06.05.2009
6 Mai 2002:La nouvelle république du centre
Serge Lama était en Concert à la Halle de la Sèvre
D'une seule voix pour Lama
Devant un public conquis d'avance reprenant les refrains dans un parfait unisson, Serge Lama a enflammé la halle de la Sèvre, avec un show impeccable mêlant les classiques à ses nouvelles chansons.
Michel RONDEAU.
IL n'y a pas deux mille personnes vendredi soir dans la halle de la Sèvre. Il y a un public. Un seul regard et une seule voix qui se décrit pour suivre l'homme en noir et chanter avec lui. L'attention est palpable, le recueillement confiné à celui d'une cérémonie. Et puis, tout se relâche dans un éclat de rire ou dans le plaisir de hurler sa joie et d'applaudir... Il y a une seule personne sur scène, baignée de lumière, au centre du cercle que lui font ses musiciens.
Avec Serge Lama pas de demi-mesure. On aime ou on n'aime pas. Ceux qui sont là ce soir ont depuis longtemps fait leur choix. Ils aiment tout d'un artiste qui, en bientôt quarante ans de carrière, a su se renouveler sans jamais les trahir.
Sa voix : Lama est un chanteur ; un chanteur malade. Malade au point de chanter sur scène sans micro, le temps d'un rappel, dans l'immensité d'une salle médusée.
Son physique : Lama est un charmeur ; une allure gauche et mal fagotée, dont il meuble chaque respiration et les silences que seuls les grands savent jouer.
Ses textes : Lama est poète ; léger, amoureux ou nostalgique, reprenant à son compte Verlaine sans que personne ne crie au crime. Jamais précieux ni même ridicule dans ce qu'il a fait de plus niais.
Son culot : Lama est cabot, mégalo, mais juste ce qu'il faut.
La fièvre du music-hall, l'exacerbation des passions ; en lui on sent revivre Brel et Bécaud. Serge Lama va jusqu'à s'excuser de présenter ses nouvelles chansons. D'aucuns diraient qu'il attige, mais le public sait bien que c'est là le meilleur à venir. « Je travaille à ma solitude. J'aspire à l'épaisseur des pierres... » On comprend mieux le retour au dépouillement musical de son dernier album. Ces chansons interprétées parfois a capella que viennent caresser avec tant de bonheur un accordéon, un violoncelle, une guitare.
Deux heures ont passé. Ultime rappel : Lama s'offre un bain dans la foule...ravie, qui bientôt s'éclate à regret au dehors. Du talent, du métier et des histoires bien écrites sur des mélodies que l'on se prend à fredonner.
La recette est simple. C'est celle d'un temps, pas encore révolu, mais qui quand même se fait rare : un temps « où les chanteurs avaient de la voix ».
17:12 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 2005:Ouest France
Salle Polyvalente à Mayenne le 4 mai 2005
Serge Lama a plaisanté et chanté avec mille personnes
Quarante années d'amour pour les femmes et les mots n'ont pas prouvé tant que cela Serge Lama, même s'il l'a prétendu lors de son spectacle. Mercredi soir, son humour, son énergie, et surtout son talent ont fait frémir les mille spectateurs de la salle polyvalente. C'est sûr, les nombreux fans qui criaient son nom étaient un peu aveuglées par leur amour ; mais les maris, ou les curieux, venus voir avant tout un monstre sacré de la chanson française, se sont également montrés unanimes. En sortant dans la nuit, tous restaient sans voix face à celle de l'artiste.
Sur scène, Lama jubile. Si l'on a qualifié son show d'intimiste et de confidentiel, c'est très bien, mais « affaire de journalistes... Sergio Tomassi (à l'accordéon) et moi, on ne le qualifie pas... On espère juste qu'il aura l'heur de vous plaire... C'était le temps des vraies voix, du fait maison », revendique-t-il. Tour à tour gouailleur et nostalgique, il enchaîne les tubes, y glisse des jeux de mots, s'interrompt au beau milieu d'une chanson. C'est qu'il aime ménager des « genres d'entracte... Sauf que je reste, avec mes mots exquis... »
Les plus jeunes dans la salle s'étonnent : ils avaient juste accompagné des parents, et d'un coup, au détour d'une chanson, c'est toute leur enfance qui leur saute à la gorge : « D'aventures en aventures » , « je t'aime à la folie » ... Lama encourage les timides pour qu'ils reprennent avec lui... Et force l'admiration de tous, lors du dernier rappel, avec un « Je suis malade » a cappella, sans micro, qu'on entend jusqu'au bout de la salle. Bravissimo.
16:57 Publié dans 2005, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 2005:Casino de Bénodet
Concert donné salle du Casino de Bénodet le 6 mai 2005
Salle comble pour le spectacle de Serge Lama
Vendredi soir, Serge Lama s’est produit à guichets fermés, à la salle du casino. Bien vite, les réservations avaient largement dépassé les attentes des organisateurs.
« C'est un spectacle de duettiste, que certains peuvent appeler spectacle minimaliste ou confidentiel... J'ai décidé ce soir, de vous donner l'intégralité du spectacle, avec ma voix.
Vendredi soir, Serge Lama est venu à la rencontre de son public. S'offrant même une pause, un moment surdimensionné, une sorte d'entracte. Sauf que je reste. » Ce fut l'occasion d'évoquer ses débuts en 1964, avec trois chansons dans un cabaret de la rive gauche. Surtout, l'occasion de jouer avec les mots. De s'amuser avec son public, avec des allusions à La Baule. Sur la scène, il n'avait pour complice que Sergio, un accordéoniste, dont l'instrument était capable de sortir des accords d'orgue, des arpèges de piano, des mélodies de bastringue... Les notes d'accordéon rythmaient les mots du grand Serge. L'émotion à fleur de peau. Entre les titres à succès, il glisse des chansons moins connues.
Après l'intro « Je n'ai pas eu de ballons rouges quand j'étais gosse dans mon quartier », Serge Lama chante « J'ai essayé à 100 reprises de vous parler de mon ami ». Avec un brin de nostalgie, il évoque les jardins ouvriers de son enfance, sur l'air d'une ritournelle, une valse à vingt temps, à vingt ans. Avoir 20 ans, comme ces jeunes partis pour la guerre d'Algérie. Il quitte son costume sombre, pour revenir sur la scène revêtue d'une veste blanche, avant de lancer dans le public, sa paire de lunettes noires. « L'amour rend les belles femmes ». Il chante « Femme, femme, femme ». Le public l'ovationne et sollicite un rappel. Quelle belle rencontre, sans doute trop courte.
Ouest France du 9 mai 2005
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Spectacle : Serge Lama le 6 mai au Casino
Après le rire, avec le comique Titoff, le Casino de Bénodet choisit la chanson populaire, avec un maître en la matière : Serge Lama. L'artiste présentera le 6 mai, sur la scène du Cinémarine, son dernier spectacle « Accordéonissi-mots ».
C'est la détermination et la persévérance qui vont marquer le début de la carrière de Serge Lama. « Une seule chose comptait pour moi : réussir là où mon père avait échoué », raconte-t-il.
L'accident de 1965
Il fait ses premières gammes au Petit conservatoire, où Mireille ne l'encouragera guère. Il chante de cabaret en cabaret et c'est à l'Ecluse qu'il rencontre Liliane, la pianiste du cabaret, qui deviendra sa femme. En 1964, il chante dans le spectacle de Barbara; puis il écrit pour Régine. Le chanteur enregistre ses premiers succès chez Pathé Marconi, mais en août 1965 un terrible accident va mettre une pause à sa carrière naissante. C'est à cette période qu'il va rencontrer les amis qui vont compter dans sa nouvelle vie : Marcel Gobineau, Daisy qui deviendra sa femme, Yves Gilbert, un de ses compositeurs attitrés. Là aussi, sa détermination est spectaculaire.
La « décennie prodigieuse »
Il écrit également pour Nana Mouskouri, Marie Laforêt. En 1968, paraît l'album « D'aventures en aventures », le premier d'une longue série qui vont devenir des classiques. Chansons tristes ou entraînantes, l'auteur-interprète a son style. En 1971, il rencontre Alice Dona, qui avec Yves Gilbert sera à l'origine de ses futurs succès. C'est la « décennie prodigieuse ». Lama remplit les salles. Il sort en 1973 son fameux disque rouge avec « Je suis malade ». En 1975, il inaugure le Palais des Congrès, où en 20 jours, 70.000 spectateurs viennent l'applaudir. En 1979, il bat son record avec 300.000 spectateurs !
Napoléon et le théâtre
Constamment sur les routes pendant une dizaine d'années, il décide de faire une pause dans le début des années 80 et travaille sur une comédie musicale : Napoléon. Ce spectacle de 2 h 35 est un succès, il sera joué pendant trois ans. Lama continue d'enregistrer des albums. Début 90, le chanteur a envie de changement et se tourne vers le théâtre. Il sort trois autres albums et privilégie la scène, entre autres, l'Olympia en 96 et 98. Après la formule symphonique, Serge Lama relève un nouveau défi, avec une formation acoustique où l'accordéon a la part belle. C'est son dernier spectacle qu'il présentera à Bénodet « Accordéonissi-mots ».
Le télégramme du 14 avril 2005
16:48 Publié dans 2005, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
04.05.2009
mai - juin 2007 : Nos plus tendres années
06:50 Publié dans 2007, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
03.05.2009
3 Mai 2003: La Tribune
21:50 Publié dans 2003, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
3 mai 2005 : l'Aisne nouvelle
06:45 Publié dans 2005, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
30.04.2009
30 Avril 2005:La nouvelle république
Concert le 28 avril 2005 au centre culturel la Pyramide à Romorantin-Lanthenay
L'accordéonissi-mots d'une star
Il n'a pas fait trembler la Pyramide de son rire légendaire, mais Serge Lama a touché le cœur de tous ses fans jeudi soir avec son spectacle accordéonissi-mots.
Pour satisfaire bon nombre de personnes qui n'avaient pu le voir l'année dernière, le comité des fêtes de Romorantin proposait un nouveau récital Serge Lama et c'est, à nouveau, devant une salle comble que l'artiste s'est produit.
Serge Lama a offert au public ses plus grands succès mais de façon plus intimiste. Seulement et remarquablement accompagné à l'accordéon par Sergio Tomassi, Lama mêlait des chansons et des pensées humoristiques d'actualité avec un naturel débonnaire.
Son répertoire, que plus d'un spectateur connaît par cœur, n'a pas pris une ride. Hymne à la femme, à l'amour, à la vie alternait avec tendresse, nostalgie.
Artiste chaleureux et généreux, il a invité le public à chanter à maintes reprises dans une ambiance décontractée. Mais, souvent, les voix mouraient doucement pour n'écouter que celle de Lama. L'auditoire, le temps de ce récital n'aspirait qu'à retrouver les tubes de sa jeunesse que le chanteur a livrés pêle-mêle dans un plaisir partagé.
Une personne au moins pourra se vanter de porter les lunettes de soleil de Serge Lama qu’il a portées dans la salle. Mais toutes auront le souvenir d'une voix, d'une présence sur scène et d'un talent qui dure déjà depuis quarante ans.
16:41 Publié dans 2005, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
29.04.2009
29 Avril 2004: Journal de saône et loire
Entretien avec Serge Lama en concert le 29 Avril 2004 à Lyon salle Rameau
Serge Lama a bien voulu recevoir le JSL avant le concert
SL : En effet c'est la 3e fois que je chante dans cette salle. J'apprécie particulièrement cette région, étant moi-même Bordelais, je retrouve des similitudes entre ces deux régions, le bien vivre, les bonnes choses de la vie, en plus cette région est belle, particulièrement aux alentours.
Le JSL : Après 40 ans de carrière, ressentez-vous toujours le même enthousiasme ?
SL : Je viens de fêter mes 60 ans le 11 février dernier à Bercy, l'inspiration est toujours là et c'est toujours avec le même plaisir, le même enthousiasme que je retrouve mon public.
Le JSL : Votre dernier album Pluri’Elles », exclusivement des duos avec des partenaires féminines, les femmes vous ont semble-t-il beaucoup inspiré ?
SL : Je crois que les femmes, l'amour, inspirent tous les artistes. Pour cet album ponctuel j'ai eu beaucoup de plaisir à partager mes chansons avec toutes ces artistes. Les femmes.... c'est devenu une légende...
Le JSL : La télé-réalité, la star ac, nouvelles stars... tous ces jeunes chanteurs, votre avis ?
SL : Je suis assez favorable, mis à part le manque de création, je crois que l'on a rien inventé, il y a toujours eu des concours. Dans ma jeunesse c'était les radios crochets que j'écoutais à la radio. C'est toujours la même chose. Le public adopte la méthode aussi. J'ai moi-même participé aux concours « La rose d'or d'Antibes » entre autre.
Le JSL : De nombreux chanteurs écrivent un livre de souvenirs, et vous, y pensez-vous ?
SL : Non, les souvenirs pour moi, ce sont les textes de mes chansons.
18:32 Publié dans 2004, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
24.04.2009
24 Avril 2002:Le progrès
Serge Lama était au Palais des sports St Etienne le 23 avril 2002
Lama en toute confiance
Hier soir à Saint-Etienne, le Palais des spectacles est tombé sous le charme de Serge Lama.
Entre douceur et nostalgie.
CELIK ERKUL
Doucement. Dans la lumière bleutée d'une scène défoulée - signe de ceux qui n'ont pas besoin d'artifice - Lama est entrée sur scène. Homme en noir qui pose sa voix et crée dans les secondes qui suivent, une atmosphère.
Loin de toute polémique, la voix de stentor de celui qui chante avec passion les femmes a envahi les lieux.
Le public du Palais des spectacles était au rendez-vous, ce mardi.
Fidèle à sa réputation, Serge Lama a offert un concert parfaitement rôdé. Sans fioritures. Faisant rêver ses nombreux fans, hommes ou femmes, réunis le temps d'une soirée pour entendre chanter l'amour, la vie.
Voyage musical dans une carrière bien remplie, oscillant entre anciens airs à l'instar de "c'est mon ami, c'est mon maître..." et nouveaux titres tout droit sortis de son dernier album Feuille à feuille
Et surtout, une justesse des mots qui se font poésie et se pose sur une musique plus défoulée.
Simplement. Mais parfaitement. Le bonheur.
17:11 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
24 Avril 2004: Le Droit
10:51 Publié dans 2004, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)