12.10.2011
12 Octobre 2013: Photos concert du Rex
07:06 Publié dans 2013, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
11.10.2011
11, 12, 13 Octobre 2013: Le grand Rex
13:50 Publié dans 2013, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
09.10.2011
9 Octobre 2013 : dates second semestre 2013
- 9 DUNKERQUE Kursall
- 11 , 12 et 13 PARIS le grand Rex
- 7 SAINT PAUL TROIS CHATEAUX (centre culturel)
- 8 MARSEILLE le Silo
- 9 CHATEAUNEUF sur ISERE (vers Valence)
- 15 CHALNON en CHAMPAGNE Le capitole
- 22 et 23 LAUSANNE Palais de Beaulieu
- 30 NIORT , L'acclameur
- 4 Le HAVRE Docks Océane
- 5 ALENÇON Anova
- 14 TOULOUSE Zenith
- 21 LYON (Amphithéatre- salle 3000)
06:30 Publié dans 2013, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
08.10.2011
8 Octobre 2013:Yvelines Radio
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06.10.2011
6 Octobre 2013: Les chansons d'abord
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01.10.2011
1 Octobre 2013: La voix du nord
Publié dans la voix du Nord avant la reprise de la tournée .
Première date Dunkerque le 9 Octobre 2013
Serge Lama le 9 octobre au Kursaal de Dunkerque: «J’ai un besoin viscéral de la scène»
Par MARIE BOUREY
Mercredi 9 octobre, Serge Lama sera sur la scène du Kursaal pour fêter ses cinquante ans de carrière avec son public. Entretien avec un grand monsieur de la chanson française, qui a encore beaucoup à offrir.
Vous jouez au Kursaal le 9 octobre, c’est une salle que vous connaissez ?
« C’est une salle que je connais, même s’il y a très longtemps que je ne suis pas passé à Dunkerque. J’ai un souvenir formidable du Kursaal, mais j’ai également en mémoire un chapiteau où on a pris des risques gigantesques. Il y avait une tempête, mais on a tout de même monté le chapiteau, et on a joué devant beaucoup de monde, mais ça aurait pu être une catastrophe. Je me souviens de la peur que tout le monde avait, sauf le producteur. Le Kursaal est un bâtiment qui est fait pour le spectacle que je vais donner. Tout le monde me dit que c’est le plus beau spectacle que j’ai fait de ma vie. Ça tombe bien que je le fasse à 70 ans et après 50 ans de carrière. Je n’ai pas fait de grands spectacles à part Napoléon. Souvent, quand j’ai eu du succès dans les années 70, je me déplaçais avec une équipe réduite de quatre musiciens. Ensuite, c’est devenu l’escalade avec Sardou et Johnny qui ont commencé à faire du spectacle. Je me suis senti obligé de faire quelque chose de plus important, mais ce n’est pas là que je me sentais le plus à l’aise. Ce que j’aime, c’est l’intimité avec les musiciens, avec le public. Pour ce dernier spectacle, c’est tout cela en même temps et je suis aussi servi par une mise en scène et un jeu de lumière remarquable. Aujourd’hui, le public aime avoir de la poudre aux yeux. Ce qu’on a voulu faire dans ce spectacle justement, c’est qu’il n’y ait pas de poudre aux yeux gratuite, mais que cela corresponde vraiment à quelque chose. Et je pense qu’on a réussi. »
Est-ce différent de se produire dans la capitale et dans les salles de province ?
« Je crois que le public peut avoir des tempéraments différents. Mais je trouve que du côté du Nord, les gens sont généralement très spontanés, sans a priori. Si vous leur plaisez, ils ne vont pas vous cacher leur bonheur dans une sorte de snobisme dont sont parfois parées certaines régions. À l’arrivée, le résultat est le même. Le jeu de la scène est une sorte d’envoûtement. »
Cela fait cinquante ans que vous avez commencé dans la chanson, vous n’éprouvez pas de lassitude ?
« Je n’ai jamais ressenti de lassitude. Je suis à l’âge où je pourrais tirer ma révérence, mais j’ai un besoin viscéral de la scène. Je dis toujours que c’est la scène qui m’abandonnera parce que mon corps ne suivra plus. Je n’ai pas l’air comme ça, mais je suis un chanteur qui, sur scène, utilise au moins autant d’énergie qu’un rockeur. C’est un engagement physique très important, donc peut-être qu’un jour mon corps me dira J’en ai marre . Dans ce cas-là, je serai obligé de lui obéir, et ce ne sera pas de gaieté de cœur, mais pour l’instant ça tient. Je résiste à toutes les tempêtes, à tous les événements de la vie. Je me suis fait opérer de la hanche il y a deux ans et je m’en suis remis. Je suis reparti à l’assaut plus neuf que je ne l’étais. Je pense que tant que je pourrai, je continuerai à monter sur scène, et lorsque je ne le pourrai plus, je resterai dans le métier d’une façon détournée, avec des concerts moins nombreux pour garder ce plaisir. »
Pouvez-nous vous rappeler comment votre histoire d’amour avec la musique a commencé ?
« On pourrait y passer des heures. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu faire ça. Petit, je suis allé voir mon père, qui était chanteur. J’avais cinq ans, je me souviens même que c’était dans la banlieue de Bordeaux. Je m’étais dit que j’étais heureux d’aller voir mon père jouer l’opérette dans Sissi, qui a eu un succès considérable. Je me suis dit dans la voiture : Il faut que tu n’oublies jamais ça de ta vie car je n’avais pas l’occasion d’aller à tous ses concerts. Je ne l’ai jamais oublié. On pourrait dater cet événement de manière officielle comme ce qui m’a donné envie de travailler dans la chanson, mais c’est peut-être pire que ça, c’est depuis la naissance. »
Aujourd’hui, voyez-vous la chanson de la même manière qu’il y a un demi-siècle ?
« Je vois que la chanson est en train de perdre ses lettres de noblesse. Pendant longtemps, la chanson a été importante pour la thérapie des gens. On entendait les gens siffler dans la rue, on les entendait chanter. Maintenant, ce n’est plus possible car les chansons qu’on passe à la radio n’ont plus les mélodies pour. Les gens les aiment car elles sont bien chantées et qu’il y a un truc rythmique qui fait que la jeunesse s’y accroche, mais ce sont des chansons pour discothèque. Jean-Jacques Goldman a écrit un disque Chansons pour les pieds et je crois que maintenant on fait de la chanson pour les pieds, beaucoup plus que pour la tête et le cœur. C’est une chose dangereuse car la chanson, vu que l’école ne fait pas toujours très bien son travail, est le dernier véhicule qui transmettait encore des mots, des phrases et des idées ou des pensées. Une sorte de poésie populaire qui est en train de se perdre car on nous anglicise de plus en plus. Les radios ne prennent pas le risque de faire découvrir de nouveaux chanteurs. Ils n’en retiennent que quelques-uns comme Christophe Maé, Matt Pokora qui sont des excuses pour tout le reste, mais il y en a tout plein derrière qui ont du talent et des choses à dire, mais qui n’arrivent même pas à faire leur premier disque. »
Vous avez justement écrit un titre pour Christophe Maé ?
« Oui, j’ai écrit pour lui le texte de la chanson Je veux du bonheur, qui est aussi le titre de son disque. En ce moment, c’est le genre de chansons qu’on a envie d’entendre. Mais je veux du bonheur implique qu’il n’y a pas de bonheur et qu’il faut en trouver, ce qu’il a bien exprimé dans son clip. Je suis fier d’avoir écrit cette chanson car c’est lui qui me l’a demandé et que ça a été un succès. Ça prouve que des mots d’un homme de 70 ans peuvent toucher des gosses de 18 ans de la même façon.
Peut-on s’attendre à des surprises lors du concert ?
« Le spectacle en lui-même est une surprise. C’est un concert comme je n’en ai jamais fait dans ma carrière. J’ai fait des tas de choses, mais ça c’est un spectacle sur lequel je n’arrive pas à mettre de mots. C’est une sorte d’autobiographie, qui est un petit fil conducteur, et le public est emporté dans ce spectacle entre les lumières, le décor etc. À la fin, c’est simplement la folie. J’ai fait six mois de tournée, donc je peux en parler. »
S’il n’y avait qu’un ou deux titres que vous aimeriez que l’on retienne de votre répertoire, quels seraient-ils ?
« Je serai très content que les gens choisissent déjà un titre. Pourquoi Plaisir d’amour est resté ? C’est que, sans doute, ce titre correspond profondément à quelque chose à l’intérieur du peuple, à l’intérieur des gens. Ils ne connaissent peut-être ni l‘auteur, ni les musiciens, simplement cette chanson leur fait plaisir lorsqu’ils l’entendent. Il y a quelques chansons comme Le Temps des cerises qui sont restées, mais il n’y en a pas des masses. »
13:15 Publié dans 2013, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
1 Octobre 2013: SMS
Le 01-10-2013
Comme un vieil écolier, je vois arriver la rentrée avec angoisse. Je sais que beaucoup de belles choses m'attendent, mais pour l'instant je ne vois tomber que la pluie et ce sera bientôt le tour des feuilles lasses gorgées d'été. Moi mes feuilles se noircissent de mots, vous ne les entendrez pas tous, il y en a trop, je choisirai ceux que je pense les meilleurs, tout çà pour vous dire que chaque automne je me sens le coeur lourd. Heureusement que je vais avoir vos bravos au Grand Rex, ou ailleurs, pour l'apaiser un peu.
A bientôt.
S.L
13:10 Publié dans 2013, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
Octobre 2013: Biographie Nana Mouskouri
Un joli témoignage de la part de Nana Mouskouri sur Serge Lama que l'on retrouve dans cette autobiographie.
Extrait du livre page 215:
Pour moi, l'Olympia, c'est aussi Serge lama
Le 11 Février 2013, je m'y trouvais encore avec André, pour fêter les 70 ans de Serge Lama. devant moi, une dame, la cinquantaine, s'agitait, applaudissait et chantait en choeur avec tout le public, en compagnie de ses amis. Elle me regardait avec insistance, comme si elle cherchait une complicité dans mon regard. A la fin du spectacle et pendant que serge lama saluait, elle s'est retourné brusquement vers moi et s'est accrochée à moi en me répétant:" Nana dites-lui que je l'aime, je viens du Sud, je vais le voir partout où il se produit et je continuerai à le suivre partout tant il nous donne du bonheur. Vous voyez la salle ? Elle est enthousiaste. On aime cet homme pour toute la joie qu'il nous procure, c'est pour cela que je l'aime"Elle en pleurait presque d'émotion.Et parmi tous ces applaudissements, j'ai senti que tout le public vibrait également de tout son être.
Cette soirée restera un moment unique, magique...comme un rêve devenu réalité! Nous sommes tous venus voir Serge ce soir-là, car nous avons voulu lui restituer tout l'amour qu'il nous a donné depuis tant d'années. s'il n'a rien demandé en échange, il a su accepter l'amour du public, avec la même générosité sans perdre la foi ni la force de se battre.
09:01 Publié dans 2013, Ils parlent de Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (0)
28.09.2011
28 Septembre 2013: Remise du prix Nikos Gastos
Le prix Nikos Gastos a été remis à Serge Lama le 28 Septembre 2013 pour l'ensemble de son œuvre des mains de Nana Mouskouri sur la scène de Mas de L'ille lors de la 2 ème nuit de la méditerranée. Soirée organisée à Port Barcarès par le CML (centre méditerranéen de littérature).
Ce prix récompense en alternance un poète ou un parolier
13:30 Publié dans 2013, Prix- Récompenses- Honneurs | Lien permanent | Commentaires (0)
28 Septembre 2013: Hommage d'Yves Charnet à Serge Lama
Yves Charnet était l'invité d'honneur le 28 Septembre 2013 de la 2° Nuit de la Méditerrannée à Port-Barcarès au cours de laquelle il a rendu un vibrant hommage au lauréat du Prix Nikos Gatsos, Serge Lama.
En voici le texte intégral:
Nevers, 1974.
Ce n'est même pas Nevers. Sa banlieue.
Ça s'appelle La Grande-Pâture. Des HLM ; des marginaux ; des gosses aux accents de toutes les couleurs
J'ai mal au manque. Les « grandes ailes » de l'Absence.
J'ai mal au paternel pas là. Géniteur sans visage, ni voix.
J'ai mal à ce grand frère que je n'ai jamais eu. Cet allié substantiel, au Bec d'Allier, sur mes bords de Loire infesté de fantômes.
J'ai 12 ans. Dans ma chambre de fils unique.
J'ai plus de 1000 ans. Dans ma Mélancolie.
C'est un « double album. » Noir, avec les lettres du faux nom en rouge.
Je ne lâche pas cette pochette de disque. C'est mon fétiche. Mon talisman.
Je découpe les photos. Dans les journaux, les programmes. Je les colle. Papier perforé, gros classeur à ressorts.
Je regarde longtemps ce visage orange, en partie mangé par l'ombre. Micro dans la main droite, près de la bouche d'or ; l'autre main, la gauche, tellement tendue, en avant, vers quoi.
Ce n'est pas un double album. Un spectacle comme les autres. C'est une voix dans tous ses éclats. Une voix qui a, de toute éternité, rendez-vous avec l'Olympia.
C'est une voix de chanteur populaire. Pour accordéoniste & goualante des pauvres gens. C'est une voix entre Aristide Bruant & Toulouse-Lautrec. Une voix pour écouter-voir.
Ça rit, ça gueule, ça rengaine, ça pleure, ça crie, ça murmure, ça tranquille-et-sûre, ça gicle, ça s'arrache, ça zizague, ça réveille les vieux morts, ça jubile, ça braconne, ça boxe, ça caresse, ça tendre, ça mord, ça délivre, ça charivarive, ça rebondit en poèmes, ça cascade, ça déchire tout, ça ne fait pas de quartier.
Serge Lama, à l'Olympia, en 1974.
J'ai 12 ans. Pour toujours.
C'est ma messe sans messe. Ma cérémonie secrète. C'est mon rituel orphique. Les flonflons de la poésie.
Il y a 26 titres. Plus le 13.
C'est mon roman. Mon autochanson. C'est de moi que ça parle. Chacun son double dans les miroirs sonores.
C'est comme un pieu dans la gorge. Un poteau dans le cœur.
Le 13, au milieu des 26 titres du double-album rouge & noir de 1974.
Je ne peux pas l'écouter sans pleurer. Encore ce matin, le 27 septembre 2013, à 11 heures.
La chanson d'après s'appelle comme ça. « Le 15 Juillet à 5 heures ». C'est une des plus belles que je connaisse. Une des chansons d'amour les plus bouleversantes.
« Entre mes cils tu apparais comme une dame d'il y a longtemps, que j'aurai aimée ailleurs peut-être. »
Je voudrais tout citer ici. Toutes les paroles de cette chanson d'amour. Mais le temps m'est compté. Concentration.
Donc je récoute la 13. Dans le double-album de Serge Lama, à l'Olympia, en 1974.
Je réécoute ça plusieurs vies plus tard. Après le divorce, les illusions & les amis perdus, après les livres & les enfants. J'ai le cœur en loques. Et l'âme hypertendue.
C'est sur ma péniche à Toulouse, ma péniche avec vue sur le canal du Midi. Dans la ville rose de cet autre chanteur-poète ; dans le « païs » de cette autre bouche d'ombre.
J'écoute la 13. Pour la 13013ème fois.
C'est un rendez-vous avec le temps perdu. Avec « l'enfadolescence » retrouvée.
J'étais un gosse perdu. Dans mon quartier d'exclus.
Je savais, depuis toujours déjà, qu'il me manquerait « quelque chose ». Dans « la vie lilas » ; trala lala.
Je n'aurai sans doute écrit des livres que pour ça. Le tour du manque ; mon chemin de ronde ; comme une folie circulaire autour du vide.
J'ai le même prénom que le pianiste. Yves Gilbert.
Mon cœur connaît les premières notes par cœur.
Et puis la voix.
La déchirure radieuse de cette voix-là – « cette voix, comme disent les journaux, qu'on ne remplacera pas. »
Oui, la voix de Lama met soudain le feu aux poudres des paroles. Sa puissante voix gravée dans notre peau.
C'est une flamme entre les mots. Un feu d'artifice musical.
Et voilà qu'on vous cloue des mots à même l'âme.
Les mots de Lama dans l'âme de votre enfance « complètement malade ».
Votre enfance « comme un martyr à son bûcher ».
Et vous ne voudrez plus jamais guérir.
La douloureuse merveille du chant ; le vertige fabuleux des chansons.
Vous aurez pour toujours cette cadence dans le sang.
« La cadence des mouettes qui nagent dans l'air. »
Nevers, 1974.
Il y a soudain ce grand frère dans votre chambre.
Ce grand frère imaginaire, avec son micro ; les cinq doigts de ses mots.
Il vous tend la main sur la pochette noire aux lettres rouges.
Et l'autre main aussi, de sa voix, la main invisible.
Il y a ce type venu de nulle part.
Ce type descendu de l'Olympia jusque dans votre piaule de bâtard.
C'est le seul type que votre mère laisse pénétrer dans l'appartement. Le seul tiers dans votre inceste blanc.
Il vous apporte de quoi furtivement colmater ce manque.
Un instant ; 2 minutes 45 ; le temps d'une rengaine.
Nevers, 1974.
Il y a donc ce grand frère imaginaire qui vous apporte soudain de quoi. Des ballons rouges.
La chanson s'appelle comme ça. « Les Ballons rouges ».
Il vous donne ce qu'il n'a « pas eu ». Avec les mains vibrantes de sa voix.
C'est le premier amour. Le premier amour d'amitié.
La solitude n'est plus la même. Dans les cours de récréation, le gris du préaux.
Vous avez votre confident. Ses façons de marcher, d'ouvrir les bras, se prendre pour un autre.
Et vous savez que vous ne pourrez pas lui dire assez merci. Merci pour ça, Serge Lama.
Même si, dans les labyrinthes biscornus de l'existence, vos cheveux de vieil enfant déjà blanchis, vous avez 30 ans après, cette chance, cette occase inespérée de lui dire enfin en face. Presque en face.
Vous dîtes ces mots à la tribune du Mas de Lille, au Barcarès, pour la remise du prix Nikos Gatsos à l'enchanteur de votre enfance en souffrance. Le samedi 28 septembre 2013.
Vous dîtes ces mots comme il faut les dire quand on dit vraiment les choses à quelqu'un. Avec la gorge nouée, les larmes aux yeux, les mains dans le tremblement.
Le Barcarès, 2013.
Il y a le feutre fantôme du fou chantant à la gare de Perpi-néant. Un œillet rouge comme un sourire à la boutonnière des merveilleux mensonges.
Dans la salle il y a le fidèle éditeur de Trenet & d'Aznavour. Le pudique savant des variétés, Gérard Davoust, l'ami des deux Charles.
Il y a Nana Mouskouri dans la salle. Et votre fille Agathe à 5 jours de ses 22 printemps.
C'est trop pour vous. Petit poète interloqué par les géants de la chanson française.
Le Barcarés, 2013.
Vous balbutiez à cette tribune pour les stars. « Comme un lapin pris dans un phare ».
Vous avez vos feuillets idiots au bout des mains. Narrateur crochu, même pas capitaine.
Les mots sont vos ballons rouges à vous. Les mots de l'émotion.
Le Barcarés, 2013.
Vous voudriez lui dire.
En trouvant enfin l'air, la musique, le ton.
Merci pour les paroles, cher Serge Lama.
05:25 Publié dans 2013, Ils parlent de Serge Lama, Prix- Récompenses- Honneurs | Lien permanent | Commentaires (0)