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07.10.2009

7 Octobre 2007: La tribune

Serge Lama était en concert le 7 Octobre 2007 au centre culturel de l'université de Sherbrooke.

 

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06.10.2009

6 octobre 2006 : La voix de l'Est

Serge Lama répondait à Michel Tassé dans la VOIX DE L'EST (Québec) du 6 octobre 2006.

serge lama

 

 

6 octobre 2005 : Paru vendu

Serge Lama était en première page du journal Paru Vendu du 6 octobre 2005. Il répond en page 8 aux questions de Dominique PARRAVANO.

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serge lama

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05.10.2009

5 Octobre 2009: Le progrès

En concert le 3 octobre 2009 au Puy en Velay

 

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Serge Lama soigne les maux de l'âge

 

Non, il n'a pas changé, ou si peu. Les cheveux mi-longs, sombres, comme son costume, et la voix parfaite, qui fait encore plus dans la nuance, nouvelles orchestrations obligent.

Dans l'art de retoquer des chansons entendues par des générations, Serge lama sait y faire. Et ça marche. La salle frissonne sur Une île, qu'il interprète sur une nappe d'accordéon. La voix se fait douce, émouvante, on retient son souffle. Il faut dire qu'il est bien entouré. Sergio Tomassi, l'accordéoniste qui a arrangé son dernier album, est à ses côtés. Et puis, il y a toute son équipe, qui le suit depuis quinze ans. A l'heure des présentations, Lama n'oubliera personne, même l'accordeur de guitare aura droit à un mot. La salle apprécie et applaudit chaleureusement.

Au milieu d'une tournée marathon exécutée en mars, Serge Lama a fait escale samedi soir au théâtre pour retrouver un public qui ne l'a pas oublié. L'artiste a présenté ses nouvelles chansons. D'aventures en mésaventures, il raconte les aventures d'un homme parvenu à L'âge d’horizons. Les nouveaux titres défilent ponctués par les incontournables. Il ne les chantera pas toutes. Le flash-back débutera par « l'Algérie ». 

La salle est heureuse de réentendre des airs d'une époque, pas si lointaine. Celle où l'on regardait la télévision en famille, les yeux rivés sur le seul écran de la maison. Le public reprend les refrains, « mesdames, vous avez de la mémoire », lance l'artiste avant d'entreprendre Les petites femmes de Pigalle, devant une salle qui fusionne. Lama joue avec les souvenirs, mais il ne fait pas que cela. Son dernier album puise dans l'air du temps. L'œil pétillant, Lama s'amuse des sex-toys et demande au public de reprendre le refrain d’Objets hétéroclites. D'abord aux messieurs : « on se fait l'amour au gré des frissons qui nous parcourent »... Un peu timides les messieurs. Les dames, elles, se font beaucoup mieux entendre. 

Suivra le quart d'heure « napoléonien ». Lama refuse le chapeau de l'Empereur que lui tend un musicien et plaisante avec son public. « Napoléon écrivait des dizaines de lettres à Joséphine. Elle ne lui répondait pas, elle avait autre chose à faire... ». 

Le son est parfait, les lumières accompagnent chaque geste, mais Sainte-Hélène, ça sent la fin. À l'heure du dernier morceau, Lama pose le micro et entame seul, Je suis malade face à une salle en pleine forme. C'est terminé, une jeune fille lui remet un bouquet, le rideau englouti la scène. À dans vingt ans, Monsieur Lama.

Christophe Teyssier

04.10.2009

4 Octobre 2009:Le progrès

Le 1er octobre 2009 Serge Lama était en concert dans la ville de Lorette (42) salle de l'Ecluse

 

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Serge Lama à Lorette : « C'était merveilleux »

 

Il est 20 h 30 très exactement jeudi soir. Pas un siège disponible salle de l'Ecluse. Une voix derrière le rideau demande au public « d'éteindre les portables » et le prie « de ne pas prendre de photo pour ne pas gêner l'artiste ». » Déception pour tous ceux, et ils sont nombreux, à avoir déjà sorti l'appareil. Vite oublié.

Les premières notes de « Femme, femme, femme » retiennent. Applaudissements. Serge Lama est sur scène. L'air espiègle du gamin qui va faire une farce, il s'empare du brigadier, frappe les trois coups. 

Dès lors que les chansons s'enchaînent, anciennes et connues, récentes et encore discrètes, émouvantes, pessimistes ou joyeuses et optimistes. Regard sombre sur notre société, le couple, la vie qui « s'éloigne à vue d'œil. » Mais comme il aime « à la folie », il entraîne le public qui se fait son complice, reprend le refrain, frappe le rythme. 

Artiste et spectateurs s'applaudissent mutuellement. Chansons des débuts qui n'ont pas pris une ride, chansons coquines, chansons tendres, le chanteur les vit toutes. Son visage se ferme ou s'illumine. Le public fait une ovation à « Ma Polonaise. » Dernière mélodie. En principe. Debout, il entonne « je suis malade. » Le chanteur se laisse convaincre, chante a capela et sans micro. Silence total dans la salle et standing ovation. C'est fini et « c'était merveilleux. »

29.09.2009

29 septembre 2008 : vie privée, vie publique

Le 29 septembre 2008, Serge Lama est l'invité de Mireille DUMAS dans l' émission  "Vie privée, vie publique".

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télé 7 jours 26 septembre 2008

 

29 Septembre 2005:Le Parisien

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27.09.2009

27 septembre 2008 : Télé Obs

Article publié dans Télé Obs du 27 septembre et 3 octobre 2008

 

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26.09.2009

26 Septembre 2009: Concert à Biguglia(Corse)

Serge Lama était en concert en Corse le 26 Septembre 2011

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L'informateur corse journal du 14 Septembre 2009

 

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25.09.2009

25 septembre 2006 : Le Nouvelliste

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Trois-Rivières

medium_nouvelliste.2.JPGOn l’a vu dimanche dernier sur le panel de l’émission Tout le monde en parle, on le verra vendredi sur les planches de la salle J.-Antonio-Thompson de Trois-Rivières et le 28 octobre à Shawinigan. Serge Lama en a pour trois mois à parcourir ainsi le Québec, sur la route de son spectacle Accordéonissi-mots. Il nous arrive avec plus de 300 représentations dans le corps, et il en est le premier surpris. «On était parti pour quatre mois et ça fait quatre ans maintenant. On est toujours surpris par un succès et souvent, on ne peut pas comprendre. Le mystère demeure.»

Comme le nom de son spectacle l’indique, l’accordéon y prend une place de choix en présence du virtuose en la matière, Sergio Tomassi. «L’accordéon me permet beaucoup plus de possibilités sur le plan des orchestrations. J’ai abandonné le piano il y a une dizaine d’années. Il me faisait trop de concurrence», dit-il.

«L’accordéon me permet de moins pousser ma voix, d’être plus peinard sur scène. C’est un instrument de peintre, qui donne des couleurs différentes.»

L’accordéon se colle d’ailleurs aisément aux notes nostalgiques qui peuplent une belle portion de l’univers de Serge Lama. Sauf que depuis peu, c’est un tout autre espace de création qui est devenu son terrain de jeu puisqu’il s’apprête à publier un recueil de poèmes érotico-romantiques, dit-il.

Le chanteur estime que son projet devrait prendre vie l’an prochain. Mais jusque-là, il ne se commettra pas sur scène.

Dans son entourage, on aimerait bien qu’il tente la lecture d’un ou deux poèmes sur scène, mais l’auteur s’y refuse. «On peut dire des mots extrêmement crus par écrit mais oralement, c’est plus difficile. Les mots prennent une autre connotation et ça passe un peu moins bien. Ce sont deux langages bien différents. Je ne veux pas choquer pour choquer.»

Ce projet chemine depuis un bon moment déjà, et s’est révélé davantage par le biais des messages-textes envoyés par téléphone cellulaire, les «textos» comme on les appelle en France. «Il y a beaucoup de chansons où je me suis censuré. Trop ceci, trop cela... Toutes ces choses, je les ai toutes balancées en poèmes. Le «trop», je le balance par écrit.»

C’est donc par «texto» qu’il a écrit des bribes de son nouveau matériel à ses proches, avec des retours rapides et unanimes. «Envoie-moi, envoie-moi, je n’entendais que ça», rigole-t-il. «Alors j’ai tout collecté ce qui était érotico-porno et voilà. Je me demande comment les gens vont prendre cela...»

Au Québec, il connaît son public et estime que la réception pourrait y être plus facile. «Les femmes québécoises sont plus sensibles à la matière érotique», considère-t-il, s’expliquant le tout par un passé judéo-chrétien. «Ce pays a longtemps été enfermé dans des contraintes religieuses. Il y a eu explosion et ça se ressent, même en spectacle», dit-il. D’ailleurs, sur ce, il raconte une fois de plus cette anecdote qu’il trimballe depuis un bon moment dans ses bagages, concernant une admiratrice qui avait soudoyé un employé d’hôtel pour gagner sa chambre. «Au Québec, je retrouvais une femme dans mon lit alors qu’en France il fallait que je quémande lorsque j’étais célibataire...»

Or, il est un autre trait des Québécois qui le rejoint particulièrement., «Au Québec, on aime le langage direct et c’est mon langage», dit-il. Mais ici comme ailleurs, Serge Lama fait le même constat. «On est en train de perdre les mots», observe-t-il. «Chez les jeunes, on apprend de moins en moins la langue, le vocabulaire.»

Tant et si bien d’ailleurs que la perception que les gens ont de lui a changé radicalement au fil des ans, remarque-t-il. «Dans les années 1970, j’étais considéré comme un chanteur populaire et 35 ans plus tard, je suis presque devenu un chanteur littéraire, un intellectuel. C’est que le niveau de culture a baissé. Parce que Internet, parce que le langage est zappé...» Et sur ce, «je ne suis pas optimiste. C’est comme pour la déforestation», dit-il. «Mais en revanche, je crois qu’il y a tout un autre langage qui entre en scène et dans lequel on retrouvera des génies dans le domaine.»

Pour le moment, lui ne s’arrête pas. «J’écris tout le temps, à chaque jour. Je suis malade de la plume. J’écris des trucs en vers, que je perds. J’écris partout, sur des bouts de journaux, que je perds aussi.» Et au-delà de l’égarement, la complexité est doublée par sa rapidité. «J’écris vite, sur l’inspiration, et je ne peux plus me relire par la suite», sourit-il. «C’est l’avantage des textos!»

Il s’y retrouve alors tout en poésie, mais en plus de ce recueil, un autre projet le tenaille, du côté de la comédie musicale, dit-il. Et comme il nous l’avait donné en 1981 avec Napoléon, son intérêt s’est posé encore une fois sur un personnage historique. «Je la traîne depuis 10 ou 15 ans cette idée», laisse-t-il tomber, prudent quant à la concrétisation de ce projet. Car à court-terme, c’est plutôt un 32e album qui lui est réclamé.

À 43 ans de son entrée dans le monde artistique, les projets s’accumulent toujours et, pour lui, le renouvellement se fait de soir en soir, et indépendamment du matériel, dit-il. Le fait de chanter une même chanson depuis 30 ou 40 ans n’y changera rien. «Il n’y a pas de truc. Tous les soirs sont nouveaux. Tous les jours, vous êtes neufs, car dans la tête on n’est jamais le même. Tant qu’on est vivant, on change.».