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24.03.2013

24 Mars 2015: Nous deux

Article paru dans le magazine Nous Deux avant le passage de Serge Lama à l'Olympia en Mars 2015

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21.03.2013

21 Mars 2015: Ouest France

Interview publiée dans Ouest France le 21 Mars 2015

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10.03.2013

10 Mars 2015: Sud Ouest

Compte rendu du concert donné à Arcachon le 6 Mars 2015 et publié dans le journal Sud Ouest

 

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L’Olympia d'Arcachon était complet, jusqu’aux strapontins du balcon, vendredi soir, pour le concert de Serge Lama. Le chanteur séduit toujours même avec un mal de gorge


À 72 ans, plus de cinquante ans de chansons, et autant de « tubes » même s'il déteste le mot, le chanteur séduit toujours autant.

Certes, une vilaine laryngite le trahissait parfois. Il s'en est excusé dès le début : « Je me soigne le mieux possible. Je n'ai pas voulu annuler, j'ai préféré chanter, je ne sais pas si j'ai eu raison ». Les applaudissements nourris, les cris d'amour lancés du balcon, les chansons reprises en chœur, spontanément ou à sa demande, sont la meilleure des réponses.
Serge Lama, même avec sa voix « Malade », reste émouvant (« Les Ballons rouges », « L'Enfant d'un autre »), truculent (« Les P'tites femmes de Pigalle »), militant avant l'heure (« L'Algérie »), toujours épatant (« Mon ami, mon maître »).

« Le Chanteur… celui qui boîte » repose parfois sa voix et récite parfois ses chansons, joliment « colorisées » par Sergio Tomassi, à l'accordéon. On mesure alors toute la poésie ou la profondeur des textes

Il prend aussi le temps de plaisanter : « Je suis Bordelais, je passais mes vacances ici. On peut pas appeler ça la mer à Arcachon, c'est le Bassin, l'eau n'est pas là tout le temps, ça va ça vient, il faut arriver au bon moment ». Des « Ouh ouh » sympathiques lui répondent. Et il enchaîne avec « le temps de la rengaine ».

Il flatte même le public de l'Olympia lorsque le parterre puis le balcon, chacun son tour, reprendre « D'aventure en aventure » : « C'était en rythme, ce n'est pas tous les soirs… et puis ça m'aide à chanter ».

« Je t'aime à la folie… »
Merveilleusement accompagné par son « bouquet de splendeurs », comme il nomme, Elise au violoncelle, Akémi, Léa et Camille aux violons, Ysabelle au piano, Serge Lama fait aussi applaudir Laurent Chapot dont « l'opéra de lumière » embellit la scène et le concert.

La salle chante plus doucement « Je t'aime à la folie… la vie » : « On a besoin de le dire tout le temps à la vie qu'on l'aime à la folie », répète le chanteur. Même si c'est au chanteur que le public semble s'adresser. Un public qui aurait bien continué à entonner cinquante ans de chansons qu'il connaît par cœur. Mais la voix est fatiguée. Surtout pour chanter « Une île ».

Serge Lama accepte un rappel. Il offre « Le Chanteur » a capella. Bluffant. Et seul l'accordéon l'accompagne pour « Je suis malade » qu'il finit sans micro. Comme un ultime clin d'œil. Mine de rien, la voix revient, envoûtante et puissante. Le public applaudit encore et encore. Et s'en va à regret avec les notes et le souvenir d'un merveilleux concert.

 

10 Mars 2015: Bretagne actuelle

Interview de Serge Lama 

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Serge lama : « Le Vatican est une entreprise comme une autre »

Pour son jubilé de carrière, Serge Lama a réuni l’intégral de ses chansons dans un volume de 700 pages. Parfois croquantes et rieuses, tantôt poignantes et sérieuses, elles y sont toutes. Les mots semblent une véritable terre de mission pour leur auteur et, « même si la chanson n’est que de l’art mineur », nous dit-il, « je peux vous affirmer qu’elle vous use le cœur ». Serge Lama, rencontre exclusive avec un homme de paroles.

Jérôme Enez-Vriad : Vous dites à propos de certaines chansons « qu’elles vous sont tombées dessus ». Comment se construit un texte dans la tête de Serge Lama ?
Serge Lama : Ce sont des fulgurances nourries d’un ensemble de phrases qui tout à coup m’apostrophent. Après un premier jet déjà très abouti, je reprends le texte quelques semaines ou plusieurs années après. Je ne m’impose aucune limite de temps. L’impératif du « dos au mur » avant une entrée en studio oblige parfois la réécriture ou l’écriture d’un texte en urgence, mais c’est une autre dynamique et tout peut aller très vite, d’un bon, d’un trait, comme si l’on me poussait à le faire de l’extérieur.

Croyez-vous en l’inspiration ?
SL : Je crois au travail avant tout, même si je considère parfois que certains textes me sont « donnés ».

« Certains textes me sont donnés », que je rapproche d’une autre phrase du livre : « Je n’ai d’idéalisme que pour ce qui me dépasse, appelons-ça Dieu. » Ces derniers temps, beaucoup de choses « explosives » se font au nom de Dieu …
SL : Dieu est dangereux quand on s’en sert mal. Je suis chrétien mais de moins en moins catholique. Le Vatican est une entreprise comme une autre qui, du temps de l’Inquisition, gérait les affaire de Dieu de la même façon que ceux qui aujourd’hui gèrent celles d’Allah. Dans tous les cas de figures, la guerre au nom de Dieu est inacceptable.

Claude Nougaro écrivait tous les jours, Charles Aznavour attache beaucoup d’importance à cette régularité, et vous ?
SL Nougaro et Aznavour, auxquels il faut ajouter Brassens qui était un véritable paysan de la chanson. Cela dit, oui, la régularité génère une dynamique d’inspiration et de résultat. C’est exactement la même chose que l’astreinte quotidienne du danseur à sa barre. Les auteurs doivent plier leur plume à leur dévotion et à leur ordre. Les gens qui ne travaillent pas n’arrivent à rien. Jamais.

Ecrivez-vous sur la musique ou, à l’inverse, les compositeurs travaillent-ils sur vos paroles ?
SL : Certains m’apportent des musiques sur lesquelles je travaille, c’est le cas avec Alice Donna ; d’autres ont besoin d’un texte ou d’un début de texte pour composer, je pense à Yves Gilbert. Il existe néanmoins une différence entre le parolier qui écrit sur une musique existante, et l’auteur sur le texte duquel on greffera la musique ensuite ; car écrire sans la musique prête à des élans plus littéraires qui imposent ensuite de reprendre l’ensemble pour le simplifier et le délimiter différemment.

Vous avez toujours soutenu qu’une chanson « commence à A et termine à Z ». Pour autant, de grands textes ne respectent pas cette règle…
SL : L’image de la chanson qui commence à A et termine à Z, est une phrase de mon ami Charles Aznavour, il faut rendre à César ce qui lui appartient. Vous savez, une chanson est bonne à partir du moment où elle touche les gens. Les miennes suivent effectivement un schéma classique proche du réalisme, avec un début et une fin, mais il n’existe pas de loi absolue.

J’ai cherché si vous aviez écrit sur la Bretagne, sans rien trouver…
SL : Ah, la Bretagne ! Pays de peintres davantage que de chansonniers. Je connais surtout le Morbihan du côté de Quiberon, un peu de soleil suffit à accentuer le moindre relief, c’est magnifique. J’ai toujours comparé la Corse à une Bretagne en couleurs, ce qui ne veut pas dire l’inverse, que la Bretagne serait une Corse en noir & blanc, mais la Bretagne a tout l’arc-en-ciel dans ses nuances de gris, y compris le caractère de ses habitants. (Sourire)

Vous êtes un homme d’opinions mais y faites peu référence dans votre travail…
SL : Il y en moyenne une chanson engagée par disque mais elles ne sont pas frontales. C’est le cas avec Des éclairs et des révolvers, ou dans Au Chili comme à Prague. Je fais toujours le choix de ne jamais prendre partie, j’expose simplement des faits, même si, au fil des sujets traités et de l’angle choisi, on peut se faire une idée de mes convictions et obédiences.

« Sans la musique, l’histoire n’est pas très gaie », écrivez-vous. On a malgré tout le sentiment que Serge Lama est un homme qui sait rire et s’amuser. Je pense, entre autre, à la chanson Le gibier manque et les femmes sont rares…
SL : (Rire) Mes chansons « à boire » sont parfois construites sur des refrains pas vraiment distingués, je vous l’accorde, elles évoquent cependant toujours un drame. Les petites femmes de Pigalle, par exemple, raconte l’histoire d’un pauvre type fait cocu par son épouse ! Femmes, femmes, femmes, évoque deux amis en peine d’amour, réduits à courir la gueuse. Elles ont été prises à contre-pied par les compositeurs, ils en ont fait des morceaux burlesques, mais ce sont essentiellement des critiques sociales où la gaudriole est un antidote au désespoir.

Vous êtes aujourd’hui l’un des rares à citez Georges Steiner [spécialiste de la théorie du langage]. Que pensez-vous de l’appauvrissement du langage au bénéfice de l’image ?
SL : Les générations vieillissantes ont souvent la nostalgie de la précédente. Talleyrand disait : Qui n’a pas connu le XVIIIème n’aura pas connu le bonheur de vivre. Paul Valery aussi est mort triste du monde qui l’entourait. Le XXème siècle a remplacé Dieu par la science, et le XXIème s’engage dans le processus inverse. L’appauvrissement du langage me rend triste sur la forme : la beauté de la langue, et pessimiste sur le fond, car ne plus avoir « les mots pour le dire », c’est laisser la place aux idoles et au pré-pensé. L’actualité en témoigne. Hélas !

Votre livre est né par défaut d’une autobiographie dont vous ne souhaitiez pas. Y en aura-t-il malgré tout une un jour ?
SL : Si Dieu me prête vie, oui. Au moins pour remercier la maison Flammarion du blanc seing qu’elle m’a accordé autour de cet intégral. Il me faut en revanche trouver une idée novatrice, quelque chose de moins traditionnel, à ma façon, qui me convient et me ressemble.

En 1976, Shirley MacLaine reprend La chanteuse à vingt ans. Pour la remercier, vous lui faites livrer mille roses. A qui aimeriez vous les offrir aujourd’hui ?
SL : A ma femme.

Si vous aviez le dernier mot, Serge Lama.
SL : Il ne tient qu’à chacun de nous que les belles choses durent encore longtemps.

Propos recueillis par Jérôme Enez-Vriad – Mars 2015
Copyright JE-V & Bretagne Actuelle

 

07.03.2013

7 Mars 2015: La Dépèche

Publié avant le concert donné à Agen le 7 Mars 2015

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Serge Lama en 15 chansons

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Depuis «Les Ballons rouges» jusqu'à «Napoléon», la voix et les chansons de Serge Lama trottent dans toutes les têtes. Retour en 15 refrains sur une carrière exceptionnelle.

«C'était au temps d'avant» raconte un fan de la première heure. «Au temps du service militaire…» Forcément l'interlocuteur fronce les sourcils pour montrer son incompréhension. «À l'époque, nous descendions les boulevards de Limoges pour rejoindre la gare et pour tuer le temps nous avions inventé un jeu: chanter le plus de chansons possible de chanteurs qui avaient un sens pour nous.» Dans la liste, Brel, Brassens, Barbara, Ferré, Ferrat. «Pas Cabrel, pas encore, «Petite Marie» n'avait pas vu le jour.»

Et Serge Lama. Il est loin le temps des marches de nuit, des parcours du combattant, des séances de tir au fusil. «J'ai tout oublié de ces moments-là». Mais par contre, il connaît, encore, son Serge Lama sur le bout des doigts. «Je serai samedi au Centre de congrès, je ne l'ai pas vu souvent sur scène. La dernière fois c'était à Villeneuve-sur-Lot pour une foire-exposition en centre-ville…»
«Pas un classement»

Il ne sera pas seul samedi 7 mars sur la scène du Centre des congrès. Le spectacle affiche complet. Et avant de mettre fin à la conversation, il reprend son petit jeu d'avant… «Des chansons de Serga Lama ?». 15 chansons pour attendre samedi et «pour faire revenir les souvenirs enfouis, les émotions passées.» Et il précise, «ce n'est pas un classement, c'est une liste de textes et de musique qui me parlent. Aux autres fans aussi, je pense.» «Chez moi» ; «L'Algérie» ; «L'esclave» ; «A 15 ans» ; Je suis malade» ; «Superman» ; «Mon ami, mon maître» ; «Je t'aime à la folie» ; «Au Chili comme à Prague» ; «D'aventure en aventure» ; «L'enfant d'un autre» ; «Le 15 juillet à 15 heures» ; «Souvenir, attention, danger» ; «Star» ; «Une île».

26.02.2013

26 Février 2015: Le matin

Interview parue dans "Le matin" avant le passage de Serge Lama sur une scène de Genève le 20 Mars prochain

 

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21.02.2013

21 Février 2015: La nouvelle république

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Serge Lama était en concert le 19 Février sur la scène de la Hune

à Saint Benoit

 

Le " Napoléon de la chanson " fait La Hune

 

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Serge Lama a fait chavirer le public poitevin, jeudi soir, dans une salle de La Hune pleine à craquer. - dr

 

Dans le cadre de la reprise de sa tournée « 50 ans d'encre et de projecteurs », Serge Lama, qui a fêté il y a quelques jours ses 72 ans, a posé sa voix et son rire énorme, jeudi soir, à la Hune. Un concert à guichets fermés. L'auteur-interprète indémodable dont les refrains sont sur toutes les lèvres a revisité son répertoire mixant anciennes mélodies empreintes de nostalgie (« Je suis malade », « D'aventure en aventure », « L'Enfant d'un autre », « Les Ballons rouges », « Mon ami, mon maître ») et chansons à boire (« Les P'tites Femmes de Pigalle », « Femme, femme, femme ») ainsi que quelques inédits de son dernier opus « La Balade du poète ». Sur scène, entouré de huit musiciens, gouailleur ou fragile, c'est toujours la même prestance, la même voix profonde et limpide – l'une des plus belles de la chanson française – qui suscite l'émotion.

" Cracheur de mots "

Pour terminer en apothéose cette tournée anniversaire qui prendra fin à la mi-avril, Serge Lama, « le cracheur de mots », sera à nouveau sur la scène de l'Olympia, à Paris, du 26 au 29 mars. Chapeau bas, Monsieur Lama.
Cor. Daniel Brun

 

 

19.02.2013

19 Février 2015: La nouvelle république

Serge Lama donnait un concert à Saint Benoit (vers Poitiers), article publié dans le journal , La nouvelle république, le jour du concert.

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12.02.2013

12 Février 2015: Le point

Papier signé Yann Moix dans l’hebdomadaire LE POINT du jeudi 12 Février 2015

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26.01.2013

26 Janvier 2015: La montagne

Serge Lama donnait un concert à Montluçon le 24 Janvier 2015

 

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