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27.03.2009

27 Mars 2003:La tribune

Toujours en tournée au Quebec, article dans le journal La Tribune

 

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27 Mars 2009: La voix du Nord

Article rédigé après le concert au Colisée à Roubaix le 21 mars

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Plus de 1 200 fidèles de Serge Lama au Colisée - Roubaix

 

Plus de 1200 spectateurs ont fait le déplacement, samedi dernier, pour savourer les meilleures chansons de Serge Lama.

Serge Lama commence par chanter les femmes, « Femme, femme, femme ! » Et comme à l'accoutumée, Serge Lama n’est pas seul sur scène. Cette fois-ci, il n'était pas en compagnie de Grégory Lemarchal ni de Dalida (sur un fond d'écran), il était accompagné de deux musiciens, sur un rythme d'accordéon et de guitare. Ils ont chanté la femme, l'amour, l'Algérie et la déception. Je suis malade, D'aventure en aventure, Une île, Les ballons rouges, Je t'aime... Des tubes qui témoignent d'une carrière aussi forte qu'agitée. 

Sur un ton d'écolier, ou parfois nostalgique, Serge Lama a enchanté les spectateurs qui ont applaudi très fort leur idole. Le chanteur transmettait un sujet à un autre avec aisance. Napoléon sur un air de Flamenco, « un nom qui ne sonnait pas français », Serge Lama parle aussi de l'amour et de la mort sans complexe.

Serge Lama chante mais ne travaille jamais seul. Il met son équipe à l'honneur : « Je dois le succès à mon équipe », insiste-t-il en plein milieu de son concert. Mais Serge, le poète révolutionnaire, n'hésite pas à chanter sans musique. D'une manière très poétique, il invite les spectateurs à se résumer : « Écoutez bien car rien n'a changé... ». Un philosophe qui nous révèle aussi une réalité crue : « Avec de l'argent, on achète les fouets et avec ces fouets on achète de l'argent. » Et alors, les spectateurs prennent le relais et l'accompagnent dans ses chansons. Petits et grands, spectateurs avertis ou résidents des Papillon Blancs venus pour l'occasion, tous étaient ravis de cette soirée sur fond de nostalgie.

27 Mars 2002: Libération

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Serge Lama, du pareil au mieux

 

 

Par PERRIN Ludovic

Symbole prégnant de la puissance vocale, Serge Lama s'est longtemps reposé sur ses attributs pour faire vibrer un coeur de cible essentiellement féminin. Après six ans d'absence discographique, le macho repenti effectue son premier véritable virage artistique. Son dernier album, Feuille à feuille, apparaît sans filtre ni effets démonstratifs. Délaisser le clinquant, c'est aussi pour Serge Lama exiger une attention nouvelle de la part des fidèles, quitte à se couper d'une partie de l'assistance. L'évolution s'est faite en douceur, au gré de concerts avec orchestre symphonique ou en formation réduite.

Incarnation de la chanson populaire des années 70, ce fils de chanteur lyrique méconnu s'est vu concurrencé dans son registre par une armée de voix masculines, voire féminines. Quand son ancienne maison de disques parvient à écouler en moins d'une semaine plus de 100 000 albums de Popstars ou de Star Academy, il a fallu plusieurs mois à Lama pour atteindre les mêmes résultats. Mais cet artiste, découvert par Barbara, suit sa voie depuis le milieu des années 60 sans se renier. Auteur, il a développé une écriture dont l'intimité de Feuille à feuille restitue à leur juste valeur les nuances du déchirement masculin. Comment retrouver cette approche minimaliste sur scène ? En divisant son tour en deux parties, sans entracte : d'abord par les succès plus confidentiels puis avec les tubes qui ont forgé son personnage de conquérant viril : Superman, les P'tites Femmes de Pigalle, Femme, femme, femme.

Cave enfumée. Dans les deux programmes, les titres du dernier album. C'est par une de ces chansons-là que Lama commence son spectacle : les Gens qui s'aiment. On entend en premier lieu la voix, avant d'apercevoir la silhouette du chanteur, 58 ans, le pantalon qui tombe mal, noir comme la chemise et la veste. Déjà les nuances du timbre épousent l'orchestration distribuée en quartet jazz. Sous ces lumières tirant vers le bleu nuit, c'est presque une atmosphère de cave enfumée à l'Olympia. Nicolas Montazaud joue de la batterie sur des percussions africaines. Réalisateur de l'album, il dirige trois musiciens se glissant dans les interstices de la partition : Serge Tomassi à l'accordéon, Yann Benoist aux guitares et Jean-Luc Arramy à la contrebasse et au violoncelle. Je voudrais tant que tu sois là (1977), puis Serge Lama s'adresse au public : «Je voudrais dédier cette soirée à monsieur Gilbert Bécaud, à qui cet endroit appartient» ­ un hommage encore rendu par un duo sur l'album posthume de Bécaud. Les Jardins ouvriers, le Temps de la rengaine, l'Algérie, puis Une île : à pas sûrs, on approche la valse des gros succès jadis composés par Yves Gilbert et Alice Dona. Veste blanche et lunettes de soleil «Blues Brothers» : cette caricature sur Superman, pour amusée qu'elle soit, dénote un anachronisme dans les modes vestimentaires. Changement d'époque, les flambeurs s'habillent-ils encore ainsi? Heureusement, cet accoutrement sur fond de guitare saturée est vite remisé au placard.

«Femme...» Une nouveauté, Voici des fleurs (reprise avec une inversion de fruits en fleurs au premier quatrain de Green de Verlaine), annonce les Glycines. Extrait de Feuille à feuille, Quand on revient de là se savoure. Puis se succèdent D'aventure en aventure, Je t'aime à la folie, Femme, femme, femme, Je suis malade, la Vie simple et tranquille. Regroupées sur un best-of chez Mercury, ces chansons gagnent là en souplesse. Le texte se laisse entendre, fracas amoureux toujours rattrapé par le monde de l'enfance. Avait-on déjà pu jeter un tel regard sur l'univers de Serge Lama ?.

27 Mars 2006:La nouvelle république

Concert du 26 mars au palais d’Auron à Bourges

 

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" Accordéonissi-mots " un Serge Lama version intimiste

 

850 personnes avaient fait le déplacement, hier après-midi, pour assister au concert de Serge Lama. Dans un savant mélange de tour de chant et de one-man-show, les spectateurs ont (re)découvert l'artiste grâce à un répertoire plus confidentiel.

 

" C'est vraiment un homme redoutable simple "

Dix-huit heures quinze, palais d'Auron, à Bourges. Quelques notes d'accordéons résonnent dans la salle. Le public se tait, religieusement, espérant voir arriver Serge Lama. Toujours seul sur scène, l'accordéoniste Serge Tomassi joue les premières mesures des « Ballons rouges », premier 33 tours de Serge Lama. Le chanteur commence alors le premier couplet mais toujours pas de trace de lui sur scène.

Soudain, il est là, tout de noir vêtu, comme à son habitude, coquetterie de sexagénaire sans doute.

Dans les gradins, on applaudit, on commente son arrivée et on écoute. Après une deuxième chanson, Serge Lama salue son public et commence à jouer avec lui. Tout au long du concert, il n'aura ainsi de cesse de s'arrêter en plein milieu de ses chansons pour parler au public, blaguer... « Vous ne saviez pas que pour le prix d'un seul billet vous auriez en prime Jean-Marie Bigard », lance-t-il, taquin, au public.

Les spectateurs s'amusent, surtout Renée et Nadine, fidèles lectrices de La Nouvelle République. Toutes les deux, ainsi que huit autres lecteurs, ont été tirées au sort et ont gagné chacune un billet pour assister au concert. « C'est vraiment un homme formidable, simple, il est tellement naturel. Son concert vaut vraiment le coup, c'est un vrai spectacle, presque comme au théâtre », raconte Renée. Et en effet, l'artiste ne ménage pas ses effets, jeux de mots, rire tonitruant et surtout une grande connivence avec son accordéoniste, Serge Tomassi. Tel Bernardo, le fidèle serviteur de Zorro, le musicien ne prononcera pas un mot du concert, poussant même la ressemblance jusqu'à montrer des panneaux au public pour communiquer.

Mais tout ce côté théâtral, qui n'était pas pour déplaire à Renée et Nadine, n'a éclipsé en rien les talents d'interprète de l'artiste. Pour le plus grand bonheur du public, il a même repris « Une île » et « Je suis malade ».

Ce n'était pourtant pas gagné d'avance puisque l'artiste avait prévenu que ce spectacle était « composé de beaucoup de chansons mal aimées que j'aime mêler à des chansons que le public aime et que j'aime aussi ».

Deux heures plus tard, les lumières se rallument, Renée et Nadine sont ravies et sous le charme de l'artiste qui n'a pas failli à sa promesse : « Offrir un spectacle sans fioritures, ni prétention. » Du grand Lama.

Élodie BUTET

 

26.03.2009

26 Mars 2002:Le Parisien

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Lama revient à l'Olympia à partir de ce soir

POUR SON RETOUR sur scène, Serge Lama a eu du mal à imposer son style. La semaine dernière, à l'Olympia, il présentait son nouvel album « Feuille à feuille ». Un récital qu'il reprend cette semaine, pour six représentations, toujours à l'Olympia.

Relancer la machine

Il devra toutefois faire de sérieux efforts. Car, il y a huit jours, à l'exception de quelques inconditionnels, la plupart des spectateurs ont eu du mal à retrouver le chanteur qui les a fait vibrer si longtemps. Il faut dire que la moyenne d'âge était plutôt élevée. 

A ce propos, « je tiens à saluer les demoiselles s'il en reste quelques-unes », at-il tenu à dire en guise de mot d'accueil... Après une première partie plutôt froide devant un public peu réceptif à ses nouvelles mélodies, pour relancer la machine, il a repris ses grands classiques et troqué son costume sombre contre une veste blanche et des lunettes noires. 

Alors, seulement, le public a commencé à chanter, à taper dans les mains. « Serge, t'es classe », a hurlé une jeune femme. « Superman », « Je t'aime à la folie », « Femme, femme, femme », tout y est passé, y compris « les Petites Femmes de Pigalle ». Il fallait au moins ça pour redonner de l'éclat à la soirée

26 Mars 2002:Le progrès

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Serge Lama à Porcieu : surhomme au grand cœur

HENRI-PIERRE ZITO

Plus de mille personnes étaient présentes dans la salle des Marinières pour applaudir l'un des plus grands défenseurs de la chanson française.

Serge Lama ne fait pas partie de ces chanteurs qui viennent donner leur récital en faisant trois petits tours sur la scène et puis s'en vont. Lui, il converse avec son public, il discute, il plaisante. Lui, il sait rendre des gens heureux et toute sa carrière est à l'image de cette soirée conviviale et populaire. Serge Lama est un habitué de la salle des Marinières et il n'hésite pas à faire glisser le nom de ce village dans ses chansons, à la grande joie des organisateurs et des personnes présentes.

Au cours de son récital, il alterne les anciennes et les nouvelles chansons. Deux temps forts dans son spectacle. Le premier, c'est lorsqu'il a prouvé à l'assemblée qu'il était toujours un chanteur à voix en interprétant la fin de "Je suis malade" sans micro ! Oui ! Peut-être que pour certains, il est vraiment malade, car comme le dit son copain Patrick Bruel, il aurait pu se "casser la voix", mais après des décennies de carrière et des différences de générations, il est toujours là et bien là .

Le second, c'est quand il a terminé son spectacle en venant chanter "la dernière", dans la salle, au milieu d'un ravi public.

26 mars 2007 : Le Nouvelliste (Suisse)

Rencontre avec Serge Lama pour évoquer le livre Sentiments, Sexe, Solitude

 

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24.03.2009

24 Mars 2004:La voix du Nord

Vendredi 26 à Lomme (complet) et samedi 27 mars au théâtre Sébastopol à Lille

 

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« On n'échappe pas à son destin »

 

Plusieurs semaines avant sa venue à Lille, Serge Lama a accepté, entre deux dates de sa tournée, de nous ouvrir les portes de son appartement parisien. Récit en quelques points.

.-Chez lui

Quand on est arrivé, il... dormait ! Petit problème de coordination avec son attaché de presse et grande fatigue, Serge Lama était à l'heure de la sieste. Elégant, il n'a pas ouvert sa porte avant d'avoir pris le temps de se raser ! Serge Lama vit dans un appartement pas très loin de la Tour Eifel, dans le quartier de son enfance. Un appartement plutôt masculin, très parisien, où domine la couleur rouge, où règne un joyeux désordre et où trône une immense télévision.

.-Showbiz

Ce n'est pas son truc. Il côtoie assez peu les gens de son milieu. Il les regarde davantage à la télé.

.-Enfance

Fils unique, il est né sous le nom de Serge Chauvier, en 1943, à Bordeaux. Son père Georges voulait faire carrière dans la chanson et sa mère, qui rêvait d'une vie bourgeoise, l'avait poussé à arrêter. « Je me souviens de l'époque où nous vivions d'hôtel en hôtel. Je préférais de loin ce mode de vie que celui que nous avons vécu ensuite ». Il a gardé de ce sacrifice fait par son père un certain esprit de revanche et aussi une rancœur et une méfiance vis-à-vis des femmes en général. Depuis, ça va mieux.

.-Adolescence

Il a eu une adolescence difficile. Très mûr pour son âge, au physique ingrat, il n'avait aucun succès auprès des filles. Il passait beaucoup de son temps à lire.

.-Drames de sa vie

Serge Lama a failli perdre la vie dans un accident de voiture, l'été 1965, à la sortie d'Aix-en-Provence. Il devait rester paralyser à vie. Il a réappris à marcher, s'est reconstruit. Dans cet accident sont décédés Jean-Claude Macias, frère d'Enrico, et Liliane Benelli, pianiste de l'Ecluse, mais aussi le premier amour de sa vie. Il y a quelques années, Serge Lama a aussi perdu ses deux parents dans un accident de voiture. « Je suis de ceux qui se crashent en avion, de ceux que les drames de la route poursuivent. Je crois que de toute façon, on n'échappe pas à son destin. A 15 ans, un voyant m'a prédit tout ce qui allait m'arriver, et tout m'est arrivé ». Que va-t-il donc encore lui arriver ? « Devant, il n'y a que des bonnes choses ».

.-« Je suis malade »

Un duo avec Dalida, décédée, il n'y voit rien de choquant. « C'est elle qui a chanté en premier cette chanson, qui l'a lancée. Ce duo est une façon de lui rendre hommage ». Et avec Emma de la Star Academy ? « Quand j'ai fait ce duo avec Emma, tout le monde m'en parlait.

C'était fou ! J'ai voulu qu'elle vienne le faire avec moi sur scène, à Paris, mais ses agents n'ont pas voulu... »

.-Tournée

Serge Lama a pris les routes en voiture, à l'ancienne, et s'arrête dans les petites villes et villages (en plus des grandes villes), accompagné d'un accordéon. Son spectacle « Accordéonissi-mots » est une façon de retrouver un public un peu terré dans les provinces, de (re)venir à lui.

Virginie CARTON

« Accordéonissi-mots », vendredi 26 mars à la salle Olympia à Lomme (complet) ; samedi 27 mars (20 h 30) au théâtre Sébastopol à Lille (il ne reste que quelques places). Date supplémentaire le 13 mars 2005. 30 à 38 Euro(s).

 

24 mars 2002: télé K 7

Jacquette pour l'émission L'ami Lama

 

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23.03.2009

23 mars 2002 : Madame Figaro

Rencontre avec Serge Lama qui parle des restaurants qu'il fréquente

 

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