21.11.2014
21 Novembre 2016:Sud Ouest
Dans le journal Sud Ouest un article sur Serge Lama et sa chanson "Bordeaux"
"Au bord de la Garonne belle, j'ai fait mes premiers pas d'oiseau , plus tard il m'est poussé des ailes , mais mon enfance c'est Bordeaux". Au dessus du piano et des cordes, la voix grave, ainsi commence "Bordeaux"deuxième titre du nouvel album de Serge Lama. La première de l'artiste sur la ville qui l'a vue naître et où il a passé les sept premières années de sa vie. Quatre minutes où il s'adresse à elle avec nostalgie et tendresse.
" Trente cinq ans que je cherche au fil d’essais aux références trop littéraires" explique Lama dans son appartement du boulevard de la Tour Maubourg dans le 7 ème arrondissement de Paris. " Bordeaux déjà ça ne sonne pas comme Toulouse par exemple. Je n'ai pas la prétention d'avoir fait un chef d’œuvre comme la chanson de Nougaro, mais je suis fier d'avoir trouvé.
L'inspiration arrive alors qu'il prépare un album particulier. Lama sollicite des poids lourds de la chanson pour habiller ses textes. Cabrel, Clerc, Le Forestier, Benabar ou encore Carla Bruni sont au générique. Et Pascal Obispo, "Il travaillait sur un de mes textes et me dit au téléphone "Mais t'es pas de Bordeaux aussi toi ?" raconte Lama. Je raccroche et j'écris de suite les premiers vers de la chanson. J'avais le chemin. Un aboutissement aussi pour Obispo"Il est mon ami mon maître , il m'a permis enfin d'écrire une chanson sur Bordeaux"
LE GRAND THEATRE EN 2014
Le 11 Février 1943,Serge Chauvier nait rue frère mais ses parents rejoignent vite la rue Gustave Danflou où "papa m'emmenait à bicyclette à l'école du cours Saint Louis"chante t'il."C'est la période de ma vie où j'étais relativement heureux car je ne connaissais pas la lucidité ajoute l'auteur. Et d'évoquer sa découverte à Lacanau de l'océan,à l'age de 5 ans. Cette sensation de puissance et de beauté mêlées..un éblouissement.
Aujourd'hui Serge lama revient à Bordeaux au gré de ses concerts. La dernière halte dans le cadre de la tournée anniversaire de ses 70 ans a eu un goût très particulier. "On m'a offert le droit de chanter au Grand Théâtre, là où mon père chanteur lyrique et premier prix ne l'a jamais pu"s'étonna t'il encore. "Sur la porte de ma loge était écrit le nom de mon père, Georges Chauvier. Inoubliable ". En ce mois de janvier 2014 il avait pu se balader plus longtemps dansnla ville et affirme sur les derniers vers de "Bordeaux" . Au bout du dernier train, je finirai mon existence à Bordeaux , le cœur près des miens" Alors ? Je n'ai pas encore pris ma décision mais c'est possible.
14:10 Publié dans 2016, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
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