12.04.2009
12 Aril 2011: Le journal de Sherbrooke
Avant son passage le 28 Avril 2011 dans la ville de Sherbrooke le journal local publiait cet article.
Serge Lama : une carrière d’aventure en aventure
Dans le cadre d’une tournée québécoise de plusieurs mois, celui qui chante l’amour comme personne fait un arrêt à Sherbrooke, le 28 avril au Théâtre Granada. Entretien avec la légende de la chanson française Serge Lama…
Après plus de quarante-cinq années de carrière, la scène lui apporte encore et toujours une immense dose d’adrénaline. « Il y a toujours un moment où le public me manque et m’appel, du coup, la passion est toujours là. Il y a beaucoup d’adrénaline sur scène; c’est comme une drogue. C’est le public qui me donne cette énergie. Aujourd’hui, à mon âge, je ne fais plus autant de spectacles qu’auparavant. Je suis passé de quinze concerts par mois à dix, mais le goût de la scène est encore là. Tant que le public m’aime et m’appel, pourquoi ne pas répondre! », explique le chanteur de 68 ans.
Non, la retraite ne fait partie des plans de Serge Lama. « En fait, la retraite, ce n’est pas moi qui la déciderai, mais mon corps. Je ne veux pas devenir comme certains chanteurs qui, selon moi, on fait ce que l’on appelle chez les sportifs le fameux combat de trop! Je voudrais éviter de faire cela. »
L’amour, source inépuisable…
Dans le cadre de sa tournée québécoise, il pigera dans son immense répertoire, de Je vais t’aimer à D’aventure en aventure, en passant par Je suis malade et Je t’aime à la folie. Il présentera aussi quelques-unes de ses nouvelles chansons, puisque, oui, Serge Lama compose et écrit encore. « J’écris encore énormément. J’ai besoin de ça. L’écriture est constante dans ma vie. D’ailleurs, lorsque je n’écris pas, je commence à m’inquiéter! »
L’inspiration est toujours au rendez-vous. Mais avec l’amour pour thème principal, a-t-il déjà eu l’impression d’avoir fait le tour du jardin? « Non, puisque l’amour dans le sens vaste du terme est sans fin. Cependant, l’amour dans le sens réduit du terme a ses limites. Lorsque l’on est plus jeune, on associe l’amour au sexe. Mais c’est le sexe qui s’use, et non pas le sentiment d’amour, qui lui est inexplicable », répond l’artiste qui a écrit ses premiers poèmes à l’âge de neuf ans.
En rafale…
Votre plus belle réussite dans la vie? « Mon fils. J’étais tellement occupé que je ne pensais pas un jour avoir d’enfant, mais, et c’est arrivé dans ma vie inopinément. Mon métier m’a apporté aussi beaucoup de joie de toutes sortes. J’en garde des souvenirs très agréables. »
Votre plus grande peur? « C’est de perdre les gens que j’aime. Je préfèrerais disparaître avant. »
Qu’est-ce que l’amour, pour vous? « C’est quand on sent que quelqu’un nous manque même quand il est là! »
Avez-vous encore des rêves ou des objectifs professionnels que vous n’avez pas encore réalisés? « Oui, bien sûr! Ça peut être une forme de spectacle différent, ou, qui sait, le jour où j’arrêterai de chanter je trouverai peut-être quelque chose à faire qui me surprendra moi-même! La vie est surprenante de temps en temps. »
Cynthia Dubé
07:38 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
10.04.2009
10 avril 2011: Le devoir
04:12 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
09.04.2009
9 Avril 2011: Journal de Quebec
Serge Lama sera les 21, 22 et 23 avril au Théâtre Capitole de Québec, et les 3 et 4 mai, au Théâtre Saint-Denis de Montréal
Serge Lama est de retour au Québec pour nous proposer son Tour d'horizons dans ce coin de pays où il se sent «un peu chez moi», en rappelant que «c'est chez vous que tout a commencé pour moi».
Au temps de l'amour... encore et toujours
Sa voix est empreinte d'émotion lorsqu'il nous parle de son attachement pour le public québécois, « qui m'a découvert avec les Français », lance fièrement le chanteur originaire de Bordeaux en racontant son histoire d'amour avec le Québec « qui dure depuis déjà 40 et qui se poursuit ».
«Comment je me sens au Québec? Mais je me sens un peu chez moi. Si j'aligne tous mes séjours chez vous, je pourrais dire que j'ai passé plus de deux ans de ma vie au Québec. Mon fils, Nicolas, est même devenu un vrai Québécois qui a choisi de vivre chez vous.»
Serge Lama alignera rien de moins qu'une douzaine de représentations aux quatre coins du Québec avec son nouveau spectacle Tour d'horizons qu'il promène depuis deux ans en Europe, et qu'il transportera, les 7, 8 et 9 octobre, à l' Olympie de Paris. Le spectacle est inspiré de son dernier album, L'âge d'horizons.
IL VEUT SURPRENDRE
« C’est un spectacle qui va vous surprendre», lance-t-il en parlant des nouvelles couleurs musicales méconnues à son riche répertoire à la faveur de l'intervention de son nouveau guitariste, Hervé Hervouet, «qui apporte une touche de jazz manouche à certains de mes succès, comme Je suis malade, Les p'tites femmes de Pigalle, et D'aventures en aventures ». Bien sûr, on retrouvera à ses côtés son fidèle complice Sergio Tornassi, « un multi-instrumentiste hors pair, un véritable magicien de la musique ».
Son spectacle se divise en trois parties, privilégiant d'abord les chansons d'amour pour terminer sur des airs d'opéras ; entre les deux, l'interprète de Napoléon réserve à ses fans une surprise musicale dont il se garde de dévoiler la teneur. Il entend proposer 27 ou 28 chansons, « dont six récentes », prend-il soin de préciser.
LA MÊME PASSION
Serge Lama se dit toujours aussi passionné par son métier. "Pour moi, chanter est un exercice aussi vital que de respirer ou faire l'amour."
Il ajoute : « Quand j'ai eu ce terrible accident, en 1965, où deux de mes proches ont perdu la vie, j'ai survécu par miracle. On m'avait dit que je ne pourrais plus chanter. Je suis tellement battu pour continuer de chanter que, tant que je le pourrai, je vais continuer de le faire. J'arrêterai seulement le jour où je ne me sentirai plus à la hauteur et que j'aurai l'impression que je pourrais devenir ridicule. J'espère laisser de moi une image propre et digne, mais surtout pas grotesque », termine l'auteur compositeur de 68 ans qui dit avoir écrit «des milliers de chansons», sans même en connaître le nombre approximatif.
« Je n'ai fait que ça dans ma vie : chanter et écrire des chansons partout où je me trouvais, même dans la voiture. Mon métier m'a bouffé, mais c'est quand même un sacré beau métier...»
PIERRE O. NADEAU
11:29 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
9 Avril 2011: Le journal de Montréal
05:12 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
08.04.2009
8 Avril 2011: Journal le soleil
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01.04.2009
1 Avril 2011: France Dimanche
16:33 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
31.03.2009
31 mars 2010 : Le Progrès
Voyage en nostalgie
Entre plainte et sourire, Serge Lama séduit toujours
Hier, au Scarabée de Roanne, Serge Lama a embarqué 2 200 personnes dans un voyage en nostalgie. Après un appel à soutien pour les artistes qui ne peuvent plus se produire en scène, l'artiste entre de son pas claudiquant, dans le noir, et cueille un micro : « Avoir toujours le teint blafard, voilà ce que c'est qu’être star... ». Sans musique, il continue son chant entre plainte et sourire. Et puis il rit, avec ce rire qui n'appartient qu'à lui. Il rit parce que l'éclairagiste vient seulement d'arriver. « Il vend aussi les programmes. »
Tout le concert est sur ce ton, entre chansons tristes et blagues de potache. Le public, entre 50 et 80 ans, reprend les chansons. « C'est son ami, c'est son maître ». Avec juste un guitariste, Philippe Hervouet, et un accordéoniste, Sergio Tomassi, Serge Lama égraine ses chansons, leur donne de nouvelles couleurs, de nouvelles lumières. Il se moque de notre présent, de l'école de l'ignorance et de cette république qui efface le BA Ba de notre enfance.
La voix est un peu voilée mais ses mots sont toujours puissants, directs, francs. Ses nouvelles chansons parlent de divorce sans jamais le dire ("Alors que l'on s'est tant aimé"), des hommes et des femmes qui, quand ils ne se salissent pas, sont dieu et diable réconciliés, des petites femmes de Pigalle et comme il serait doux...
Les femmes se moquent de ses désirs et il se moque de lui-même. Les souvenirs le bénissent et charment les spectateurs qui reprennent en chœur « L'Algérie » plus chaloupée que jamais. La guitare se fait hispanique, l'air se réchauffe, le sud apparaît au bout de l'horizon. Chaud comme sa voix, Lama n'a pas fini de faire frissonner le public.
07:00 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
23.03.2009
23 Mars 2010 : La rep.fr
Article paru suite au concert donné le 21 Mars 2010 à Orléans
2.000 spectateurs ont assisté au concert donné, ce dimanche, au Zénith. Titres de toujours et de l'opus « L'âge d'horizons ».
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Entouré par Sergio Tomassi à l'accordéon féerique et par Philippe Hervouët aux guitares, musicien qui créera la douce atmosphère du titre « Souvenirs attention danger », Serge Lama ose avec bonheur le coup de patte du solitaire. C'est ainsi qu'il ouvre son récital en interprétant seul en scène « Star ».
En fin de récital, l'artiste ira même jusqu'à chanter, sans micro, un « Je suis malade » qui pousse le public à la standing ovation. Pas de rappel au bout de deux heures d'un concert mené toute sensibilité dehors. Rien qu'un poème dit par un chanteur populaire à l'étoffe d'acteur.
« Tristesse », texte aux fameuses paroles « Le seul bien qui me reste au monde est d'avoir quelquefois pleuré », sera le point d'orgue d'un tour de chant à l'omniprésente gravité. Bref, la poésie de Serge Lama ne prend pas une ride. « Les glycines » ou « Une île » de meurent de violentes et prenantes merveilles. Mais, ce dimanche, Lama chante aussi de manière poignante l'effet du temps qui passe.
Jean-Dominique Burtin
19:52 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
19.03.2009
19 Mars 2015:Pelerin
11:20 Publié dans 2015, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
15.03.2009
15 Mars 2011: L'avenir.net
Le 11 Mars 2011 Serge lama se produisait à tournais. Compte rendu du concert
Serge Lama : «J'arrive à l'heure"
«Voilà ce que c'est d'être une star»,
dit le chanteur en entrant en scène, sous les applaudissements fervents. Murmuré comme une confidence, le texte s'offre en complicité avec ceux qui donneraient des nuits pour que les lueurs existent. Serge Lama est de ceux-là : avec lui, L'Âge d'horizons s'impose comme un manifeste, un testament provisoire.
Les ailes noiresSobrement impérial, l'homme demeure un pilier de la chanson française. Auteur et compositeur, il ne cesse d'émouvoir et de surprendre. «Souvenirs, attention danger !» Des chansons récentes témoignent d'une attention à l'itinéraire qui traverse les grands paysages de tout le monde. La vie, l'amour, la mort, et leurs ombres, leurs phares. «J'arrive à l'heure où le soleil jette son gant.» Entre une page dédiée à un ami très cher et une fantaisie rimée, c'est la passion qui se décline en toutes lettres. Qu'il célèbre sa Marie polonaise ou rappelle de lointaines conquêtes, Serge Lama ne cesse de tarauder le coeur des femmes. Elles le lui rendent bien, en reprenant ses refrains d'antan avec la docilité des armées. «Je t'aime à la folie, la vie...» Dans un halo géomètre ou sous des faisceaux croisés, l'artiste glisse d'une atmosphère feutrée à une romance en couleurs. Les éclairages n'ont rien de tapageur : ils inventent des instants portés par l'accordéoniste Sergio Tomassi et, à toutes les guitares, un certain Philippe Hervouët. Sans doute est-ce avec «Les glycines» que l'on saisit le meilleur d'un renouveau, quand le pathétique puise aux ressources du rock.
Cette force, on la cueille également au coeur du dernier album, des désenchantements de Grosso Modo aux surprises des Objets hétéroclites. Avec aisance, le trio tutoie la mélancolie et la fièvre, l'engagement ou le désamour. «Souvenez-vous à Nanterre/j'étais presque un oiseau/et voyez mon plumage/a séché sur mes os.» Rimbaud et Verlaine n'en croiraient pas leur échappée duelle.
Il affiche un envol français au long cours, avec des ailes napoléoniennes, une gestuelle toujours conquérante. Si bien que le clin d'oeil au Belge Brel, qu'il tente en clôturant le concert, ne passe pas vraiment. On le lui pardonne volontiers, en se demandant quelle tête de pipe il choisira lors de sa tournée proche au Québec. Et s'il a omis de préciser que «Le gibier manque», c'est pour mieux souligner de ses mots un horizon qui file, droit devant. «Je ne pourrai jamais être de ceux qui restent...»
21:24 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)