26.02.2009
26 Février 2002:Le Droit
18:54 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
26 Février 2004: Concert à Besançon
13:31 Publié dans 2004, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
25.02.2009
25 février 2003 : magazine OH LA !
08:23 Publié dans 2003, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
24.02.2009
24 février 2000 : Le Soleil
09:03 Publié dans 2000, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
23.02.2009
23 Février 2003:Le progrès
Article rédigé après le concert Salle des marinières de Porcieu au cours duquel fut filmé quelques séquences pour l'émission Recto Verso de Paul Amar
Serge Lama d'hier et d'aujourd'hui
Ils étaient encore un millier de fans pour applaudir, une cinquième fois à la salle des Marinières de Porcieu, ce chanteur populaire qui d'aventures en aventures leur a proposé son spectacle de Bercy afin de fêter ses 40 années de carrière.
Serge Lama est entré sur scène en interprétant une de ses nouvelles chansons et à la fin, il s'est adressé au public en leur disant qu'il allait tout au long de la soirée, alterner en chantant quelques succès d'antan avec des chansons d’aujourd’hui. De fait, il démarrait son tour de chant avec "Mon ami, mon maître", une chanson dédiée à une personne qui a beaucoup compté pour lui à un moment de sa vie où ça n'allait pas très bien. Puis tout s'enchaînait très vite avec "feuille à feuille", "l'Algérie", "une île", "chez moi", c'était son temps à lui de la rengaine, celui où les chanteurs avaient de la voix et il l'a encore prouvé en interprétant une de ses mélodies sans micro à la grande joie du public.
Puis, au milieu de son récital, pour la circonstance, il avait revêtu une belle veste blanche et portait des lunettes noires. Il commentait alors en posant des questions "ah ! dites-moi pourquoi avec la gueule que j'ai les femmes me trouvent beau" Sans doute parce qu'il a su rester proche de son public. Il s'est adressé aux membres d'anim'loisirs pour un grand bravo car "vous pouvez être fiers car vous devez être le seul petit village à réussir de supers spectacles".
Ces quarante années ont été ponctuées par un reportage de Simone Marouani pour l'émission "recto-verso" présentée par Paul Amar et qui passera dans le courant du mois de mars sur Paris-Première.
Pour ces deux jours de tournage, les réalisateurs avaient fait appel à Jackie Van Hoorde-Bayard, l'une de ses tous premiers auteurs-compositeurs. .Serge Lama a su rester simple et ce n'est pas un hasard si il est encore présent dans le cœur d'un grand nombre de gens avec des chansons à la fois romantiques, entraînantes voire marrantes empreintes de jeu de mots et d'humour.
Il n'a pas hésité à revenir chanter plusieurs morceaux de son ancien répertoire lors du rappel traditionnel.
HENRI-PIERRE ZITO
15:18 Publié dans 2003, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
23 Février 2009: La voix du Nord
Interview réalisé avant les concerts d’Arras le 1er mars et de Roubaix le 21 mars
Serge Lama, le 21 mars à Roubaix : « Au fond, je fais du réalisme poétique »
Comme sur son dernier album, « L'Âge d'horizon », la guitare et l'accordéon accompagneront sur scène sa voix si familière. Serge Lama sera dimanche à Arras, et le 21 mars à Roubaix.
Entretien.
PROPOS RECUEILLIS PAR CATHERINE PAINSET
Comment avez-vous choisi les chansons de ce nouvel album ? «
Vous savez, le choix est toujours un peu arbitraire. J'écris énormément, alors j'ai toujours beaucoup de chansons. Là, j'en avais une cinquantaine. On en a d'abord retenu une trentaine, et à l'arrivée, on en a choisi seize. Un peu en fonction d'un concept musical. Et puis aussi en fonction des sujets, pour garder ceux que je n'ai pas trop dans mon tour de chant. Car au fond, les dernières chansons ne servent qu'à ça : apporter un peu de nouveauté. »
Quels sont ces thèmes ?
« Il n'y a pas de chansons sur l'enfance ou sur les souvenirs, parce que j'en ai qui sont déjà des tubes dans mon tour de chant. Il y a des chansons sur le temps qui passe, des chansons bilan, parce qu'il y a longtemps que je n’en n'ayant pas écrit. Et puis bon, comme j'avais sorti un livre un peu érotique, j'ai repris cette couleur, surtout pour Objets hétéroclites, qui sera un moment de connivence, les soirs de spectacle, avec les femmes... Et puis ça m’amusait, aussi. »
Il y a un peu toutes les facettes de votre répertoire, de la poésie au rire ? «
C'est ça, c'est un peu une synthèse. Mais il n'y a rien de vraiment très drôle. Juste des choses sympathiques, amusantes, souriantes. Je n'ai jamais eu de chansons tellement drôles. Si on les regarde bien, le fond est plutôt gris. Les Petites Femmes de Pigalle, c'est un mec qui est cocu, qui va voir les filles pour se consoler, mais qui au fond est quand même malheureux. C'est la façon dont elles sont conçues musicalement qui donnent l'impression que j'ai des chansons drôles. »
Quelles étaient, cette fois, vos envies musicales ?
« Il y a une couleur guitare et accordéon, puisque c'est mon accordéoniste, Sergio Tomassi, qui a réalisé le disque. »
Le commentaire s'est-il imposé le titre ? «
C'est d'abord un jeu de mots avec l'âge de raison. Et puis ça représente un peu l'âge où je suis maintenant - entre 50 et 75 ans. Je trouvais que c'était une façon un peu poétique, un peu jolie, de dire une réalité. Parce que moi, au fond, je fais du réalisme poétique dans mes chansons, un petit peu à la façon des films de l'époque de Marcel Carné et de Jacques Prévert. »
Il y a deux duos avec des jeunes femmes, sur cet album... «
Oui. Le premier, c'était carrément nécessaire, puisque c'est un couple qui s'engueule, un couple qui a une trentaine d'années d'écart. J'aurais pu l’écrire à la première personne, mais je me disais que c'était plus rigolo d'avoir quelqu'un qui me l'envoie à la gueule, direct. Donc c'est la copine de mon fils, Marie Christophe, qui est comédienne et chanteuse, qui a fait ça. Pour l'autre, j'ai pris la fille de Sergio, Gélisdéa, qui a 16 ans, pour faire la voix d'enfant dans Verbaudrim-laine. On l'a traité dans l'esprit un peu comptine, petite fugue. »
Lesquelles auront leur place sur scène ?
« Je sais qu'il aura D'où qu'on parte, parce que c'est très nouveau, dans mon tour de chant, cette espèce de regard sur la destinée des hommes. Il y aura J'arrive à l'heure, qui est un bilan et qui remplace Devenir vieux, que j'avais fait à 30 ans ! Et puis Objets hétéroclites, Les Hommes et les femmes, Alors que l'on s'est tant aimé. Celle-là plaît déjà beaucoup aux gens, je le vois à travers internet. »
Vous posez-vous la question de savoir pourquoi resteront ?
« Vous savez, les chansons-monuments, elles datent d'une époque où on pouvait faire des télévisions où on chantait. Maintenant, on fait des télévisions où l'on parle ! Une chanson comme Alors que l'on s'est tant aimé, si je l'avais chanté cinq fois à la télévision comme quand j'ai sorti Je suis malade ou Chez moi, à mon avis, ça serait un tube. C'est ça, la différence. Maintenant, les chansons ne sont entretenues que par mon tour de chant. Alors il est évident que c'est plus difficile de faire des classiques... Mais je crois qu'il y en aura. »
Après plus de quarante ans de carrière, prenez-vous toujours autant de plaisir à toutes les étapes de votre métier ?
« Je dirais que j’ai de plus en plus de facilités à écrire des textes. Comme quelqu'un qui a fait beaucoup sa barre, et puis qui danse... Ça, avec le temps, c'est quelque chose qui s'est beaucoup amélioré. Autrement, sur le plan de la scène, le problème c'est le physique. J'ai un tour de chant qui, sans faire du rock'n'roll, n'est pas de tout repos. C'est le hic : je ne pourrais qu'obéir à mon corps, d'une certaine façon, c'est lui qui décidera.
Dimanche 1er mars, à 18h, au casino d'Arras. Samedi 21 mars, à 20 h 30, au Colisée, 31, rue de l'Épeule à Roubaix.
15:04 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
23 février 2009 : La Voix du Nord
Article publié dans la Voix du Nord du 23 février 2009
Serge Lama, le 21 mars à Roubaix : « Au fond, je fais du réalisme poétique »
Serge Lama promet de la nostalgie, des sourires... et un moment de connivence avec les femmes. : La Voix du Nord
Comme sur son dernier album, « L'Âge d'horizon », la guitare et l'accordéon accompagneront sur scène sa voix si familière. Serge Lama sera dimanche à Arras, et le 21 mars à Roubaix. Entretien.
PROPOS RECUEILLIS PAR CATHERINE PAINSET
metro@lavoixdunord.fr PHOTO PATRICK DELECROIX
Comment avez-vous choisi les chansons de ce nouvel album ?
« Vous savez, le choix est toujours un peu arbitraire. J'écris énormément, alors j'ai toujours beaucoup de chansons. Là, j'en avais une cinquantaine.
On en a d'abord retenu une trentaine, et à l'arrivée, on en a choisi seize. Un peu en fonction d'un concept musical. Et puis aussi en fonction des sujets, pour garder ceux que je n'ai pas trop dans mon tour de chant. Car au fond, les dernières chansons ne servent qu'à ça : apporter un peu de nouveauté. »
Quels sont ces thèmes ?
« Il n'y a pas de chansons sur l'enfance ou sur les souvenirs, parce que j'en ai qui sont déjà des tubes dans mon tour de chant. Il y a des chansons sur le temps qui passe, des chansons bilan, parce qu'il y a longtemps que je n'en avais pas écrit. Et puis bon, comme j'avais sorti un livre un peu érotique, j'ai repris cette couleur, surtout pour Objets hétéroclites, qui sera un moment de connivence, les soirs de spectacle, avec les femmes... Et puis ça m'amusait, aussi. »
Il y a un peu toutes les facettes de votre répertoire, de la poésie au rire ?
« C'est ça, c'est un peu une synthèse. Mais il n'y a rien de vraiment très drôle. Juste des choses sympathiques, amusantes, souriantes. Je n'ai jamais eu de chansons tellement drôles. Si on les regarde bien, le fond est plutôt gris. Les Petites Femmes de Pigalle, c'est un mec qui est cocu, qui va voir les filles pour se consoler, mais qui au fond est quand même malheureux. C'est la façon dont elles sont conçues musicalement qui donne l'impression que j'ai des chansons drôles. »
Quelles étaient, cette fois, vos envies musicales ?
« Il y a une couleur guitare et accordéon, puisque c'est mon accordéoniste, Sergio Tomassi, qui a réalisé le disque. »
Comment s'est imposé le titre ?
« C'est d'abord un jeu de mots avec l'âge de raison. Et puis ça représente un peu l'âge où je suis maintenant - entre 50 et 75 ans. Je trouvais que c'était une façon un peu poétique, un peu jolie, de dire une réalité. Parce que moi, au fond, je fais du réalisme poétique dans mes chansons, un petit peu à la façon des films de l'époque de Marcel Carné et de Jacques Prévert. »
Il y a deux duos avec des jeunes femmes, sur cet album...
« Oui. Le premier, c'était carrément nécessaire, puisque c'est un couple qui s'engueule, un couple qui a une trentaine d'années d'écart. J'aurais pu l'écrire à la première personne, mais je me disais que c'était plus rigolo d'avoir quelqu'un qui me l'envoie à la gueule, direct. Donc c'est la copine de mon fils, Marie Christophe, qui est comédienne et chanteuse, qui a fait ça. Pour l'autre, j'ai pris la fille de Sergio, Gélisdéa, qui a 16 ans, pour faire la voix d'enfant dans Verbaudrim-laine. On l'a traité dans l'esprit un peu comptine, petite fugue. »
Lesquelles auront leur place sur scène ?
« Je sais qu'il aura D'où qu'on parte, parce que c'est très nouveau, dans mon tour de chant, cette espèce de regard sur la destinée des hommes. Il y aura J'arrive à l'heure, qui est un bilan et qui remplacera Devenir vieux, que j'avais faite à 30 ans ! Et puis Objets hétéroclites, Les Hommes et les femmes, Alors que l'on s'est tant aimé.
Celle-là plaît déjà beaucoup aux gens, je le vois à travers internet. »
Vous posez-vous la question de savoir lesquelles resteront ?
« Vous savez, les chansons-monuments, elles datent d'une époque où on pouvait faire des télévisions où on chantait. Maintenant, on fait des télévisions où l'on parle ! Une chanson comme Alors que l'on s'est tant aimé, si je l'avais chanté cinq fois à la télévision comme quand j'ai sorti Je suis malade ou Chez moi, à mon avis, ça serait un tube. C'est ça, la différence. Maintenant, les chansons ne sont entretenues que par mon tour de chant. Alors il est évident que c'est plus difficile de faire des classiques... Mais je crois qu'il y en aura. »
Après plus de quarante ans de carrière, prenez-vous toujours autant de plaisir à toutes les étapes de votre métier ?
« Je dirais que j'ai de plus en plus de facilités à écrire des textes. Comme quelqu'un qui a fait beaucoup sa barre, et puis qui danse... Ça, avec le temps, c'est quelque chose qui s'est beaucoup amélioré. Autrement, sur le plan de la scène, le problème c'est le physique. J'ai un tour de chant qui, sans faire du rock'n'roll, n'est pas de tout repos. C'est le hic : je ne pourrais qu'obéir à mon corps, d'une certaine façon, c'est lui qui décidera. » •
> Dimanche 1er mars, à 18 h, au casino d'Arras. 41,50 E. Samedi 21 mars, à 20 h 30, au Colisée, 31, rue de l'Épeule à Roubaix.
43,50/38,50 E.
07:00 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
22.02.2009
22 Février 2007:Ouest France
Concert au centre culturel de la Loge à Beaupréau
Serge Lama a conquis le public de la Loge
« Quelle magnifique soirée ! », « Il est extraordinaire ! » , Serge Lama avec son spectacle « Accordeonissi-mots » a donné à la salle comble de la Loge un moment de bonheur. Sergio Tomasi, son accordéoniste qui à lui seul est un orchestre, un décor pour le moins sobre, la voix, la présence du chanteur et la magie opère !
Magie d'un temps suspendu, où l'amour de la vie du chanteur s'insinue dans chaque note, chaque mot. Magie d'un artiste qui pourrait presque faire croire que les vilenies du temps n'existent pas. « Chez moi », « l'Algérie » autant d'invitations à réécouter les textes et les mélodies. Facétieux, adepte de l'autodérision, Serge Lama ne craint pas de dire le temps qui laisse ses traces dans le corps mais non dans le cœur. Clins d'œil à la femme « Juliette, Françoise ou Simone », « la chanteuse » même s'il souligne d'un mouvement de bras qu'il n'y a plus « de demoiselles à venir l'entendre » puisque pour le premier a sonné « il fait plutôt passé décomposé » .
A voir les yeux pétillants et les sourires du premier rang, on aurait plutôt tendance à le voir comme un présent et bien présent ! Généreux en mots et mouvements, Serge Lama entraîne le public dans un tourbillon de vie. Tour à tour moqueur et émouvant, les émotions se déclinent : « L'esclave », « les Glycines »
Loin de les'oublier, il rend hommage à ceux qui l'ont accompagné durant sa carrière : Yves Gilbert, Alice Dona et le public, « C'est mon ami et c'est mon maître ». Pour le plus grand bonheur des spectateurs, il a interprété son fameux « Je suis malade », délaissant à la fin de la chanson le micro. Standing ovation, ultime chanson interprétée a capela, « la star », le rideau s'est fermé et les cœurs sont partis joyeux. « La bonté paye » a-t-il dit à son compère. Oui parce qu'entre Serge Lama et son public, c'est une histoire authentique d'amour que l'artiste sait cultiver.
12:05 Publié dans 2007, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
22 février 2002:Articles Presse pour les Enfoirés
18 février 2002 : AFP Infos Françaises
Le concert 2002 des "Enfoirés" vendredi sur TF1
PARIS (AFP) - TF1 diffusera le vendredi 22 février à 20h50 le concert annuel des "Enfoirés", à l'occasion de la campagne 2001-2002 des Restos du Coeur, avec la participation d'un plateau d'une quarantaine d'artistes emmenés par Muriel Robin et Yannick Noah.
Retransmis en simultané sur RTL2, ce concert intitulé "Tous dans le même bateau" a été enregistré à Marseille fin janvier.
Dans un décor de paquebot résumant le thème de la campagne des "Restos", les "Enfoirés" de la première heure dont Jean-Jacques Goldman, Patrick Bruel, Francis Cabrel, Jean-Louis Aubert, Gérard Jugnot, Serge Lama, Maxime Leforestier, Mimie Mathy, Florent Pagny ou Laurent Voulzy, sont rejoints par la nouvelle génération dont Alizée, Lââm, Lorie, Garou et Hélène Segara pour plus de deux heures de spectacle et de duos inédits.
"Les concerts des « Enfoirés » sont d'un grand apport pour l'association par le retentissement artistique et médiatique, les remontées financières générées mais aussi par l'enthousiasme qu'ils provoquent chez les bénévoles qui ont fort à faire pour endiguer la détresse qu'ils côtoient quotidiennement", souligne Véronique Colucci.
Le samedi 23 février, "Tous dans le même bateau", l'album 2002 des "Enfoirés", enregistrement "live" du concert de Marseille, sortira chez BMG. Une compilation, "volume 2", regroupant 36 chansons et duos enregistrés entre 1996 et 2001 est déjà disponible.
Créés en 1985 par Coluche, les "Restos du Coeur" ont distribué 58 millions de repas pendant la campagne 2000-2001 avec la participation de 40.000 bénévoles animant 2.200 centres et antennes grâce à 29 millions d'Euros de dons et de legs.
22 février 2002 : Le Figaro
TF 1 Les Enfoirés ont jeté l'ancre pour cinq soirées sous le Dôme de Marseille
Droit au but pour les Restos du cœur
Pierre de BOISHUE
Les Enfoirés repartent, ce soir, en campagne sur TF 1. Durant quatre représentations, quarante artistes se sont succédé sur la scène du Dôme de Marseille, transformée pour l'occasion en vaisseau, pour donner leur traditionnel récital de tubes cathodiques au profit des célèbres Restos du cœur.
Mais avant de se produire devant le public de la cité phocéenne, chaque acteur du show a dû soigner sa copie musicale : une telle manifestation n'est pas placée sous le signe de l'improvisation. Pas moins d'une année de travail est nécessaire pour la mettre sur pied. Les réunions entre les organisateurs et les chanteurs s'enchaînent donc au fil des mois pour arrêter une date idéale, choisir les décors, et désigner les duos. Aussi, quand les membres de la troupe débarquent dans la salle de concert pour aborder les deux jours de répétitions prévues, ils sont en réalité déjà fin prêts à s'élancer en chœur sur la piste.
" Lorsque les Enfoirés arrivent sur place, ils ont déjà mis au point leurs chansons dans un studio basé en région parisienne ", confie le réalisateur de la soirée, Pascal Duchêne. Officiant à ce poste depuis près de six années, il a connu les principales étapes de l'odyssée du groupe. " Quand j'ai débuté, se souvient-il, il n'y avait que sept artistes sur scène. " Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Les jeunes starlettes de la chanson, Alizée ou Lorie, côtoient désormais les cadres de cette entreprise créée par Coluche et toujours menée d'une voix de fer par la maîtresse de cérémonie, Muriel Robin.
Du fait de cette multiplication d'âmes charitables, les conditions de tournage ont radicalement changé, et ne laissent que peu de répit aux techniciens en chef. " C'est devenu une très lourde machine ! Il y a de plus en plus de personnalités et de choses à filmer. J'ai donc le devoir de ne rien rater, de parfaitement saisir les émotions de chacun ", explique le réalisateur, dont le défi permanent est " d'essayer de surprendre " le téléspectateur.
Pour y parvenir, Pascal Duchêne déclare pouvoir compter sur le concours de tous les artistes qui n'adopteraient pas, lors de cette manifestation, une attitude tout à fait semblable à celle qu'ils ont parfois sur les plateaux de télévision. " Ils ne sont pas là pour faire leur promotion ", poursuit-il, en évoquant notamment les liens étroits unissant les Enfoirés et les représentants des corps de métier œuvrant dans l'ombre.
Même enthousiasme, même générosité, même hôtel... tous ont grimpé comme l'indique d'ailleurs le titre de cette escale marseillaise " dans le même bateau ".
Impossible, donc, de traverser cet océan de duos ou trios en solitaire ! " Cela n'est jamais arrivé. Mais si l'un d'eux venait soudainement à se prendre pour une diva, il s'exclurait lui-même de la troupe ", explique Pascal Duchêne.
09:50 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
21.02.2009
21 Février 2002: Le Soleil
21:33 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)