17.06.2011
17 juin 2013: 24h Montreal
Au lendemain des francofolies de Montréal
Un Serge Lama théâtral
Serge Lama avait de quoi célébrer, hier soir, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.
D'abord parce que cela faisait 11 ans que l'interprète de Je suis malade ne s'était pas produit aux Francofolies de Montréal. Mais aussi parce que cette légende vivante souligne cette année son 70e anniversaire et ses 50 ans de carrière.
Dans la même salle la veille, on avait rendu hommage en chansons aux 50 ans de carrière de notre Robert Charlebois national. Comme quoi les jours se suivent et les monuments de la chanson francophone se succèdent, qu'ils soient Québécois ou Français.
Précédé de ses deux musiciens, Serge Lama est monté sur les planches au son de La fronde, qui s'est conclue par une ovation bien sentie. Ses retrouvailles avec le public québécois étaient scellées, et le ton de ce concert anniversaire était donné.
Fougueux, il a enchaîné avec la très belle Les ballons rouges, un classique de son répertoire. Un quatuor tout féminin de violons et violoncelle l'a rejoint sur scène pour Mémorandum pour un pucelage, une pièce à la fois théâtrale et humoristique qui rend justice au talent d'interprète de Lama.
Celui qu'on dit être dans la lignée des Brel et Aznavour a offert une ribambelle de ses plus grands succès, dont Les Glycines, Mon ami, mon maître et Femme femme femme, ainsi que quelques pièces moins connues, puisées dans un vaste répertoire s'étirant sur des décennies de carrière. Les incontournables Je suis malade et D'aventures en aventures devaient arriver vers la fin de ce généreux concert de presque deux heures trente.
Les fins observateurs ont remarqué que quelques-uns des classiques de Lama ont été légèrement modifiés.
Le chanteur a fait paraître en décembre dernier l'album La balade du poète, sur lequel comprenaient plusieurs de ses succès, mais dans une version revampée (il a modifié certains textes et retravaillé les arrangements avec son collègue Sergio Tomassi).
Touchante et sentie, l'interprétation de sa pièce L'enfant d'un autre a marqué un des moments forts de ce spectacle ; on aurait presque pu entendre une mouche voler dans la salle Wilfrid-Pelletier.
JUDITH PLAMONDON, AGENCE QMI
16:20 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
17 Juin 2013: Ouillade
Et de deux pour Serge Lama ! Après le prix Nikos Gatsos, l’Académie française lui attribue « La grande médaille de la chanson française ».
70 ans et 50 ans de carrière. Après avoir reçu le prix Nikos Gatsos 2013, jeudi 13 juin, on vient d’apprendre que le génie poétique de Serge Lama était également récompensé, ce même jour, par l’Académie française qui lui a attribué la grande médaille de la chanson française 2013. Curieux et heureux hasard de calendrier , deux distinctions attribuées à Paris à quelques heures d’intervalle !
C’est avec lui comme Piaf ou Brel : la chanson populaire dans tous ses états et avec toutes ses lettres de noblesse, mais sans particule ni artifice superficiel.
Cinquante ans de carrière et pourtant le sentiment de l’inachevé. Lorsque les soixante-dix ans sonnent au compteur, l’heure du bilan retentit parce que l’heure est déjà celle de l’horizon . Serge Lama (Chauvier de son vrai nom de bordelais) est un homme blessé au propre et au figuré : un accident de voiture dans les années 60 et puis une critique parisienne qui n’a que trop rarement reconnu son immense talent.
Serge Lama est un vrai chanteur populaire qui souffrait de ne pas être reconnu comme un auteur et un poète. Alors qu’il est les deux. À 11 ans, il veut devenir poète. Le jeune Serge Chauvier (son nom de baptême) chante alors pour ses amis en culottes courtes sur les bancs d’école.
- «Je me souviens très bien du moment où j’ai créé La balade du poète. J’avais surpris un sans-abri qui avait volé une pomme à un marchand. Son regard avait croisé le mien et j’avais eu envie d’écrire cette chanson assez noire, puisqu’il se suicide à la fin», explique Serge Lama à propos de cette inédite qui figure sur son nouvel album.
Il y a des coïncidences qui ne trompent pas. Serge Lama, le poète et parolier a reçu deux distinctions bien méritées le 13 juin 2013.
A l’annonce du Prix Nikos Gatsos, , Serge Lama s’est dit très ému : « Merci à Nana Mouskouri et aux éminentes personnalités qui l’entourent, pour le prix Nikos Gatsos. Prix décerné chaque année, soit à un parolier, soit un poète. Ce sont des prix qui sont attribués soit par des coeurs, soit par des intelligences et qui me touchent d’autant plus. L’auteur étant pour moi l’argile dure sur laquelle s’est érigée la maison sur pilotis du chanteur. Beaucoup de personnes ont vu mes ailes, peu de gens ont aperçu ma plume. Elle est pourtant celle qui dirige le voyage de l’oiseau migrateur que je suis. »
Serge Lama fait partie de ceux qui donnent à la chanson française ses lettres capitales. Comme ont tenu à le rappeler l’Académie française et le jury du prix Nikos Gatsos par l’attribution de leurs récompenses.
Le Prix Nikos Gatsos sera remis à Serge Lama le samedi 28 septembre au Mas de l’Ile au Barcarès, ville partenaire du Prix, à l’occasion de la 2ème nuit de la Méditerranée, présidée par Nana Mouskouri, en partenariat avec le CML.
Le Prix Nikos Gatsos a été créé en 2012. Nikos Gatsos, qui fut le parolier et ami fidèle de Nana Mouskouri, est un des poètes populaires de la langue grecque. En hommage aux qualités multiples de cet artiste, le Prix Nikos Gatsos récompense en alternance un poète et un parolier.
Le jury compte parmi ses membres des personnalités telles que Nikos Aliagas, Stéphane Bern, Dimitri Stefanakis et Gérard Davoust, président des Editions Raoul Breton.
08:25 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
17 Juin 2013: Le devoir
Au lendemain du concert donné à Montréal dans le cadre des Francofolies
Serge Lama, la grande variété en personne
Admirable. Dès Serge Lama arrivé sur la scène de Wilfrid-Pelletier dimanche soir, tout était entre ses mains. Maîtrise absolue des effets, de sa gestuelle, des hausses de voix et des chuchotements, de son positionnement, du public même.
Admirable la manière qu’il avait de présenter ses musiciens et musiciennes d’emblée, dès l’entrée (guitares, percus, piano, accordéon, « quatuor de charme »), admirable la précision dans le rendu de chaque chanson : à toutes les deux minutes, notre homme posait un acte parfaitement calibré (avec une totale aisance), servant idéalement le propos, et je me disais et me redisais qu’on était bien chanceux de vivre ça encore. Ce qu’on appelle la variété, la grande, la très grande variété, qui doit à Chevalier autant qu’à Brel.
Il était épatant d’observer à quels moments il faisait dos à la salle (dans la grande tradition des Aznavour, Bécaud et cie), à quels moments, d’un seul geste, il imposait une participation, à quels moments il en mettait beaucoup ou presque pas : une sorte de naturel qui n’appartient qu’aux grands aguerris du music-hall.
Son public québécois le chérit, et c’est réciproque, le pacte d’amour a été passé il y a longtemps et souvent renouvelé depuis : le chanteur a toute latitude et le sait. Parce les gens savent que les succès seront au rendez-vous (de Femme, femme, femme à D’aventures en aventures en passant par Chez moi), intelligemment étalés dans un programme de 30 titres qui dure plus de deux heures. Lama peut plonger tête baissée dans les cinq décennies d’un répertoire bien plus riche que la vieille étiquette de séducteur vaguement égrillard que certains seraient tentés de lui accoler. Dimanche, aux FrancoFolies, il faisait non seulement la part belle aux chansons les plus intenses et attendues que sont Les ballons rouges, Les glycines, Mon ami mon maître, L’enfant d’un autre, mais il en sortait d’autres, aussi prenantes, de fort loin, Maman Chauvier, La fille dans l’église… Il pouvait laisser de côté quelques facilités, son Superman emprunté aux Kinks (Apeman), C’est toujours comme ça la première fois, La braconne, et personne n’a pensé qu’il oubliait des succès. Pas de cahier de charges dans ce qui se veut pourtant le spectacle d’une « tournée anniversaire » : le spectacle a pour titre « mes plus belles chansons », et tout est là. Entre les incontournables dûment affrontées et les contournées, l’équilibre n’était pas fortuit.
Lama, qui a eu 70 ans quelques mois avant Johnny Hallyday, pouvait bomber le torse : son spectacle est encore et toujours la grande leçon de savoir-faire de la chanson française.
Sylvain Cormier
08:10 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
17 juin 2013: Le journal de Montréal
Un Serge Lama solennel et théâtral
Serge Lama avait de quoi célébrer, dimanche soir, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.
D’abord parce que cela faisait 11 ans que l’interprète de Je suis malade ne s’était pas produit aux Francofolies de Montréal. Mais aussi parce que cette légende vivante souligne cette année son 70e anniversaire et ses 50 ans de carrière.
Dans la même salle la veille, on avait rendu hommage en chansons aux 50 ans de carrière de notre Robert Charlebois national. Comme quoi les jours se suivent et les monuments de la chanson francophone se succèdent, qu’ils soient Québécois ou Français.
Précédé de ses musiciens (une pianiste, un percussionniste et un accordéoniste), Serge Lama est monté sur les planches au son de La fronde. Il n’en fallait pas plus pour que les spectateurs répliquent par une ovation bien sentie. Ses retrouvailles avec le public québécois étaient scellées, et le ton de ce concert anniversaire était donné.
Fougueux, Lama a enchaîné avec la très belle Les ballons rouges, un classique datant de 1967. Un quatuor tout féminin de violons et violoncelle l'a rejoint sur scène pour Mémorandum pour un dépucelage, une pièce à la fois théâtrale et humoristique qui rend justice à son talent d'interprète.
Ribambelle de succès
Celui qu’on dit être dans la lignée des Brel et Aznavour a offert une ribambelle de ses plus grands succès, dont Les Glycines, Mon ami, mon maître et Femme, femme, femme, puisés dans un vaste répertoire s’étendant sur des décennies de carrière. Des pièces plus récentes sont venues entrecouper les classiques de Lama, comme Des éclairs et des revolver, une chanson que le principal intéressé a écrite «d’un seul trait» l’automne dernier.
Touchante et sentie, l'interprétation de L'enfant d'un autre a marqué un des moments forts de ce concert anniversaire; on aurait presque pu entendre une mouche voler dans la salle Wilfrid-Pelletier.
L’incontournable D'aventures en aventures est arrivée vers la fin de ce généreux spectacle de presque deux heures trente sans interruption, tandis que sa pièce emblématique, Je suis malade, a conclu de belle façon ce jubilé.
Les admirateurs de la première heure auront remarqué que quelques-uns des classiques de Lama ont été légèrement modifiés. Le chanteur a fait paraître en décembre dernier l’album La balade du poète, sur lequel figurent plusieurs de ses succès, mais dans une version revampée (il a modifié certains des textes et retravaillé les arrangements avec son collègue Sergio Tomassi).
Le maître chanteur a offert dimanche soir une prestation théâtrale et solennelle, qui lui a sans contredit permis de renouer avec ses admirateurs québécois. Mais surtout, il a prouvé que les classiques de la chanson française méritent de traverser le temps.
Première partie
En première partie, les refrains entraînants du jeune Français Charles-Baptiste ont fait taper des mains les spectateurs, pour la plupart d’une autre génération.
Le chanteur et pianiste s’est présenté comme le «Lisa Leblanc français», lui qui vient «d’un village de 122 habitants niché dans le fin fond du sud de la France». Sa pop moderne avec synthé n’a toutefois rien à voir avec le folk trash de la chanteuse acadienne.
08:00 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
17 Juin 2013: La presse
07:55 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
16.06.2011
16 Juin 2013: Concert Montréal
07:45 Publié dans 2013, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
16 Juin 2013: Ecoutez la musique - Monique Giroux
Dimanche 16 Juin à 15h heure locale à 21h depuis la France
Serge Lama fait partie des invités de Monique Giroux
Chants libres à Monique (Chanson)
Le dimanche de 15h à 17h
Réalisation: Loue Tremblay
Les dimanches après-midis, Monique Giroux propose un rendez-vous consacré exclusivement à la chanson francophone d’ici et d’ailleurs. Avec la renommée qui la précède, cette amoureuse de la chanson partage ses connaissances et ses coups de cœur sur tout ce qui bouge et qui se crée dans le domaine de la chanson francophone. Une émission où se côtoient nouveautés, classiques, artistes de la relève et de renom.
EXTRAIT
07:45 Publié dans 2013, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
13.06.2011
13 juin 2013 : Puisqu’il faut se lever sur 98,5 Montréal
Dans l'émission puisqu'il faut se lever du 13 juin 2013, Serge Lama répond aux questions d'Emilie Perreault.
EXTRAIT
23:23 Publié dans 2013, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
13 juin 2013 : ça commence bien – V télé Montréal
10:24 Publié dans 2013, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
13 Juin 2013:Grande médaille de la chanson française
Prix décerné par l'académie française
Le lauréat cette année pour la grande médaille de la chanson française est Serge Lama
La Grande Médaille de la Chanson française : M. Serge Lama, pour l’ensemble de ses chansons
Cette année, la chanson française célèbre Charles Trenet, né il y a cent ans, et Édith Piaf, morte il y a cinquante ans. Aujourd’hui, l’Académie française récompense un auteur et chanteur bien vivant et bon vivant, Serge Lama. Lui, vient de fêter ses cinquante ans de carrière. Comme le souligne Jean-Loup Dabadie, c’est un bien-aimé du public qui chante en chœur avec lui de nombreux succès comme D’aventure en aventure ou Je suis malade. Parolier de l’amour, de la joie et de la douleur de vivre, Serge Lama aura bien mérité, à sa place et à son époque, de la chanson populaire de langue française.
( Extrait du discours sur les prix littéraires prononcé le 5 décembre 2013 par Jean Marie Rouart lors de la remis des prix). Serge Lama en tournée n'était pas présent.
07:25 Publié dans 2013, Prix- Récompenses- Honneurs | Lien permanent | Commentaires (0)