La Tribune - 1.jpg

2000-02-17 - La Tribune - 2.jpg

2000-02-17 - La Tribune - 3.jpg

La Tribune du 17 février 2000

 

16 février 2003 : Le Matin

Article publié dans le journal suisse Le Matin après le concert de Serge Lama à Bercy

 

2003-02-16 - Le Matin - 1.jpg

2003-02-16 - Le Matin - 2.jpg

 

15.02.2009

15 Février 2007: Ciné revue

Interview de Serge lama lors de la sortie d'un recueil de poésie, Sentiments, sexe et Solitude

 

Image (4).jpg

 

Image (2).jpg

 

Image (2) - Copie.jpg

LIRE

 

Image (3).jpg

LIRE

 

 

Image (5).jpg

 

LIRE

15 Fevrier 2009: Nord Eclair

Interview de Serge lama avant le concert du 21 mars au colisée de Roubaix

 

Serge Lama fait le bilan

 

phpThumb_generated_thumbnail.jpeg

 

 

Peut-on dire que « L'âge d'horizons » est l'album de l'apaisement ?
>> C'est l'album d'un homme qui fait son métier avec passion et plaisir et qui ne cherche pas à prouver quelque chose. Ce qui n'empêche que j'en ai encore sous la pédale. J'ai écrit énormément et j'ai choisi des chansons originales par rapport à ce que j'ai déjà dans mon tour de chant.

Qu'entendez-vous par l'âge d'horizons ?
>> C'est l'âge où on regarde les choses et la vie d'une manière plus tranquille. La mauvaise ambition et le mauvais orgueil disparaissent. Quand on a 25-30 ans, la moindre chose est catastrophique.

L'envie est-elle toujours intacte ?
>> Complètement. Depuis le début, je suis vraiment impliqué dans mon métier.
J'ai toujours dit que mon métier représentait 150 %. Aujourd'hui, ce n'est plus que 75 % mais si on compte bien, ça fait beaucoup.

On sait que vous avez gardé des séquelles d'un terrible accident de voiture. Est-ce difficile la scène sur un plan physique ?
>> D'année en année, mon physique me fait un peu plus souffrir. À partir du moment où on reprend la route, avec les contraintes et les pressions que ça comporte, mon corps en prend un coup. C'est lui qui va me dicter mon avenir. C'est peut-être aussi la raison pour laquelle je fais d'abord une tournée d'un mois, pour voir où j'en suis.

Dans la chanson d'ouverture « D'où qu'on parte », vous écrivez : « C'est pas nous qui tenons les cartes »...
>> J'ai toujours eu un sens aigu de la fatalité. Je pense qu'il y a des carrefours dans la vie qu'on ne peut pas éviter. Je ne suis même pas sûr qu'on ait notre libre arbitre. Inévitablement, les deltas, qu'ils soient dans une vie modeste ou sous les hautes sphères, aboutissent toujours à la même chose : on arrive et on repart tout seul.

« Ma vie s'éloigne à vue de deuils, j'ai vu clouer tant de cercueils » dites-vous dans « J'arrive à l'heure ». C'est assez sombre, voire désespéré ?
>> Il y a aussi un plaisir d'écriture. J'écris beaucoup pour des mots. Je suis souvent pris dans une sorte de tourbillon. En même temps, J'arrive à l'heure est une chanson biographique pour ma génération. Pour beaucoup de gens, il y a un âge où vivre est fatigant. J'ai connu aussi des grands jouisseurs qui ont perdu leur libido et ils ne s'en remettent pas.

Aucun remords, aucun regret sur votre parcours ?
>> J'ai vécu ma vie comme chantait Aznavour. Je referais certainement la même chose si je devais recommencer parce que c'est dans mon caractère. Et puis, j'ai 65 ans donc je suis plus près du bout que du début.

Comment vous êtes-vous arrangé avec le bonheur ?
>> Je n'ai jamais eu le temps d'être heureux. J'étais trop occupé par ma carrière, j'étais dans ce qu'on appelle la fuite en avant. On n'a pas le temps de se demander qui on est, on ne sait même plus si on existe. Pendant trente ans de ma vie, j'étais la chose que je faisais. Maintenant, je suis plus conscient, je vis davantage pour moi.

Estimez-vous avoir musclé votre écriture au fil des années ?
>> C'est ce que pas mal de gens me disent. Je pense qu'il y a eu un après Napoléon. En 1994, l'auteur était différent de celui qui écrivait dix ans plus tôt. La différence s'est faite là. Et pour le chanteur, c'était la même chose.

Il vous colle à la peau ce Napoléon ?
>> C'est ce qu'on me demande le plus. Napoléon a été, quoiqu'on en dise, la première comédie musicale qui a eu du succès. Au départ, Starmania avait fait un mois en 1979 au Palais des Congrès avant d'être arrêtée.

Pourriez-vous rejouer un jour cette comédie musicale ?
>> Je ne sais pas. En tout cas, pas sous la forme dans laquelle elle était. Les gens retrouveraient leurs souvenirs, mais en moins bien.

« Lampe à pétrole » est dédiée à Brassens et à votre grand-mère. Que représentait cette dernière pour vous ?
>> C'était une femme que j'ai beaucoup aimée et réciproquement. Elle était analphabète et bergère. Elle a rencontré un notable avec lequel elle a vécu maritalement. Il y avait une grosse différence d'âge entre eux et quand il est mort, elle s'est retrouvée à la rue. Elle a été chassée par sa belle-famille et elle a eu une vie assez épouvantable.

Même chose pour la chanson « Accident d'amour » dédiée à un Bordelais. Celui-ci ne serait-il pas Bertrand Cantat ?
>> Vous avez vu juste. Celui qui le voit, tant mieux. Les choses sont jugées. Il a payé quand même de manière lourde un crime passionnel. Il a été beaucoup attaqué à l'époque. J'avais envie de lui faire un petit signe en retour.

Êtes-vous du côté de ceux qui prônent son retour artistique ?
>> Il ne va pas s'arrêter de vivre. Ou alors on n'a qu'à lui donner la peine de mort. À partir du moment où il est libéré, il a quand même le droit de chanter puisque c'est son métier.

Est-il vrai qu'initialement les maisons de disques avaient refusé de sortir « Je suis malade » ?
>> Absolument. Je pense qu'aujourd'hui ce serait pareil. On me dirait : « Ne penses-tu pas que ça va plomber les gens ? ». À l'époque, cela a été une bataille terrible. J'ai failli donner ma démission. Daniel Guichard m'a dit avec beaucoup d'honnêteté que Je suis malade allait être un bide royal. Mon père pareil. Ils ramenaient ça à des choses physiques qui les gênaient.

On vous a souvent catalogué comme le chanteur de « Femme, femme, femme » ou « Les petites femmes de Pigalle ». N'y a-t-il pas eu erreur sur la personne ?
>> Il y a eu une focalisation sur un tiers de ma personnalité. Les deux autres tiers ont été complètement occultés. Cela était une chose difficile pour moi. Je suis quelqu'un de gris, de nostalgique et, sans prétention, de profond. Je pense que la partie la plus importante de l'iceberg a été immergée. Ce sont aussi des titres qui arrangeaient les radios.

 

14.02.2009

14 Février 2009:Le Droit

Sortie de l'album l'age d'horizon au Quebec

 

pdf·20090214·LT_P·a2.jpg

LIRE

14 Février 2009: Le Soleil

Article paru dans "Le soleil" suite à la sortie de l'album l'age d'Horizon

pdf·20090214·LS_P·a16.jpg

Serge Lama souffle 66 bougies le jour de l'entrevue, mercredi 11 février. Il vit désormais dans L'âge d'horizons, celui qui a donné son titre au nouvel album, attendu chez nous mardi prochain. Les horizons, c'est une jolie façon de regarder la vie, même si à l'âge d'or, il en reste moins devant que derrière. Derrière, le chanteur n'y retournerait pas forcément.

«L'âge de raison n'est pas un bon âge. On est obligé de composer avec la vie, on a pris cons-cience que l'âge de déraison de la jeunesse ne peut plus continuer. À l'âge d'horizons, on entre dans une liberté nouvelle parce qu'on n'a plus rien à perdre. C'est un nouvel âge de déraison d'une certaine manière. Il y a de la liberté dans l'air!»

Serge Lama offre ses premières nouvelles chansons depuis sept ans, en abordant les thèmes qui lui sont chers, comme les amours brisées, les airs coquins et la mort qui vient. Quand il chante «qu'il arrive à l'heure où le bonheur n'est qu'un slogan» et «que sa vie s'éloigne à vue de deuils», on a tendance à penser que la tristesse dans ses paroles est inhérente au temps qui passe trop vite.

«Mais j'ai écrit des chansons qui disaient ça à 25 ans. J'ai toujours été comme ça. Dès que j'écris des chansons tristes, les gens ont l'impression que je suis démoralisé, mais j'ai toujours été comme ça; à 15 ans c'était déjà dans mon caractère», dit-il.

Évidemment, le grave accident de voiture qui a brisé son corps et tué son premier amour en 1965 a pu accentuer la présence de la mort dans son esprit. Mais, précise-t-il, le drame a aussi relancé sa force de vie.

«Ce n'est jamais noir ou blanc dans la catastrophe. Dans la victoire, il y a la défaite et dans la défaite, il y a la victoire. Et parfois, il y a plus d'enseignements dans une défaite, car elle vous prépare à la victoire.»

Sur son nouveau disque, Serge Lama chante la fin de la vie, mais aussi la mort de la culture, cannibalisée par l'image et la rapidité. «Le dictionnaire perd ses mots/Les anciens livres se suicident/Les bibliothèques se vident/On redevient des animaux.»

Se peut-il que l'homme, quand il avance en âge, ne voit toujours dans la jeunesse que son ignorance? «À toutes les époques, on se dit c'était mieux avant parce que c'était sa jeunesse. Mais depuis la moitié du XIXe siècle, le changement se fait en permanence et on n'a jamais vu les choses changer à une telle vitesse. Les gens n'ont pas le temps de tout apprendre, donc ils n'ont plus le temps d'apprendre le passé. On tue le passé et un monde sans passé n'a plus d'avenir. Je ne rigole pas, les jeunes ne savent plus si c'était César ou Napoléon en premier. On va vers une inculture générale que je n'ai jamais vue depuis que je suis né.»

Serge Lama, qui manie la plume avec une admirable verve poétique, s'inquiète de l'évolution du vocabulaire, qui rétrécit, qui se perd dans des mots courts, dans l'imprécision, dans le grosso modo.

«L'appauvrissement de la lan-gue est un appauvrissement de l'âme aussi», dit-il.

Celle de Serge Lama brille comme la richesse car il la polit depuis tout petit. Bien avant la chanson et la scène, il a trouvé dans les mots la motivation de sa vie. Après avoir longuement pris le temps d'écrire, il reprend la route des concerts en mars, pendant quelques semaines, et puis pendant des mois à l'automne.

«Je suis plus à l'aise sur scène que chez moi. Je suis maladroit dans la vie et à l'aise sur scène. Quand je suis bien dans mon corps, quand je suis dans un état de grâce ? ça peut durer une demi-heure ?, c'est une sensation extraordinaire», raconte-t-il d'une voix qui s'adoucit, qui se fait rêveuse.

Si tout va bien, Serge Lama souhaite venir chanter au Québec en 2010. Comme il a été «élu» ici avant la France, le public d'ici lui rappelle des souvenirs heureux.

«C'est mon corps qui décidera de ce qui arrive. Il ne fait plus tout ce que je veux, mais tant qu'il tiendra, j'essaierai de tenir les rênes et de réaliser mes promesses.»

 

47679.jpg

 

 

 

13.02.2009

13 Février 2006: Le quotidien

Article publié avant le concert du 18 Février 2006 à L'Arsenal de Metz

 

article serge lama 003.jpg

LIRE

13 février 2003 : Le Figaro

Article paru dans Le Figaro après le concert à Bercy.

 

Le Figaro.jpg

1820488525.jpg

Serge Lama: ses « cinquante-dix ans » à Bercy

Jacques PESSIS

« Depuis 14 heures, j'ai cinquante-dix ans », a lancé Serge Lama aux douze mille spectateurs venus assister mardi, à Bercy, à son concert unique. Une foule dont la densité a rassuré cet enfant de la balle qui avait hésité avant d'accepter de se produire dans un espace qu'il considère plutôt réservé au tennis. « Ceux qui m'aiment voir de près pourraient être frustrés », avait-il alors déclaré. Ses fans sont finalement venus de loin pour écouter un récital dont le choix des chansons avait été établi pour cet anniversaire. « Ne t'en fais pas, c'est toujours comme ça la première fois », at-il fredonné, peu après le début du spectacle, reprenant cette formule chère à sa voix. 

Les premières minutes de la fête ont en effet été gâchées par la présence de quelques personnes, campant au pied de la scène et s'alimentant à haute voix, en dépit des protestations verbales et vigoureuses de la majorité du public. Le calme est finalement revenu et Lama a entonné, entre autres, Les Glycines, démontrant ainsi qu'il était encore dans la fleur de l'âge, et Je t'aime à la folie, en signe de gratitude à ses inconditionnels de tous âges, qui l'ovationnait debout. 

Au final, avant le traditionnel « joyeux anniversaire », il a posé un genou à terre et chanté Marie la Polonaise, pour symboliser la victoire qu'il est venu remporter à Bercy. 

Alice Dona, la complice de toujours, l'a rejointe pour l'accompagner au piano et par la voix dans La chanteuse à vingt ans, exceptionnellement rebaptisée Le chanteur à quarante ans de carrière. Lena K., une fille artistique de Serge, Marie-Paule Belle dans La Petite Cantate et Isabelle Boulay, à qui il avait attribué sa première partie à l'Olympia voici trois ans, sont également intervenues, le temps d'un duo. Enfin, pendant quelques instants, des photos de son père et de Marcel Gobineau, son ami, son maître, ont été projetées sur un écran géant. Sans leur présence, ce rendez-vous n'aurait pas été une vraie fête de famille...

 

12.02.2009

12 Février 2007: La dernière heure

10 Février 2007: Concert à Mons

Presse-papiers-2.jpg

 

Serge Lama a mis le feu !


MONS Samedi soir, à 20 heures, le théâtre de Mons accueillait un événement de taille dans le cadre du Festival du Film d'Amour. Il s'agissait cette fois d'un autre registre : celui de la chanson française. Serge Lama présentait en effet son dernier spectacle Accordéonissi-mots. Un spectacle dans lequel il revisite en compagnie de l'accordéoniste Sergio Tomassi les 40 ans d'une carrière jalonnée de succès.

Samedi, vers 19 heures déjà, les gens se pressaient aux portes du théâtre. Le spectacle a fait salle comble et la vente des places était clôturée depuis bien longtemps !

Grâce à l'accueil chaleureux de son public, le chanteur a mis une ambiance de feu au théâtre. Il a même improvisé quelques chansons a capella à la fin de son concert. Dans l'après-midi, le chanteur, un peu enrhumé, avait préféré préserver sa voix pour le concert. Ce n'est donc qu'après sa mémorable prestation que l'artiste a reçu des mains d'André Ceuterick, le délégué du festival, le petit singe de cristal, emblème de la ville de Mons.

Le public, en tout cas, n'a eu de cesse d'acclamer l'artiste afin de retarder la fin de sa prestation. Serge Lama est reparti vers 22h30, soit une heure plus tard que ce qui était prévu !


12 Février 2007:La tribune

Idée de cadeau pour la St Valentin dans  la Tribune

pdf·20070212·TB_P·17.jpg