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01.12.2009

Décembre 2003: Platine

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Décembre 2007: La Sambre

Le hors série de Décembre 2007 du magazine La Sambre était consacré à la fête de la bière de Maubeuge, fête auquel Serge Lama a participé plusieurs fois dans sa carrière.

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Fin 2003: Courrier de l'Escaut

Article publié dans le journal Belge Le Courrier de l'Escault lors de la sortie de l'album de duos Plurielles

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1 Décembre 2004: Concert au Luxembourg

Lors de la tournée accordéonissimo, Serge et Sergio ont fait escale au luxembourg pour un concert donné le 1 Décembre 2004 au conservatoire de la ville de Luxembourg

Voici un article paru en Allemand dans le journal Luxemburger wort

 

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Merci à Nicole du Luxembourg pour l'article et merci à Pascal de Lille pour la traduction

 

« Accordéonissi-Mots » à guichets fermés au conservatoire de musique

Un spectacle de superlatifs vocaux et musicaux
Serge Lama a offert une soirée de chanson de toute première classe

Le chanteur français Serge Lama était l'invité du conservatoire de musique de la capitale ce mercredi soir, avec son spectacle Accordéonissi-Mots, donné à guichets fermés.
L'artiste a réussi instantanément à enchanter son public. C'est avec une multitude de titres de son dernier album « Plurielles » mais aussi avec des chansons plus anciennes que Serge Lama a interprété quantité de ses grands succès, tiré d'un répertoire varié.
« D'aventure en aventure », « L'Algérie », « La chanteuse a vingt ans », « Les p'tites femmes de Pigalle » ou « Je suis malade » n'ont été à ce sujet que quelques-unes des particularités de cette soirée extraordinaire.
Son public se composait de membres des tranches d'âge les plus diverses. Le chanteur, au début du concert, s'est doucement rapproché de ses auditeurs. Au bout d'une demi-heure de scène, il avait tellement chauffé l'ambiance que les premiers tonnerres d'applaudissements ont résonné frénétiquement. Et il est parvenu magistralement, au fil de la soirée, à porter cette ambiance à ébullition.
Serge Lama a chanté son enfance, la mer et le vent, l'amour, l'amitié et la joie. Chacune de ses chansons avait ses propres expressions, et dans chaque chanson le chanteur a laissé entrevoir le fil de sa pensée ainsi que ses sentiments. Tout en parvenant tantôt à entonner un titre doucement et avec la retenue nécessaire, ou tantôt à s'appuyer de façon vraiment impressionnante sur le timbre puissant de sa voix.
A la fin, Serge Lama a fait la démonstration qu'il peut, dans cet auditorium du conservatoire de musique, se passer de toute sonorisation et pourtant toucher ses auditeurs avec le fil de ses idées.
Ses chansons passent parfois d'une interprétation enlevée et agressive à une sentimentalité émouvante, sans transition musicale particulière. Serge Lama a eu recours pour cela à la fois à des passages parlés et au chant. Durant ce concert, il a constamment sollicité l'assistance dans ses représentations, en l'invitant à chanter, seule ou avec lui, des refrains ou des passages intéressants. Dans ce contexte, l'un des plus grands moments a été la chanson « Je t'aime à la folie ». Le chanteur, au cours du concert, a enchaîné ses chansons par des anecdotes ou des remarques spontanées.
Au terme de deux heures de scène, Serge Lama a pris congé de son auditoire luxembourgeois.
Serge Lama est son nom de scène. C'est sous le nom de Serge Chauvier que l'artiste est né, en 1943. Sa carrière a commencé en 1964
Serge Lama était accompagné par Sergio Tomassi, accordéoniste internationalement connu. En virtuose de son art, ce dernier a su exploiter la diversité musicale de son instrument chargé de technologie. Pleinement partie prenante du spectacle, il a étayé musicalement aussi bien les chansons que les explications intermédiaires. Les autres membres de l'équipe de Serge Lama sont parvenus également, que ce soit en matière d'éclairage ou de sonorisation, à souligner les particularités de cette soirée par leurs effets spéciaux et leur empathie.
Avant le concert ont été vendues des photos dédicacées de l'artiste au profit de « La roue tourne ».
Serge Lama souhaite ainsi apporter son soutien aux victimes d'accidents de la route, lui qui dans ses jeunes années a failli perdre la vie dans un accident de la route.
Le concert était organisé par l'Agence en communication Brain & More, agissant localement pour « Intermédiaires des artistes ».

1 Décembre 2005: Sélection du Reader's Digest

 Couverture française

serge lama

Couverture belge

serge lama

 

 

LA GOUAILLE GENEREUSE

par Stéphane Calmeyn

 

 

Face à face avec Serge Lama – Sélection du Reader’s Digest – Décembre 2005

 

 


LA MAIN TENDUE vers l'horizon des projecteurs, seul au milieu de la scène, Serge Lama reste immobile. Une bonne minute, et il n'a pas bougé. Son Spectacle est terminé, les ultimes notes de « Je suis malade », envolées. Il pourrait saluer et regagner les coulisses, mais il attend. Que l'applaudimètre explose. Que le public se lève. Ce qu'il fait, le public, en animal dompté. Une fois la salle debout, le chanteur s'ébroue lentement et libère un sourire de matador comblé. Après quarante-deux ans de carrière, Lama aime toujours autant l'arène.

Cent mille spectateurs ont déjà applaudi son « Ac-cordéomssi-mots » depuis 2004, spectacle embalant  où il joue la retenue avec, pour tout orchestre, le seul « piano à bretelles » du virtuose Sergio Tomasi. Les deux compères repartiront sur les routes de France dès février prochain. Non sans semé ces Jours-ci le CD et le DVD du tour de chant. Magissi-mots !

 

Stéphane Calmeyn : Qu'apprend-on de neuf sur Serge Lama dans « Accordéonissi-mots » ?

Serge Lama : Certains spectateurs me disent qu’ils ont déjà vu une bonne vingtaine de fois. On s'y retrouve donc rapidement entre amis. Mais, là, ils me découvrent plus libre, puisque nous ne sommes que deux sur scène. Je bouge sans contrainte. J'interprète différemment  des  succès  qu'ils connaissent par cœur. Au départ, mon but était de remercier la France profonde, pas celle des grandes villes. D'aller voir les gens chez eux avec une mécanique légère qui permette de tourner dans des salles de 300 à 2000 places.

 


S. C. : On la dit morose ces temps-ci, cette France que vous sillonnez. Partagez-vous cette opinion?

S. L. : Je suis mieux placé que les politiques pour savoir que ça va mal. J'échange beaucoup avec les gens après le spectacle. Ils me le disent : l'argent qui manque, les usines qui ferment... Les artistes prennent la température du pays. Avec nous, le public oublie, ou transforme, ses soucis quotidiens à travers des chansons qui, pourtant, lui parlent de ses soucis, de ses amours ratées et du temps passé. Ce temps qui est comme un couteau planté dans le présent de la plupart des gens. J'ai, par exemple, un énorme succès avec « L'Algérie ». Ce n'est pas un hasard. Cette période terrible reste une blessure profonde pour ceux qui l'ont vécue. Et les plus jeunes dans la salle, qui n'ont pas « fait » l'Algérie, voient dans ce pays une sorte de mythologie solaire.

S. C. : Mythologie véhiculée par la chanson : «Même avec un fusil, c'était un beau pays »...

S. L. : C'est la seule phrase qui fait référence à la guerre elle-même. Car, en fait, c'est un texte sur quelqu'un qui découvre l'Algérie et en est ébloui. Le vrai sujet est là : l'éblouissement. Le

« même avec un fusil » indique simplement la situation générale.

 


S. C. : A onze ans, en passant devant l'Olympia avec votre père, votre regard est attiré par le nom d'Eddie Constantine accroché en énormes lettres rouges sur la façade. Et vous dites : «C'est là que je chanterai quand je serai grand... » !

S.L. : Authentique ! Mon père chantait en face, au Théâtre des Capucines, une salle qui me paraissait miteuse. Il doublait Georges Guétary dans « La Route fleurie ». Il était en fin de carrière, gagnait péniblement sa vie. Et, de l'autre côté du boulevard, il y avait l'extase, l'or, cet Olympia tout juste ouvert, où se produisaient ceux qui nous faisaient rêver, comme Bécaud. C'était en février 1954.

S. C. : Cet hiver 54 était aussi celui de l'appel de l'abbé Pierre...

S.L. : II gelait à pierre fendre. Ça a été épouvantable pour tout le monde. Mais, pour moi, il s'est passé une autre catastrophe cet hiver-là, une brisure dont je ne me suis jamais remis : mon père, que je voyais se maquiller le soir pour chanter aux Capucines, a tout d'un coup décidé d'arrêter le métier. Poussé par ma mère, il est devenu voyageur de commerce. Un matin, je l'ai vu partir à Vélosolex comme vendeur de bière dans les cafés. Le soir même, il est rentré épuisé, transi dans sa grosse canadienne. C'était la première fois qu'il ne pratiquait plus son vrai métier, celui que je voulais faire. II était sorti de mon rêve. Il était devenu un autre.

S. C. : Par la faute de votre mère, donc…

S. L. : C'est assez compliqué à expliquer. Enfant, les gosses de mon âge ne m'amusaient pas trop, je vivais plutôt avec des adultes. Les premiers d'entre eux étaient mes parents, bien sûr. A Paris, nous vivions dans une chambre de 4 mètres sur 4, à l'Hôtel moderne. Il y avait juste le grand lit, le lavabo, mon petit lit et une table. Rien ne m'échappait des conversations. Quand mon père rentrait le soir du théâtre, ma mère l'engueulait parce qu'il avait un quart d'heure de retard. Il n'avait droit à aucune liberté. Ma mère était une femme abusive et d'une jalousie féroce. J'ai entendu ces engueulades pendant des années. Lui, il subissait. Un jour, il a failli la quitter. Il est venu m'en parier en pleurant. Je lui ai dit : « Ce n'est pas une vie. Tu aimes ce métier. Quitte-la ! » Finalement, il n'a pas été assez courageux pour le faire. Il me disait : « Et toi, qu'est-ce que tu vas devenir ? » « Moi, je bougerai entre vous deux. Je vivrai de toute façon mieux qu'aujourd'hui.»

 


S. C. : A vos débuts, en repensant à la carrière de votre père depuis le Grand Théâtre de Bordeaux jusqu'aux Capucines à Paris, vous est-il arrivé de vous dire que vous ne commettriez pas certaines de ses erreurs ?

S. L. : Oui! Et c'est pour ça que j'ai été considéré, surtout à mes débuts, comme un misogyne. Pour moi, à cause de ma mère, la femme était forcément castratrice. J'ai mis longtemps à comprendre qu'elle pouvait aussi aider un homme à réussir. Si ma mère avait été de celles-là, je pense que mon père aurait réussi. Je me suis protégé des femmes tout en étant attiré par elles. Dès que l'une d'elles montrait la moindre velléité d'autorité, c'était tout de suite la rupture. Je crois que ça m'a été utile : beaucoup de mes collègues de l'époque, bourrés de talent, se sont mariés trop tôt, ont fait des enfants, donc ont eu charge de famille, alors que notre métier ne le permet pas au départ. On ne doit penser qu'à soi et à ce que l'on fait. Cela, je l'avais compris par l'exemple de ma mère. Ça m'a donné une force supplémentaire, même si c'était douloureux à vivre.

 

S. C. : Dans « La chanteuse a vingt ans », inspirée par Marlene Dietrich, vous dressiez le portrait d'une artiste vieillissante face à la gloire. Vous qui avez abordé le cap de la soixantaine en public, vous arrive-t-il de vous imaginer sur scène dans dix ou quinze ans ?

S. L. : Je sais que maintenant, quand je la chante, les gens l'assimilent à moi. Ce qui m'intéresse surtout, c'est de me sentir libre aujourd'hui. Mon ambition m'a empêché de l'être entre onze et trente ans. Ensuite, les contraintes du métier m'ont corseté jusqu'à la cinquantaine. Maintenant, je me sens libre. C'est un avantage énorme. J'ai mes doutes. Je suis devenu un être humain complet. Et je suis beaucoup mieux dans ma peau que je ne l'ai jamais été. Voilà ma vérité.

Fin

 

30.11.2009

30 Novembre 2004:Ouest France

Le 26 novembre Serge Lama était à Mamers, salle Louis Malle

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Serge Lama et son accordéon magique

 

Vendredi soir, la salle Louis-Malle était comble pour la venue de Serge Lama. Les spectateurs ont conquis un personnage à la fois tendre, sarcastique, ironique et volubile.

Philippe Richard, adjoint à la Culture, était en retard, vendredi soir, pour présenter le spectacle de Serge Lama. Quelques problèmes d'organisation technique vite oubliés, tant la joie d'entendre le chanteur était grande. Il y avait du monde ce soir, salle Louis-Malle. A tel point que certains se sont vus refoulés à l'entrée. « La salle est trop petite lorsque nous recevons des vedettes de cette pointure. Nous supposons pouvoir vendre le double de places... Vivement la salle intercommunale », a regretté l'élu.

Puis, place au spectacle. Après une introduction à l'accordéon, de Sergio Tomassi. Serge Lama, Superman, apparaît, sous les applaudissements. « Je me demande pourquoi, avec la gueule que j'ai, les femmes me courent après ! » Le public est charmé dès les premières mesures de ce spectacle baptisé « Accordéonissi-mots ».

« Cet accordéon est magique. Tous les instruments sont dedans, pas enregistrés, mais aux sonorités synthétisées. Et si Sergio joue de tous, je vais chanter toutes mes chansons avec ma voix, en réel. »

Lumières savantes, éclairages géniaux qui rappellent ceux de Bercy. Au menu de ce tour de chant, plus de vingt chansons connues, parmi les plus, parfois plus secrètes, souvent liées aux femmes, d'autres chantées avec humour, ou tendresse. De l'inédit aussi. Commencé tout de noir vêtu, Serge Lama termine en blaser blanc, chantant avec des lunettes noires, façon play-boy, Dites-moi pourquoi... Pour finir par Je suis malade, sans musique, avec juste avec un projecteur. 

Applaudissements. Mais le chanteur ne revient pas. Son tour de chant est terminé.

Il avait commencé par la vente d'enveloppes au profit de La Roue tourne, une association d'entraide aux chanteurs blessés ou malades, avec des enveloppes contenant une photo dédicacée. Les spectateurs restent un peu sur leur faim, debout, après 2 heures presque non-stop... Ils se rappelleront les jeux de mots, ou les crises de fou rire. Ils se souviendront des remerciements à l'éclairagiste, avec encore une pique :

« Je suis en lumière, vous êtes tapis dans l'ombre... Je sais tapi dans l'ombre ça fait un peu pléonasme ! » ou de ses compliments sur la ville : « Labourage et pâturage sont les deux Mamers de la France. »

30 novembre 2006 – Le nouvelliste

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30 Novembre 2001:France Dimanche

Papier dans France Dimanche après le passage de Serge Lama dans l'émission Vivement dimanche

 

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30 Novembre 2001: Libération

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30 novembre 2009 : Le Figaro

Article publié le 30 novembre 2009 dans LE FIGARO

 

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