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08.11.2011

8 Novembre 2013: La Provence

Article paru dans La Provence avant le concert du 8 Novembre 2013 au Silo de Marseille


 

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01.11.2011

1 Novembre 2013: Serge le lama

5 jeunes sortant de boite de nuit ont volé ce lama prénommé Serge dans un cirque et l'ont emmené prendre le Tramway dans Bordeaux .

Cette histoire a fait le tour des médias

 

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 Le parisien à même interviewé Serge Lama.

 

 

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Comment avez-vous appris cette histoire ?


Serge Lama:J'en ai eu connaissance hier soir (Ndlr: jeudi soir) comme tout le monde, en regardant . J'ai été bluffé par l'histoire, mais aussi et surtout par le «buzz» que cela a provoqué en si peu de temps. C'est sûr qu'aujourd'hui je suis un drôle d'animal (rires). Il faut reconnaître que ce n'est pas banal.

Quelle a été votre réaction à ce moment-là ?
S.L. Je me suis bien marré. On ne pourra plus me dire que je n'ai pas un public jeune (rires). Et en plus, l'histoire se passe à Bordeaux qui se trouve être ma ville natale. C'est un sacré clin d'œil. Et grâce à cette histoire, j'aurais au moins pris une fois le tramway à Bordeaux. C'est génial ! C'est une plaisanterie qui tourne bien. On a tellement l'habitude de voir des choses pas drôles que là, d'un coup, cela tranche avec la morosité ambiante.

Avant cette histoire, avez-vous déjà souffert de blagues en rapport avec votre nom de scène ?
S.L. Probablement, mais c'était plutôt autour du Dalai-Lama que l'on me taquinait. Mais bon, c'est plutôt une bonne chose car la comparaison prête plutôt au respect. Mais pour tout vous dire, au début des années 1980, plusieurs de mes amis se sont cotisés à l'occasion de l'un de mes anniversaires afin de m'offrir un vrai lama. Je l'ai emmené à la campagne où je vivais alors avec mon épouse, et il a vécu quelques années au grand air. Il avait l'air de bien s'y plaire.

Visiblement, le propriétaire du cirque ne partage pas votre enthousiasme...
S.L. Je peux comprendre sa réaction, il souhaite protéger ses animaux. Mais bon, je retiens l'aspect humoristique de la démarche, qui nous fait tous bien rire aujourd'hui, moi le premier. Et ça, c'est ce dont nous avons le plus besoin !

 

Message de Serge Lama posté le 5 Novembre 2013

 

Me voici donc « un tramway nommé Lama », une histoire rocambolesque qui a fait un buzz hallucinant. Une histoire qui finit bien. Mais ils ont eu beaucoup de chance les petits bordelais, ma ville de naissance en plus, car un lama çà peut être très très réfractaire, coups de pieds, morsures, bref, c'était le jour de chance de ses cinq petits plaisants, monôme réussi avant leur fin d'année. Le patron du cirque a intelligemment ôté sa plainte. Je leur souhaite bonne chance pour leur teuf à Bègles. J'ai, par animal interposé, connu les joies du tramway bordelais. Vive la jeunesse folle et gaie, imaginative, une aventure à la française qui finit bien. Il y a comme un symbole de notre pays dans cette petite odyssée d'un soir, de l’initiative sous le rire et l'esprit révolutionnaire sous la joyeuse fantaisie, à méditer, amitiés. S. L

LeParisien.fr

20.10.2011

20 Octobre 2013: Le bien public

Le 18 Octobre 2013 Serge Lama chantait sur la scène du Zénith de Dijon

 

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Le 20 Octobre , le bien public nous offrait ce petit compte rendu

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  C’était monsieur Lama

 Près de 2 000 personnes ont assisté au spectacle de Serge Lama, vendredi, au Zénith. Un spectacle parfaitement rôdé d’un grand monsieur de la chanson française.

Les dernières notes de L’Algérie viennent de se perdre dans les travées du Zénith. Serge Lama, les bras ouverts, reste de longues secondes ainsi face à son public. Un public debout pour une standing ovation largement méritée car le tour de chant de ce monstre sacré de la chanson française a tenu toutes ses promesses. Impeccable dans un costume noir d’abord, puis blanc, Serge Lama a ravi son auditoire. Il a fait défiler au gré de deux heures de spectacle tous ses plus grands succès. Des ballons rouges en ouverture à Je suis malade en clôture, seul sur scène avec son accordéoniste fétiche, Sergio Tomassi, il a déroulé toute sa vie d’artiste devant un public conquis, l’interpellant souvent avec pas mal d’humour.
Il n’en fallait pas plus pour contenter des fans qui ne manquaient pas une occasion de l’accompagner de la voix ou en tapant des mains.
Les petites femmes de Pigalle , D’aventures en aventures , Chez moi , Femmes, femmes, femmes… sans oublier de magnifiques hommages à ses parents et Barbara, il faut bien plus que ses dix doigts pour répertorier tous ses standards. Il en chantera une trentaine en tout et pour tout, soutenu impeccablement par le fidèle Sergio Tomassi, un guitariste acoustique, un batteur, un quatuor à cordes et une pianiste.
Et sa voix ? Elle n’a quasiment pas pris une ride en cinquante ans de carrière. D’ailleurs, il terminera son spectacle a cappella et sans micro, s’il vous plaît. « Une chanson, ce sont quelques notes amoureuses sur des mots », glissait l’autre soir Serge Lama. Des notes amoureuses, il en a distribué toute la soirée et le public le lui a bien rendu

 

17.10.2011

17 Octobre 2013: Est républicain

Serge Lama était en concert le 17 Octobre 2013 à l'Axone de Montbéliard

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Spectacle - Après Paris, Serge Lama fête ses cinquante ans de scène ce jeudi 17 octobre à 20 h 30 à l’Axone « Mes chansons me démasquent »

 

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Montbéliard. « La chanteuse a vingt ans ». L’auteur et interprète de cette émouvante ritournelle a, lui, 70 ans. Après les avoir fêtés à l’Olympia en février avec tous ses amis lors d’un mémorable spectacle, après être parti en tournée et avoir joué il y a quelques jours à Paris (Grand Rex), Serge Lama pose « ses valises et ses chansons » à l’Axone. Entretien.


Le spectacle. _C’est vrai que, hormis pour Napoléon et deux ou trois autres tournées, j’ai plutôt fait jusqu’ici des spectacles plus intimes. Genre quatre musiciens et on part sur les routes de France ! Là, il y a toute une troupe, des décors grandioses. C’est magnifique ! Et ce n’est pas moi qui le dis ; pour une fois, vos collègues parisiens ont été dithyrambiques. Je pense, sans le savoir vraiment puisque le DVD ne sortira qu’à la fin de l’année, que c’est un beau spectacle qui met en valeur l’artiste et les chansons.


Le fil rouge._ Mes 70 ans, mes 50 ans de carrière, mes 60 ans d’auteur : voilà le fil rouge du spectacle. Ce n’est pas une autobiographie mais, à la fin, on ressent qui je suis. Les chansons me désignent, les chansons me démasquent.


La plume._ Dans mon dernier album, « La balade du poète », j’ai enregistré des chansons que j’avais écrites enfant. Dont celle qui a donné le titre. J’avais 11 ans (N.D.L.R. : les paroles sont d’une stupéfiante maturité). Mais, déjà à 8, 9 ans, j’écrivais des poèmes. Cette précocité, je l’explique par le fait que je lisais énormément, même des choses, comme Baudelaire, que je n’aurais pas dû lire si jeune. Je vivais aussi entouré d’adultes, j’entendais des histoires qu’on racontait sur les couples. Du coup, dans des chansons comme « Comment veux-tu que je la quitte ? », écrite à l’adolescence, il y a tout les thèmes de ma vie : l’amour, la solitude… J’en ai encore une ou deux comme ça, étonnantes, que je sortirais peut-être un jour.


La destinée._ Je suis d’abord un auteur, j’aime écrire. Mais en 1954, quand j’ai vu Bécaud à l’Olympia, je me suis dit : « C’est ça que je ferai. » À partir de là, je n’ai plus pensé qu’à ça du matin jusqu’au soir. Comme mon père (N.D.L.R. : chanteur d’opérette) n’avait pas réussi, que j’avais une voix, j’ai décidé de devenir chanteur, de reprendre le flambeau. Je suis devenu le Monte-Cristo de mon père.
Le changement._ Oui j’ai voulu réarranger et réenregistrer des chansons sur mon dernier album. Les chansons, c’est la vie, ça bouge. Je suis comme le romancier qui a rencontré le succès à 25 ans et qui, des années après, trouve son livre bien mais avec un chapitre un peu faiblard. Il le réécrit. Alors pourquoi pas moi ? J’ai changé des phrases sur lesquelles je butais ou qui ne me satisfaisaient plus mais sans toucher aux refrains.


La voix._ Je ne l’entretiens pas spécialement. Elle est plus ou moins bonne selon les soirs. Pour cette raison, le texte est important : les mots sauvent parfois l’interprète.


Les prix._ (Grande médaille de la chanson française, médaille de vermeil pour l’ensemble de son œuvre de l’Académie française, prix Nikos Gatsos (qui récompense les talents de parolier) et récemment prix de la Sacem. Tout ça cette année.) Évidemment, ça fait plaisir. D’autant que si le chanteur a été reconnu, l’auteur, beaucoup moins. Or l’un n’existerait pas sans l’autre, et sans les musiques de mes amis. Je crois que 2013 est ma plus belle année, un sommet de ma carrière.
Chanteur à l’ancienne._ J’ai débuté aux temps des Yéyés, je n’étais pas vraiment à la mode ! J’étais hors normes, au bord du chemin. Mais cette expression que j’emploie, c’est plutôt pour m’inscrire dans une tradition. J’ai suivi la voix de Béranger, celle des chanteurs du XIXe. Je chante la langue française que j’ai apprise à l’école, j’écris des chansons proches des poèmes («L’enfant d’un autre », « Je suis malade ») et d’autres plus légères («Femmes, femmes, femmes »). J’écris dans tous les styles et je me revendique de toute la chanson française et de tous les auteurs.


L’âge._ Je mets tout ce que je peux dans ce spectacle, car à mon âge, tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Je suis un esclave de mon physique. Tous les jours, sur scène, c’est une nouvelle naissance. J’ai tout sacrifié pour être sur les planches. Je ne suis donc pas du genre à faire mes adieux mais un jour, peut-être, je me réveillerais en me disant : « Hier soir, tu as fait tes adieux. » Rester ? Je crois qu’il y a un moment où mon entourage et moi-même jugeront qu’il est indécent de se montrer sur scène. Pour l’instant, ce n’est pas d’actualité.


Propos recueillis Sophie DOUGNAC Jeudi, à 20 h 30, à l’Axone de Montbéliard. Places : de 53 à 57 €.

 

01.10.2011

1 Octobre 2013: La voix du nord

Publié dans la voix du Nord avant la reprise de la tournée .

Première date Dunkerque le 9 Octobre 2013

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Serge Lama le 9 octobre au Kursaal de Dunkerque: «J’ai un besoin viscéral de la scène»


Par MARIE BOUREY

Mercredi 9 octobre, Serge Lama sera sur la scène du Kursaal pour fêter ses cinquante ans de carrière avec son public. Entretien avec un grand monsieur de la chanson française, qui a encore beaucoup à offrir.


Vous jouez au Kursaal le 9 octobre, c’est une salle que vous connaissez ?

« C’est une salle que je connais, même s’il y a très longtemps que je ne suis pas passé à Dunkerque. J’ai un souvenir formidable du Kursaal, mais j’ai également en mémoire un chapiteau où on a pris des risques gigantesques. Il y avait une tempête, mais on a tout de même monté le chapiteau, et on a joué devant beaucoup de monde, mais ça aurait pu être une catastrophe. Je me souviens de la peur que tout le monde avait, sauf le producteur. Le Kursaal est un bâtiment qui est fait pour le spectacle que je vais donner. Tout le monde me dit que c’est le plus beau spectacle que j’ai fait de ma vie. Ça tombe bien que je le fasse à 70 ans et après 50 ans de carrière. Je n’ai pas fait de grands spectacles à part Napoléon. Souvent, quand j’ai eu du succès dans les années 70, je me déplaçais avec une équipe réduite de quatre musiciens. Ensuite, c’est devenu l’escalade avec Sardou et Johnny qui ont commencé à faire du spectacle. Je me suis senti obligé de faire quelque chose de plus important, mais ce n’est pas là que je me sentais le plus à l’aise. Ce que j’aime, c’est l’intimité avec les musiciens, avec le public. Pour ce dernier spectacle, c’est tout cela en même temps et je suis aussi servi par une mise en scène et un jeu de lumière remarquable. Aujourd’hui, le public aime avoir de la poudre aux yeux. Ce qu’on a voulu faire dans ce spectacle justement, c’est qu’il n’y ait pas de poudre aux yeux gratuite, mais que cela corresponde vraiment à quelque chose. Et je pense qu’on a réussi. »


Est-ce différent de se produire dans la capitale et dans les salles de province ?
« Je crois que le public peut avoir des tempéraments différents. Mais je trouve que du côté du Nord, les gens sont généralement très spontanés, sans a priori. Si vous leur plaisez, ils ne vont pas vous cacher leur bonheur dans une sorte de snobisme dont sont parfois parées certaines régions. À l’arrivée, le résultat est le même. Le jeu de la scène est une sorte d’envoûtement. »


Cela fait cinquante ans que vous avez commencé dans la chanson, vous n’éprouvez pas de lassitude ?
« Je n’ai jamais ressenti de lassitude. Je suis à l’âge où je pourrais tirer ma révérence, mais j’ai un besoin viscéral de la scène. Je dis toujours que c’est la scène qui m’abandonnera parce que mon corps ne suivra plus. Je n’ai pas l’air comme ça, mais je suis un chanteur qui, sur scène, utilise au moins autant d’énergie qu’un rockeur. C’est un engagement physique très important, donc peut-être qu’un jour mon corps me dira J’en ai marre . Dans ce cas-là, je serai obligé de lui obéir, et ce ne sera pas de gaieté de cœur, mais pour l’instant ça tient. Je résiste à toutes les tempêtes, à tous les événements de la vie. Je me suis fait opérer de la hanche il y a deux ans et je m’en suis remis. Je suis reparti à l’assaut plus neuf que je ne l’étais. Je pense que tant que je pourrai, je continuerai à monter sur scène, et lorsque je ne le pourrai plus, je resterai dans le métier d’une façon détournée, avec des concerts moins nombreux pour garder ce plaisir. »


Pouvez-nous vous rappeler comment votre histoire d’amour avec la musique a commencé ?
« On pourrait y passer des heures. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu faire ça. Petit, je suis allé voir mon père, qui était chanteur. J’avais cinq ans, je me souviens même que c’était dans la banlieue de Bordeaux. Je m’étais dit que j’étais heureux d’aller voir mon père jouer l’opérette dans Sissi, qui a eu un succès considérable. Je me suis dit dans la voiture : Il faut que tu n’oublies jamais ça de ta vie car je n’avais pas l’occasion d’aller à tous ses concerts. Je ne l’ai jamais oublié. On pourrait dater cet événement de manière officielle comme ce qui m’a donné envie de travailler dans la chanson, mais c’est peut-être pire que ça, c’est depuis la naissance. »


Aujourd’hui, voyez-vous la chanson de la même manière qu’il y a un demi-siècle ?
« Je vois que la chanson est en train de perdre ses lettres de noblesse. Pendant longtemps, la chanson a été importante pour la thérapie des gens. On entendait les gens siffler dans la rue, on les entendait chanter. Maintenant, ce n’est plus possible car les chansons qu’on passe à la radio n’ont plus les mélodies pour. Les gens les aiment car elles sont bien chantées et qu’il y a un truc rythmique qui fait que la jeunesse s’y accroche, mais ce sont des chansons pour discothèque. Jean-Jacques Goldman a écrit un disque Chansons pour les pieds et je crois que maintenant on fait de la chanson pour les pieds, beaucoup plus que pour la tête et le cœur. C’est une chose dangereuse car la chanson, vu que l’école ne fait pas toujours très bien son travail, est le dernier véhicule qui transmettait encore des mots, des phrases et des idées ou des pensées. Une sorte de poésie populaire qui est en train de se perdre car on nous anglicise de plus en plus. Les radios ne prennent pas le risque de faire découvrir de nouveaux chanteurs. Ils n’en retiennent que quelques-uns comme Christophe Maé, Matt Pokora qui sont des excuses pour tout le reste, mais il y en a tout plein derrière qui ont du talent et des choses à dire, mais qui n’arrivent même pas à faire leur premier disque. »


Vous avez justement écrit un titre pour Christophe Maé ?
« Oui, j’ai écrit pour lui le texte de la chanson Je veux du bonheur, qui est aussi le titre de son disque. En ce moment, c’est le genre de chansons qu’on a envie d’entendre. Mais je veux du bonheur implique qu’il n’y a pas de bonheur et qu’il faut en trouver, ce qu’il a bien exprimé dans son clip. Je suis fier d’avoir écrit cette chanson car c’est lui qui me l’a demandé et que ça a été un succès. Ça prouve que des mots d’un homme de 70 ans peuvent toucher des gosses de 18 ans de la même façon.


Peut-on s’attendre à des surprises lors du concert ?
« Le spectacle en lui-même est une surprise. C’est un concert comme je n’en ai jamais fait dans ma carrière. J’ai fait des tas de choses, mais ça c’est un spectacle sur lequel je n’arrive pas à mettre de mots. C’est une sorte d’autobiographie, qui est un petit fil conducteur, et le public est emporté dans ce spectacle entre les lumières, le décor etc. À la fin, c’est simplement la folie. J’ai fait six mois de tournée, donc je peux en parler. »


S’il n’y avait qu’un ou deux titres que vous aimeriez que l’on retienne de votre répertoire, quels seraient-ils ?
« Je serai très content que les gens choisissent déjà un titre. Pourquoi Plaisir d’amour est resté ? C’est que, sans doute, ce titre correspond profondément à quelque chose à l’intérieur du peuple, à l’intérieur des gens. Ils ne connaissent peut-être ni l‘auteur, ni les musiciens, simplement cette chanson leur fait plaisir lorsqu’ils l’entendent. Il y a quelques chansons comme Le Temps des cerises qui sont restées, mais il n’y en a pas des masses. »

27.09.2011

27 Septembre 2013: Le bien public

Dans son supplément loisirs, Le bien public annonçait le concert du 18 Octobre 2013 au Zénith de Dijon

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Côte-d'Or - Musique Serge Lama, poète éternel dans l’âme

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photo Claude Gassian

 

Il est une des voix de la chanson française. Incontournable, inoxydable, Serge Lama fera la rentrée du Zénith de Dijon vendredi 18 octobre.

 

A la maison familiale, sur l’électrophone, les disques de Serge Lama tournaient fréquemment. À force, ils grésillaient un peu. Ça paraît être une autre époque.

La plupart du temps, ça ennuyait l’adolescent que j’étais. De là à se pencher sur ses textes, il y avait un gouffre que je ne m’imaginais pas franchir un jour. Et puis est arrivé le jour récent de cette rencontre téléphonique avec l’artiste. Serge Lama à l’autre bout du fil, “himself”. Juste le temps de réviser ses classiques, histoire de ne pas paraître trop inculte…

Ç a tombe plutôt bien car le dernier disque de Serge Lama est un double album où sont réorchestrés quelques-uns de ses plus grands morceaux. Quarante tout de même ! « Et j’aurais pu en réunir autant sur un autre disque », glisse le chanteur. On cerne alors bien l’immensité de la carrière et de l’œuvre de Serge Chauvier, devenu Lama à 15 ans. Mais n’allez pas lui parler de “best of” car ça pourrait le navrer tout autant que le contrarier. « La maison de disque voulait une compilation, moi, ça ne m’intéressait pas dans ce sens. Et puis jusqu’à ce que Jean-Claude Petit travaille avec moi, je n’avais pas d’arrangement idéal. »

50 ans de carrière

Balade d’un poète est arrivé dans les bacs en décembre 2012. Et avec lui plein de souvenirs et d’émotions comme la chanson éponyme de l’album. Une chanson qui a une longue histoire puisque Serge Lama l’a écrite alors qu’il n’avait que 11 ans. « Quand j’étais jeune, je lisais déjà beaucoup, j’écoutais, je m’intéressais. Dans ce texte, tiré d’un fait bien réel* qui m’avait bouleversé, on sent l’influence de poètes comme Verlaine. » Pour autant le morceau n’avait jamais franchi le cap de la scène. Par pudeur ? « Je la chantais à mes copains, un cercle très intime d’une dizaine de personnes. »

Et puis la voilà aujourd’hui au goût du jour. « Une question de maturité. »

Lama chanteur, OK, mais Lama auteur, on l’aurait presque oublié. Et pourtant ce n’est pas qu’une voix. Même lui l’avait placé au second plan, c’est dire. « Au moment de Napoléon (NDLR comédie musicale de 1984), j’ai pris conscience que je ne respectais pas l’auteur que j’étais. Certains croyaient que c’était Alice Dona qui écrivait mes textes. Il a fallu que j’arrive à 50 ans pour me dire : ‘‘Putain, on ne se rend pas compte ce que je suis’’.» Il poursuit : « J’ai compris et j’ai mis en équilibre cette relation chanteur-auteur. »

Une belle de prise de conscience qui lui a sans doute permis de continuer à créer et à chanter sur toutes les scènes de France. Pour ses 50 ans de carrière, il a fait le plein à l’Olympia pendant une semaine. Et lorsqu’on lui demande si cela le surprend, il répond plein de sincérité : « Oui, j’en suis surpris. Le succès est toujours plus surprenant que l’échec. »

À 70 ans, il trace sa route en se posant moins de questions, n’hésitant pas à dire “non” lorsqu’il le faut. Comme lors des dernières Victoires de la musique. « Leur victoire, elle m’a mis en pétard. D’une part, ce jour-là, je chantais à l’Olympia et, d’autre part, j’ai appris qu’ils la remettraient à quatre personnes en même temps. Cela faisait un package, histoire de dire, on se débarrasse de ces quatre-là. Il y avait une forme de mépris dans cette récompense. »

Ce pseudo-panégyrique rangé aux oubliettes, Serge Lama préfère se consacrer à son public. Et celui-ci le lui rend bien.

* « La Balade du poète raconte l’histoire d’un type (un sans-abri) qui pique un truc sur un étale, une pomme. C’est d’une tristesse profonde. À la fin de la chanson, il meurt. »

Serge Lama en concert au Zénith de Dijon, vendredi 18 octobre à 20 h 30. Tarifs de 45 à 55 €. Renseignements au 03 80 30 61 00.

 

 

01.07.2011

Juillet 2013:Femme actuelle jeux

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18.06.2011

18 Juin 2013:Info culture

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Le spectacle de Serge Lama à Montréal: un travail d’orfèvre





Serge Lama, cet amoureux du Québec, était de retour sur scène de la Place des Arts à Montréal le 16 juin pour une seule représentation de son spectacle Mes plus belles chansons – la tournée anniversaire dans le cadre des Francofolies de Montréal. Après s’être impatiemment fait attendre pendant 45 minutes alors que le jeune interprète Jean-Baptiste livrait tant bien que mal la première partie, le chanteur français s’est présenté sous les applaudissements nourris d’un public de têtes grisonnantes.
50 ans de carrière, 70 ans de vie, événements qui ont poussé le créateur D’aventure en aventure à plonger son répertoire de meilleures chansons dans un bain de jouvence. Il était temps de dépoussiérer ces magnifiques poèmes qui suggèrent la mélancolie et la tristesse pour la plupart. Sur scène, il y avait bien entendu l’accordéon et la direction musicale du complice Sergio Tomassi. Mais cette fois, le piano à bretelles se faisait discret et laissait toute la place à trois violons et au violoncelle qui donnaient du panache, créaient un tapis confortable et un équilibre à la voix dure du chanteur.
Les améliorations du spectacle de Serge Lama sont étonnantes au point où l’interprète se trouve ici au sommet de son art. L’utilisation des percussions et des guitares est tout simplement envoûtante car elle injecte étonnamment aux chansons de Lama, fraîcheur, douceur et légèreté. Sans compter ce décor imaginatif et toute en nuance. Le rideau danse et se colore en teinte et demi-teintes tout au long de la prestation et fait partie intégrante d’un spectacle où l’unité et l’harmonie règnent. Les éclairages sont aussi plus que parfaits. Ils sont gais, artistiques et valsent au rythme du chanteur, des paroles et de la musique.
Le tout est exceptionnel et les trouvailles nombreuses! Que ce soit la façon d’intégrer les musiciens au spectacle, l’entracte sans entracte ou ce miroir géant qui est aussi un visionneur de photos. Car tout dans cet événement pointe vers l’autobiographie. Les chansons sont souvent accompagnées d’un diaporama illustrant des moments de vie de Lama ou affichent des photos de gens importants dans son univers comme Barbara.





Quant à ce pilier de la chanson française dans la lignée des Brel et Aznavour, il vient de se mériter la grande médaille de la chanson française pour l’ensemble de ses chansons par l’Académie française. Il demeure un artiste exceptionnel. Cette voix qui commande toujours, qui caresse, qui écrase, qui s’éteint soudainement. Cette voix virile de Lama qui joue l’émotion et fouille immanquablement dans votre âme. On est loin ici de Claude François…
Si d’entrée de jeu, le show paraît froid, ce n’est qu’une question de temps avant que le spectateur ne soit happé par le tourbillon de sa séduction. Lama est un artiste généreux qui gâte le public. 30 chansons. Plus de deux heures sur scène. Le don de soi sans compromis c’est l’étoffe de laquelle est faite cette légende. Les chansons extraordinaires y sont passées une après l’autre, Le ballon rouge, Femme femme femme, Je t’aime à la folie, L’Algérie, Une île, sa préférée Le 15 juillet à 5 heures, et finalement, avec que l’accordéon en arrière-plan, la triste Je suis malade, sur laquelle il nous a quitté habillé de son complet blanc.
À travers ce spectacle, Lama accomplit ce que peu d’interprètes de son calibre réussissent. Lama se réinvente en bonifiant la saveur, la texture et la couleur de son oeuvre. Le spectacle de Serge Lama est un véritable travail d’orfèvre!

18 Juin 2013:Rue Rezzonico.com

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Francos 2013, Jour 4: bon anniversaire

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Serge Lama: 50 ans de carrière, 30 titres, deux heures et demie d'émotion. Photo Victor Diaz Lamich/Courtoisie FrancoFolies de Montréal

 

Vingt-cinquième anniversaire des FrancoFolies, fête des Pères, spectacle anniversaire des 50 années de carrière de Serge Lama… Ça faisait beaucoup de choses à célébrer le même jour, en ce dimanche pluvieux. Le 16 juin, tiens, c’est également la date d’anniversaire de ma mère disparue l’an dernier.

Par Philippe Rezzonico

C’est d’ailleurs cet anniversaire-là qui m’inquiétait un peu avant la prestation de Lama à la salle Wilfrid-Pelletier. Nous l’avons vu quelques fois ensemble, le grand Serge. Une bonne idée d’aller entendre les chansons de Lama précisément en cette journée et de me foutre les tripes en l’air? Pas sûr, mais je ne pouvais passer outre.

Au cours des ans, le Français à la mâchoire carrée, la voix puissante et le rire tonitruant a tellement donné le meilleur de lui-même auprès de ce public québécois qu’il chérit, qu’il aurait insultant de ne pas se présenter.

Surtout qu’il avait sorti le grand jeu, l’ami Serge, pour cette occasion toute spéciale. Après l’avoir vu si souvent parcourir le Québec en formation réduite ou minimaliste depuis une dizaine d’années, on avait presque oublié à quoi ça ressemblait un spectacle de Lama avec plus d’une demi-douzaine de musiciens, incluant un quatuor féminin à cordes.

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Lama avait un quatuor de cordes - et de charme - pour l'occasion. Photo Victor Diaz Lamich/Courtoisie FrancoFolies de Montréal

 

Et ces immenses rideaux digne d’un palais, tendus de façon asymétrique, qui servaient à la fois de décor et d’écran pour les jeux de lumières peints par un maître… Somptueux. Et ce grand miroir ce scène, à la fois réflecteur et écran, sur lequel défilaient les images de la vie de l’artiste… Brillant concept.

Et ce répertoire… Que Lama interprète avec toutes les nuances appropriées. Avec douceur (Les ballons rouges), humour (Mémorandum pour un pucelage), chaleur (Chez moi), désir (Je t’aime), gravité (La fille dans l’église) et respect (La chanteuse a 20 ans, dédiée à Barbara, qui lui a ouvert les portes de Bobino en 1964).

Le ton est important, chez Lama. Essentiel, même. Il sait que D’aventures en aventures doit bercer le spectateur, que Les p’tites femmes de Pigalle est une chanson gaillarde et que J’arrive à l’heure doit être interprétée comme si sa vie défilait devant lui. Ce qui fut le cas sur le miroir, où défilaient des photos de Lama de la naissance à aujourd’hui.

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Généreux, Lama a interprété 30 chansons de toutes ses périodes. Photo Victor Diaz/Courtoisie FrancoFolies de Montréal

 

Le chanteur s’est calé dans un fauteuil à haut dossier devant ledit miroir pour nous interpréter Seul tout seul, et c’est sa réflexion que l’on regardait. Une belle trouvaille, cet objet. Il a servi à montrer le visage de son maître, Marcel Gobineau, l’ami de son père qui a servi d’inspiration à Mon ami mon maître, ainsi que celui de sa mère, Maman Chauvier, qu’il avait pris soin d’amener dans ses bagages. Touchant.

Lama a varié les ambiances en un tournemain : la grandiose Des éclairs et des révolvers et la bouleversante L’enfant d’un autre étant livrées avec la même qualité. L’artiste a même ressorti son complet blanc, pas porté sur scène depuis 30 ans. Non, ce n’était pas un spectacle comme les autres.

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Sergio Tomassi et Lama: des décennies de complicité.Photo Victor Diaz Lamich/Courtoisie FrancoFolies de Montréal

Là où nous étions en terrain connu, c’est lorsque la foule reprend spontanément au vol Je t’aime à la folie, que Lama boucle Une île en mode a cappella, et qu’il nous sert à la 30e chanson de ce programme de près de deux heures et demie (Je suis malade), la terminant a cappella ET sans micro. Je crois bien qu’on a touché le ciel.

En définitive, ai-je pris la bonne décision de me pointer au spectacle de Lama? Et comment!

Surtout qu’en raison d’un curieux concours de circonstances, le fauteuil situé à la gauche du mien est demeuré inoccupé toute la soirée. Mais j’étais bien la seule personne dans la salle Wilfrid-Pelletier à savoir qu’il n’était pas vide…

 

17.06.2011

17 juin 2013: 24h Montreal

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Au lendemain des francofolies de Montréal

 

Un Serge Lama théâtral

 

Serge Lama avait de quoi célébrer, hier soir, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

D'abord parce que cela faisait 11 ans que l'interprète de Je suis malade ne s'était pas produit aux Francofolies de Montréal. Mais aussi parce que cette légende vivante souligne cette année son 70e anniversaire et ses 50 ans de carrière.

Dans la même salle la veille, on avait rendu hommage en chansons aux 50 ans de carrière de notre Robert Charlebois national. Comme quoi les jours se suivent et les monuments de la chanson francophone se succèdent, qu'ils soient Québécois ou Français.

Précédé de ses deux musiciens, Serge Lama est monté sur les planches au son de La fronde, qui s'est conclue par une ovation bien sentie. Ses retrouvailles avec le public québécois étaient scellées, et le ton de ce concert anniversaire était donné.

Fougueux, il a enchaîné avec la très belle Les ballons rouges, un classique de son répertoire. Un quatuor tout féminin de violons et violoncelle l'a rejoint sur scène pour Mémorandum pour un pucelage, une pièce à la fois théâtrale et humoristique qui rend justice au talent d'interprète de Lama.

Celui qu'on dit être dans la lignée des Brel et Aznavour a offert une ribambelle de ses plus grands succès, dont Les Glycines, Mon ami, mon maître et Femme femme femme, ainsi que quelques pièces moins connues, puisées dans un vaste répertoire s'étirant sur des décennies de carrière. Les incontournables Je suis malade et D'aventures en aventures devaient arriver vers la fin de ce généreux concert de presque deux heures trente.

Les fins observateurs ont remarqué que quelques-uns des classiques de Lama ont été légèrement modifiés.

Le chanteur a fait paraître en décembre dernier l'album La balade du poète, sur lequel comprenaient plusieurs de ses succès, mais dans une version revampée (il a modifié certains textes et retravaillé les arrangements avec son collègue Sergio Tomassi).

Touchante et sentie, l'interprétation de sa pièce L'enfant d'un autre a marqué un des moments forts de ce spectacle ; on aurait presque pu entendre une mouche voler dans la salle Wilfrid-Pelletier.

JUDITH PLAMONDON, AGENCE QMI