01.03.2009
Lundi 1 mars 2010 : Le Progrès
Serge Lama chantait à la Salle des Marinères de Porcieu-Amblagnieu
Spectacle à Porcieu : 900 personnes pour applaudir Serge Lama
Ils étaient près de neuf cents personnes à la salle des marinières de Porcieu pour applaudir l'un des plus sympathiques chanteurs, inoubliable interprète de «je suis malade» et des «petites femmes de Pigalle» Serge Lama. Il a présenté dans son tour de chant, de nombreuses nouvelles compositions issues de son tout dernier album «l'âge d'horizons». Il a également donné des explications pleines d'humour, sur l'écriture de ses nouveaux textes à la grande joie du public.
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1 Mars 2011: Hospital
Interview de Serge Lama parrain de l'association des Clownologues dans le magazine interne des CHU de Lyon et Montpellier
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28.02.2009
28 février 2010: Le bien public
Articles parus dans le bien public suite au concert donné par Serge Lama au Zenith de Dijon le 28 Février 2010
Journal du 27 février 2010
La chanson, l'art de l'instant
Serge Lama a enregistré son premier 45 tours en 1964 et a repris à l'Écluse, en première partie de Barbara. Influence. Adolescent, Serge Lama lisait A. Rimbaud, Ch. Baudelaire, le marquis de Sade et S. Guitry.
Il tourne de ville en ville et s'arrête une nouvelle fois en Côte-d'Or, à Dijon, fin février. Au Zénith. Serge Lama est sur scène depuis près de cinquante ans.
Loin des grands éclats de rire dont il nous a habitués au fil des ans et des médias, l'homme est grave. Et analyser avec une lucidité non dénuée d'humour son parcours de chanteur, de parolier. D'écrivain aussi puisqu'il a été publié en 2007 chez Anne Carrière un livre de poésie érotique Sentiment, sexe, solitude. « En cinquante-deux ans d'écriture, c'est la première fois que je me sens aussi libre », écrivait-il alors.
Des mots pour le dire
Et il précise aujourd'hui : « Je suis de la génération de la littérature, des grands poètes. Au XXe siècle, on était encore dans la littérature.(...) Un livre, c'est émouvant. Quand on l'a en mains la première fois, il y a quelque chose qui se passe qui est de l'ordre du sacré. Même si on a aussi ce sentiment quand on reçoit la pochette du disque ! » Auquel s'ajoute aussi un sentiment de liberté : « Quand le public fait de vous une vedette, il vous définit. Il vous invite à refaire toujours la même chose. Et vous passez votre vie à avoir des contraintes ! ». Après s'être battu pour réussir... il s'est battu pour être libre.
Populaire
Alors « chanteur populaire », lui ? « Cela dépend du sens que l'on donne à ce mot. J'ai été un chanteur populaire à mes débuts. Je deviens un chanteur beaucoup plus élitiste. Mes chansons deviennent moins populaires, parce que mes mots ne sont plus compris de la même façon. J'exagère un peu, mais... Dans les Petites Femmes de Pigalle (NDLR : la chanson est sortie de 1973), par exemple, je dis : "Un voyou s'est vautré dans mon lit conjugal. Il m'a couvert de boue, d'opprobre et de scandale". Couvrir d'opprobre, à l'époque les gens comprenaient. Maintenant... » Ce qui ne l'empêche nullement, tout de suite après, de dire dans un sourire : « Mais les gens sont pris par la magie des mots mêmes s'ils ne les comprennent pas. C'était aussi le cas de la messe quand elle était dite en latin ! ». Puis de préciser : « Je ne me prends pas pour un grand poète. La chanson est un art de l'instant. C'est comme du poisson frais, une chanson. Des chansons éternelles, il n'y en a que très peu. Il faut qu'elles soient vraiment très bonnes. » L'homme est là. Lucide sur la valeur — indéniable — de son travail, chaleureux quand il parle de son public, et capable aussi d'asséner : « Nous ne vivons que dans le provisoire » avant d'évoquer une phrase de Marguerite Yourcenar : « Tout bâtisseur, à la longue, n'édifie qu'un effondrement ». Il n'a pas pu la mettre en exergue de son Napoléon (que les Dijonnais avaient pu applaudir en 1986). Mais il l'a toujours en tête.
C'est ce Lama-là que les spectateurs vont applaudir. Jouant des mots et des musiques, généreux avec eux mais aussi exigeant. Et qui impose sa liberté « extrêmement fragile, ténue, difficile à définir », mais essentielle.
Un disque en continuité
Son dernier disque, sorti en 2008, s'inscrit dans cette continuité de sensibilité et quelque part de mélancolie voilée. Un disque en forme de bilan, mais aussi à la destinée, annonce sa maison de disques.
RÉMY, JOCELYNE
Journal du 1er mars 2010
Amoureux sombre de la vie
Serge Lama entre en scène dans un noir presque total et entame son concert a capella. La voix légèrement éraillée, il chante ce qu'est être une star avant d'être rejoint par ses deux musiciens qu'il présente dès le début du spectacle : Philippe Hervouët à la guitare, Sergio Tomasi - célèbre accordéoniste de Barbara - à l'accordéon et aux arrangements musicaux.
Serge Lama en version intimiste donc, à l'heure de son bilan et de ses 67 printemps. L'artiste dépeint avec une certaine ironie, parfois un peu d'amertume et de mélancolie, un univers à la fois sombre et sobre. L'artiste reste fidèle à ce que l'on connaît de lui et enchaîne ses derniers titres - issus de son album l'Age d'horizons - et ses tubes les plus fameux, tels que les Petites Femmes de Pigalle ou Je suis malade.
Si l 'enregistrement des cordes et des percussions donne, à certains morceaux, un côté un peu artificiel, c'est quand il donne une teinte acoustique à ses chansons que l'artiste semble le plus à l'aise.
Son concert devient alors vraiment intimiste, les morceaux qu'il interprète prennent toute leur dimension, empreinte d'une mélancolie vivante et émouvante. L'interprète Serge Lama n'a rien perdu de sa verve et de son talent au moment où il choisit de chanter le bilan de sa vie, ses anciennes chansons éclairées par les textes des nouvelles. Et le public du Zénith de Dijon salue l'artiste debout, comblé par une prestation tout à la fois généreuse, drôle et mélancolique.
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28 Février 2011: Le télégramme
09:33 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
27.02.2009
27 Février 2010: le Dauphiné Libéré
Interview de serge lama dans le Dauphiné Libéré avant le concert de Porcieu Amblagnieu dans l'isère
Serge Lama va bien. Il le dit, il le chante. L'interprète de "Je suis malade", entre autres succès, est en tournée à travers la France depuis mars 2009 et il fera étape à Porcieu-Amblagnieu samedi 27 février. « Quand je chante, je suis content », clame-t-il. Interview.
Votre dernier album, "L'âge d'horizons", est sorti six ans après le précédent. Alors pourquoi un si long silence ?
« Aujourd'hui, il ne serait pas raisonnable de sortir un album par an ou tous les deux ans, comme dans les années 1970 ou 1980, quand l'industrie du disque était florissante. De toute façon, le public vient voir un artiste comme moi, comme tous les chanteurs de ma génération, surtout pour entendre ce qu'il connaît déjà avec une nouvelle mise en scène, mais pas forcément pour entendre de nouvelles chansons. Et puis je pense que le disque en tant que tel, en tant que support, va disparaître dans les années qui viennent. Il a déjà quasiment disparu. L'industrie du disque va vraiment très, très mal. »
Comment s'organise votre spectacle ?
« Je n'aime pas trop raconter, pour ne pas déflorer le spectacle. Disons que j'essaie de faire quelque chose toujours de plus en plus théâtral. J'emboîte les chansons les unes dans les autres et j'essaie de construire un spectacle comme une pièce de théâtre, me servant de mon passé, de mon présent, des chansons que j'ai écrites récemment ou plus anciennes. J'ai changé les chansons anciennes, sauf "Je suis malade", qui est devenue incontournable, et "L'Algérie". J'ai repris "Une île", que je ne chantais plus par exemple. »
"L'âge d'horizons", c'est une référence au temps qui passe ?
« À partir de 60 ans, on vit un peu dans l'expectative. Je dirais que l'âge d'horizons, puisque c'est une métaphore, commence à partir de 50 ans. Je ne fais qu'observer les gens autour de moi et j'essaie de leur dire en chansons des choses qui les rassurent peut-être, parce que chantées par quelqu'un de connu. Alors c'est un peu triste, un peu gai, c'est un constat. C'est l'âge d'horizons. Il y a encore plein de choses à faire, mais on n'est plus tout à fait dans l'activité physique que l'on pouvait avoir. »
La scène est-elle une façon de séduire encore ?
« Il est certain que la scène est un jeu de séduction. Si le public comme le chanteur ne prennent pas la scène comme un acte d'amour, le spectacle n'a pas lieu d'être. »
Sur votre site Internet, votre biographie s'appelle "J'assume tout". Vraiment ?
« Oui, c'est une question d'honnêteté d'assumer ce qu'on a décidé de sa vie, les défaites comme les victoires. On est toujours au bout du compte responsable, parce que l'on peut toujours dire non quand il s'agit d'un échec. Quand je regarde ma vie, j'aurais pu dire non parfois, j'ai dit oui, je me suis trompé et je ne peux pas rendre responsables même ceux qui m'ont influencé. Je n'avais qu'à pas les écouter. C'est une phrase de Napoléon. Il avait dit : "J'assume tout, de Clovis à Robespierre." Et c'est vrai, il ne faut pas commencer à s'excuser de ceci ou de cela, on est responsable de ses échecs comme de ses réussites. »
Non, rien de rien, vous ne regrettez rien ?
« Non. Ce que j'aurais pu faire et que je n'ai pas fait, c'est que je m'y suis mal pris. J'aurais aimé faire du cinéma en même temps que la chanson, comme a pu le faire Bruel, mais il aurait fallu que j'y pense dès mes débuts dans la chanson. Je ne l'ai pas fait et il n'y a pas tellement de regrets à avoir. Je l'ai fait un peu ensuite, avec "Napoléon". J'ai fait du théâtre, mais c'était déjà un peu tard. »
Comme vous l'écrivez, vous continuez "à battre la campagne sans trêve ni repos" ?
« Un peu. Je suis sans doute le chanteur de ma génération qui a chanté le plus souvent en public. J'ai été sur la route, dans les hôtels et c'est sûr que, physiquement, ça devient de plus en plus difficile quand il y a trop de concerts. J'ai un peu diminué pour ne pas me mettre en danger. De quinze à seize dates par mois autrefois, j'en suis à dix maintenant mais je suis toujours sur les routes. Je vois des spectateurs qui ont 25, 30, 35 ans, que je n'avais pas quand j'ai repris la chanson en 1995. Comme avec Aznavour, ils redécouvrent un répertoire, un autre métier, et ils sont agréablement surpris de ce que j'apporte sur scène. Ce sont eux qui me le disent, avec beaucoup de gentillesse d'ailleurs. »
Propos recueillis par Jean-Luc COPPI
07:00 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
21.02.2009
21 Février 2010:Concert à St Marcel
21:47 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
18.02.2009
18 février 2011: Le populaire
Article paru dans le journal le populaire avant le passage de Serge Lama au Zenith de Limoges le 20 Mars 2011
09:14 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
15.02.2009
15 Févier 2011: Nord Littoral
12:07 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
13.02.2009
13 Février 2011: La Voix du Nord
Article paru dans le journal la voix du nord, au lendemain de la prestation de Serge Lama dans le grand théâtre de Calais
22:18 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
12.02.2009
12 Février 2011: L'observateur de L'arrageois
Bapaume : Serge Lama surprend toujours,
Serge a enchanté les 800 spectateurs de l'espace culturel.
Vendredi 11 février à Bapaume, Serge Lama fêtait ses 68 printemps devant un public très chaleureux qui n'a pas oublié de lui souhaiter, en chanson, un «joyeux anniversaire» dès l'ouverture du rideau.
Visiblement ému par ce témoignage d'affection, Serge Lama entre en scène dans un noir presque complet et entonne, à capella, les premières notes de «Star». Une entame sobre mais déroutante.
Lama surprend encore quand, dès la fin de cette première chanson, il choisit de présenter au public ses musiciens. Sur scène, ils sont deux pour accompagner l'artiste : Philippe Hervouët à la guitare, et Sergio Tomassi, le directeur musical de Lama, virtuose de l'accordéon. Après cette présentation, suit l'imparable «Mon ami, mon maître» présent dans bon nombre de spectacles de l'interprète depuis 74. Dans «Grosso modo» et son rythme up-tempo, Lama le littéraire livre, un brin désabusé, son regard sur une société qui évolue : «le dictionnaire perd ses mots. Les anciens livres se suicident. Les bibliothèques se vident. On redevient des animaux». Cette chanson engagée-dégagée offerte par Lama lance définitivement un concert qui fait la part belle aux standards du répertoire de l'artiste, mais aussi aux titres les plus récents (six au total) de son dernier opus, «L'âge d'horizon».
Parmi les tubes, «Je t'aime à la folie» et «C'est toujours comme ça la première fois» (chanté droit dans les yeux de la charmante Charlotte Maurer, Bapalmoise et première dauphine de l'élection de Miss Nord-Pas-de-Calais en 2010) remportent un vif succès à l'applaudimètre. Tout aussi efficace, «L'Algérie», sortie en 75, est également reprise au cours du spectacle. Cette chanson, qui décrit l'état d'esprit des milliers de jeunes appelés dans le conflit qui toucha le pays à partir du milieu des années 50 (Lama a lui-même été mobilisé durant plus d'un an à Hammaguir) fut l'un des moments forts de ce tour de chant. Ce tour de force.
Vint ensuite «J'arrive à l'heure», chanson phare du dernier album. L'heure où le «bonheur n'est plus qu'un slogan». Tout un programme. L'atmosphère s'égaye néanmoins grâce aux indémodables «Petites femmes de Pigalle» ou aux très légers «Objets hétéroclites». Après une parenthèse Napoléonienne, Lama enchaine par l'épique «D'où qu'on parte», servie par une interprétation saisissante et qui mériterait une orchestration plus conséquente. En symphonique ? Ne désespérons pas, l'artiste songerait à y revenir dans un futur proche.
En conclusion d'un spectacle riche en émotions, Serge Lama reprend «Je suis malade». Comme il en a l'habitude lors de ses tours de chant, l'artiste pose son micro et chante alors à pleine voix ce tube qui marquera à jamais sa carrière. Remarquable interprète, Lama aura enchanté les 800 spectateurs de l'espace culturel Isabelle de Hainaut durant un peu plus de deux heures. Vivant ses chansons comme personne, donnant un vrai sens aux textes, à soixante-huit ans, Serge Lama se place définitivement dans la lignée des Bécaud et des Brel qu'il aime tant.
B.K
16:56 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)