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02.09.2009

2 Septembre 2004:Le soleil

Dates supplémentaires pour les concerts à Quebec

 

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18.08.2009

18 Aout 2006: France Dimanche

Interview de Fréderic Lama, le fils de Serge  dans France Dimanche

 

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06.08.2009

6 Aout 2002: Ici Paris

Article paru dans le magazine Ici Paris suite au décès d'Eddy Marouani, l'impresario de nombreuses stars, dont Serge Lama.

 

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04.08.2009

4 Aout 2002:La presse

Serge Lama en concerts place des Arts à Montréal

 

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03.08.2009

3 Aout 2002: Francofolies de Montréal :La presse

Petit passage de Serge Lama au Quebec plus précisément pour les francofolies de Montréal   concerts donnés  les 3, 4 et 5 Aout 2002

 

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25.07.2009

25 juillet 2002: La Dépèche

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Serge Lama à poil

-Quelques heures avant le début de son concert, dans un salon de l'Hôtel de la Cité, Serge Lama offre un visage détendu mais une fois assis se met à marteler nerveusement le sol du pied et à parler, parler, parler. De son inquiétude vis-à-vis du vent qui tournoie au-dessus du Grand-Théâtre, de son enfance baignée de chansons de revue, de sa mère de droite et de son père de gauche met de l'unanimité sur Mendès-France et puis sur de Gaulle. Comme il revient à Carcassonne avec une formule intimiste, resserrée autour de sa voix nue, on lui cause d'intimité, de pudeur, de dévoilement.

« La Dépêche du Midi »: Après de nombreux élans symphoniques, vous arrivez avec une formule dépouillée, quasi nue...

Serge Lama: Justement parce que j'en avais fini des orchestres symphoniques... Pendant huit ans et demi, de 1995 à aujourd'hui, j'ai passé mon temps à remettre en forme mes chansons, musicalement, à les réarranger parce que nous sommes des moments dans la vie des gens et qu'on ne peut pas pas leur imposer la même chose tout le temps. J'ai essayé beaucoup de systèmes, jusqu'au minimalisme. Là, c'est une forme intermédiaire qui s'est petit à petit imposée au public.

Vous avez cette image impudique, gauloise, alors que vous revendiquez une autre facette, intime, sensible, dans l'écriture...

Le public finissait par s'en foutre que j'écrive moi-même mes chansons. Et les médias, surtout, qui m'en voulaient par principe parce que j'étais un chanteur populaire... A la télévision, ils ne voyaient que cet aspect: l'exubérant qui rit une fois sur deux. Pour eux, aussi, j'avais une seule image: celle d'interprète, alors que j'ai écrit des choses comme « Les Glycines », etc. Montand n'était pas auteur, mais on disait que c'était « une chanson de Montand ». Pendant des années, quand j'ai vraiment éclaté aux yeux du public, le chanteur a occulté l'auteur. Tout à coup, j'ai pris conscience qu'il fallait rééquilibrer l'auteur. Je suis plus écorché vif, plus tragique que l'auteur des « P'tites femmes de Pigalle ».

Cette formule intimiste actuelle, est-ce aussi une mise à nu, un dévoilement? Est-ce que quand vous montez sur scène vous vous mettez « à poil »?

Disons que, paradoxalement, je suis peut-être plus vrai en public que dans la vie. Dans ce tour-là particulièrement... Quand vous chantez des sujets qui vous touchent, qui vous correspondent même de façon indirecte, même quand vous racontez la vie des autres, forcément vous êtes vrai. De là à être nu, non. Pas à ce point-là. Mon tour de chant serait plus « confidentiel » que nu. Assez théâtral, finalement... Sur scène, je pense que je suis assez proche de moi-même

Est-ce que la seule pudeur qui vaille est celle des sentiments?

Peut-être... Mais j'accepte d'être paradoxal, à la fois pudique et impudique. Parce qu'il faut être drôlement impudique pour aller s'exhiber devant 3.000 personnes. D'ailleurs je n'aime pas trop réfléchir à ça... J'accepte d'être contradictoire. Certaines de mes chansons contredisent même certaines autres. Mais dans mes chansons, on me trouve.

Ce soir, vous chantez donc accompagné d'une contrebasse, une guitare, un accordéon, une batterie pour habiller votre voix nue. Si chacun de ces instruments était un vêtement, ce serait quoi?

On pourrait dire aussi que ma voix habille les instruments. Elle leur donne de la chair. Elle « vertèbre » mes chansons.

Vous dormez plutôt à poil, plutôt en pyjama, ou plutôt en bas résille?

(Il se marre doucement) Avant, je dormais à poil. Maintenant je dors en T.-shirt.

Propos habillés

par Jean-Louis DUBOIS-CHABERT.

25 juillet 2002: La dépèche

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Lama, prêtre païen d'une ardente chapelle

FESTIVAL DE CARCASSONNE - VARIETES : Religieux recueillement pour un concert intime

Comme on entre dans une église on est entrés dans Serge Lama. Sans frapper ni plus de tapage. Presque recueillis et la certitude en bandoulière, à la seule vision de la scène, que cette soirée serait une messe. Un accordéon, une contrebasse, une guitare et une batterie, disposés en arc de cercle autour de l'autel sur lequel il trônera bientôt, Lama. Les lumières en vitraux aux reflets doux et chauds, et le vent qui s’engouffre, virulent, dans la nef, tout y est.

Serge Lama commence son homélie dans l'ombre et la lumière de vitraux aux reflets doux et chauds d'une chapelle de campagne, d'une église à flanc de butte Montmartre. Un petit truc à l'opposé des grandes cathédrales et des offices en grande pompe. Lui n'est pas archevêque. S'il monte en chaire ce n'est pas pour pontifier, juste pour jeter un regard attendri sur les tourments humains, pour excuser les fautes, pardonner les offenses faites aux femmes.

Mais Serge Lama ne peut se résoudre à n'être qu'un prêtre ordinaire. Sous la soutane noire de l'assagi capable de compassion pour les âmes égarées s'agite le curé de terrain, averti des plaisirs, qui sait qu'on a le droit de contempler le menu même quand on observe un régime. Que le vin de messe reste du vin.

DE LA CHAIRE A LA CHAIR

Et le Lama intime et mélanco se mue en Lama vibrion. De la chapelle de Montmartre descend en toute hâte à la crypte de Pigalle. De la chaire à la chair en un coup de goupillon.

Les fidèles y trouvent leur compte. Enfants de choeurs occasionnels, religieusement concentrés, pieux, attentifs, ils entonnent les chants réarrangés, un rien surpris. Non qu'on ait réécrit les textes sacrés, non... Seulement que le Père Serge en donne une nouvelle lecture.

A la moindre occasion, sur l'ordre du prêtre, éteignant leurs cierges de confirmés, répondent réjouis et béats à cette invitation qu'il lance maintenant à la communion païenne et paillarde.

Lama ne sermonne pas, il sait que pécher est le lot de tous. Alors il donne de la voix, harangue ses ouailles et son petit orchestre se met au diapason. Après l'intimité offerte en prière, le temps de la célébration joyeuse de la vie qui monte en sève dans les cœurs et les veines est venue. Après le corps du triste enveloppé d'un suaire de fatalité, l'esprit sain de la joie souffle dans les travées.

L'office prend du volume avant que Lama ne se confesse. Dévoile une nouvelle fois l'humanité de l'homme. La messe est digne, la messe est dite.

J.-L. D.-C.

12.07.2009

12 juillet 2002 : France Soir

Article dans France Soir après la sortie de l'album Feuille à feuille

 

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08.07.2009

8 Juillet 2002: Télé Star

Fête du vin à Bordeaux

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19.06.2009

19 Juin 2005:La voix du Nord

Théâtre des Forges René Carpentier à  Trith-Saint-Léger les 15 et 16 juin 2005

 

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Serge Lama... Impérial

 

Après avoir choisi de chanter, en 1997, accompagné d'un orchestre philharmonique, Serge Lama a, depuis peu, opté pour l'intimisme, ne gardant à ses côtés sur scène que Sergio Tomassi, accordéoniste talentueux. Cela donne évidemment une ambiance plus propice à la confiance, à l'épanchement de sentiments dont ses textes sont si riches.

Deux soirs durant, mercredi et jeudi, les spectateurs réunis au théâtre des Forges René-Carpentier n'ont apparemment pas regretté d'avoir pu partager cet instant. Il suffisait de tendre l'oreille en les voyant quitter la salle, comme contraintes et forcées, et d'intercepter leurs commentaires pour conforter cette impression, tant les « formidables », « remarquables », « inoubliables » et autres superlatifs étaient légion.

Et en affinant un peu, avec le recul, on découvre au gré de la trentaine de succès qu'il a interprétés que bien d'autres qualificatifs s'appliquent alors à cet artiste emblématique...Reconnaissant d'abord pour Marcel Gobineau, « ami et maître... qui allait m'apprendre à être ce que modestement je suis ...»

Rassurant ensuite en nous certifiant que « c'est toujours comme ça la première fois ». Gaillard en évoquant Juliette, Françoise et Simone. Emouvant en chantant l'Algérie où il a effectué son service militaire en 1963. Protecteur et accueillant quand il invite à s'installer sur ses canapés. Partagé entre amour et haine lorsqu'il s'adresse à cette Pauvre Martha. Masochiste quand il proclame « Laissez-moi souffrir mon chemin jusqu'au bout ». Cocu et content encore et toujours, mais ça, plus personne ne l'ignorait depuis qu'il nous a fait connaître les P'tites femmes de Pigalle. Angoissé enfin « lorsque la première ride vient au cou» mais pas pour autant déprimé, entonnant d'emblée un tonitruant et vivifiant « Je t'aime à la folie, la vie ...». Une dernière note optimiste qui rassure. Serge Lama nous réservera encore de nouveaux textes à succès. « Les jardins ouvriers » qu'il a interprétés, nostalgique, en sont un bel exemple. Et si vous effeuillez son dernier album, vous y trouverez bien d'autres bonnes surprises.