13.04.2011
13 Avril 2013: Le Dauphiné
Annonce dans le Dauphiné du concert d'Avignon du 13 Avril 2013
Serge Lama, toujours poète
Il est le malade adoré des amateurs de beaux textes, le dernier dinosaure d’une époque ou l’admiration pour ses pairs poussait à l’excellence de l’écriture.
C’est en s’acoquinant avec "Les p’tites femmes de pigalle" qu’il a gagné en légèreté dans les années 70, et c’est avec sobriété qu’il revient à l’opéra-théâtre ce soir.
Turbulent troubadour
Sa joie de vivre il la cultive depuis l’enfance, même dans les moments difficiles. Son enfance se passe dans les coulisses ou son père chanteur d’opérette cherche la reconnaissance d’un milieu qui ne la lui accordera pas. Le jeune Serge Chauvier écoutait Brassens, Piaf ou Chevalier avec la même gourmandise. Le temps a passé et le turbulent troubadour vient de fêter ses 70 ans sur la scène de l’Olympia au mois de février dernier et a visiblement des réserves avant de parler retraite.
Il claudique un peu plus, ose chanter la fin de vie "J’arrive à l’heure" là ou nul autre n’aurait osé l’aborder à titre personnel, le réac à laisser place à la sincérité et ses chansons ne sont plus ponctuées de ses légendaires éclats de rire, mais Serge Lama met tout le monde d’accord dans le public, c’est un auteur d’exception.
Il n’a rien perdu de sa présence sur scène rajoutant même une pointe d’élégance et de séduction à son jeu jusque-là un peu lesté. Son dernier coup de gueule contre les victoires de la musique (il a refusé une victoire d’honneur la jugeant humiliante) a montré qu’il était toujours un homme de conviction sans se départir de son humour un brin provocateur.
Poète autant qu’interprète l’homme a parfois été mal compris, à fait des choix contestables mais qu’importe comme tous les grands artistes il en sort grandit, "Je vis dans un enfer environné de glace/Comme un cygne voguant sur les immensités/Je vois de tous côtés mon profil et ma face/Et n’ose plus douter de mon éternité." Se priver de cette prose serait dommage, surtout si l’éternité ne nous est pas donnée !
Serge Lama ce soir à l’Opéra-théâtre à 20 h 30 Réservation au 0 490 824 242
02:00 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
10.04.2011
10 Avril 2013:La provence
Serge Lama est annoncé en Concert le 13 avril sur la scène de l’Opéra Grand Avignon
Serge Lama aime Bénabar, Biolay et Christophe Maé
D'aventures en aventures, le chanteur est sur la scène de l'opéra samedi
« L'âge d'horizons » comme il l'appelle dans son avant-dernier album, le chanteur de "Je suis malade" le porte plutôt bien. Avec cinquante ans de chanson française au compteur, ses "Petites femmes de Pigalle" et autres chansons culte des années 70 font toujours recette auprès d'un public qui les lui réclame inlassablement au fil de ses tournées.
À 68 ans, d'aventures en aventures, Serge Lama n’a jamais vraiment quitté la scène. Le revoilà en Vaucluse, cette fois à l'opéra-théâtre d'Avignon. Des retrouvailles pour l'artiste bon vivant qui, il y a une dizaine d'années, à l'occasion d'un concert dans la cité des papes, avait été intronisé dans la Confrérie des Goûts-Grappes des Terroirs d'Avignon. Des retrouvailles aussi pour son public avec les grands millésimes de son répertoire qu'il revisite, "La Balade du Poète" avec de nouveaux arrangements et en prime ses toutes premières chansons écrites par l'artiste à l'adolescence et pour le coup presque inédites, celles-là.
En juillet 2011, sa tournée passait par Carpentras, la ville d'un certain Christophe Maé et dont Serge Lama avait dit dans nos colonnes apprécier les chansons autant que l'artiste. "J'aime énormément Christophe Maé, je l'ai rencontré aux Enfoirés. Il est bosseur et en a encore sous la pédale, comme on dirait en sport. C'est un vrai chanteur populaire, il remplit les salles, il existe un vrai phénomène Maé".
Malgré ses coups de gueule comme lors des dernières Victoires de la musique où il avait refusé, "humilié" , une "Victoire d'honneur", le chanteur qui a côtoyé Barbara et Brassens pose un regard bienveillant sur la nouvelle chanson française. "C'est difficile d'avoir un regard sur des gens qui ont 30 ans de moins que moi. Mais j'admire toujours les grands interprètes que j'ai connus, comme Barbara. Leur rencontre reste un moment privilégié dans ma mémoire. On connaît des sommets dans sa propre carrière, et aussi des sommets d'émotions. Autrement j'aime bien Bénabar", déclare-t-il et même "Benjamin Biolay (en concert le samedi 20 avril, salle de l'Étoile à Châteaurenard Ndlr ).'
Mais cet été-là, il déclare aussi à propos de cette nouvelle tournée qu'elle serait la dernière. "À 68 ans, je ressens plus lourdement les séquelles de mon accident. Quand mon corps ne suivra plus mon âme, je m'en irai. Je ne voudrais pas me ridiculiser sur scène." Bon, allez, raison de plus pour ceux qui l'aiment à la folie de se précipiter à l'opéra-théâtre ce samedi où on le retrouve accompagné des musiciens Sergio Tomassi à l'accordéon et Philippe Hervouët à la guitare.
Nathalie Varin
16:02 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
08.04.2011
8 Avril 2013: L'est républicain
01:30 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
8 Avril 2013: Le Dauphiné
Interview donnée avant le concert du 11 Avril 2013 à Grenoble
INTERVIEW Serge Lama : « C’est un tour de chant dans un grand spectacle »
Serge Lama est en concert le jeudi 11 avril au Summum à Grenoble. Entretien avec l'artiste.
C’est seulement votre quatrième grand spectacle. Le plus souvent vos tournées sont assez intimes. Pourquoi ?
« Depuis 20 ou 30 ans, les chanteurs sont devenus des chanteurs d’orchestre et l’artiste ne compte pas. Je me suis toujours refusé à ça. Pour cette tournée, c’est un tour de chant dans un grand spectacle. En première partie, je propose des succès, des chansons moins connues. La seconde partie est plus “tubesque” ».
Sorti à la fin de l’année dernière, le double album “La balade du poète” reprend des titres réarrangés. Vouliez-vous le faire depuis longtemps ?
« Oui, c’est un truc qui me travaillait depuis longtemps. J’en avais marre des maisons de disques qui sortaient et ressortaient des compilations n’importe comment. Ce n’est pas bien mixé, les chansons sont mises dans n’importe quel ordre. On n’en est pas responsable mais le public subit ça. J’ai voulu faire une “re-création” de certains titres. J’ai rechanté, réenregistré 22 chansons sur 39. Ce qui change et ce qui se démode, ce ne sont pas les textes ni les mélodies mais ce sont les arrangements. La voix d’un chanteur de 20-30 ans n’est pas celle d’un chanteur de 60-70 ans. »
C’est aussi une cure de jouvence car vous reprenez trois poèmes de votre adolescence…
« “La balade du poète”, mon public en avait entendu parlé depuis longtemps, j’en avais chanté des bouts à la télé ou à la radio. Pour les 70 ans, leur mettre ma première chanson, “La balade du poète” donc, ainsi que ma première chanson d’amour ”Comment veux-tu que je la quitte” et ma première chanson rigolote “Dominika”, c’était leur faire un beau cadeau. »
F Avez-vous chanté tôt l’amour ?
« “Comment veux-tu que je la quitte” est celle qui m’étonne le plus. Quand je la chantais, à 12-13 ans, je ne me rendais pas compte de ce que ça disait. Là, quand elle a été mise en forme, avec l’arrangement, elle m’a fait passer le frisson, car cela représente tous les thèmes qui ont été ceux de ma vie, de ma carrière. »
Un nouvel album est-il en préparation ou au moins en gestation ?
« Tout est envisageable. Mais est-ce que ça sert à quelque chose ? Maintenant, les disques ne passent plus en radio. C’est compliqué, on a envie de proposer au public des chansons inédites. Je voudrais trouver une formule pour le faire. »
Il y a quelques semaines, vous avez refusé une Victoire d’honneur de la musique. Vous n’aimez pas les hommages ?
« D’abord, ça tombait le 8 février, le jour de ma première à l’Olympia, ce n’était donc pas possible. S’ils étaient venus, peut-être aurais-je dit oui, je n’en sais rien. Mais ce que je sais, c’est que je trouvais ça complètement irrespectueux de prendre des artistes comme Sheila, Adamo, Macias et moi, de nous donner une médaille, au revoir et mourrez le plus vite possible. En plus, ce ne sont pas les Victoires de la musique mais de la chanson. On mélange tout… »
En concert le jeudi 11 avril au Summum à Grenoble. Réservations points de vente habituels.
01:05 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
05.04.2011
6 Avril 2013:Journal de Saône et Loire
Après le concert de Macon du 5 Avril 2013
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C'est un public conquis qui est venu écouter Serge Lama, vendredi soir au Spot à Mâcon. 1850 personnes tout acquises à la cause Lama, dont la voix ne semble pas avoir bougé, alors qu'il fête ses 50 ans de carrière. Pas besoin d'artifice, les mots justement interprétés suffisaient à la salle qui applaudissait chaleureusement à chaque fin de chansons.
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03.04.2011
Avril 2013: Jour de France
18:54 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
31.03.2011
31 Mars 2013: Le progrès
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30.03.2011
30 Mars 2013 : La montagne
Compte rendu du concert de Clermont Ferrand le 29 mars 2013
Serge Lama a célébré hier soir ses cinquante ans de carrière devant 2.500 spectateurs
Serge Lama a assuré un spectacle digne de ce nom pendant près de 2?h?30 sur la scène du Zénith.? - photo pierre couble
Comme on pouvait s'y attendre, le public avait répondu présent, hier soir au Zénith d'Auvergne. Et comme on pouvait s'y attendre, Serge Lama, 50 ans de carrière au compteur, a assuré le show.
Alliant avec finesse, malice et dramaturgie l'ensemble de son répertoire, l'artiste a donné le change à son public conquis qui le suit depuis ses premières heures. Avec toujours comme maîtres mots l'amour et les femmes. Ces dernières dans le public n'ont d'ailleurs pas caché leur émotion lorsque Serge Lama a entonné avec sa voix inimitable ses plus grands classiques accompagnés par ses huit musiciens et des jeux de lumière ébouriffants. Dignes d'un certain théâtre Bobino des années 60 qui avait vu voir naître musicalement Lama.
Les Ballons Rouges ont ainsi ouvert le bal avant de donner le change aux P'tites Femmes De Pigalle ensuite devenues, au cours D'aventures en aventures, des Femme, femme, femme.
Le public a failli en être malade
Le tout avec un immense cadre photo retraçant l'enfance du chanteur, montrant les personnalités importantes au cours de sa carrière : Barbara, Maurice Chevalier, Jacques Brel…
Le public a enfin bien failli tomber malade à force de ne pas entendre l'un des titres phares de son idole… Mais au bout de deux rappels, Serge Lama a fini par entonner Je suis malade et a ainsi clôturé son show de près de 2 h 30. Chapeau l'artiste.
Benjamin Pommier
00:40 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
29.03.2011
29 Mars 2013: DNA
Sausheim:Serge Lama était à l’Eden le 22 Mars 2013
Spectacle émouvant
Ils étaient au rendez-vous. Heureux et impatients, les admirateurs de Serge Lama n’ont pas été déçus vendredi soir à l’Eden de Sausheim
Sur la scène spécialement rallongée pour accueillir huit excellents musiciens, dont un quatuor à cordes, le décor est sobre. Les chansons de Serge Lama, qui n’ont souffert d’aucune transformation majeure au fil des périodes, sont simplement sublimées par un timbre de voix grave et reconnaissable entre tous et de superbes jeux de lumières.
Élégant dans son costume deux pièces, l’artiste a réalisé durant deux heures bien passées, un tour d’horizon de sa carrière musicale déjà grande d’un demi-siècle. De son dernier album La balade du poète, le chanteur a égrainé des titres connus à l’instar de Chez moi, Les Glycines, Une Île, La Vie lilas, L’Enfant d’un autre mais aussi, D’Aventures en aventures, les P’tites femmes de Pigalle. S ans oublier ceux qui restent gravés dans les mémoires de toute une génération qui n’ignore pas l’écriture frénétique de celui qui sublime autant les femmes dans ses textes que les émotions.
Engagé par Barbara
Il est fort à parier que chacun des spectateurs a misé sur l’un ou l’autre titre repris par Serge Chauvier (de son véritable patronyme) ; lequel n’a pas omis de remercier en fin de spectacle, ses fidèles compositeurs, Alice Dona et Yves Gilbert.
Sur un ton empreint de nostalgie, il s’est souvenu de ses débuts dans la chanson et, avec La Chanteuse a vingt ans , il a rendu un vibrant hommage à « une dame bien talentueuse ». Et d’expliquer : « J’ai débuté le 11 février 1964 dans un cabaret de la Rive Gauche qui s’appelait L’Écluse et dont la vedette était Barbara. […] Je considère que c’est Barbara qui m’a vraiment engagé surtout que, six mois après, ils cherchaient quelqu’un pour ouvrir le spectacle, en octobre, à Bobino et Barbara a parlé de moi au directeur. C’est grâce à elle que j’ai fait mon premier music-hall, rendez-vous compte ! ».
Beau moment que celui où le public, debout, a repris plusieurs fois en chœur le refrain de Je t’aime à la folie. Avant de quitter la scène, Serge Lama a encore chanté Je suis malade, l’une de ses plus célèbres chansons. Fin du rêve
19:09 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
29 Mars 2013: Le Journal de Saône et Loire
MACON. Vendredi 5 avril. Serge Lama fête 50 ans de carrière
Un chanteur populaire qui chante les femmes, prétexte à ritournelles qui s’imposent et trottent dans notre esprit malgré nous, Serge Lama en tournée passe par Mâcon.
Une carrière bien remplie
Lama s’essaiera aussi au cinéma, au théâtre et à la télévision, avec des succès d’estime mais peu probants, l’emphase ne suffit pas pour être acteur. Il s’est même fendu d’un volumineux recueil de textes érotiques surprenant son public. Un peu réac, un peu cabotin, entier toujours, Serge Lama a composé une comédie musicale sur Napoléon en 1982 qui sera jouée deux années de suite au théâtre Marigny avant une tournée deux années plus tard. Cette comédie en tournée sera un succès public, plus d’un million d’entrées, mais les critiques ne seront pas tendres avec lui, il est vrai que le reproche d’identification qui lui sera fait prête à sourire. Entre trente et quarante albums tout au long de sa carrière, des salles combles aussi bien Bercy en 2003 que d’autres salles plus petites, Serge Lama a su se créer un public fidèle.
Mâcon. Spot. Vendredi 5 avril à 20 h 30. Tarifs : 51 € et 55 €. Tél. : 03.85.21.30.03
00:50 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)