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08.12.2014

8 décembre 2016: Platine

Serge Lama était interviewé pour le magazine platine N°212 de Décembre 2016,Janvier-Février 2017

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04.12.2014

4 Décembre 2016:Journal du dimanche

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Très beau portait de Serge Lama dans le journal du dimanche du 4 Décembre 2016.

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29.11.2014

29 novembre 2016 : La dernière heure

Article paru dans la presse belge "La dernière heure"

 

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25.11.2014

25 Novembre 2016: France dimanche

Petit article qui fait écho à la chanson du dernier album "Quand on est pauvre"

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21.11.2014

21 Novembre 2016:Sud Ouest

Dans le journal Sud Ouest un article sur Serge Lama et sa chanson "Bordeaux"

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"Au bord de la Garonne belle, j'ai fait mes premiers pas d'oiseau , plus tard il m'est poussé des ailes , mais mon enfance c'est Bordeaux". Au dessus du piano et des cordes, la voix grave, ainsi commence "Bordeaux"deuxième titre du nouvel album de Serge Lama. La première de l'artiste sur la ville qui l'a vue naître et où il a passé les sept premières années de sa vie. Quatre minutes où il s'adresse à elle avec nostalgie et tendresse.

" Trente cinq ans que je cherche au fil d’essais aux références trop littéraires" explique Lama dans son appartement du boulevard de la Tour Maubourg dans le 7 ème arrondissement de Paris. " Bordeaux déjà ça ne sonne pas comme Toulouse par exemple. Je n'ai pas la prétention d'avoir fait un chef d’œuvre comme la chanson de Nougaro, mais je suis fier d'avoir trouvé.

L'inspiration arrive alors qu'il prépare un album particulier. Lama sollicite des poids lourds de la chanson pour habiller ses textes. Cabrel, Clerc, Le Forestier, Benabar ou encore Carla Bruni sont au générique. Et Pascal Obispo, "Il travaillait sur un de mes textes et me dit au téléphone "Mais t'es pas de Bordeaux aussi toi ?" raconte Lama. Je raccroche et j'écris de suite les premiers vers de la chanson. J'avais le chemin. Un aboutissement aussi pour Obispo"Il est mon ami mon maître , il m'a permis enfin d'écrire une chanson sur Bordeaux"

LE GRAND THEATRE EN 2014

Le 11 Février 1943,Serge Chauvier nait rue frère mais ses parents rejoignent vite la rue Gustave Danflou où "papa m'emmenait à bicyclette à l'école du cours Saint Louis"chante t'il."C'est la période de ma vie où j'étais relativement heureux car je ne connaissais pas la lucidité ajoute l'auteur. Et d'évoquer sa découverte à Lacanau de l'océan,à l'age de 5 ans. Cette sensation de puissance et de beauté mêlées..un éblouissement.

Aujourd'hui Serge lama revient à Bordeaux au gré de ses concerts. La dernière halte dans le cadre de la tournée anniversaire de ses 70 ans a eu un goût très particulier. "On m'a offert le droit de chanter au Grand Théâtre, là où mon père chanteur lyrique et premier prix ne l'a jamais pu"s'étonna t'il encore. "Sur la porte de ma loge était écrit le nom de mon père, Georges Chauvier. Inoubliable ". En ce mois de janvier 2014 il avait pu se balader plus longtemps dansnla ville et affirme sur les derniers vers de "Bordeaux" . Au bout du dernier train, je finirai mon existence à Bordeaux , le cœur près des miens" Alors ? Je n'ai pas encore pris ma décision mais c'est possible.

 

 

17.11.2014

17 Novembre 2016:Ciné revue

  Double page dans la revue Belge ciné revue.

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15.11.2014

15 Novembre 2016:Le télégramme

Publié dans le Télégramme, presse bretonne.

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N'allons pas au delà de superlatifs que certains prendraient pour de la bienveillance au regard des états de services de cet auteur-interprète éminent de la chanson de qualité. Et pourtant ! Cet album à coeur ouvert de Serge Lama pique plein centre en sa cible émotive. Vraiment ! D'où l'évidence de voir les « collègues » compositeurs du métier, complices et amis pour la plupart, concernés par sa force d'écriture intemporelle. Pour preuve : Francis Cabrel (en duo sur « l'Arbre de Noël »), Julien Clerc, Pascal Obispo, Adamo, Maxime Le Forestier, Patrick Bruel, Gérard Lenorman, Calogero, Christophe Maé, Carla Bruni (en duo sur « Casablanca ») et consorts, ont tous été été bluffés. Comme nous le sommes par ces textes qui nous prennent aux tripes comme un miroir du rétro en restituant notre propre vécu, heureux parfois, souvent fataliste, mais rarement désabusé.

Et s'il fallait placer en exergue « celle-ci plutôt qu'une autre », avançons « Lettre à mon fils » et sa litanie « non exhaustive » de noms des pires dirigeants meneurs de foule et massacreurs au nom de leur mégalomanie. Maxime Le Forestier ne pouvait impliquer ses notes ailleurs que sur ces lignes plus que jamais actuelles.



11.11.2014

11 Novembre 2016: Le Parisien

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Serge Lama : « Je n'ai jamais eu confiance en moi »

A 73 ans, l'auteur-interprète sort un grand disque qui réunit des compositeurs prestigieux comme Calogero, Pascal Obispo, Julien Clerc, Patrick Bruel ou Francis Cabrel.

Il a maigri et rajeuni ! » La pochette du nouvel album de Serge Lama provoque souvent cette réaction. C'est vrai qu'il fait penser à Al Pacino dans « Heat » avec son élégant bouc et ses cheveux libérés. Comme quoi, à 73 ans, on peut encore changer d'image. Et après un demi-siècle de carrière, on peut vivre un nouvel âge d'or avec de nouvelles chansons. « Où sont passés nos rêves » en compte dix-sept, qui nous entraînent dans un voyage en première classe, porté par des mélodies sur mesure et des textes de haut vol, où Lama se livre comme rarement.

D'où vient ce nouveau look ?

Serge Lama. Pris par l'enregistrement de ce disque, je ne me rasais pas. Et des gens ont commencé à me dire que cela m'allait bien. Je suis allé voir une barbière à Paris. Elle m'a proposé ce look qui semble plaire à tout le monde.

 

Comment avez-vous réussi à réunir Cabrel, Bruni, Clerc, Calogero, Obispo, Bruel, Le Forestier, Maé, Bénabar... ?

 

A l'exception de Calogero, qui m'a appelé, c'est moi qui leur ai proposé. Je ne pensais pas qu'ils me diraient oui. J'avais commencé un album avec Davide Esposito et un jour Cabrel m'appelle pour me dire qu'il a trouvé une musique sur « les Muses », que je lui avais envoyée il y a longtemps. Ça m'a donné envie d'appeler Julien Clerc, puis j'ai croisé Carla Bruni. A un concert, j'ai pris mon courage à deux mains : « Madame, je prépare un disque... »

 

Serge Lama n'ose pas aller voir Carla Bruni...

Mais c'est la vérité (il sourit). Je suis très timide, je n'ai jamais eu confiance en moi. Sans Obispo, je n'aurais pas réussi à écrire sur ma ville d'origine, Bordeaux. J'essayais depuis trente ans. Le « Toulouse » de Nougaro me complexait.

Tous mettent vos textesen valeur...

Cela me touche beaucoup parce que les gens ne savent pas trop que j'écris. J'écris tous les jours, depuis que j'ai 11 ans et demi, mais les gens ont toujours voulu voir en moi le chanteur. Je me considère d'abord comme un auteur avant d'être un chanteur. C'est pour cela que je publie ce livre, L'intégrale de mes chansons (NDLR : aux Editions Flammarion). Et je remercie Bob Dylan. A travers son prix Nobel, on a tous reçu, les auteurs, notre petite part de reconnaissance. La chanson est enfin un genre reconnu.

 

Dans « l'Idole », vous remerciez aussi Johnny Hallyday...

Des gens autour de moi étaient contre, mais j'y tenais. Si quelqu'un devait écrire sur ce mec qui fait rêver les Français, cet aventurier, c'était moi. Il est beaucoup plus intelligent que les gens ne pensent, car il a l'instinct de l'intelligence. C'est le dernier chanteur qui me fait sortir les poils. Il fallait lui dire tant qu'on est vivant.

 

Vous auriez aimé être Johnny ?

Non, être une star, ce n'était pas pour moi. J'aurais pu à un moment, mais cela demandait des sacrifices que je n'étais pas prêt à payer, mettre toujours les bons habits, les bonnes lunettes... Je suis un chanteur populaire, cela me convient.

 

Quand vous chantez « Quand on est pauvre, c'est pour toujours », c'est autobiographique ?

Oui, j'ai grandi dans une famille très modeste, voire pauvre. Un sou était un sou. Nous avons vécu dans le quartier parisien où je vis aujourd'hui (NDLR : près des Invalides), mais à quatre dans la moitié de mon salon. Aujourd'hui, je suis aisé, mais je me sens toujours rapporté dans les milieux riches. J'ai connu bien des honneurs, mais à chaque fois, je sentais une distance chez les gens, dans leur politesse. Ils vous invitent un peu comme un clown.

 

Pour reprendre le titre de l'album et d'une chanson, où sont passés vos rêves ?

C'est la seule chanson que j'ai écrite sans ratures. Parce qu'elle vient du plus profond de moi. Le XXe siècle a été épouvantable. On a vu s'écrouler tous nos rêves, le communisme, le capitalisme, la démocratie... Je n'ai jamais voté, car j'ai toujours eu l'impression d'être manipulé. Ce n'est pas citoyen, je sais, mais il n'y a personne qui me fasse rêver.

 

« Ma femme était une sainte »
 

Il n'a pas voulu annuler son interview, malgré la disparition brutale de sa femme une semaine plus tôt. Michèle Lama est décédée à 71 ans d'un AVC dans leur résidence secondaire du Loir-et-Cher. « Dans les périodes où tout va bien, il m'arrive toujours une catastrophe, soupire-t-il. Ma fiancée meurt en 1965 dans un accident de voiture, mes parents, dans un accident en plein triomphe de ma comédie musicale « Napoléon » et maintenant Michèle... Comme si on me prenait toujours d'une main ce que l'on me donne de l'autre. »

 

Ils se sont rencontrés en 1969 à Chamonix. « Nous avons vite fait logement à part car Michèle était très indépendante, explique-t-il. Et moi, j'avais une vie de patachon. C'est moi qui ai fait le forcing pour que l'on se marie, pour notre fils Frédéric. Le mariage a eu lieu en 1991. Regardez les photos, c'était une princesse et moi un paysan mal dégrossi... Une sainte qui a tout accepté des fautes commises dans mes années de feu. Depuis quinze ans, notre amour s'était transformé en tendresse. Mais elle gérait toujours ma vie, mes affaires. Il était hors de question de divorcer, tant nous tenions à notre lien. Elle était sans ego et sans égale. »

 

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10.11.2014

10 novembre 2016 : magazine des espaces culturels Leclerc

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Le 17 octobre 2016, Serge Lama est interviewé téléphoniquement par François Alquier pour le magazine des espaces culturels Leclerc du mois de novembre 2016.

 

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Je n'avais encore jamais interviewé ce grand de la chanson française. J'ai pourtant beaucoup d'admiration pour Serge Lama depuis quelques décennies. Voilà qui est enfin fait à l'occasion de la sortie de son nouveau disque Où sont passés nos rêves. Pour Le Magazine des Espaces Culturels Leclerc (daté du mois de novembre 2016), voici la synthèse de notre demi-heure de conversation téléphonique qui s'est tenue le 17 octobre dernier.

 

Après le succès de son précédent album, certifié disque de Platine, Serge Lama nous livre l’un des plus grands albums de sa carrière. Francis Cabrel, Julien Clerc, Christophe Maé, Bénabar, Carla Bruni, Maxime Le Forestier, Patrick Bruel, Gérard Lenorman, Pascal Obispo ou encore Calogero ont habillé ses textes. En tout, 13 artistes ont participé à ce magnifique album.

Comment avez-vous concocté ce casting de rêve ?
Serge Lama : Je suis tout simplement allé vers des artistes que j’admire. Certains depuis longtemps et d’autres plus récemment parce qu’ils sont plus jeunes dans la chanson. Je les ai tous contactés, sauf Calogero. Comme le métier savait que je faisais cet album avec des cadors de la chanson française, il s’est proposé gentiment. J’adore son travail, donc j’ai été flatté. Je lui ai envoyé un texte que je venais de finir le matin même et il m’a fait une musique formidable. Les treize compositeurs avec qui j’ai travaillé ont tous un style différent, ce qui rend les chansons si particulières.

Il y a deux duos, l’un avec Carla Bruni, l’autre avec Francis Cabrel.
Quand Carla m’a envoyé sa maquette, en l’écoutant, je me suis dit qu’il était impossible de ne pas avoir cette voix si particulière avec moi sur cette chanson, Casablanca. Quant à Francis Cabrel qui chante sur L’Arbre de Noël, là aussi c’était un souhait de ma part que cet immense artiste chante dans un de mes disques.

Quand vous avez envoyé vos textes à vos compositeurs, n’avez-vous pas eu peur d’être déçu par le fruit de leur travail ?
J’aurais été bien malheureux de dire à un des artistes de ce niveau-là : « Ta musique n’est pas terrible. » Ça n’est heureusement jamais arrivé. Toutes leurs musiques étaient les bonnes. Parfois, j’ai dû changer un peu mes textes pour qu’ils collent encore mieux à la composition. J’ai beaucoup travaillé pour ce disque.

Dès le début de votre carrière, vous n’avez pas voulu avoir de style propre, ni dans la musique ni dans les mots.
Ce qui m’importe, c’est la chanson. Ce qu’elle veut, ce qu’elle doit être. Mais j’ai toujours admiré des artistes qui ont un style très reconnaissable, que ce soit Georges Brassens avant mes débuts ou Michel Berger et Alain Souchon, qui ont apporté quelque chose de très neuf à la chanson alors que j’étais déjà chanteur.

Le premier single est Les Muses, une chanson sur le manque d’inspiration. C’est amusant parce qu’en vrai, je sais que vous n’avez jamais le syndrome de la page blanche.
J’avais écrit Les Muses pour Francis Cabrel à l’époque où il n’arrivait pas à finir son dernier album. Mais, vous savez, il m’arrive quand même d’avoir des difficultés à écrire un texte. C’est dur de trouver toujours quelque chose d’original, de nouveau, de beau à chanter. Ce qui me sauve, c’est que j’écris tous les jours. C’est ce qui fait que ma plume est toujours à mon service. Je suis un peu graphomane.

Vous écrivez tous les jours par besoin ?
Je pars du principe que plus on travaille, plus on réussit. Au bout d’un moment, ça devient une maladie. Mais une jolie maladie.

Avez-vous conscience que vous êtes considéré comme un monument de la chanson française ?
Depuis le passage de mes 70 ans et ma tournée extraordinaire qui a duré deux ans et demi, j’ai bien constaté que le public avait beaucoup d’amour pour moi. Mais, comme j’ai connu une grosse notoriété et une grande euphorie quand j’avais 30 ans avec des chansons comme Femme, femme, femme, Les P’tites Femmes de Pigalle ou Je suis malade, je trouve qu’aujourd’hui, c’est plus calme. Je ne me rends pas compte de ce que les gens pensent de moi et quelle trace je laisse dans leur cœur.

Vous avez beaucoup de disques à votre actif, mais est-ce que le dernier est toujours celui que l’on préfère ?
Dans ce cas particulier, forcément. C’est un disque qui ne ressemble à aucun autre. Pour moi, mes disques les plus importants sont Je suis malade en 1973, l’album Napoléon en 1982 et celui-ci. Je ne peux pas mieux dire.

09.11.2014

9 novembre 2016: Ici Paris

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