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11.11.2009

11 Novembre 2006:journal le courrier

Concert caritatif donné dans la ville de St Thérèse au Quebec

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Lama a rapporté 16 000 $ à Sodarrid

 

Le spectacle-bénéfice de Serge Lama présenté le 21 octobre au Théâtre Lionel-Groulx a généré des profits de l'ordre de 16 000 $ pour la maison des jeunes de Boisbriand, Sodarrid, pour qui le spectacle annuel représente un important moyen d'autofinancement. Le conseiller municipal boisbriannais Robert Frégeau qui a mis les mains à la pâte et l'épaule à la roue dans la promotion et la vente des billets, se réjouissant de ce résultat, l'un des meilleurs résultats avec les spectacles présentés au cours des derniers années au profit de l'organisme. Plus de 400 billets ont été vendus à un prix supérieur au prix régulier, avec l'accord de l'artiste, pour atteindre le chiffre mirobolant de 16 000 $. DB (Photo Pépé)

 

11 Novembre 2003: La libre Belgique

pict_44342.jpgInterview de Serge lama au moment de la sortie de l'album Pluriel

 

Serge Lama: «Je suis un nouveau chanteur»

OLIVIER MOUTON

Mis en ligne le 11/11/2003

A soixante ans, le Bordelais se sent plus libre que jamais. Et plus rigoureux... Il sort un album de duo avec des femmes en guise d'hommage et de récréation. L'homme est disert, évoque son métier et dévoile sa personnalité. Sans fard.

Le cadre, c'est l'hôtel Amigo où descendent la plupart des grands noms de la chanson, française. Un décor stylé à deux pas de la Grand-Place. Un lieu de mémoire pour ceux qui sont venus en tournée à de nombreuses reprises. Serge Lama est de ceux-là. Cette fois, il vient présenter un nouvel album, une série de duos avec des femmes: Lara Fabian, Marie-Paule Belle, Enzo Enzo, Isabelle Boulay, Annie Girardot... et Dalida.

Avez-vous une affection particulière pour la Belgique?

Honnêtement, oui. En fait, j'ai une affection particulière pour vous comme pour les Suisses ou pour les Québecois. On sent qu'il y a une affection particulière pour la chanson française parce que vous avez une identité à défendre. Les Français, avec leur prétention de coq gaulois, ne se rendent pas comptent que leur langue est en train de s'appauvrir.

En outre, ici, j'ai un succès formidable. J'ai toujours été bien reçu. Il y a une spontanéité chez vous qu'il n'y a pas dans toutes les régions de France.

La langue est un matériau important pour vous?

Bien sûr. Et je m'inquiète parce que, de plus en plus, les phrases deviennent des mots que l'on met les uns derrière les autres. Cela me fait de la peine, moi qui suis un grand mangeur de langue française, particulièrement d'anthologies poétiques.

Quels sont les auteurs qui vous ont nourri?

Tchekhov, dans les Russes, même si on perd beaucoup à la traduction. En ce qui concerne la poésie, je mets Baudelaire en tête devant Rimbaud. J'aime Hugo, Musset. Même des auteurs dits mineurs comme Théodore de Banville ou Théophile Gauthier m'enchantent. Je suis plus un homme de vers qu'un homme de prose.

Parlons de votre nouvel album. Douze anciennes chansons pour une véritable recréation...

C'est marrant parce que dans «recréation», il y a «récréation». Nous sommes des «récréateurs», nous sommes là pour faire rêver, pleurer ou rire. C'est un disque de variétés au service des femmes. Ma vie a été entourée de femmes. Elles m'ont beaucoup apporté, même quand elles ont été des rivales sur le plan de la dualité entre l'homme et la femme. Ma mère, par exemple... Cette bataille entre nous a donné plusieurs chansons.

Moi, je voulais faire un duo avec Dalida. Ma maison de disques a proposé d'élargir cela à d'autres duos. A travers eux, j'ai pu rendre des hommages à des femmes disparues comme Dalida mais aussi Barbara, qui m'a imposé dans mon premier music-hall à Bobino avec une affiche incroyable, ou encore la pianiste de Barbara, qui était ma fiancée, décédée lors de mon accident de voiture.

Vous avez eu soixante ans en février dernier. Etait-ce le moment de rendre ces hommages?

J'ai eu un sentiment de liberté lorsque j'ai fêté mes soixante ans à Bercy. C'était comme si j'avais un «vingt ans différent». Je suis au début de la fin de ma vie. Et j'ai acquis ma liberté. A vingt ans, je n'étais pas libre parce que j'étais contraint de réussir...

Vous vous êtes forcé à réussir...

Pour moi, si je n'avais pas réussi, c'est comme si on m'avait enlevé l'oxygène. Mon père n'avait pas réussi, moi j'étais contraint de réussir. Il y avait une force en marche tendue vers cet objectif: être en haut de l'affiche, écrire de bonnes chansons, faire sa place dans le monde... Je n'étais pas libre! Ensuite, la gloire m'est tombée dessus. Pendant vingt ans, j'en ai été l'esclave.

Vous l'avez ressenti comme ça?

Quand même, oui. Vous semblez indispensable à tout le monde, on vous supplie sans cesse... Tout ça est fini. Je vis une nouvelle jeunesse.

Ce duo virtuel avec Dalida, «Je suis malade», représente beaucoup pour vous.

Je ne suis pas certain que «Je suis malade» serait devenu ce qu'il est devenu si Dalida ne l'avait pas chanté. Mon disque est sorti en 1972. Ce sont les «Petites dames de Pigalle» qui ont été balancées dans les radios. Dalida m'a demandé si elle pouvait l'enregistrer et les radios ont enfin suivi. Cette chanson a pris une place considérable. Techniquement, le temps était venu d'enregistrer un tel duo.

Vous en parlez avec émotion. Mais il y a quelques années, on aurait trouvé «curieux» de ressusciter une personne défunte...

Il faut vivre avec son époque et celle-ci a quelque chose d'exceptionnel: pour la première fois, les chanteurs vont devenir des gens qui passent les époques, comme les écrivains. Dassin est toujours vivant comme Balavoine, Brel, Piaf... C'était impensable avant.

Cela vous donne-t-il un sentiment d'éternité?

Il y a une postérité possible qui était impensable avant. Et il est merveilleux de pouvoir rendre hommage à ceux qui nous ont précédés. Tous les chanteurs en pleine force de l'âge devraient enregistrer un vidéo-disque avec des chanteurs disparus pour montrer cette pérennité. Cela réconcilierait les générations, aussi.

Avez-vous l'impression d'être lié à une génération?

J'ai plutôt le sentiment d'être intemporel dans mes compositions. Les chansons qui restent sont souvent celles qui se situent hors de la mode. Gainsbourg, qui était un grand novateur, avait une écriture très classique. «La Javanaise», c'est écrit comme du Baudelaire. Et qu'est-ce qui fait durer une chanson? C'est le texte.

Aujourd'hui, on ne retrouve une telle qualité d'écriture que dans le rap, MC Solar en tête. En revanche, les rappers ont perdu la mélodie. Qu'est-ce qu'une chanson? C'est une histoire d'amour entre trois notes et trois mots. «Mais d'aventure en aventure, de train en train, de port en port...» C'est aussi simple que ça. Et l'interprète que je suis devenu aujourd'hui peut utiliser le même matériel qu'il y a vingt-cinq ans.

En quoi votre interprétation a-t-elle changé?

J'ai apporté l'expérience d'un homme qui a fait du théâtre, qui a appris à jouer la comédie. Je sors des choses que j'aurais été incapable de sortir à 30 ans. En revanche, à l'époque, j'étais plus explosif...

Êtes-vous devenu plus sage?

Plus rigoureux. J'ai compris mes textes, d'une certaine façon. Je suis un nouveau chanteur. Je me suis renouvelé par d'autres disciplines comme ils le font dès le départ à la «Star Academy». On n'apprend pas à devenir star, c'est le mauvais côté de cette émission. Mais le bon côté, c'est de montrer qu'il y a tout ce travail à faire.

On vous connaît pour des chansons guillerettes. Mais la majorité des chansons sont tristes...

C'est le reflet de ma double personnalité. La partie émergée de l'iceberg, c'est le côté music-hall hérité de mon père. J'ai vu chanter Maurice Chevalier, j'ai ça en moi. Mais c'est 10 % de mon répertoire. On me voit comme quelqu'un de disert, qui s'exprime, mais on ne se rend pas compte que je suis foncièrement un tragique. Dans ma vie, j'ai été marqué par plusieurs tragédies.

Vous avez une autre dualité au fond de votre personnalité: homme/ femme.

Mon écriture est féminine, c'est sûr! Je ne suis pas un baroudeur. J'ai curieusement la même féminité qu'un Depardieu. Nous faisons un métier typiquement féminin de séduction. Même Brel, qui s'en défendait, n'aurait pas pu chanter l'amour comme il le faisait sans cette part féminine.

CD «Pluri-elles», Warner.

© La Libre Belgique 2003

10.11.2009

10 Novembre 2009:Sud Ouest.com

Annonce du concert à Saint Georges de Didonne du 12 Novembre 2009

 

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LIRE

09.11.2009

9 novembre 2001 : France Soir

Interview réalisée à l'occasion de la sortie de l'album Feuille à feuille

 

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Novembre 2001 : le Progrés

Article publié en novembre 2001 dans le journal LE PROGRES

 

serge lama

 
 

 

08.11.2009

8 Novembre 2001:Le parisien

Un autre Serge Lama

Son album « De feuille à feuille », sorti cette semaine, est bel et bien un « nouveau » Lama. Le chanteur à la voix puissante et aux orchestrations nourries revient avec quatorze chansons tout en douceur et en retenue. Il s'explique.

 

A 58 ANS, Serge Lama n'a rien perdu de sa personnalité exubérante. S'il parle toujours aussi fort, de sa voix de stentor, sa façon de chanter, en revanche, a changé. A écouter « De feuille à feuille », son nouvel album sorti cette semaine, on peut découvrir un Lama tout en douceur, un auteur-interprète soucieux de finesse. Entretien avec un grand de la chanson française.

Pourquoi cette façon plus douce de chanter, soudain ?

Serge Lama. En fait, je chante avec plus de retenue depuis quelques années déjà, surtout depuis que j'ai fait de la comédie au théâtre et à la télévision. Lorsqu'on est au service d'un texte et face à d'autres comédiens, il faut se plier aux desiderata du metteur en scène. Je suis alors devenu davantage acteur de mes chansons et je me suis aperçu que certains de mes anciens textes ne demandaient pas d'être porté par cette violence que j'ai en moi. Avec le temps qui passe, on s'aperçoit qu'il n'y a plus de raisons d'asséner les coups que l'on assénait quand on avait 20 ou 30 ans.

Pourquoi tant d'accordéon dans les arrangements ?

Lors de ma dernière tournée, j'ai décidé de remettre à niveau toutes mes chansons importantes. Après m'être produit avec un orchestre symphonique, j'ai eu l'idée de supprimer totalement le piano de mes orchestrations habituelles. Sans piano, je me suis aperçu que ma façon de chanter changeait et que l'accordéon donnait beaucoup de couleurs et davantage d'imaginaire à mes chansons.

On sent, chez vous, un désir d'être reconnu en tant qu'auteur des textes aussi...

Si j'essaie de mettre en avant l'auteur, c'est qu'il y a quelque chose de blessé en moi. Tout le monde sait que Nougaro est auteur, que Cabrel est auteur, et moi, on ne me reconnaît pas cette qualité. Je veux faire sortir cette facette de l'ombre. En même temps, j'ai toujours fait des chansons très écrites mais c'était occulté par ma façon de chanter. Même dans « les P'tites Femmes de Pigalle », les mots sont très choisis et toutes les phrases y ont un sens.

« Tout tourne autour des relations, souvent tragiques, entre les hommes et les femmes » Jamais de lassitude ?

J'ai tellement attendu. Moi, je voulais être chanteur depuis que je suis né. Donc, lorsque j'ai commencé, j'avais déjà vingt ans d'attente. Alors, je m'en suis mis jusque-là, comme un goinfre. Pendant vingt ans, j'ai chanté 250 jours par an. C'était comme une fuite en avant, une fringale énorme.

Votre inspiration, vous la définiriez comment ?

Comme celle d'un réalisto-poétique, un peu fantaisiste. En fait, je me sers d'histoires qu'on me raconte, mais aussi de mes aventures personnelles. Et, bien évidemment, tout tourne autour des relations, souvent tragiques, entre les hommes et les femmes.

Alors que l'on célèbre actuellement la mémoire de Brassens et de Montand, comment vous situez-vous dans la chanson française ?

C'est un peu prétentieux, mais je me situe dans une certaine chanson populaire de qualité. Pour qu'on le reconnaisse vraiment, je sais qu'il faudrait que je réarrange certaines de mes chansons qui peuvent paraître désuètes aujourd'hui, mais mon public ne l'accepterait pas. Après la quarantaine, on est la jeunesse de son public. Ceux qui ont écouté « Je suis malade » à 30 ans ne veulent pas que l'on y touche. Les gens vous figent rapidement, vous savez.

06.11.2009

6 novembre 2008 : 24 heures

Propos recueillis par François Barras pour le journal suisse 24heures du 6 novembre 2008 et qui annoncent les concerts au théâtre de Beaulieu à Lausanne les 6 et 7 Mars 2009

 

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05.11.2009

5 Novembre 2009: St Amand les eaux

Dans la presse le 8 Novembre après le concert au Pasino de Saint Amand les eaux le 5 novembre 2009

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Serge Lama fait corps avec ses chansons et son public

 

Serge Lama, était sur la scène du Pasino, ce jeudi. Il a offert au public amandinois, venu en nombre, un spectacle exceptionnel. Chose peu commune, c'est par la présentation de ses deux compères musiciens, accordéoniste et bassiste, que l'artiste débute. 

Muni d'un brigadier, il tape les trois coups comme au théâtre afin de commencer son spectacle. S'en suivra deux heures de spectacle, durant lesquelles, le chanteur interprète non seulement des titres de son dernier album tels D'où qu'on parte, Grosso Modo ou encore Alors que l'on s'est tant aimé. Mais aussi d'autres chansons, plus anciennes, qui ont fait son succès. Rempli d'émotions, qu'il partage avec son public, Serge Lama évoque aussi bien l'amour, la rupture que la mort. 

Accessible et sympathique, Serge Lama communiquez beaucoup avec les spectateurs. Au cours de la soirée, celui-ci reprendra d'ailleurs plusieurs refrains avec l'artiste. En guise de rappel, c'est un magnifique Je suis malade, que le chanteur offrira à l'auditoire, terminant a capella sous un tonnerre d'applaudissements.

 

 

5 novembre 2002 : Le Nouvelliste

Rencontre avec Serge Lama

 

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5 novembre 2001 : Le Figaro

Article signé Bertrand Dicale et publié dans le Figaro du 5 novembre 2001.

serge lama

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