25.01.2009
25 Janvier 2010; Ouest France
Samedi 23 Janvier au Zenith de Caen
Serge Lama a toujours de la voix pour 2000 fans
Pour le plaisir d'environ 2 000 personnes, Serge Lama était sur la scène du Zénith samedi soir. Effectuant son entrée de manière originale, en solitaire avec Être Star ! Ses deux musiciens arrivent après ce solo, le Breton Philippe Hervouët à la guitare et Serge Tomassi à l'accordéon.
Durant près de deux heures, Serge Lama saura satisfaire ses fans par ses anciens tubes en intercalant son nouvel album « L'âge d'horizons » notamment D'où qu'on parte, Grosso modo et Objets hétéroclites. Le public n'a pas manqué de réagir avec Les petites femmes de Pigalle. L'ambiance était donnée.
Serge Lama sait encore donner un maximum d'expression et d'émotion dans ses chansons comme L'Algérie, d'ailleurs son guitariste lui a fait une belle introduction, le tout vaudra une superbe ovation. D'aventure en aventure, Je t'aime à la folie et que le public reprend sans problème au refrain. Il applaudira même debout Marie la Polonaise. En rappel il déclare Je suis malade qu'il finira a cappella. Un exercice rarement réalisé par un artiste dans le Zénith.
« Il sait toujours donner de la voix malgré bientôt 67 ans, c'est un excellent représentant de la chanson française, une valeur sûre » commente une admiratrice à la sortie. Assurément elle n'est pas la seule à avoir passé une belle soirée !
22:10 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
23.01.2009
23 janvier 2010: Journal de saône et loire
Entretien avec Serge Lama avant le concert du 3 Février 2010 à Chalons sur Saône
« Je suis un mec à part »
Soixante-sept ans bientôt et une carrière longue de plus de quarante années. Serge Lama est un chanteur qui avoue son âge et son tempérament mélancolique. Il confie aussi son plaisir de la scène même si son corps lui réclame, aujourd'hui d'en faire moins.
ENTRETIEN
La voix de Serge Lama est aujourd'hui plus grave qu'à ses débuts mais le rire tonitruant reste le même comme le goût de la scène. En revanche, fini les 250 galas par an et une vie passée entre hôtels et voitures. L'accident de la route qui l'a épargné par miracle alors qu'il débutait et son corps brisé, se rappelle aujourd'hui à lui et l'obligent à réduire la cadence infernale des tournées.
On dit que vous écrivez depuis très longtemps, l'âge de 9 ou 10 ans, est-ce vrai ?
Oui, je vivais dans un milieu avec un père chantant et écrivant des chansons. Enfant puis adolescent, je lisais beaucoup de littérature. Entre 9 et 17 ans, j'ai aussi beaucoup écrit, des débuts de nouvelles, de romans, de poèmes, de chansons et ce sont finalement les chansons que j'ai terminées, c'est plus court. J'ai aussi il y a quelques années sorti un livre de poèmes érotiques. Ce n'est pas nouveau à toutes les époques les auteurs ont écrit sur l'érotisme, ça m'a beaucoup amusé. Je reste un grand lecteur, thriller, polars, biographies sur le XVIIIe et XIXe siècle et de la poésie. A la maison, il m'arrive régulièrement de prendre une de mes anthologies pour les lire.
Vous êtes donc un lettré, quelqu'un qui aime le beau langage ?
Je sais que ce que j'écris est pas mal mais je sais aussi que je n'égalerai jamais les grands poètes. Baudelaire m'a beaucoup formé à l'écriture, j'aime son écriture néo-classique. Avant j'étais un chanteur populaire mais je suis presque considéré comme un chanteur intello tant il y a déculturation des jeunes. On a ôté l'histoire et la littérature de l'enseignement. Je ne suis pas chagriné plus que cela de cet état de fait, c'est l'époque qui veut cela. Les gens ont de tout temps été chagrinés de voir l'évolution de la société. Pour moi, la vie continue.
Contrairement à certains de vos congénères, vous ne taisez pas votre âge, pourquoi ?
J'écris pour les gens de ma génération, pour les 40/80 ans, ils ont le droit d'avoir des gens qui écrivent pour eux. Je ne chante pas des chansons formatées pour séduire les jeunes même si je rencontre des 30/35 ans qui connaissent et aiment mes chansons.
Votre dernier album paru voici un an, l'âge d'horizon, semble assez mélancolique, vous vous reconnaissez en cela ?
Oui, c'est ce que l'on me dit parfois, je n'en avais pas pourtant vraiment l'impression. Ma voix est devenue plus grave avec l'âge, c'est peut-être à cause de cela. C'est drôle si j'écrivais aujourd'hui, Je suis malade, on la qualifierait de mélancolique, ce qu'à sa sortie on occultait totalement.
Sept années se sont écoulées entre le précédent et votre dernier album, pourquoi ?
Le temps, je jouais au théâtre, je faisais de la scène, je n'avais pas le temps. Et, même si mon écriture est rapide et que j'ai pas mal de textes écrits, il faut les reprendre, les donner au compositeur pour la musique, reprendre le texte une fois la musique composée. Il faut finalement pas mal de temps pour composer et créer. La scène me prend beaucoup de temps et je ne peux pas tout faire en même temps. Faire un disque, c'est un peu comme se soulager. On se couche avec une idée, on se relève avec une chanson. Je peux chercher pendant des jours, un mot, le bon mot.
Comment avez-vous construit votre tour de chant ?
Il est nouveau, il est aussi plus théâtral comme une pièce en plusieurs actes, ce qui me permet de satisfaire mon goût pour la comédie. On retrouvera évidemment certaines chansons comme Je suis malade mais aussi beaucoup de chansons issues du nouvel album.
Justement, vous parlez de comédie, retrouverez-vous un jour le chemin des planches ?
Il faudrait me proposer une pièce dans une distribution qui me convienne. Je me verrais bien dans le rôle du père du Cid. Si on me proposait un classique, je ne dirais pas non.
SOUISSI, MERIEM
21:39 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
20.01.2009
20 Janvier 2011: Nord Eclair
Interview dans le journal Nord Eclair, avant le passage de Serge Lama le 22 janvier 2011 sur la scène du casino barrière de Lille
20:48 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
14.01.2009
14 Janvier 2011: La dépêche
Article publié dans le journal la dépêche 2 jours avant le passage de Lama à la Halle aux grains de Toulouse
Serge Lama revient pour la seconde fois à la Halle aux Grains de Toulouse. Une salle et une ville qu'il adore.
L'année dernière, déjà, vous étiez venu au Casino Barrière, avec dans vos bagages votre dernier album : « L'âge d'horizon ». Pourquoi ce titre ?
Je suis à l'âge d'horizon. (68 ans, NDLR). Celui où l'on voit les choses de haut, avec une distance amusée ou attristée ; parfois avec émerveillement en considérant le parcours accompli et ce qui reste encore à vivre.
Justement, prenez-vous désormais un peu plus le temps de vivre ?
La vie d'artiste est une vie ardente avec la route pour seule ligne d'horizon. On n'a pas vraiment le temps de profiter d'autre chose.… C'est un peu comme si on traversait un musée sans regarder les tableaux. Désormais je prends un peu plus de temps pour moi. Je reviens de vacances à l'île Maurice. Je lis aussi beaucoup. Mes lectures récentes : la biographie de Marguerite Yourcenar par Josiane Savigneau du Monde, « Service inutile » d'Henri de Montherlant…
Ecrivez - vous encore de nouvelles chansons ? Comment travaillez-vous ?
J'écris tous les jours. C'est un tic. Je suis un graphomane. Toujours avec l'idée de faire une chanson. De la somme de tout ce que j'écris, j'extrais ce qui me paraît intéressant et je creuse l'idée. Puis je donne le texte à mes compositeurs (Yves Gilbert ou Christophe Leporatti). Quand le texte revient accompagné de la musique, si une phrase ou un mot se marient mal avec les notes, je la refais. Parfois, je demande aussi au compositeur de revoir tel passage d'une mélodie pour arriver à l'harmonie du texte et de la musique.
Toulouse évoque quels souvenirs pour vous ?
A la Halle aux Grains j'ai vécu des moments inoubliables. Dans cette salle, pour la première fois, un mur d'applaudissements a accueilli mon entrée en scène. J'ai compris alors que j'étais devenu quelqu'un d'autre : une vedette, comme on disait à l'époque.. J'y ai un autre souvenir extraordinaire. Lors d'une précédente tournée, on avait refusé tellement de monde à l'entrée que j'ai rechanté à minuit. Un public qui vient assister à un concert à minuit, c'est inouï non ?
11:42 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
09.01.2009
9 Janvier 2010: Le Soleil
11:59 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)