03.04.2009
3 avril 2000 : Le Progrès
Concert à la salle des marinières à Porcieu le 1er avril 2000
Lama : et un, et deux, et trois jusqu'à l'intimité
Dans un public, plus qu'acquis, Serge Lama est plus qu'à l'aise ! Et il fait preuve, de beaucoup d'humour, en ce 1er avril. Il rit, il s'amuse, amuse les gens, les fait rire et les fait vibrer. Il les connaît, ils le connaissent, et il s'explique en toute " simplicité ".
Après une première prestation, puis la deuxième avec l'orchestre symphonique d'Ile-de-France, ce soir, c'est intimiste : Lama, trois musiciens, de la technique, et cette " petite salle ", près du public. Tellement près qu'à la fin, il fait son tour, dans la salle, des roses dans les bras.
Et pour la troisième fois, Serge a enflammé la salle des Marinières : avec un répertoire qu'il produit depuis cinq mois, un répertoire que tout le monde connaît à la base, chante parfois, tandis que le chanteur s'arrête. Ses titres, ils sont des inconditionnels, mais l’interprétation a été changée, plus rythmée, avec plus d'accentuation sur les instruments d'ensemble, ou en solo : plusieurs guitares, " plusieurs " accordéons, des percussions, et la voix sur laquelle tout est construit, et qui ne change pas. Même si elle démarre plus douce, elle s'étend avec l'intensité de l'histoire, et finit avec puissance ! Grande puissance."
Ne t'en fais pas, non ne t'en fais pas " : ah vraiment, le public ne se fait pas de souci, il sait qu'il est venu pour une soirée intense, sans interruption, et qu’il aura son compte de tous les sentiments : autour de l'amour, heureux, ou malheureux, de l'angoisse, de la tristesse, de la mélancolie, de la timidité, de la fanfaronnerie, de la moquerie, de l'euphorie. Et le public frappe dans ses mains, suit le chanteur dans l'alternance qu'il impose : du rythmé, du doux, du fort, du faible, de l'explosion de joie ou de douleur, et qui s'enchaînent : " L'Algérie, " Souvenirs, attention dangers ", " Chez moi ", " Superman ", " Moyennant quoi ", " Etre femme ", les incontournables " Glycines ", " Petites femmes de Pigalle ", " D'Aventures en aventures ", " Tarzan est heureux ", " Femmes, femmes, femmes " Même si elles ont pris un air de tango, ou sont devenues slaves laissent une place à " Il faisait chaud ", " L'Eternité " et aboutissent à " Je suis malade " sans micro, et " Je vous dis bonjour, et je vous dis bonsoir " les gens sont debout frappent dans leurs mains, rappellent celui en costume noir qui leur a tant donné, et dont la vie est sur la scène, où il donne toujours autant, à ceux qui lui sont chers (dans la chanson française qu'il défend, à fond !).
MG ORY
09:57 Publié dans 2000, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
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