19.11.2009
19 Novembre 2006:Courrier Laval
16:06 Publié dans 2006, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
18.11.2009
18 novembre 2001 : Vivement dimanche
06:55 Publié dans 2001, La presse des années 2000, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : serge lama
17.11.2009
17 novembre 2001 : Télé Loisirs
08:25 Publié dans 2001, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
16.11.2009
16 Novembre : La voix du Nord
En concert le 13 Novembre à Anzin
Serge Lama a sorti le grand jeu
De décors il n'y a pas dans le spectacle 2004 de Serge Lama. Le chanteur a choisi l'option minimale, et pour l'éclairage et pour la musique : un seul accordéoniste se trouve à ses côtés pour cette tournée qui a fait escale samedi à Anzin. Mais c'est peut-être dans la simplicité que le talent de Lama est le plus perceptible. Lui qui, depuis près de quarante ans, ponctue son répertoire de traits très personnels, a choisi de débuter son spectacle avec Les Ballons rouges et Mon ami, mon maître . Des paroles très intimes, des sentiments forts que le public anzinois a retrouvé à plusieurs reprises à travers les « classiques », comme La chanteuse à 20 ans , Chez moi , L'enfant au piano ou encore L'Algérie. Petits éclats d'histoires personnelles. Une véritable émotion ressentie par l'artiste et, surtout, contagieuse.
Mais Lama n'est pas seulement couleur douceur : le bougre aime amuser le public, jouer avec lui et le faire chanter. Et Anzin a marché tout droit, accordant ses voix à celle du chanteur, tapant du pied sur Le gibier manque et les femmes sont rares , reprenant Je t'aime à la folie .
Espiègle, un brin ironique avec son âge - il a 64 ans, ndlr - et la voix profonde de Lama ont atteint leur cœur de cible : dans la salle, ces dames ont chaviré de bonheur. Car le public était majoritairement féminin, comme toujours. Ce qui n'est pas pour déplaire à l'interprète de Je suis malade. Et pour remercier ces dames de leur fidélité, Serge Lama a clos la soirée, a capela, seul, une rose à la main, avec Marie la polonaise. Un hommage à l'amour...
MK
Ph. Didier CRASNAULT
20:40 Publié dans 2004, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
16 Novembre 2009: Charente libre
19:47 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
16 Novembre 2008: TV grande chaine
15:16 Publié dans 2008, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
16 Novembre 2003:Le parisien
12:03 Publié dans 2003, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
15.11.2009
15 novembre 2001 : Le Nouvel Observateur
10:31 Publié dans 2001, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
15 novembre 2008 : TV HEBDO
TV hebdo du 15 novembre 2008 annonçait Serge Lama au programme de l'émission Vivement Dimanche du lendemain.
07:00 Publié dans 2008, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : serge lama
15 Novembre 2006: La chanson française pour les nuls
Extrait du livre "La chanson française pour les nuls", de Bertrand Dicale Page consacrée à Serge Lama.
LES REVANCHES DE SERGE LAMA
Quand Pierre Perret invente de jolies tournures pour raconter qu’il détrousse les filles, il est un autre chanteur qui y va carrément et ne s’embarrasse pas de métaphores. Et entre deux tournées chez les p’tites femmes de Pigalle, il lui arrive même de se prendre pour Napoléon, SERGE LAMA, n’est pas un tiède. En effet, grosse voix, grosses mains, gros rire, grands gestes quelque part entre le voyageur de commerce et un personnage des tableaux de Bruegel.
SERGE CHAUVIER est né à Bordeaux, le 11 février 1943, il est le fils d’un chanteur lyrique qui n’a jamais connu le succès. Quand il a sept ans, la famille déménage à Paris et son père abandonne la carrière d’artiste pour une place de représentant en bières.
A 17 ans, il rencontre Marcel Gobineau, régisseur du théâtre des capucines. Celui-ci l’accueille quand il fugue, en rébellion contre ses parents. Marcel Gobineau devient le maître spirituel de Serge, lui donne le goût de l’histoire et de la chanson (ce sera à lui que sera dédié : Mon ami, mon maître). C’est sous son influence, qu’il prend la décision de devenir vedette de music-hall.
Il débute en 1964, le jour des ses 21 ans, à l’écluse le cabaret où trônait Barbara. Premier 45 tours quelques mois plus tard et très vite un nom dans le métier, mais en août 1965, il est victime d’un effroyable accident de voiture ; la pianiste Liliane Benelli et son régisseur Jean-Claude Macias (le frère d’Enrico) sont tués sur le coup et les médecins lui annoncent qu’il ne remarchera jamais. Mais, toujours soutenu par Marcel Gobineau, il s’arrache à son lit, s’acharne à sa rééducation, et remarche sans béquilles.
Deux ans après son accident, il revient à la scène en assurant la première partie de Nana Mouskouri à l’Olympia malgré les séquelles de ses blessures et une claudication qu’il dissimule quand s’allument les projecteurs.
Dès lors, sur scène, chaque soir, c’est « un sprint et un match de boxe », en même temps, dit il en ajoutant « Aucun chanteur de ma génération n’a autant chanté que moi ». Car c’est un goinfre de scène et qui donne, deux cents ou trois cents concerts par an. La gloire survient, énorme, en 1973, avec « JE SUIS MALADE ». Dès lors, rien ne l’arrête, il mène ses concerts sa vie avec la même énergie débordante, envahissante, orgueilleuse.
SERGE LAMA ose quelque chose que personne n’ose avant lui : la fierté du perdant, le lyrisme du désastre moral, les envolées de l’homme ordinaire qui s’invente un destin de Don Juan. On le trouve d’un masochisme parfois complaisant (dans JE TE PARTAGE, par exemple : « je lécherai avec ma bouche les endroits que les autres touchent, et tant pis si ça fait scandale que je sois plusieurs dans ton ventre ». On trouve un peu vulgaires ses consolations (j’suis content, j’suis content, j’sui cocu, mais content, je m’en vais voir les p’tites femmes de Pigalle), on s’inquiète de son intérêt pour les très jeunes filles (viens laisse un peu tomber tes poupées –chez moi). Dans une chanson française qui n’aime le cochon que bien rose et poli, il fonce comme un mufle de sanglier. Les bien-pensants trouvent en lui un frère en fantasme.
La plupart du temps, sur des musiques d’Alice Dona ou d’Yves Gilbert, ils racontent vie et rêveries d’un homme obsédé par les femmes, mais aussi souvent vaincu que vainqueur (d’aventure en aventure 1968 – superman – chez moi 1974 - je t’aime à la folie 1975 – les p’tites femmes de Pigalle 1975 – Tarzan 1977 - femme, femme, femme 1978) et il convoque aussi un des plus grands mythe français en incarnant Napoléon sur scène pendant trois ans, un million de spectateurs le verront se coiffer du célèbre bicorne.
06:45 Publié dans 2006, Ils parlent de Serge Lama, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : serge lama