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23.01.2011

23 Janvier 2013: Var Matin.com

Interview de Serge Lama avant le concert du 26 Janvier 2013 au Cannet

 

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Lama: "Je suis un homme neuf, un enfant adulte"

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 À bientôt 70 ans, l’immense auteur et interprète célèbre cette année son demi-siècle de carrière et nous entraîne dans sa très belle Balade du poète, son nouvel opus
Un homme neuf et un enfant adulte. » C'est ainsi que Serge Lama apparaîtra, dixit l'intéressé, au public du Cannet, à La Palestre, après-demain. Du moins aux petits veinards qui se seront empressés d'acheter leurs billets, car cet artiste aux 25 millions de disques vendus va se produire à guichets fermés à l'Olympia et dans tout l'Hexagone, jusqu'en octobre. À bientôt 70 ans, cette figure emblématique de la chanson française célèbre aussi ses cinquante ans de carrière, soixante même, en réalité.
L'occasion de revenir avec lui sur cette exceptionnelle Balade du poète,pour reprendre le titre de son dernier opus, déjà disque d'or. Une balade jalonnée d'autant d'épreuves que de trésors, et commencée à l'âge de 8 ans…
 

Vous allez souffler vos 70 bougies sur scène le 11 février, face à une salle comble. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
J'ai d'abord envie de remercier le public, parce que, vu la conjoncture internationale et celle de la France, cela devient de plus en plus rare, hélas. À travers ce nombre, je vois à quel point les gens me suivent, me poursuivent et combien ils m'aiment. J'espère leur apporter un maximum de plaisir et de rêve en retour.

Vous célébrez en même temps vos 50 ans de carrière. On devrait plutôt parler de 60 ans d'ailleurs ?
J'ai commencé officiellement il y a cinquante ans, mais officieusement, avec beaucoup de certitudes pour le jeune enfant que j'étais, j'ai écrit mes premiers textes à 8-9 ans et mes premières chansons à 11 ans. J'en présente d'ailleurs trois dans La Balade du poète. Alors, en tant qu'auteur en tout cas, je fêterai mes 60 ans de carrière.

De quoi êtes-vous le plus fier ?
D'être encore là surtout ! Fier, je ne sais pas si c'est le terme, mais honoré en tout cas de cet amour du public. Sans lui, à l'âge que j'ai, j'aurais déjà arrêté, je mènerais une vie de retraité. Bien au contraire, je repars sur les routes pour un an. Cette volonté, ce désir, ce bonheur d'être encore présent, ce sont les gens qui me l'insufflent. Et c'est une véritable jouissance quand on y est. C'est pour eux que je fais constamment des efforts - comme de perdre du poids !

Vous avez entrepris ce régime pour vous préparer physique-ment à la tournée ?
Plutôt après l'opération de la hanche que j'ai subie en mars. Je ne me prive pas, mais je fais très attention à tout ce que je mange.

« 2012, écrivez-vous sur Facebook, a été l'année de toutes les souffrances, et de toutes les résurrections. » Une allusion à cette opération ?
Oui, ça a été très dur physique-ment. Durant ces cinq dernières années, en fait, j'ai souffert le martyr. Parce que la hanche, ça ne se déclenche pas d'un coup, vous traînez une jambe qui vous fait souffrir.

Vous êtes reconnaissant à vos fans de vous avoir porté. Pour quelle raison d'ailleurs n'aimez-vous pas ce terme de « fan » ?
Parce qu'il recèle une mauvaise connotation. Fan est l'abréviation de fanatique, en fait, et je ne suis pas fan, justement, de tous les extrêmes. Je préfère le mot « inconditionnel » ou « admirateur ».4

Ne craignez pas les éclairs et les revolversmais restez vigilants, préconisez-vous…
C'est une chanson qui met à plat toute l'époque, sans faire de prophétie, mais qui est une espèce de constat douloureux d'un état de faits. C'est une sorte de chanson à sentence, comme les tables de la loi, mais à l'envers. Ce titre m'est venu très vite ; à la fin de la préparation du disque, il s'est imposé comme une évidence. Je vais la chanter avec le moins d'intention possible, à la manière d'une pythie de Delphes.

Vous avez été auteur, avant de devenir interprète, puis les deux à la fois…
C'est exactement ça. J'ai toujours été un grand admirateur de poésie et de littérature devant l'Éternel. Je suis donc devenu un auteur par la logique des choses. Et je le reste davantage qu'un interprète. L'auteur écrira encore lorsque le chanteur ne chantera plus.

Qui êtes-vous aujourd'hui ?
Je suis un homme neuf et un enfant adulte. Je garde une part d'enfance extrêmement vive, parce que je n'en ai pas vraiment eu. J'étais trop adulte, lucide. Il suffit de lire les textes que j'écrivais à cette époque-là pour s'en rendre compte. Mais tout le monde a une part de jeunesse, qui refait surface tous les dix ou vingt ans. Cela se traduit généralement par une nouvelle naïveté, une façon de redébuter, et c'est cette jeunesse-là qui vous tient debout.

À l'instar de Juliette Gréco, à nouveau en tournée à 86 ans ?
Oui, cela m'étonne et m'inquiète même un peu, parce que je me dis : « Tu en as encore pour seize ou dix-sept ans ! » Mais je ne crois pas que j'irai jusqu'à un âge aussi avancé.

Que vous inspirent les hommages de la jeune génération, comme ceux de Jenifer, Sophia Essaïdi, Lorie et Anggun à votre égard ?
Je suis très touché. L'hommage que je trouve le plus réussi est celui rendu à Goldman. Ses chansons n'ont pas pris une ride, c'est extraordinaire.

Les vôtres non plus…
Parce qu'elles étaient intempo-relles au départ. Je n'ai pas basé ma carrière sur le rythme, mais en m'inscrivant plutôt dans une ligne classique. Je me positionne dans la lignée des anciens, de Bruand à Maurice Chevalier, de Brassens à Aznavour. Dans ce creuset où l'on avait à cœur de parler le français le plus correct possible, chacun à sa manière, avec son style. Chacun était vraiment un porteur de phrases, de langue.

Cet amour de la langue française, tel est votre leg ?
Oui, et ce respect que j'ai pour les artistes que je considère dignes de ce nom, que ce soit Julien Clerc, Cabrel, Souchon ou Sardou, qui est le grand chanteur populaire des trente dernières années avec Johnny. Je suis inquiet pour la chanson, je me demande si elle va perdurer comme telle.

Cette tournée est-elle en forme d'adieux ?
Non. Tout le monde m'incite à ne pas faire d'adieux, mais je ne suis pas dans cette perspective-là, de toute façon. Je suis dans la perspective de faire ce que j'ai à faire du mieux que je pourrai, dans une joie d'être revenu à ce niveau-là, parce que ce n'était pas une certitude, une évidence.

Avez-vous une devise ?
« Aimer ce que jamais l'on ne verra deux fois. » C'est signé Alfred de Vigny.
 


Serge Lama.
Vendredi 25 janvier, à 20 h 30. Le Silo, à Marseille. Tarifs : de 52 à 56 €. Rens. 04.91.19.30.80.
Samedi 26 janvier, à 20 h 30. La Palestre, au Cannet. Tarifs : de 51 à 55 €. Rens. 04.97.25.81.36.
C'est l'amour du public qui me porte, qui m'a tout fait surmonter
 
 

22.01.2011

22 janvier 2013 - Limpact.fr

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Serge Lama – Portrait

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C’est une longue histoire que je partage avec Serge Lama car je le suis depuis des décennies grâce à celle qui fut longtemps son ange gardien : Simone Marouani à qui, pour l’occasion, je veux rendre hommage aujourd’hui car j’ai travaillé près de 40 ans avec elle, comme Serge et c’est elle qui a toujours facilité mes rencontres avec l’artiste.

Je fis une tournée avec eux et Nicolas Peyrac, puis une autre tournée avec notre complice commune Alice Dona. Mais il y eut de nombreuses rencontres avec “l’ami Lama” en tournée, à Ramatuelle, à Toulon, à Sanary où je l’invitai pour une rencontre avec le public, ce qu’il fit toujours avec gentillesse, simplicité, patience… Comme le grand professionnel qu’il est.
Cette année il fête 50 ans de carrière… Déjà… Mais tous ceux qui sont nés des années 60 en sont là aujourd’hui !
Et pour lui, ce sera une tournée* et c’est ce splendide double album “La balade du poète” (Warner) où il reprend tous ses succès revus et corrigés et surtout corrigés car il y a carrément changé nombre de paroles dont il n’était pas heureux. ça donne, avec aussi ces nouvelles orchestrations de son complice Sergio Tomassi, des chansons, ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait autres. C’est magnifique. Et en prime, en bonus, quelques chansons écrites entre 9 et 12 ans, d’une maturité, d’une force, déjà, dans les mots et dans les sujets, qui surprennent et forcent l’admiration tant elles sont abouties.
Je lui dis toute la joie que j’ai eue de découvrir ce disque et de redécouvrir toutes ces chansons qui ont bercé quatre décennies d’un public fidèle.

“C’est gentil de me le dire et c’est toujours bon à entendre car les artistes ne sont jamais sûrs d’eux. Ils sont plus fragiles qu’ils ne veulent le montrer et donc, lorsqu’on nous fait un compliment sincère, ça fait toujours plaisir… et on le prend.

Vous dites, Serge, que cet album est un OVNI…
Disons… un demi OVNI. C’en serait un si j’avais changé toutes les paroles des chansons, ce qui n’est pas le cas. J’ai changé, un mot, une strophe, deux lignes, une phrase. Mais c’est vrai que j’ai fait quelque chose qui ne se fait jamais ou très rarement. J’ai même réécrit “Rien ne vaut vous” en entier !

Pourquoi ?
Parce que, depuis longtemps, certaines choses ne me convenaient pas, je n’étais pas satisfait de certains textes mais lorsque c’est enregistré on n’y revient plus. Et là, j’y reviens ! J’ai profité de cet événement pour changer ce que j’avais du mal à chanter. Voilà. J’ai en fait remis les choses – les mots – à leur place.

On découvre aussi ces chansons d’enfance et l’on est impressionné de la maturité de ces textes…
Vous savez, à 10 ans j’étais déjà un adulte… Nous vivions à quatre, avec mes parents et ma grand-mère  dans une seule pièce où il n’y avait pas de place et malgré cela, je vivais dans une grande solitude. J’étais livré à moi-même et comme j’étais souvent seul, je lisais beaucoup. Mais personne ne surveillait ce que je lisais. Je lisais donc des livres qui n’étaient pas de mon âge, Anouilh, Verlaine… Beaucoup de choses me passaient au-dessus de la tête mais ces lectures m’ont donné une dextérité psychologique et ont aussi orienté ma façon d’écrire.

Pourquoi dévoiler ces textes ?
D’abord parce que je pense qu’ils méritent d’être découverts, je n’en ai pas honte et puis, pour en faire cadeau à ceux qui me suivent depuis des années. Je crois que ça leur a fait plaisir parce que ces chansons font partie de moi, de ma vie, de mon parcours. Et je dois vous confier qu’en les écoutant, je me suis surpris à me découvrir une incroyable lucidité que je dirais… glaciale ! Mais je trouve que ces chansons sont cohérentes avec les autres.

Pourquoi avoir repris cette vingtaine de chansons plutôt que d’offrir de nouvelles chansons ?
J’aurais pu le faire car j’ai des dizaines de chansons écrites mais aujourd’hui, le public vient écouter les chansons qu’il aime. Il est moins curieux des nouveautés et s’ennuie vite s’il ne s’accroche pas à des mélodies qu’il connaît. A une époque, les artistes « rodaient » leurs chansons devant le public, avant de les enregistrer, afin qu’elles soient fin prêtes au moment de l’enregistrement. Aujourd’hui le public préfère les chansons qui lui rappellent des souvenirs, plutôt que des découvertes. C’est encore un cadeau car ces succès qui ont parsemé ma carrière relient ma vie à la leur.

2012 a été l’année de l’Algérie. Vous y avez fait votre service militaire. Quel souvenir en gardez-vous ?
Forcément des bons souvenirs car, comme je le dis dans ma chanson : “C’était beau, l’Algérie”. J’ai connu Alger, Blida. Je dois avouer qu’il y avait un peu de peur, d’appréhension car je quittais famille et amis pour la première fois, je prenais aussi le bateau pour la première fois, nous étions en fin de guerre et nous ne savions pas ce que nous allions y trouver. Mais c’est grâce à ça que j’ai découvert le désert que je n’aurais peut-être jamais vu.

Vous auriez pu le visiter à un autre moment !
Je ne sais pas, car je voyage plus dans ma tête et par télévision interposée que physiquement !
Par exemple, lorsque j’ai découvert New York j’ai été extrêmement déçu. Je m’en étais fait une idée très surfaite car les images que l’on voit sont toujours plus belles que la réalité. De tous les voyages que j’ai pu faire, rares sont ceux qui m’ont vraiment ébloui… comme ce que je voyais à la télé. Aussi, comme Jules Verne, je préfère voyager dans ma tête !

Dans votre carrière, vous avez participé à quelques concours. Est-ce que c’était quelque chose qui vous excitait ?
Pas du tout ! Les quatre auxquels j’ai participé au début de ma carrière étaient surtout faits pour me faire connaître mais ça ne m’excitait pas plus que ça. Il se trouve que j’en ai gagné trois : J’ai gagné le premier à 15 ans. C’était “Les relais de la chanson française” organisé par l’Humanité. Puis j’ai gagné le concours de chant de la chanson francophone avec “Le 15 juillet à 5heures”. J’ai gagné la Rose d’Or d’Antibes avec “Une île” en 69. J’ai perdu le quatrième en arrivant 10ème au concours de l’Eurovision avec “Un jardin sur la terre”, ma première collaboration avec Alice Dona.

Alice qui sort un nouvel album “Mes petites madeleines” et elle en partage une avec vous !
Oui, elle sort un album de chansons qui ont marqué sa vie, ses coups de coeur. Elle a invité Bénabar, Catherine Lara, Michel Delpech… et moi qui chante donc avec elle une chanson de Paul Misraki, un succès de Jacques Hélian : “Sans vous”. Je l’ai fait avec plaisir, comme tout ce que je fais avec Alice et de plus, le disque a été conçu en collaboration avec un ami commun : Hubert-Félix Thiéfaine, avec qui je viens aussi de faire un duo avec la reprise de Léo Ferré : “Vingt ans”.

Entre deux disques et nombre de concerts, vous avez quand même fait ce recueil de poèmes intitulé “Sentiments, sexe et solitude” !
Oui mais ça fait plus de 30 ans que j’accumule ces textes. Il fallait bien un jour les éditer. Mais je ne pensais pas que ça pourrait marcher… Un livre de poèmes, qui plus est, érotique… Et si Anne Carrière m’a édité c’est parce que c’était moi. Vous pensez, parler d’amour c’est désuet en poésie mais parler de sexe !!! J’avoue moi-même que je ne pensais pas que ça marcherait comme ça et dans tous les pays francophones.
Lorsqu’on sait qu’un poète connu vend entre 1000 et 1500 livres, moi j’en ai vendu 75000… Mais c’est surtout parce que je m’appelle Lama.

Est-ce que dans ces textes, il y avait matière à chansons ?
Peut-être pour certains, à condition d’être remaniés. Mais j’ai bien dissocié les deux. Ces textes-là ne sont pas des textes écrits pour en faire des chansons. D’ailleurs, certains sont très courts. Et puis, là encore, je risquerais d’avoir la barrière de la censure à la télé. Le CSA, c’est quelque chose ! Déjà que j’y passe difficilement et en chantant mon sempiternel « Je suis malade »…
Regardez Brassens, Gainsbourg, le mal qu’ils ont eu, souvent, à faire passer certaines chansons, quand elles n’ont pas carrément été interdites… Aujourd’hui c’est encore pire, on revient au galop vers la censure… Les gens sont plus choqués par les mots que par les faits. Aujourd’hui on régresse et je pense avoir sorti le livre au bon moment. Dans quelques temps, ce ne sera plus possible. Aujourd’hui, on vous empêche de dire certains mots, ce qui en soi n’est pas grave mais qui risque d’engendrer d’autres interdictions.

Vous vous êtes essayé avec succès au théâtre. Y reviendrez-vous ?
Je ne pense pas. ça a été une jolie parenthèse dans ma vie, tout comme l’a été “Napoléon”. C’étaient des envies, des expériences que je voulais tenter. Je dois dire que cela m’a beaucoup apporté pour le tour de chant car j’ai appris à mieux jouer mais aussi et surtout l’importance de l’auteur qui défend son texte et que l’on doit respecter. Je suis aussi un auteur donc je peux comprendre cela et croyez-moi, ces expériences ont fondamentalement changé ma façon de chanter.

Et votre bio… Quand l’écrirez-vous ?
Alors là, c’est un autre problème ! On me le demande depuis plus de vingt ans. D’abord, comme je vous l’ai dit, je ne sais écrire que des poèmes et puis j’ai un énorme problème, je n’ai aucune mémoire. Je passe mon temps à chercher le nom des gens. Lorsque ma femme, Michèle, me rappelle quelque chose, moi je ne m’en souviens jamais, alors vous pensez, écrire mes mémoires !

Je ne vis que dans le présent, dans l’instant, le passé, je l’oublie. J’aurais peut-être dû tenir un journal au quotidien mais aujourd’hui, c’est trop tard !

Propos recueillis par Jacques Brachet
Photos : Luc Valigny – Jean-Jacques Bertrand

*Toulon n’ayant pas daigné recevoir Serge Lama, vous pourrez aller l’applaudir le 25 janvier au Silo, à Marseille, et le 26 janvier à la Palestre, le Cannet. Il sera également à l’Olympia du 8 au 17 février.

 

18.01.2011

18 Janvier 2013: France Dimanche

Dans cet article de France Dimanche Alice Dona parle un peu de son ami Serge Lama

 

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16.01.2011

16 Janvier 2013: Ici Paris

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08.01.2011

8 Janvier 2013: Platine

Critique du disque 'La balade du poète ' dans le magazine Platine N° 191 de Janvier / Février 2013

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8 Janvier 2013: La provence.com

Serge Lama  a donné un concert à Dignes les bains le 24 Janvier 2013

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Digne : d'aventure en aventure, Serge Lama se pose au palais

 

Il y partagera les plus belles chansons de sa vie, jeudi 24 janvier en soirée

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 L'envie, l'énergie et l'authenticité restent les marques de fabrique de cet auteur-interprète d'une race d'artistes unique et indémodable celle des chanteurs populaires.

Photo Franck Pennant

 

Ah "Les p'tites femmes de Pigalle"... Saviez-vous que Serge Lama a composé cette chanson en partant de Digne, après un concert en plein air ? C'était dans sa voiture, vers 1971-1972. Il ne sait plus très bien.

Et non, ce ne sont pas les petites Dignoises qui l'ont inspiré... "On est inspiré par des choses qui nous viennent tout à fait bizarrement. Je ne sais pas pourquoi j'écris tel ou tel sujet, c'est la plume qui se déclenche et ça continue...", confie le chanteur, qui écrit tous ses textes. Depuis toujours.

Serge Lama ne garde pas de souvenir particulier du public dignois, pas forcément différent d'un autre. "Les publics sont ce que les artistes en font. Il n'y en a pas de mauvais. Les gens qui viennent vous voir sont dans de bonnes conditions. C'est à l'artiste de faire ce qu'il faut pour qu'ils continuent à l'être".

Éternel séducteur

S'il devait choisir une chanson dans son propre répertoire, extrêmement riche, ça serait "Souvenir attention danger". "Parce que j'ai beaucoup de plaisir tous les soirs à la chanter", justifie-t-il. Mais il y a aussi toutes les autres, plus connues, qu'il chante comme une scène de tragédie, selon l'humeur du moment, à l'instar de "Je suis malade", "pour un véritable plaisir de comédien à sortir du neuf, une chanson qui est tellement ancienne".

En même temps que ses 50 ans de carrière, il fêtera ses 70 ans le 11 février à l'Olympia. Cet homme déborde d'énergie ! D'où la tire-t-il ? Des P'tites femmes de Pigalle ou du miel de Provence ?

"Plutôt du miel, rigole-t-il. Elles m'ont beaucoup couru après à l'époque où j'ai sorti la chanson, mais je n'y ai jamais été. On se retrouvait parfois dans les restos à parler tard dans la nuit, mais ça n'allait pas plus loin. L'énergie, elle se crée elle-même. À chaque âge il y a une jeunesse inhérente, et je vais avoir la jeunesse de mes 70 ans. Une jeunesse différente, mais qui offre encore des choses à visiter, qui suscitent votre intérêt et qui vous laissent en vie justement."

De notre département, il avoue ne pas connaître grand-chose et reconnaît qu'il ne fait que passer. Comme pour se justifier, il cite Bécaud : "Voyageur de la nuit, moi qui en ribambelle ai connu les pays que je ne voyais pas".

"Pour moi, poursuit-il, le tour de chant c'est comme entrer à l'église et dire la messe : je fais l'hôtel — le théâtre et c'est fini. Mais je vois défiler les paysages à travers la vitre des trains et des voitures." Pas sûr donc qu'il vienne finir ses vieux jours dans notre belle région. À moins que...

Grand séducteur Serge Lama ? "Les femmes viennent au spectacle et les hommes vont au sport, lâche-t-il dans ce grand éclat de rire qui fait son charme. Et on n'est pas de bois... Je ne suis pas un grand séducteur, ce sont les femmes qui tout à coup ont voulu de moi. Et disons que je n'ai pas toujours dit non."

Dans quelques jours au palais des congrès, il ne les serrera pas toutes dans ses bras, mais dans ses yeux...

Jeudi 24 janvier à 20 h30, palais des congrès. Tarifs : 55, 52 et 51€

Marie-France Bayetti

 

31.12.2010

31 Décembre 2012: Femme Actuelle

Voici une interview de Serge Lama dans ce magazine

 

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19.12.2010

19 Décembre 2012: Gala

Serge et Fréderic Lama en interview dans le magazine Gala

du 19 Décembre 2012

 

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18.12.2010

18 Décembre 2012: Femme Actuelle.fr

Quelques artistes racontent leur plus beau Noêl

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14.12.2010

14 Décembre 2012: Idole Mag

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POUR LIRE L'INTERVIEW C'EST

ICI


 

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