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08.12.2015

8 Décembre 2017: La provence.com

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Plus de cinquante ans de carrière et toujours un trac de débutant comme il le confie dans sa chanson Je débute, aux paroles bouleversantes de sincérité

Après avoir sorti un album Où sont passés nos rêves dans un style sobre et émouvant qu'il affectionne, Serge Lama est reparti pour une nouvelle tournée. Accompagné de ses musiciens l'artiste interprète ses standards en y ajoutant quelques nouvelles chansons qui devraient, selon lui, "s'inscrire dans la durée". Plus de cinquante ans de carrière et toujours un trac de débutant comme il le confie dans sa chanson Je débute, aux paroles bouleversantes de sincérité.

Ce spectacle que vous présentez est-il différent de celui qui consacrait vos 50 ans de scène ?
Serge Lama : Il est très différent. Il y a les anciennes chansons qui sont incontournables et les nouvelles qui marchent très fort. C'est un spectacle total avec à la fois du grand spectacle et des moments intimistes. On est nombreux sur scène avec neuf musiciens. Ce qui est important, c'est d'arriver à trouver un équilibre. Entre le pas trop et le pas assez. On a chanté à Toulouse récemment, c'était formidable.

L'album qui donne son nom à la tournée contient une chanson qui s'intitule "Je débute". Est-ce vraiment l'impression que vous ressentez aujourd'hui ?
Tout à fait. Vous savez, je n'ai pas l'habitude de tricher. Le fond de ma chanson La chanteuse a 20 ans contient la stricte vérité. On s'aperçoit que ça n'a pas changé. C'est une solitude, une angoisse extrêmement forte, même si elle est différente de celle de mes débuts. C'est un trac plus profond, le trac de celui qui est aujourd'hui conscient de ce qu'il fait. Quand on a 30 ans, on s'en rend moins compte.

C'est un trac plus existentiel, qui vous touche en profondeur...
Oui, là, on ne se sent pas du tout embarqué par la gloire et le succès. Il faut tout réprouver, tout recommencer à zéro tous les soirs. Je vous assure que chaque ville est un combat pour moi. Cela demande beaucoup de concentration.

Pourquoi ne vous contentez-vous pas de faire des disques si la scène vous fait tellement souffrir ?
Faire des disques sans faire de scène, cela n'a aucun sens pour moi. C'est sur scène que les chansons prennent vie. Je pense par exemple à ma chanson Je suis malade.

Y a-t-il des chansons anciennes que vous abordez de manière différente sur le plan vocal ou instrumental ?
C'est certain qu'on chante de manière différente avec le temps. On a beaucoup plus de maturité avec l'âge. Quand j'avais 25-30 ans, j'étais beaucoup plus exubérant. On essaie après, d'en sortir la substantifique moelle, d'en extraire le coeur.

On a l'impression que vous avez toujours la même voix en vous écoutant. Avez-vous une recette particulière pour la conserver intacte ?
Je ne fais rien de particulier. C'est un don qui me vient de ma famille. Mon père chantait. J'ai eu une voix un peu dans le même registre. J'étais baryton Martin, je suis devenu baryton. Je pense que je lui ai piqué des trucs sans même m'en rendre compte.

Pourriez-vous écrire aujourd'hui "Les p'tites femmes de Pigalle" sans vous attirer les foudres de mouvements féministes ?
Il y a beaucoup de chansons que je ne pourrai plus écrire aujourd'hui. Comme Ferré, Brassens ou Brel, s'ils étaient vivants.

Est-ce une situation qui vous inquiète ?
On a l'impression qu'il y a deux files aujourd'hui, avec les hommes d'un côté et les femmes de l'autre. C'est assez grave, en fait, ce qui se passe.

Regrettez-vous l'époque de vos débuts ?
C'était une époque de liberté totale. On est peut-être allé trop loin dans un sens. Mais il faut dire qu'à l'époque, on était très conservateurs. On est sans doute passé d'un excès à l'autre.

Vous avez fait appel à la fine fleur de la chanson pour ce dernier disque avec Francis Cabrel, Calogero, Julien Clerc... Était-ce un rêve que vous aviez en tête depuis longtemps ?
Oui et j'aurai dû le faire depuis longtemps. Et bizarrement je suis assez timide pour faire ce type de démarche.

Faut-il voir derrière votre titre "Où sont passés nos rêves" un constat d'amertume ?
C'est un constat sur l'échec du XXe siècle avec l'effondrement de toutes les idéologies. Il doit y avoir beaucoup de coeurs désespérés un peu partout.

Le chanteur que vous êtes est-il là pour redonner de l'espoir ?
Un peu d'espoir mais aussi pour mettre le doigt là où ça fait mal. C'est curieux mais quand on dit parfois certaines vérités aux gens, ça leur fait du bien.

Avez-vous la nostalgie d'une certaine époque ?
La nostalgie ne sert à rien. Il faut continuer d'avancer. L'auteur que je suis a réussi à prendre sa place depuis une vingtaine d'années. Il y a aussi, je pense, une adéquation entre l'auteur et son interprète. À l'époque, les gens ne savaient même pas que j'écrivais. Contentons-nous de vivre normalement, sans trop regarder le passé.

Pratique : ce vendredi au Dôme (4e) à 20h30. Tarif : 53/60€.

Propos recueillis par Philippe Faner

8 Décembre 2017: Var Matin

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06.12.2015

6 Décembre 2017: Paris Match

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Serge Lama : "Johnny Hallyday était le monstre sacré de ma génération"

Propos recueillis par Caroline Rochmann
 

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Photo D.R.

Le chanteur Serge Lama se souvient de Johnny Hallyday, «un être multiple à mille facettes.»

«Lorsque j’ai appris ce matin la mort de Johnny, j’ai pleuré. C’était un être tellement vivant ! Sa vie, personne ne pouvait la suivre. En même temps, c’était un taiseux. Quelqu’un de très secret et mystérieux. Un être multiple à mille facettes.

 

Johnny était la star. L’amour des Français depuis près de 60 ans. Le seul à m’épater encore, le dernier des artistes français, hormis Aznavour maintenant artiste international – à me donner le frisson. C’était le dernier monstre sacré de ma génération.

Johnny et Jean d' Ormesson , l’intellectuel et le chanteur populaire, sont morts à 24 H d’intervalle. Ils me font penser à Jean Cocteau et Edith Piaf qui eux s’étaient éteints le même jour, à quelques heures de différence.

Dans mon dernier album, sorti fin 2016, je lui avais consacré une chanson : L’idole, parce que je ne trouvais pas normal que personne ne lui ait consacré un hymne. Pour écrire cette chanson, j’ai voulu me mettre dans sa tête. Comme il m’avait souhaité mon anniversaire à l’occasion de mes 50 ans de carrière, je lui avais envoyé la première partie du texte alors en gestation. Il m’avait répondu « Je suis ému » «.

Johnny,jusqu'à sa rencontre avec Laetitia,était très seul.Il était né dans une solitude dont il ne pouvait pas se débarrasser et dont personne ne pouvait le guérir. En fait, il avait peur du noir et il lui fallait toujours quelqu’un pour parler. Les copains étaient des empêcheurs de solitude même si une fois partis, la solitude était toujours là.  C’était quelqu’un qui n’ouvrait pas sa boite. Qui restait fermé. Il portait énormément de choses en lui qu’il ne divulguait pas.

Il n’a pas eu de carrière linéaire, a eu bien des hauts et beaucoup de bas mais rebondissait toujours. La preuve en est qu’à 50 ans, il a soudain vendu plus de disques que durant toute sa vie. Une vie qu’il Il a eu la chance de terminer en lumière, au sommet de son soleil.

Johnny Hallyday avait plus que du talent, c’était un génie du mouvement.

Il n’avait peur de rien ni de personne. Il  avait  bousillé au moins trente voitures  dans sa vie en se sortant toujours lui-même  indemne de chaque accident .

Je trouve que cette mort lente ne lui correspondait pas. Je l’aurais imaginer s’envoler d’une façon plus fulgurante comme dans un accident de moto par exemple. Cet homme-là avait tout essayé. C’était un personnage hors du commun qui ne pouvait pas partir d’une longue maladie. 

02.12.2015

2 Décembre 2017: Courrier Picard

Le 30 Novembre 2017, Serge Lama était à Amiens

 

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2 Décembre 2017:Le figaro

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01.12.2015

1 Décembre 2017:Le mensuel

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LIEN VERS LE JOURNAL

28.11.2015

28 Novembre 2017:La voix du Nord

Serge Lama en concert au Zenith de Lille le Mercredi 29 Novembre 2017, interview.

 

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25.11.2015

25 Novembre 2017:Je suis musique

Grande interview de Serge Lama dans "Je suis musique"

 

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LIRE L'INTERVIEW ICI 

25 Novembre 2017:Le point

Novembre 2017 Serge Lama à Pleyel pour 4 concerts

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Serge Lama "comme un débutant" salle Pleyel, avant une tournée

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J'entends les instruments qui s'affûtent. De la salle j'entends le tumulte. Je débute et j'ai peur...": à 74 ans, malgré plus de cinquante ans de carrière, Serge Lama est de retour sur scène "comme un débutant" jusqu'à dimanche soir, salle Pleyel à Paris, prélude à une tournée.

"Depuis toujours, à chaque concert, je suis un débutant, avec l'impression de recommencer à zéro. Ce n'est pas une histoire que je raconte parce que ça fait bien", confie à l'AFP l'interprète et auteur de "Une île", "D'aventures en aventures" et des "Petites femmes de Pigalle".

"Tous les soirs, il y a une peur qui monte doucement, plusieurs heures avant, et de plus en plus. La scène me sauve de mon tract, pas immédiatement des fois...", ajoute-t-il.

"On ne peut pas être rassuré dans un métier comme le nôtre. D'ailleurs, ce n'est pas un métier, plutôt une vocation pour moi. Camus, que j'adore, disait qu'on ne peut pas être heureux quand on travaille", ajoute Serge Lama.

Le "débutant", qui a fêté son jubilé en 2013, chante pour la première fois de sa carrière Salle Pleyel,,où il décroche plusieurs ovations debout.

Après quatre soirs à guichets fermés, Serge Lama retrouvera L'Olympia, sa salle fétiche, en février pour une semaine, dans le cadre d'une tournée d'une cinquantaine de dates.

Le chanteur est accompagné sur scène d'un quatuor à cordes, d'un accordéoniste, d'un guitariste, d'un percussionniste et de deux choristes masculins, pour un concert presque intimiste de deux heures, égrenant ses grands succès mais aussi sept chansons nouvelles dont "L'Eau de la vie" sur une musique de Christophe Mahé.

Il signe d'autres collaborations avec la jeune génération, notamment Calogero.

"Notre succès est fragile"

Avec "Lettre à mon fils", il égratigne Bachar El-Assad, Kim Jong-Il ou Donald Trump en faisant projeter leurs visages en fond de scène. Celui du président américain reste ostensiblement de longues secondes alors que Serge Lama enchaîne aussitôt avec "Les petites femmes de Pigalle" : "Un voyou..., un voyou m'a volé la femme de ma vie...".

"Trump est un voyou dangereux qui peut devenir un dictateur à n'importe quel moment !", dit-il à l'AFP.

"Les chansons doivent faire réfléchir, mais pas seulement. Être engagé tout le temps, c'est suspect. J'exprime souvent des ras-le-bol universels. Je ne connais pas beaucoup de grands succès qui ne soient pas mélancoliques", ajoute Serge Lama.

"Nous, les artistes, avons la grande chance de faire ce que nous aimons. Mais notre succès est fragile. J'ai besoin de cette relation privilégiée sur scène avec le public. Je souffre suffisamment physiquement pour que l'on soit certain que j'aime ça", confie-t-il encore.

Plusieurs accidents l'obligent à chanter quelques chansons assis et sa démarche est parfois difficile.

Après "D'aventures en aventures", "L'Algérie" ou "Les Ballons rouges", il transforme les 2.000 spectateurs de Pleyel en choristes a cappella avec "Je t'aime à la folie". La voix est intacte, ses musiciens délivrant de nouvelles orchestrations renouvelant chaque titre.

"Vous avez raison de l'aimer à la folie, la vie... Elle en a bien besoin !", lance Serge Lama, à la dernière note.

       © 2017 AFP

 

19.11.2015

19 Novembre 2017: Le républicain lorrain

Même interview que dans le Progrès mais en un peu plus développée .

 

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