17.09.2009
17 septembre 2009 : Serge Lama à TULLE
Le 17 septembre 2009, Serge Lama chante à TULLE.
Le Populaire.fr annonce le concert
Une grande gueule pleine de finesse.
Nostalgique ou gouailleur. Grave ou sentimental. Des désirs de la chair à l'irrémédiable solitude de l'âme, Serge Lama est un personnage plus contrasté qu'il n'y parait.
« J'ai la mémoire que flanche »?
Quand on lui demande s'il se rappelle de ses précédents passages à Tulle ou en Corrèze, Serge Lama entonne la célèbre chanson de Jeanne Moreau. Et puis il déclame du Lama pur jus : « J'ai des souvenirs flous, avec les beuveries et les fêtes. tellement qu'on ne sait plus où on les a faites : à Bayonne, Tulle ou Angoulême. Vous savez, à une époque j'avais 250 dates par an, et cela a duré pendant 15 ans ». Les anciens Tullistes se souviennent pourtant d'un jeune chanteur à succès qui s'était produit lors d'une foire-exposition, à l'Auzelou, voici une grosse trentaine d'années, avec Les ballons rouges, Je suis malade, D'aventures en aventures.
Et des aventures, il en a connu bien d'autres, ce bourlingueur de la scène, hâbleur et libertin. Des sommets de la gloire, avec son Napoléon couronné d'une Victoire de la musique, jusqu'aux affres d'une solitude couchée dans un livre d'introspection. « Une solitude qui a enfanté le sexe, et le sexe qui fut le vivier du sentiment », écrit-il. L'aboutissement de 52 ans d'écritures en chanson, où sous les L d'une Liberté enfin trouvée, il déroule avec les S de Sentiment Sexe et Solitude, sinuosités d'une vie en serpentin.
Un serpent dont Serge Lama reprend l'image quand on lui demande s'il a, à 66 ans, réglé tous les comptes avec l'adolescent qui est en lui ; quand on l'interroge sur le sens profond de L'âge d'horizon, son dernier album. Premier bilan ? Nouvelles perspectives ?
« Je pense que l'on reste éternellement le même, avec des évolutions », confie-t-il, « tous les 10 ans, on tombe une peau, comme les serpents. On a plusieurs adolescences : celle de l'enfance, celle de la quarantaine, celle qui prépare à partir vers l'inconnu. Moi, je suis toujours un adolescent, mais je me refuse à faire du jeunisme".
07:00 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
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