Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14.01.2009

14 Janvier 2011: La dépêche

Article publié dans le journal la dépêche 2 jours avant le passage de Lama à la Halle aux grains de Toulouse

 

Serge Lama revient pour la seconde fois à la Halle aux Grains de Toulouse. Une salle et une ville qu'il adore.

 

L'année dernière, déjà, vous étiez venu au Casino Barrière, avec dans vos bagages votre dernier album : « L'âge d'horizon ». Pourquoi ce titre ?

Je suis à l'âge d'horizon. (68 ans, NDLR). Celui où l'on voit les choses de haut, avec une distance amusée ou attristée ; parfois avec émerveillement en considérant le parcours accompli et ce qui reste encore à vivre.

Justement, prenez-vous désormais un peu plus le temps de vivre ?

La vie d'artiste est une vie ardente avec la route pour seule ligne d'horizon. On n'a pas vraiment le temps de profiter d'autre chose.… C'est un peu comme si on traversait un musée sans regarder les tableaux. Désormais je prends un peu plus de temps pour moi. Je reviens de vacances à l'île Maurice. Je lis aussi beaucoup. Mes lectures récentes : la biographie de Marguerite Yourcenar par Josiane Savigneau du Monde, « Service inutile » d'Henri de Montherlant…

Ecrivez - vous encore de nouvelles chansons ? Comment travaillez-vous ?

J'écris tous les jours. C'est un tic. Je suis un graphomane. Toujours avec l'idée de faire une chanson. De la somme de tout ce que j'écris, j'extrais ce qui me paraît intéressant et je creuse l'idée. Puis je donne le texte à mes compositeurs (Yves Gilbert ou Christophe Leporatti). Quand le texte revient accompagné de la musique, si une phrase ou un mot se marient mal avec les notes, je la refais. Parfois, je demande aussi au compositeur de revoir tel passage d'une mélodie pour arriver à l'harmonie du texte et de la musique.

Toulouse évoque quels souvenirs pour vous ?

A la Halle aux Grains j'ai vécu des moments inoubliables. Dans cette salle, pour la première fois, un mur d'applaudissements a accueilli mon entrée en scène. J'ai compris alors que j'étais devenu quelqu'un d'autre : une vedette, comme on disait à l'époque.. J'y ai un autre souvenir extraordinaire. Lors d'une précédente tournée, on avait refusé tellement de monde à l'entrée que j'ai rechanté à minuit. Un public qui vient assister à un concert à minuit, c'est inouï non ?

Les commentaires sont fermés.