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06.07.2009

juillet 2011: Eric Morena parle de Serge Lama

Le chanteur Eric Morena avait dédié un de ses albums à Serge Lama , il explique pourquoi.

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Extrait d'une interview donnée dans Idoles Mag le 6 juillet 2011

- Vous dédiez cet album à Serge Lama. Pourquoi?

- Je vous l'ai dit, c'est un album d'amour! Quand j'ai quitté l'église catholique dans les années 1975, je rentrais d'Afrique, j'ai fait pas mal de petits boulots. Parce que je n'étais pas très bien dans ma peau, et puis... il fallait tout de même remplir le porte-monnaie! Et donc, je travaillais comme gardien de nuit. Serge Lama était déjà l'artiste que l'on connaît, et un monument de la chanson. À cette époque, il s'installait pendant des mois au Palais des Congrès. C'était fabuleux. Et je vais vous dire... je travaillais exprès pour aller le voir cinq/six jours de suite. C'est le chanteur qui me touche le plus, et pas forcément avec « Je suis malade »! Il a une voix magnifique. Son papa était chanteur d'Opéra et si vous écoutez Serge, il a un peu des interprétations lyriques. Mais en plus, il a des cassures, qui sont les blessures de sa vie. C'est quelqu'un que j'aime beaucoup et que j'ai déjà rencontré. À la limite, c'est en tant que fan que je lui dis « Serge, j'aime beaucoup l'artiste que tu es. Merci de m'avoir fait rêver et de m'avoir touché ». C'est pour cette raison que je lui ai dédié cet album. C'est mon premier album de chansons d'amour, donc, c'est naturellement que j'ai voulu le dédier à Serge.

 

Dans France dimanche du 30 Mai 2014, :

En 1970, après le séminaire, j’ai fait plein de petits boulots qui me permettaient d’aller au concert. Serge est resté cinq mois au Palais des congrès, j’allais le voir trois ou quatre soirs de suite ! C’était magique. La chanson française lui doit beaucoup. Il chante l’amour avec une sensibilité qui n’appartient qu’à lui.

 

 

03.07.2009

3 Juillet 2011: Somain

Dimanche 3 Juillet 2011 Serge donnait un concert gratuit en plein air offert par la municipalité de Somain

 

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Quelques photos (merci Gral)

 

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Extrait vidéo amateur

 

 

 

19.06.2009

19 Juin 2011: SMS

Serge prépare sa tournée d'été...

 

Le 19-06-2011,

Je travaille beaucoup autour de mon retour cet été pour les festivals.
Le plein air oblige à d'autres prises de regards et d'attitudes.
J'écris comme un dingue dans la perspective de mon prochain disque que j'envisage pour fin 2012, avec je l'espère des surprises au niveau musical, et puis cet Olympia qui a été pendant 18 ans le but unique de mon ambition et dont à chaque fois je me dis que ce peut être le dernier.
Je vis par, à cause et à travers vous, prisonnier reconnaissant de vos exigences.
Le temps des télés me prend, l'angoisse m'étreint, tout me dit que je redeviens un artiste de variété.

S.L

18.06.2009

18 Juin 2011: 50 mn inside TF1

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Dans cette émission , un sujet était consacré à serge Lama, l'artiste  revenait sur 5 dates clefs de sa vie.

 

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Portrait de Serge Lama : les 5 dates qui ont marqué sa vie

Après 50 ans de carrière, Serge Lama revient, dans l'émission 50 mn Inside du samedi 18 juin 2011, sur les cinq dates qui ont marqué sa vie.

 Propos recueillis par Olivia Fabresse

 Le 21 novembre 1964 : il interprète pour la première fois à la télévision son titre « A 15 ans ».

Le 25 mai 1975 : il interprète la chanson de sa vie « Je suis malade ».

Le 23 janvier 1981 : sa tournée passe en direct dans le journal de 20H, Serge Lama réunit plus de 330 000 spectateurs en à peine un an.

Le 17 juin 1991 : il se marie avec Michèle, sa compagne depuis près de vingt ans.

Le 7 décembre 2001 : Serge Lama revient à la Télévision à l'occasion de la première saison de la « Star Academy ». Il interprète ses plus grands classiques aux cotés des élèves.

 

 

Le 21 novembre 1964 : Sa première télévision

C'est en 1964 que les téléspectateurs français découvrent pour la première fois Serge Lama. Costume sombre et décor dépouillé, le tout jeune chanteur interprète son titre « A 15 ans ». Dans un style typique des années 60, Serge Lama suit les pas de ses idoles telles que Bécaud ou Brel.


Le 25 mai 1975 : Son retour sur scène et son plus grand succès.

 Un an après sa première télévision, Serge Lama est victime d'un grave accident de voiture et disparait de la scène française le temps de sa convalescence. Néanmoins, cette épreuve donne à Serge Lama plus de rage et d'envie de réussir. Quelques années plus tard, il écrit «Je suis malade», une chanson devenue mythique qui fait de lui une star incontestée.

 Le 23 janvier 1981 : La Bête de scène

 Suite au fulgurant succès de Serge Lama avec son titre « Je suis malade », le chanteur enchaîne les tubes et devient une vraie bête de scène. Le public français est tellement hypnotisé par le talent et le charisme de l'artiste que le 23 janvier 1981, son concert est retransmis dans toute la France en direct du Palais des sports de Paris. Une consécration pour ce demi-dieu de la chanson française.  

 Le 17 juin 1991 : Son mariage

 Ce n'est qu'en 1991, après 20 ans de vie commune et la naissance de leur fils Fréderic, que Serge Lama et sa compagne Michèle décident de se marier. Un heureux événement qui restera certainement gravé dans la mémoire de l'artiste.

 Le 7 décembre 2001 : Avec la nouvelle génération

 C'est en 2001, à l'occasion de la première édition de la « Star Academy » que l'on retrouve Serge Lama sur scène. En effet, le chanteur se dit très proche de la nouvelle génération et prend un grand plaisir à interpréter l'un de ses plus grands titres aux côtés de Jennifer, ex académicienne, devenue aujourd'hui un personnage incontournable de la chanson française.

Toujours aussi passionné après 50 ans de carrière, Serge Lama sera sur la scène de l'Olympia début octobre 2011 puis, en tournée dans toute la France. 

 

VIDEO ICI

 

05.06.2009

5 Juin 2011: On prend toujours un train pour la vie Radio Canada

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Principe de l'émission:

La série On prend toujours un train pour la vie revient cette année avec 15 nouvelles émissions, dans lesquelles Josélito Michaud recueille les confidences de personnalités qui ont traversé un deuil : perte d'un être cher, d'une relation, d'un métier, de projets qui étaient au coeur d'une vie ou d'une image qu'on se faisait de soi-même...

 

Serge Lama:

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Merci à Térésa de nous avoir retranscrit par écrit cette entrevue:

 

 On prend toujours un train pour la vie...


Imaginez, le wagon-restaurant d'un train privé en route vers on ne sait quelle destination. Serge est assis près de la fenêtre avec Josélito devant lui qui mène la conversation et lui pose parfois des questions auxquelles il répond.

D'abord, les deux hommes conviennent de se tutoyer étant donné qu'ils se connaissent personnellement. Puis après avoir évoqué les concerts montréalais que Serge vient de donner, la discussion plus qu'une entrevue commence.

Josélito mentionne qu'après avoir tout lu sur Serge même s'il le connaissait déjà beaucoup, il a l'impression que son dernier album, L'âge d'horizons, est un album-testament et que son dernier spectacle est un spectacle-bilan. Serge a répondu qu'il ne devait pas exagérer, que des albums-testament ou bilan il en avait déjà fait beaucoup. Qu'il est un triste que les gens prennent pour un gai et que lorsqu'on devient star il faut faire ce qui plaît au public car il arrive un moment où celui-ci te dessine et te décide. Qu'au moment où le public décide que la vedette leur appartient, il la voit de telle, telle ou telle façon (comme ça, comme ça, comme ça pour citer Serge). Que Lama, il a un rire comme ça, Lama fait des chansons comme les Petite femmes de Pigalle, d'Aventures en aventures et une Île... Une vedette est définie par le public comme un peintre a un style... Qu'il a passé sa vie à faire des albums-bilans pour expliquer la situation au fur et à mesure que ça se passait. Josélito lui a alors demandé s'il avait souffert de cette perception parce que, comme nous le savons tous, il y a beaucoup de mélancolie chez Serge. S'il s'était demandé "Est-ce qu'un jour on me prendra au sérieux ". Serge a répondu que Oui et que parfois c'était trop pour lui de devoir être toujours le joyeux luron. Josélito lui a alors demandé s'il avait marre de chanter ses chansons plus légères. Serge a répondu que non car elles étaient nécessaires pour permettre au public et à lui-même de se reposer. Mais, il n'en a que 6 de ce genre de chansons et c'est toujours celles-là qui passent à la radio, dont on lui parle. Pas qu'il n'est pas responsable, non car c'est lui qui les a écrites tout de même mais il en a 300, 400 ou 500 autres dans son répertoire.

Serge a ensuite ajouté qu'il doit sans cesse débuter et redébuter que pour lui rien n'est acquis, qu'il faut qu'il se batte, que s'il ne se bat pas il n'obtient rien. Serge a alors parlé de son obsession de faire l'Olympia quand il était plus jeune. Maintenant, ce qu'il voudrait c'est faire son métier en étant heureux et en faisant ce qu'il a envie de faire.

Josélito a ensuite mentionné le fait que toutes les chansons de Serge ne sont pas autobiographiques mais que « J'arrive à l'heure » et il a cité deux des phrases de la chanson avant de lui demander si c'était fatiguant de vivre pour un mélancolique, un nostalgique, un gars triste comme lui. Serge a répondu que c'était fatiguant pour lui-même et pour les gens qui vont le regarder dans les salles. Que quand il rentre sur cette chansons, les gens se disent C'est vrai il a raison, il y a des moments on a vu et revu les mêmes choses et on se dit Bon Dieu, se lever le matin et vivre c'est fatiguant! Et c'est un effort qu'on fait pour survivre même! Parce que c'est difficile, parce que les choses sont toujours pareilles. Moi je suis né avec un ennui monumental... Josélito lui a alors demandé s'il y avait un lien avec le fait qu'il était fils unique, il a répondu qu'il ne le savait pas que l'ennui était son fond de sauce, que c'est par celui-ci qu'il avait réussi à écrire autant de chansons et qu'il n'arrivait pas à combler cet ennui qui paradoxalement n'est pas ennuyeux que dès qu'il se passe rien il s'ennuie et qu'il est obligé de faire quelque chose. Qu’il prend le train par exemple. Josélito a alors dit que Serge écrivait partout même dans un train et qu'il avait passé sa vie à se préparer à être le chanteur qu'il est le soir. Qu'il ne pouvait vivre de vie normale pour tout donner à cet interprète sur scène.

Serge a répondu que lorsqu'il est dans le cadre de son travail qu'il ne considère pas comme un travail mais plutôt comme un sacerdoce, il se prépare et que le moment le plus difficile sont les deux heurs qui précèdent le spectacle parce qu'elles n'en finissent pas, qu'elles sont trop longues. L'ennui et une sorte de peur inconsciente (le trac) s'installent et il se demande mais pourquoi je vais rentrer devant 3 000 personnes??? Et que c'était comme ça tous les soirs. Josélito lui a alors demandé pourquoi il le faisait et Serge a répondu qu'il ne savait rien faire d'autre, que s'il ne faisait pas ça, il n'existait pas. Il a ensuite ajouté qu'il avait déjà l'impression de ne pas exister, de vivre derrière un aquarium. Que les gens qui sont devant, existent mais qu'il ne sait pas ce qu'ils font, qu'il se demande pourquoi ils font les choses qu'ils font là mais que lui il est à part et écrit des choses sur eux. Il a terminé en disant "Je suis né revenu de tout . C'est-à-dire je n'ai aucune illusion, il n'y a rien qui me surprend vraiment." Que même lorsqu'il était enfant et adolescent, il regardait les adultes avec un œil qui savait déjà quelque chose.

La conversation a ensuite dévié sur les parents de Serge. Son père d'abord qui a été chanteur mais qui a dû arrêter à cause de sa mère castratrice et la difficulté que Serge a éprouvé de voir cela et son envie de réussir là où son père avait échoué. Serge a mentionné que si son père avait réussi, si sa mère n'avait pas fait ce qu'elle a fait, il se serait probablement tourné vers l'écriture plutôt que vers le métier de chanteur. Josélito a ensuite de l'accident qui a tué les parents de Serge, 20 ans après celui-ci d'où il est réchappé. Son père est mort sur le coup et sa mère quelques mois plus tard et Serge a mentionné que le dernier geste de sa mère avant d'entrer dans le coma avait été de le regarder avec le seul œil qui lui restait et d'essayer de lui tendre son doigt pour montrer son alliance. Lui demandant ainsi si son père était toujours en vie. Sa mère lui a alors semblé sympathique ce jour-là car tout de même, dans son état et ne penser qu'à son mari... Josélito lui alors demandé s'il avait pensé qu'elle n'aimait pas son père parce qu'elle avait empêcher son père de réaliser son rêve. Serge a répondu qu'il y avait plusieurs sortes d'amour et que son père était plutôt fragile et sa mère plus dominatrice et que celui-ci avait besoin de cette domination. Bien sûr ça n'a pas arrangé Serge dans ses relations avec les femmes par la suite car pendant très longtemps la femme a été pour lui celle qui empêchait...

Quand les femmes sont arrivées, lorsqu'il a eu du succès, il est très conscient que c'était Serge Lama qu'elles voulaient et non pas Serge Chauvier mais il était devenu Serge Lama. Josélito lui a alors demandé si ça lui avait causé des troubles de personnalité, une dichotomie entre l'homme qu'il est réellement et celui qu'il est sur la scène. Serge a répondu que dans la vie il était d'une tristesse noire, toujours parti dans son monde (les gens qui le côtoient, quotidiennement peuvent en témoigner), qu'il ne parle pas et que tout d'un coup lorsqu'il arrive dans un restaurant en une seconde il est un autre. En une seconde, il commence à faire rire tout le monde, à faire des bêtises... Qu'il y a quelque chose qui se déclenche en lui et qu'il est obligé par politesse presque de faire quelque chose que les gens attendent. Il se dit : "Je suis là pour ça, je suis un clown, je suis là pour les distraire". "Ça devient fatiguant à la longue de toujours, toujours..." a rétorqué Josélito. Serge a alors admis que c'était devenu plus fatiguant depuis le début de la cinquantaine. Alors il est devenu lui-même et a imposé aux autres celui qu'il était vraiment. Maintenant, il a quelques amis qui le connaissent bien et avec qui il ne se sent pas obligé de toujours être drôle...

Après une pause commerciale, Josélito a parlé de la chanson D'où qu'on parte. Serge a dit que si jamais il écrivait un livre de mémoires, il l'intitulerait « Tout ça pour rien ». Expression venu du magnat de la presse française Émile de Jurardin qui l'avait prononcé sur son lit de mort. Il a ajouté qu'on fait des choses parce qu'on les a en soit mais qu'au fond ça sert à rien. Que si on existait pas ça ne gênerait personne et que lorsqu'on existe ça gêne quelqu'un. Il a cité en exemple le fait quelqu'un voudrait bien prendre la place de Josélito mais comme celui-ci existe, cette personne ne peut pas la prendre.

Josélito a alors rétorqué mais quand tu dis des phrases comme « c'est pas nous qui tenons les cartes » ça veut dire que quoi qu'on fasse... On ne peut pas rien faire a complété Serge. Puis il s'est mis à rire ou plutôt, il essayait de ne pas rire tandis que Josélito continuait en disant qu'il fallait avoir beaucoup vécu pour avoir écrit cette phrase. Au bout du compte... oui au bout du compte a continué Serge qui essayait toujours de ne pas trop rire. Je pense qu'on est prédestiné. Il a ensuite ajouté qu'il croyait à la réincarnation d'une part et que d'autre part il croit que dans la vie d'une personne il existe des carrefours qu'elle est obligée de passer. Qu'on a aucune prise sur son destin. Il a rectifié ensuite en disant qu'on a un peu de prise. Comme décider de continuer après un accident a dit Josélito. Serge a dit alors qu'il existe des possibilités mais qu'elle ne sont pas grandes et que le grands carrefours, comme son accident, il ne pouvait pas les éviter. Ensuite, étant un battant, il a remonté la pente. Par contre, arrivera un jour où il n'y aura plus rien à remonter et on lui mettra de la terre dessus et se sera la fin. Serge a alors ri un peu avant de continuer.

La conversation a alors roulé sur l'accident de voiture de Serge. Josélito a demandé à Serge, si lors de son accident, il s'était dit Ma mère a empêché mon père de réaliser son rêve et voilà que la vie m'empêche de réaliser le mien. Serge lui a répondu non. Qu'il avait à cette époque une sûreté qui dépassait la sienne. Qu'il avait alors une grande certitude qu'il réussirait quoi qu'il arrive. Après son accident, Serge s'est calmé car celui-ci l'avait non seulement fragilisé mais lui avait aussi donné des forces de tendresse qu'il avait en lui. Forces, qui avaient été bridées jusqu'alors, à cause de sa mère... Josélito lui a ensuite demandé s'il s'était déjà demandé quelle genre de vie il aurait eu si l'accident n'avait pas eu lieu et qu'il avait épousé Liliane ou si jamais il n'avait osé le faire. Serge répondu qu'il l'imagine, que ça aurait été différent bien sûr mais que ça aurait pu être très bien aussi. Que ça aurait été surtout différent car maintenant qu'il s'est calmé, il vit une vie beaucoup plus tranquille qu'autrefois, plus sédentaire, plus cocooning. Il a ensuite ajouté qu'il s'est toujours senti responsable de sa mort car c'est lui qui avait imposé qu'elle l'accompagne dans ladite tournée. Que c'était un amour parfait foudroyé au moment le plus fort et qu'un tiers de ses chansons inconsciemment sont dédiées à Liliane. Dans lesdites chansons, c'est l'amour pour une femme qui est ailleurs et que c'est impossible car on pourra jamais y arriver. Quand il a appris 3 mois après son accident qu'elle était décédée, il a hurlé toute la nuit "Reviens!".

L'entêtement de Serge l'a aidé à remarcher par contre car son médecin lui avait dit qu'il ne pourrait pas refaire de scène. Josélito lui a demandé s'il avait eu des difficultés à s'engager avec une autre femme par la suite par crainte de la perdre elle aussi. Serge a répondu qu'il l'avait cru pendant un certain temps mais qu'il a toujours un peu de cette crainte autour de lui. Josélito lui a alors demandé s'il avait pris beaucoup de temps à accepter cette mort. Serge a répondu que Liliane était revenue mais sous les traits d'une autre femme, Michèle. Qu'il croyait que Liliane lui avait envoyé Michèle tout comme elle lui avait envoyé tout ce qui lui est arrivé de bien. Pour faire une parenthèse, j'ai la même croyance pour ce qui s'agit de mon père décédé.

Josélito a mentionné alors qu'il était intéressant que Serge fasse la démarcation entre amour et histoire de fesse. Serge avait mentionné quelques minutes avant qu'il n'avait vraiment aimé que quelques femmes dans sa vie. Serge a lors rétorqué que ça n'avait aucun rapport que le corps a des besoins que le cœur n'a pas. Qu'il aime avec son cœur 2 ou 3 femmes mais qu'il les trompe avec plein de corps qu'il n'aime absolument pas et qu'il oublie instantanément. On est ensuit passé à une dernière pause commerciale dans cette entrevue.

Au retour, Josélito a demandé à Serge s'il pourrait faire une vie normale comme les autres. Serge a répondu que maintenant oui il le pourrait. Qu'il ne disait pas que ça sera facile mais que la seule chose qu'il ne pourrait pas arrêter de faire c'est d'écrire car ça il en a besoin mais chanter étant donné qu'il souffre de plus en plus suite aux séquelles de son accident auxquelles se sont greffées l'arthrose il pourrait vivre sans la scène. Josélito lui a d'ailleurs posé la question et Serge a dit qu'il y aurait effectivement un deuil à faire au départ mais comme il n'avait plus de prétention ni d'ambition de ce côté-là. Josélito a alors renchéri que c'était pour cela qu'il pouvait parler non de retraite mais dire comme lors de l'entrevue avec Pénélope McQuade à laquelle j'étais présente dans le public que si la santé ne le lui permet pas, il arrêtera à un certain moment. Par contre, il veut s'arranger dans 3-4 ans pour faire des adieux discrets car il croit que ceux-ci n'intéresseront personne. Josélito lui a alors demandé s'il allait redevenir Serge Chauvier alors, Serge a dit que non car il aimait Lama le vrai pas Chauvier car il est un mystique car il y a une force d'amour en lui presque inassouvie. Il veut retrouver sa liberté. Avoir le droit d'être comme il est sans toujours être obligé de se surveiller parce qu'il est Serge Lama et que les gens le regardent. Ils le verront alors tel qu'il est et si ils n'acceptent pas tant pis, ça n'aura plus d'importance à ce moment-là.

Josélito a ensuite remarqué qu'au dernier spectacle de Serge auquel il avait assisté, il avait eu l'impression que celui-ci chantait comme si c'était la dernière fois (j'ai eu cette impression aussi aux trois spectacles québécois auxquels j'ai assisté dont le même que celui auquel Josélito avait assisté). Serge a admis que c'était le cas qu'il n'avait rien à ajouter et qu'il avait toujours aimé les chanteurs qui chantaient ainsi. Qu'il chantait comme s'il se suicidait et que si on ne chante pas comme ça il faut faire autre chose. Josélito lui a alors dit que c'était fatiguant. Serge a alors dit "Bah c'est comme si tu risquais ta vie tous les soirs."

Finalement, Josélito a demandé a Serge ce qu'il voulait faire avec le temps qu'il lui restait car il avait l'impression, avec les chansons du dernier album, qu'il préparait son départ à tout point de vue. Qu'une partie de lui délaissait quelque chose. Serge a répondu qu'il avait un grand goût de culture en lui. Qu'il avait le goût, par exemple, de voir des films qu'il n'avait pas eu le temps de voir, de voire des choses artistiques dans les musées. Que c'est vers ça qu'il doit ouvrir les yeux maintenant. S'il lui reste quelque chose à faire pendant le temps qu'il lui reste à être vivant, c'est se nourrir de ce qui est beau dans le monde. Josélito a alors ajouté qu'en observant celles-ci il chasserait alors son ennui. Serge a alors dit que son ennui disparaîtrait lorsqu'il aurait fait la paix avec quelque chose qu'il ignorait. Qu'il ne pouvait pas jurer qu'il trouverait ce qu'il recherche au fond de lui, qu'il aurait besoin d'aide quelque part, de miroirs, de vrais amis qu'il n'a pas encore trouvé et qui un jour lui diront quelque chose. Tout d'un coup lui faire faire ça et tout pourrait changer. Josélito a alors mentionné qu'il avait perdu beaucoup de ses vrais amis. Serge a alors dit que c'était de sa faute car il avait choisi ses vrais amis trop vieux mais que c'était nécessaire pour lui et que maintenant qu'ils n'étaient plus là ils lui manquaient. Serge a dit aussi qu'il y avait toujours une sorte de balance. Josélito a alors souhaité le meilleur à Serge. Serge lui a dit qu'en parlant avec lui il voyait dans ses yeux qu'il avait beaucoup de choses à faire. Josélito lui a dit « toi aussi » et ils se sont serrés la main.

Excusez cette longue lecture que je vous ai imposé mais elle était nécessaire pour que vous puissiez bien comprendre le déroulement de cette émission.

 

 

01.06.2009

Juin 2011: Affiche voyage sncf. com

Voici une des nouvelles affiches publicitaires de voyage SNCF. com

 

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28.05.2009

28 Mai 2011: Décès de Simone Marouani

Simone Marouani , l'amie, la nounou, l'ange gardien ,le manager de Serge lama depuis 1967 s'éteignait .

 

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Serge, Simone, et Victor Krief son fils (régisseur de Serge Lama)


Voici que que Serge lama écrivait sur son blog

 

Il fait lourd dans mon cœur même s’il fait beau sur Paris.

J’ai dû conduire, Simone Marouani, ma complice de gala depuis plus de quarante ans, oui, l’accompagner sur la route des anges. Ce fût un être d’exception comme on en rencontre peu. Toujours au four et au moulin, une vraie femme vaillante et courageuse, dont la gente féminine peut être fière.

Elle restera dans ma carrière et jusqu’au bout de ma propre vie, la deuxième femme, avec Michèle, qui m’aura accouché de moi-même.

Pensez à elle, merci fidèle amis de partager notre chagrin, en particulier celui de Jojo, son mari, son compagnon, si seul dans sa solitude, si vide dans son vide, courbé sur les prières de sa croyance et sous le poids de sa douleur. Que le grand Jahvé de lumière l’accueille en sa Jérusalem.

Ton Serge

07.05.2009

7 Mai 2011: La voix de l'Est

Voici encore un très agréable compte rendu de concert, celui ci fait suite au passage de Lama à Terrebonne les 26 et 27 Avril 2011

( juste une petite erreur, Lama écrit tous ses textes)

 

 

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Pascal Faucher

La voix de l'Est

 

Être star

 

 «Voilà ce que c'est qu'être star...» Non, je ne suis pas rendu prétentieux (ou si peu). J'ai récemment vu pour la première fois en spectacle Serge Lama, mon chanteur français préféré (oui oui, plus que Charles Aznavour, ça se peut), et ça m'a ému, je me suis même dit: wow, quel artiste, quelle aisance sur scène.

Il fallait le voir commencer son tour de chant en interprétant a capella Star. C'était inspirant et déstabilisant à la fois.

En plus de sa voix de stentor, j'ai toujours admiré la façon dont les chansons du Napoléon bordelais étaient écrites (bien qu'il ne soit pas l'auteur de toutes, bien sûr). C'est simple, direct, mais pas simplet. On est loin des «dans mes erreurs les plus pires (sic)» à la Chicane...

Ses chansons ont bercé mon enfance, alors j'étais déjà conquis en entrant dans le théâtre du Vieux-Terrebonne (ben oui, j'aime ça moi Terrebonne, j'ai-tu le droit?). Mon père l'écoutait ad nauseam quand on descendait en famille en Floride. Au début, je rechignais. Puis, je rouspétais. Plus tard, je me suis mis à l'écouter moi aussi.

D'aucuns le trouvent quétaine, et ils ont bien le droit. Plusieurs, aussi, le disent misogyne. Là-dessus, je ne peux que leur donner raison. Certaines de ses chansons (Les p'tites femmes de Pigalle, Superman et Tarzan (!), entre autres) sont franchement machos.

Mais il faut se rappeler qu'elles ont été écrites à une autre époque (les années 1970), et en France, un pays qui n'est pas particulièrement reconnu pour la puissance de son féminisme.

(Si vous allez là-bas un jour, ne vous étonnez pas de voir, genre, un immense panneau-réclame vantant les mérites d'une marque de chandail et mettant en scène une femme nue et à quatre pattes. Je ne niaise pas, je déjà vu ça là-bas. Je n'irais pas jusqu'à dire que ça m'a offensé, mais disons que j'étais content de ne pas être accompagné par Sophie Labrie ce jour-là.)

Personnellement, je trouve Lama super. Sur scène, il transpire l'expérience. Il fallait le voir enchaîner ses perles - et d'autres chansons moins connues - avec l'aisance d'un bijoutier. Et ses blagues, et ses regards...

À 68 ans bien sonnés, Serge Chauvier de son vrai nom n'est plus le jeune crooner français qu'il était. C'est désormais un vieux crooner français. Mais dans le bon sens. Dans le sens où, à mon avis, il n'est pas rendu démodé comme Dick Rivers ou prétentieux comme Johnny Hallyday. Je suis peut-être naïf, mais je trouve qu'il est resté humble.

L'assistance m'a paru comblée. Mais s'il y avait sûrement quelques maris qui accompagnaient leur épouse à contrecoeur. Moi, j'accompagnais ma mère, qui a aussi adoré (bonne fête maman, en passant!).

Mais pas autant que la dame assise en face de moi... Elle devait avoir au moins 70 ans, mais bon Dieu, elle bondissait sur son siège au début des plus célèbres tubes de Lama comme une tigresse face à sa proie dans le Serengeti. Ou comme une ado dans un show de Justin Beiber, c'est selon.

À un moment, j'ai vraiment craint le pire, comme être obligé d'écrire un fait divers pour l'hebdo La Revue de Terrebonne qui aurait pour titre «Une crise cardiaque emporte une octogénaire durant un spectacle de Serge Lama». Disons que ça aurait assombri la soirée.

Mais passons. Rien de grave n'est arrivé. Et à la fin, comme il se doit, après de chaleureux applaudissements, généreux lui aussi (il venait quand même de chanter pendant deux heures sans entracte), il nous a gratifiés de deux chansons supplémentaires. La dernière était, évidemment, Je suis malade.

Une chance que ma voisine d'en face était déjà debout à ce moment-là, sinon le ressort de ses jambes lui aurait fait heurter le plafond.

 

Pascal Faucher

***

04.05.2009

4 Mai 2011: La presse

Serge Lama chantait au Théâtre St-Denis pour deux soirs

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LIRE

 

 

 

 

4 Mai 2011: Canoê divertissement

Autre article suite à la prestation de Serge Lama le 3 Mai 2011 à Montréal

 

 Tournée Tour d'horizons de Serge Lama: un talent unique

Samuel Pradier



© Agence QMI / Sira Chayer

MONTRÉAL - Sobrement habillé de noir, Serge Lama s’est présenté seul sur la scène du Théâtre Saint-Denis, mardi soir, pour chanter a cappella sa chanson Star. Dès cette première chanson, la glace était brisée et le public était sous le charme. Ont suivi, sans temps mort, des chansons intemporelles comme La première fois, Je t'aime, Les p'tites femmes de Pigalle, D'aventures en aventures, Je t'aime à la folie, ainsi que d'autres, plus récentes comme Grosso Modo. Le chanteur s'est même permis de remplacer le dernier couplet pour l'adapter à la politique canadienne. «Pour Jack Layton, il va y avoir du boulot, grosso modo», a-t-il osé. Malgré ses 68 ans, Serge Lama n'a rien perdu de sa voix chaude et puissante. La démarche est plus hasardeuse, mais l'homme reste une bête de scène que le poids des années ne fait que bonifier. Son interprétation est toujours aussi intense et ressentie, accompagné de ses deux excellents musiciens, l'accordéoniste Sergio Tomassi et le guitariste Philippe Hervouët. Le chanteur a poursuivi la soirée avec de grands classiques comme Souvenirs attention danger, Les poètes, Chez moi ou encore la magnifique chanson Les glycines. Serge Lama s'est même autorisé quelques chansons grivoises comme La salle de bains ou encore la très explicite Les objets hétéroclites. Magnifiquement mise en lumière par Vincent Lucet, la soirée a filé à toute allure. Aucun temps mort, ni aucune chanson que le public ne peut reprendre en choeur. Quand on évoque la carrière de Serge Lama, il est également impensable de passer à côté de l'aventure Napoléon, qui avait d'ailleurs tenu l'affiche plusieurs mois au Québec. Il en a interprété quatre extraits qui restent dans toutes les mémoires comme Napoleone ou la Lettre à Joséphine. Mais le plaisir n'était pas que dans la salle, il était aussi sur scène. «Mon bonheur est d'être sur scène, je n'ai pas fait ce métier pour faire des disques, mais pour être sur scèn », a-t-il avoué. En près de deux heures et trente chansons, Serge Lama a fait un tour d'horizon de ses plus grands succès qui n'ont pas pris une ride. La soirée s’est terminée comme elle a commencé. Serge Lama a livré une interprétation incroyable de son plus grand succès, Je suis malade. Simplement époustouflant. Avant de reprendre sa tournée en France, Serge Lama sera encore en spectacle ce mercredi au théâtre Saint-Denis de Montréal et le 7 mai à Brossard.