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16.11.2009

16 Novembre : La voix du Nord

En concert le 13 Novembre à Anzin

 

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Serge Lama a sorti le grand jeu

De décors il n'y a pas dans le spectacle 2004 de Serge Lama. Le chanteur a choisi l'option minimale, et pour l'éclairage et pour la musique : un seul accordéoniste se trouve à ses côtés pour cette tournée qui a fait escale samedi à Anzin. Mais c'est peut-être dans la simplicité que le talent de Lama est le plus perceptible. Lui qui, depuis près de quarante ans, ponctue son répertoire de traits très personnels, a choisi de débuter son spectacle avec Les Ballons rouges et Mon ami, mon maître . Des paroles très intimes, des sentiments forts que le public anzinois a retrouvé à plusieurs reprises à travers les « classiques », comme La chanteuse à 20 ans , Chez moi , L'enfant au piano ou encore L'Algérie. Petits éclats d'histoires personnelles. Une véritable émotion ressentie par l'artiste et, surtout, contagieuse.

Mais Lama n'est pas seulement couleur douceur : le bougre aime amuser le public, jouer avec lui et le faire chanter. Et Anzin a marché tout droit, accordant ses voix à celle du chanteur, tapant du pied sur Le gibier manque et les femmes sont rares , reprenant Je t'aime à la folie .

Espiègle, un brin ironique avec son âge - il a 64 ans, ndlr - et la voix profonde de Lama ont atteint leur cœur de cible : dans la salle, ces dames ont chaviré de bonheur. Car le public était majoritairement féminin, comme toujours. Ce qui n'est pas pour déplaire à l'interprète de Je suis malade. Et pour remercier ces dames de leur fidélité, Serge Lama a clos la soirée, a capela, seul, une rose à la main, avec Marie la polonaise. Un hommage à l'amour...

MK

Ph. Didier CRASNAULT

16 Novembre 2009: Charente libre

Compte rendu du concert de Nersac 

 

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16 Novembre 2008: TV grande chaine

Interview de Serge Lama avant le Vivement Dimanche qui lui était consacré

 

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16 Novembre 2003:Le parisien

Article du parisien au lendemain de l'émission télé La chanson numéro 1

 

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15.11.2009

15 novembre 2001 : Le Nouvel Observateur

Critique de l'album Feuille à Feuille dans Le Nouvel Obs  

 

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15 novembre 2008 : TV HEBDO

TV hebdo du 15 novembre 2008 annonçait Serge Lama au programme de  l'émission Vivement Dimanche du lendemain.

 

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15 Novembre 2006: La chanson française pour les nuls

Extrait du livre "La chanson française pour les nuls", de Bertrand Dicale Page consacrée à Serge Lama.

 

 

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LES REVANCHES DE SERGE LAMA

Quand Pierre Perret invente de jolies tournures pour raconter qu’il détrousse les filles, il est un autre chanteur qui y va carrément et ne s’embarrasse pas de métaphores. Et entre deux tournées chez les p’tites femmes de Pigalle, il lui arrive même de se prendre pour Napoléon, SERGE LAMA, n’est pas un tiède. En effet, grosse voix, grosses mains, gros rire, grands gestes quelque part entre le voyageur de commerce et un personnage des tableaux de Bruegel.

SERGE CHAUVIER est né à Bordeaux, le 11 février 1943, il est le fils d’un chanteur lyrique qui n’a jamais connu le succès. Quand il a sept ans, la famille déménage  à Paris et son père abandonne la carrière d’artiste pour une place de représentant en bières.

A 17 ans, il rencontre Marcel Gobineau, régisseur du théâtre des capucines. Celui-ci l’accueille quand il fugue, en rébellion contre ses parents. Marcel Gobineau devient le maître spirituel de Serge, lui donne le goût de l’histoire et de la chanson (ce sera à lui que sera dédié : Mon ami, mon maître). C’est sous son influence, qu’il prend la décision de devenir vedette de music-hall.

Il débute en 1964, le jour des ses 21 ans, à l’écluse le cabaret où trônait Barbara. Premier 45 tours quelques mois plus tard et très vite un nom dans le métier, mais en août 1965, il est victime d’un effroyable accident de voiture ; la pianiste Liliane Benelli et son régisseur Jean-Claude Macias (le frère d’Enrico) sont tués sur le coup et les médecins lui annoncent qu’il ne remarchera jamais. Mais, toujours soutenu par Marcel Gobineau, il s’arrache à son lit, s’acharne à sa rééducation, et remarche sans béquilles.

Deux ans après son accident, il revient à la scène en assurant la première partie de Nana Mouskouri à l’Olympia malgré les séquelles de ses blessures et une claudication qu’il dissimule quand s’allument les projecteurs.

Dès lors, sur scène, chaque soir, c’est « un sprint et un match de boxe », en même temps, dit il en ajoutant « Aucun chanteur de ma génération n’a autant chanté que moi ». Car c’est     un goinfre de scène et qui donne, deux cents ou trois cents concerts par an. La gloire survient, énorme, en 1973, avec « JE SUIS MALADE ». Dès lors, rien ne l’arrête, il mène ses concerts sa vie avec la même énergie débordante, envahissante, orgueilleuse.

SERGE LAMA ose quelque chose que personne n’ose avant lui : la fierté du perdant, le lyrisme du désastre moral, les envolées de l’homme ordinaire qui s’invente un destin de Don Juan. On le trouve d’un masochisme parfois complaisant (dans JE TE PARTAGE, par exemple : « je lécherai avec ma bouche les endroits que les autres touchent, et tant pis si ça fait scandale que je sois plusieurs dans ton ventre ». On trouve un peu vulgaires ses consolations (j’suis content, j’suis content, j’sui cocu, mais content, je m’en vais voir les p’tites femmes de Pigalle), on s’inquiète de son intérêt pour les très jeunes filles (viens laisse un peu tomber tes poupées –chez moi). Dans une chanson française qui n’aime le cochon que bien rose et poli, il fonce comme un mufle de sanglier. Les bien-pensants trouvent en lui un frère en fantasme.

La plupart du temps, sur des musiques d’Alice Dona ou d’Yves Gilbert, ils racontent vie et rêveries d’un homme obsédé par les femmes, mais aussi souvent vaincu que vainqueur (d’aventure en aventure 1968 – superman – chez moi 1974  - je t’aime à la folie 1975 – les p’tites femmes de Pigalle 1975 – Tarzan 1977 -  femme, femme, femme 1978) et il convoque aussi un des plus grands mythe français en incarnant Napoléon sur scène pendant trois ans, un million de spectateurs le verront se coiffer du célèbre bicorne.

 

15 novembre 2003 : Télé Star

Article dans Télé Star avant la diffusion de l'émission Chanson n° 1 de Serge Lama

 

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14.11.2009

14 Novembre 2009:Concert caritatif à Narsac

En concert ce jour à Nersac annoncé dans Sud Ouest.com

 

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Et dans La charente libre

 

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14 novembre 2002 : Inauguration de la salle Serge Lama

Le 14 novembre 2002, la ville de Pian-Médoc inaugure la salle Serge Lama.

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Article paru le 16 Octobre 2002

Les parents de Serge Lama ont habité la commune du Pian où ils se sont déposés tous deux. Aussi, après les travaux qui ont transformé l'espace Génissan en véritable salle des fêtes, l'idée est venue au maire Didier Mau et à son équipe de demander au chanteur l'autorisation de donner son nom à la nouvelle structure. Un vœu en forme d'hommage à l'artiste considéré comme étant un peu du village. L'acceptation a été immédiate et tout Le Pian était là, jeudi soir, pour l'inauguration.

Si la température a été fraîche, le moment a été des plus chaleureux. Homme de cœur, ne reniant nullement sa naissance bordelaise, fidèle et sensible à ses souvenirs d'enfance, Serge Lama a fait de la solennité de la réception une fête de la bonne humeur et de la simplicité.

Émotion. Emu par l'honneur qui lui est ainsi fait, il a partagé l'instant chantant avec la chorale des enfants du Pian, applaudissant les instrumentistes de l'école de musique, mêlant sa voix à celle d'un jeune chanteur solo, qui ont interprété plusieurs de ses chansons. Bref, il a enchanté une assistance qui n'attendait que cela et qui lui a fait une véritable ovation.

Didier Mau, dans sa brève allocution, a d'ailleurs souligné combien l'artiste sait émouvoir toutes les générations et être un exemple pour tous, lui « qui n'a pas été épargné par la vie mais qui a toujours su rebondir ». Aussi ses remerciements étaient-ils sincères de le voir prendre de son temps pour venir dans une petite commune comme le Pian. « Pas politique, ni fort en discours »,Serge Lama« fier d'être enfin reconnu par sa région » a alors assuré que s'il fait un jour une tournée « avec seulement un piano » et non un camion de 38 tonnes de matériel, il se conduira un plaisir de venir « ici, dans cette salle du Pian ! »

Puis avec gentillesse, il a signé de très nombreux autographes.