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10.02.2009

10 Février 2011: L'observateur de L'arrageois

Interview de Serge Lama avant son passage dans la ville de Bapaume Le 11 février 2011
 

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10 Février 2011:La voix du Nord

Une page entière dans la voix du Nord avant le concert de Calais

 

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07.02.2009

7 février 2010: Nord Eclair

Article publié à la suite du concert du 6 février 2010, à Lille au théatre Sébastopol

 

Serge Lama : plus qu'une valeur sûre, un maître

 

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Comme à son habitude, Serge Lama a interprété hier soir en rappel un sublime «Je suis malade», a cappella et sans micro. Photo Hubert Van Maele

 

 Et tape les trois coups comme au théâtre.
Serge Lama est là tel qu'il nous plaît : simple, proche, fidèle, indémodable. Il ne s'embarrasse pas des convenances, ni de l'ordre établi propre au tour de chant. Pourquoi faire comme les autres quand on a quarante-six de carrière dans sa besace ? La voix, aussi bien limpide que puissante, et les attaques de phrases fougueuses prennent l'assistance à la gorge. Entre un aérien Mon ami, mon maître, un frissonnant Je t'aime , un swinguant Les hommes et les femmes, un vibrant Souvenirs, attention danger, un vertigineux L'Algérie, on goûte à un grand cru. Un flacon plein d'ivresses et de sensations fortes. À chaque fois, Serge Lama y met ses tripes, son âme, sa peau. Les morceaux sont livrés sur le ton de la confidence. Cette intimité n'a pas besoin de grands déploiements orchestraux. Juste l'accordéon de Sergio Tomassi et la guitare de Philippe Hervouët pour des arrangements ondulants et élégants.
Qu'il ausculte frontalement le temps qui passe avec les émouvants J'arrive à l'heure et D'où qu'on parte, qu'il glisse une parenthèse enchanteresse avec Napoléon ou qu'il rende hommage à la femme avec une délicate abnégation ( D'aventure en aventure, Une île), Serge Lama avance serein. Sentiments mis à nu. Désirs en liberté. Urgence d'aimer et de vivre. C'est l'art de la chanson dans ce qu'il a de plus simple et de plus précieux. Instants de grâce aussi purs qu'essentiels. Grande classe.

 

PATRICE DEMAILLY

 

 

05.02.2009

6 Février 2011: Est républicain

Après le concert du 5 Février 2011 à Besançon

 

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04.02.2009

4 Février 2011: Est Républicain

Avant le passage de Serge Lama à Besançon le 5 Février, l'est Républicain publiait cette interview

 

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4 Fevrier 2010 : Le journal de Saône et Loire

Article dans le journal de Saône et Loire suite au passage de lama à Chalon
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4 février 2010: l'Est Eclair

Article publié après le concert du 4 Février 2010 à Troyes au théatre de champagne

 

« Ils en sont malades, complètement malades »

 

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Serge Lama a enchanté les spectateurs du théâtre de Champagne ( Photo Ludovic PETIOT)

 

 Pas besoin de créer le buzz ou de faire la une des magazines people, son seul nom suffit à remplir les salles de spectacle. Impatients, les Troyens n'auraient manqué pour rien au monde la venue de leur idole. 20 h 45, l'artiste aux quarante-cinq ans de carrière entre en scène en toute simplicité sous les applaudissements du public.

Serge Lama n'a rien perdu de sa superbe, ni de sa prestance. Costume noir, il s'avance, bouquet de fleurs à la main, et se lance a capella dans l'interprétation de Star. Non, les strass et les paillettes ne lui ont pas tourné la tête. Simple, il reste lui-même, prêt à se mettre à nu face aux 1 200 spectateurs du théâtre de Champagne. Les trois coups sont frappés, il est grand temps que « le vrai spectacle commence ». Pas la peine de le répéter. « Complètement malades » de leur Serge adoré, ils se laissent emporter d'« aventure en aventure », bercés par sa voix. « Ne t'en fais, c'est toujours comme ça », reprennent-ils en chœur en écho à leur idole. « Tous les soirs, c'est la première fois », lâche-t-il « sauf quand ça se gâte. » Mais entre les Troyens et Serge Lama, la belle histoire d'amour ne fait que commencer.

Drôle parfois, grandiloquent lorsqu'il chante Souvenirs, charmeur dans Les hommes, les femmes, entraînant avec un de ses plus grands tubes, Les petites femmes de Pigalle, il sait aussi être émouvant quand il se fend d'une interprétation grandiose de L'Algérie. Serge Lama, accompagné de ses deux musiciens, enchaîne les titres. À 67 ans, il assure le spectacle avec la fougue d'un jeune homme et offre un tour de chant exceptionnel, sous le regard fasciné des spectateurs. Moins médiatique que d'autres chanteurs de sa génération, son charisme et ses talents d'auteur et d'interprète ont fait de lui une figure incontournable de la scène musicale française. Et, même s'il confie « rester un grand enfant », hier, soir, l'artiste a bel et bien atteint L'âge d'horizons.

Aurore CHABAUD 

02.02.2009

2 Février 2011:Nord Littoral

Le concert du 12 Février 2011 à Calais était annoncé

 

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01.02.2009

1 fevrier 2011: Midi libre

Suite au passage des enfoirés dans la grande salle de Montpellier l'Aréna. Le quotidien midi libre publiait un supplément de quelques pages sur cet évenement en voici un extrait:

 

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26.01.2009

26 Janvier 2010: La voix du Nord

Article paru dans la voix du Nord après les concert du 24 et 25 janvier 2010 donnés à la salle culturel Danièle Balavoine

 

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Un inoxydable Serge Lama a rempli deux fois la salle Balavoine

 

 Prévu d'abord pour un seul concert, Serge Lama a rempli deux fois de suite la salle Balavoine, à Arques. Pour un répertoire mêlant tendresse, humour et réflexion.

 

PAR JEAN-MARC SZUBA

 

Serge Lama affiche 67 printemps, mais il n'a pas d'âge. Comme son public qui a rempli, dimanche et hier, la salle Balavoine à Arques, pour écouter un des piliers de la chanson française. L'artiste, dans un premier temps, ne devait assurer qu'un gala. Mais devant le tsunami des réservations, une deuxième séance fut programmée.

Si certains chauffent tout de suite leur salle, Serge Lama commence a capella par l'histoire d'une star, un être bien plus fragile que ce statut laisse souvent croire. N'est-il pas un peu ce personnage ? Pas le temps de gamberger qu'il présente avec humour ses deux musiciens, également des complices, dont le guitariste « qui joue de la guitare ». Deux virtuoses. celui à l'accordéon arrive à produire toutes sortes de son. Le guitariste passe d'un instrument à un autre avec le même bonheur, quel que soit le nombre de cordes.

Un peu de commentaire sur la société avec une nouvelle chanson qui fustige « des personnages de la République, l'école qui enseigne l'ignorance, les bibliothèques qui se vident, ceux qui vont donner du boulot pour Nicolas Hulot ».

La salle reprend ensuite le refrain de Ne t'en fais pas. Depuis le début, ma voisine chante des passages en même temps. Elle connaît tout le répertoire de Serge Lama.

Retour à un ton intimiste avec « Tous ces procès que tu m'as intentés, alors qu'on s'est tant aimé ». Les paroles sont renforcées par ses gestes, ses regards sur le côté, vers cette femme absente.

Mais la bonne humeur reprend le dessus avec Les P'tites Femmes de Pigalle et un regard rigolard vers ses techniciens quand il parle des maquereaux.

Puis c'est une page douloureuse de l'histoire de la France qu'il évoque quand il chante « l'Algérie, une aventure dont on ne voulait pas ».A l'applaudimètre, c'est un sujet qui a aussi marqué une bonne partie de l'assistance.

Quand il se déplace sur la scène, Serge Lama a parfois la démarche hésitante mais la voix, elle, fonctionne à merveille, avec toujours son coffre de stentor, comme quand il interprète Chez moi, tu trouveras ce que tu as peur de quitter.

Puis la salle reprend le refrain de Je t'aime à la folie, la vie. Mais Serge Lama demande un plus en indiquant qu'il faut sourire en même temps.

L'artiste s'amuse des réunions Tupperware qui ont évolué vers la présentation d'autres objets, eux aussi en plastique. Notamment pour ceux qui rêvent de Matt Damon ou de Georges Clooney. « Serge Lama aussi ! », lance une spectatrice. « Je ne vous le conseille plus.

De toute façon, je n'assure plus le service après-vente. » Le concert se termine avec Je suis malade. Serge Lama ne se ménage pas. Il finit sans sonorisation, au prix d'un gros effort : il cherche appui sur un pied de micro. Le public est debout.

Pour son rappel, il revient vêtu d'une cape rouge, sans musiciens. Il finit comme il a commencé, a capella : « L'amour est toujours là-bas, là-bas », égrène-t-il avec de larges plages de blancs qui renforcent la magie des mots. •