15.11.2009
15 novembre 2003 : Télé Star
06:45 Publié dans 2003, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
14.11.2009
14 Novembre 2009:Concert caritatif à Narsac
19:30 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
14 novembre 2002 : Inauguration de la salle Serge Lama
Le 14 novembre 2002, la ville de Pian-Médoc inaugure la salle Serge Lama.
Article paru le 16 Octobre 2002
Les parents de Serge Lama ont habité la commune du Pian où ils se sont déposés tous deux. Aussi, après les travaux qui ont transformé l'espace Génissan en véritable salle des fêtes, l'idée est venue au maire Didier Mau et à son équipe de demander au chanteur l'autorisation de donner son nom à la nouvelle structure. Un vœu en forme d'hommage à l'artiste considéré comme étant un peu du village. L'acceptation a été immédiate et tout Le Pian était là, jeudi soir, pour l'inauguration.
Si la température a été fraîche, le moment a été des plus chaleureux. Homme de cœur, ne reniant nullement sa naissance bordelaise, fidèle et sensible à ses souvenirs d'enfance, Serge Lama a fait de la solennité de la réception une fête de la bonne humeur et de la simplicité.
Émotion. Emu par l'honneur qui lui est ainsi fait, il a partagé l'instant chantant avec la chorale des enfants du Pian, applaudissant les instrumentistes de l'école de musique, mêlant sa voix à celle d'un jeune chanteur solo, qui ont interprété plusieurs de ses chansons. Bref, il a enchanté une assistance qui n'attendait que cela et qui lui a fait une véritable ovation.
Didier Mau, dans sa brève allocution, a d'ailleurs souligné combien l'artiste sait émouvoir toutes les générations et être un exemple pour tous, lui « qui n'a pas été épargné par la vie mais qui a toujours su rebondir ». Aussi ses remerciements étaient-ils sincères de le voir prendre de son temps pour venir dans une petite commune comme le Pian. « Pas politique, ni fort en discours »,Serge Lama« fier d'être enfin reconnu par sa région » a alors assuré que s'il fait un jour une tournée « avec seulement un piano » et non un camion de 38 tonnes de matériel, il se conduira un plaisir de venir « ici, dans cette salle du Pian ! »
Puis avec gentillesse, il a signé de très nombreux autographes.
06:45 Publié dans 2002, La presse des années 2000, Un jour dans la vie de Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (2)
11.11.2009
11 Novembre 2006:journal le courrier
Concert caritatif donné dans la ville de St Thérèse au Quebec
Lama a rapporté 16 000 $ à Sodarrid
Le spectacle-bénéfice de Serge Lama présenté le 21 octobre au Théâtre Lionel-Groulx a généré des profits de l'ordre de 16 000 $ pour la maison des jeunes de Boisbriand, Sodarrid, pour qui le spectacle annuel représente un important moyen d'autofinancement. Le conseiller municipal boisbriannais Robert Frégeau qui a mis les mains à la pâte et l'épaule à la roue dans la promotion et la vente des billets, se réjouissant de ce résultat, l'un des meilleurs résultats avec les spectacles présentés au cours des derniers années au profit de l'organisme. Plus de 400 billets ont été vendus à un prix supérieur au prix régulier, avec l'accord de l'artiste, pour atteindre le chiffre mirobolant de 16 000 $. DB (Photo Pépé)
11:41 Publié dans 2006, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
11 Novembre 2003: La libre Belgique
Interview de Serge lama au moment de la sortie de l'album Pluriel
Serge Lama: «Je suis un nouveau chanteur»
OLIVIER MOUTON
Mis en ligne le 11/11/2003
Le cadre, c'est l'hôtel Amigo où descendent la plupart des grands noms de la chanson, française. Un décor stylé à deux pas de la Grand-Place. Un lieu de mémoire pour ceux qui sont venus en tournée à de nombreuses reprises. Serge Lama est de ceux-là. Cette fois, il vient présenter un nouvel album, une série de duos avec des femmes: Lara Fabian, Marie-Paule Belle, Enzo Enzo, Isabelle Boulay, Annie Girardot... et Dalida.
Avez-vous une affection particulière pour la Belgique?
Honnêtement, oui. En fait, j'ai une affection particulière pour vous comme pour les Suisses ou pour les Québecois. On sent qu'il y a une affection particulière pour la chanson française parce que vous avez une identité à défendre. Les Français, avec leur prétention de coq gaulois, ne se rendent pas comptent que leur langue est en train de s'appauvrir.
En outre, ici, j'ai un succès formidable. J'ai toujours été bien reçu. Il y a une spontanéité chez vous qu'il n'y a pas dans toutes les régions de France.
La langue est un matériau important pour vous?
Bien sûr. Et je m'inquiète parce que, de plus en plus, les phrases deviennent des mots que l'on met les uns derrière les autres. Cela me fait de la peine, moi qui suis un grand mangeur de langue française, particulièrement d'anthologies poétiques.
Quels sont les auteurs qui vous ont nourri?
Tchekhov, dans les Russes, même si on perd beaucoup à la traduction. En ce qui concerne la poésie, je mets Baudelaire en tête devant Rimbaud. J'aime Hugo, Musset. Même des auteurs dits mineurs comme Théodore de Banville ou Théophile Gauthier m'enchantent. Je suis plus un homme de vers qu'un homme de prose.
Parlons de votre nouvel album. Douze anciennes chansons pour une véritable recréation...
C'est marrant parce que dans «recréation», il y a «récréation». Nous sommes des «récréateurs», nous sommes là pour faire rêver, pleurer ou rire. C'est un disque de variétés au service des femmes. Ma vie a été entourée de femmes. Elles m'ont beaucoup apporté, même quand elles ont été des rivales sur le plan de la dualité entre l'homme et la femme. Ma mère, par exemple... Cette bataille entre nous a donné plusieurs chansons.
Moi, je voulais faire un duo avec Dalida. Ma maison de disques a proposé d'élargir cela à d'autres duos. A travers eux, j'ai pu rendre des hommages à des femmes disparues comme Dalida mais aussi Barbara, qui m'a imposé dans mon premier music-hall à Bobino avec une affiche incroyable, ou encore la pianiste de Barbara, qui était ma fiancée, décédée lors de mon accident de voiture.
Vous avez eu soixante ans en février dernier. Etait-ce le moment de rendre ces hommages?
J'ai eu un sentiment de liberté lorsque j'ai fêté mes soixante ans à Bercy. C'était comme si j'avais un «vingt ans différent». Je suis au début de la fin de ma vie. Et j'ai acquis ma liberté. A vingt ans, je n'étais pas libre parce que j'étais contraint de réussir...
Vous vous êtes forcé à réussir...
Pour moi, si je n'avais pas réussi, c'est comme si on m'avait enlevé l'oxygène. Mon père n'avait pas réussi, moi j'étais contraint de réussir. Il y avait une force en marche tendue vers cet objectif: être en haut de l'affiche, écrire de bonnes chansons, faire sa place dans le monde... Je n'étais pas libre! Ensuite, la gloire m'est tombée dessus. Pendant vingt ans, j'en ai été l'esclave.
Vous l'avez ressenti comme ça?
Quand même, oui. Vous semblez indispensable à tout le monde, on vous supplie sans cesse... Tout ça est fini. Je vis une nouvelle jeunesse.
Ce duo virtuel avec Dalida, «Je suis malade», représente beaucoup pour vous.
Je ne suis pas certain que «Je suis malade» serait devenu ce qu'il est devenu si Dalida ne l'avait pas chanté. Mon disque est sorti en 1972. Ce sont les «Petites dames de Pigalle» qui ont été balancées dans les radios. Dalida m'a demandé si elle pouvait l'enregistrer et les radios ont enfin suivi. Cette chanson a pris une place considérable. Techniquement, le temps était venu d'enregistrer un tel duo.
Vous en parlez avec émotion. Mais il y a quelques années, on aurait trouvé «curieux» de ressusciter une personne défunte...
Il faut vivre avec son époque et celle-ci a quelque chose d'exceptionnel: pour la première fois, les chanteurs vont devenir des gens qui passent les époques, comme les écrivains. Dassin est toujours vivant comme Balavoine, Brel, Piaf... C'était impensable avant.
Cela vous donne-t-il un sentiment d'éternité?
Il y a une postérité possible qui était impensable avant. Et il est merveilleux de pouvoir rendre hommage à ceux qui nous ont précédés. Tous les chanteurs en pleine force de l'âge devraient enregistrer un vidéo-disque avec des chanteurs disparus pour montrer cette pérennité. Cela réconcilierait les générations, aussi.
Avez-vous l'impression d'être lié à une génération?
J'ai plutôt le sentiment d'être intemporel dans mes compositions. Les chansons qui restent sont souvent celles qui se situent hors de la mode. Gainsbourg, qui était un grand novateur, avait une écriture très classique. «La Javanaise», c'est écrit comme du Baudelaire. Et qu'est-ce qui fait durer une chanson? C'est le texte.
Aujourd'hui, on ne retrouve une telle qualité d'écriture que dans le rap, MC Solar en tête. En revanche, les rappers ont perdu la mélodie. Qu'est-ce qu'une chanson? C'est une histoire d'amour entre trois notes et trois mots. «Mais d'aventure en aventure, de train en train, de port en port...» C'est aussi simple que ça. Et l'interprète que je suis devenu aujourd'hui peut utiliser le même matériel qu'il y a vingt-cinq ans.
En quoi votre interprétation a-t-elle changé?
J'ai apporté l'expérience d'un homme qui a fait du théâtre, qui a appris à jouer la comédie. Je sors des choses que j'aurais été incapable de sortir à 30 ans. En revanche, à l'époque, j'étais plus explosif...
Êtes-vous devenu plus sage?
Plus rigoureux. J'ai compris mes textes, d'une certaine façon. Je suis un nouveau chanteur. Je me suis renouvelé par d'autres disciplines comme ils le font dès le départ à la «Star Academy». On n'apprend pas à devenir star, c'est le mauvais côté de cette émission. Mais le bon côté, c'est de montrer qu'il y a tout ce travail à faire.
On vous connaît pour des chansons guillerettes. Mais la majorité des chansons sont tristes...
C'est le reflet de ma double personnalité. La partie émergée de l'iceberg, c'est le côté music-hall hérité de mon père. J'ai vu chanter Maurice Chevalier, j'ai ça en moi. Mais c'est 10 % de mon répertoire. On me voit comme quelqu'un de disert, qui s'exprime, mais on ne se rend pas compte que je suis foncièrement un tragique. Dans ma vie, j'ai été marqué par plusieurs tragédies.
Vous avez une autre dualité au fond de votre personnalité: homme/ femme.
Mon écriture est féminine, c'est sûr! Je ne suis pas un baroudeur. J'ai curieusement la même féminité qu'un Depardieu. Nous faisons un métier typiquement féminin de séduction. Même Brel, qui s'en défendait, n'aurait pas pu chanter l'amour comme il le faisait sans cette part féminine.
CD «Pluri-elles», Warner.
© La Libre Belgique 2003
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11 novembre 2000: Zenith de Caen
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10.11.2009
10 Novembre 2009:Sud Ouest.com
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09.11.2009
9 novembre 2001 : France Soir
08:17 Publié dans 2001, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
Novembre 2001 : le Progrés
06:50 Publié dans 2001, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
08.11.2009
8 Novembre 2001:Le parisien
Un autre Serge Lama
Son album « De feuille à feuille », sorti cette semaine, est bel et bien un « nouveau » Lama. Le chanteur à la voix puissante et aux orchestrations nourries revient avec quatorze chansons tout en douceur et en retenue. Il s'explique.
J'ai tellement attendu. Moi, je voulais être chanteur depuis que je suis né. Donc, lorsque j'ai commencé, j'avais déjà vingt ans d'attente. Alors, je m'en suis mis jusque-là, comme un goinfre. Pendant vingt ans, j'ai chanté 250 jours par an. C'était comme une fuite en avant, une fringale énorme.
Votre inspiration, vous la définiriez comment ?
Comme celle d'un réalisto-poétique, un peu fantaisiste. En fait, je me sers d'histoires qu'on me raconte, mais aussi de mes aventures personnelles. Et, bien évidemment, tout tourne autour des relations, souvent tragiques, entre les hommes et les femmes.
Alors que l'on célèbre actuellement la mémoire de Brassens et de Montand, comment vous situez-vous dans la chanson française ?
C'est un peu prétentieux, mais je me situe dans une certaine chanson populaire de qualité. Pour qu'on le reconnaisse vraiment, je sais qu'il faudrait que je réarrange certaines de mes chansons qui peuvent paraître désuètes aujourd'hui, mais mon public ne l'accepterait pas. Après la quarantaine, on est la jeunesse de son public. Ceux qui ont écouté « Je suis malade » à 30 ans ne veulent pas que l'on y touche. Les gens vous figent rapidement, vous savez.
18:58 Publié dans 2001, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)