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03.08.2009

3 Aout 2011:Le soir

Entretien avec Serge Lama dans ce journal Belge

 

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Serge Lama : "Un artiste content de lui est un imbécile"

 

Toujours aussi taciturne et misanthrope, Serge Lama sort rarement de sa chambre d'hôtel. À 68 ans bien sonnés, cet artiste atypique et sombre a pris le temps d'aborder avec nous différents sujets : la sortie de son nouvel album, ses succès intemporels, son accident de voiture en 1965, la mort de ses parents en 1984 et ses passages à vide. "Je suis malade", "Femme, femme, femme", "Les petites femmes de Pigalle", autant de titres qui ont marqué la chanson française, autant de cris d'un homme écorché. 

Rencontre. Et émotions. 

Comment allez-vous ? 

Bien, sauf qu'il fait un peu froid. Comme c'est l'été, ce sont souvent des "plein air", sur scène. Les musiciens ont du mal à jouer, on a tous attrapé une bronchite sur la Côte d'Azur. Ce n'est pas banal ! 

Physiquement, votre accident de voiture, en 1965, porte toujours à conséquence ? 

Bien sûr. J'ai encore des séquelles de cet accident qui m'a laissé paralysé de la jambe. J'en ai souffert toute ma vie et cela ne fait qu'empirer depuis 5 ans, avec encore plus de problèmes d'arthrite. En trichant pour me soulager, je me suis déformé, au fur et à mesure des années, tout le système du corps. Avec l'âge, ça devient de plus en plus difficile et la douleur est encore plus pressante. Le jour où cela deviendra vraiment insupportable, où mon corps ne pourra plus tenir, alors je déciderai probablement d'arrêter la scène. 

Vous êtes aujourd'hui en pleine tournée. Combien allez-vous faire de dates ? 

Beaucoup, surtout entre octobre et décembre. Après, je vais arrêter pour préparer de nouvelles chansons. J'en ai déjà, mais il faut encore les retravailler. On verra dans quelle direction musicale on ira. J'imagine la sortie du nouvel album vers la fin de l'année prochaine, en 2012, maximum au début 2013.

Il vous faut combien de temps pour créer un nouvel album ? 

Je n'ai pas besoin d'un temps très long. Je choisis des textes par rapport à d'autres, puis je les donne aux compositeurs pour élaborer la musique. Ça dépend surtout des gens avec qui je travaille. 

Lorsque vous écrivez, vous êtes plutôt du genre "content de vous" ou "jamais satisfait" ?

 Un artiste content de lui est un imbécile. D'ailleurs, la plupart des peintres ont envie de brûler leurs tableaux. Les musiciens, c'est pareil. Pourtant, avec l'expérience, j'ai gagné une certitude, qui me pousse à penser que le mieux est l'ennemi du bien. Aujourd'hui, je sais quand je dois m'arrêter de travailler un texte. 

Si je vous demande quelles sont vos chansons préférées dans votre répertoire ? 

Cela restera toujours les chansons que le public a plébiscitées. "Je suis malade", que je chante tous les soirs, reste un texte que j'aime beaucoup, qui a les vertus d'un monologue de grande tragédie. "Les poètes" sont moins connus, mais me plaît énormément. C'est une chanson que j'ai écrite à l'âge de 22 ans. On s'aperçoit que j'avais déjà un esprit assez noir, sombre, nostalgique, à l'époque. Ce côté ténébreux...

Comment cela se traduit-il au quotidien ? 

Je pense être né avec un ennui naturel. Mais ça peut être très productif, l'ennui. C'est en tentant de le combler que j'ai écrit autant de chansons, lu autant de livres. Tout petit déjà, je m'ennuyais chez mes parents avec lesquels je n'avais pas beaucoup de choses à partager, et avec lesquels je ne m'entendais pas très bien. Nous n'étions pas du même "milieu" culturel. Moi, j'avais des amis à l'extérieur, des professeurs, et cela n'a pas arrangé les choses. Je pense que l'ennui vient d'ailleurs, d'avant la vie terrestre. Je pense que la vie n'est qu'un passage. Tout cela n'aurait aucun sens s'il n'y avait rien après. 

Vous êtes catholique ?

Oui, je suis catholique de naissance... par atavisme. Mais je crois plus aux influences de l'énergie positive ou négative, et à la façon dont tout cela voyage dans l'espace. En fait, je suis surtout mystique. 

C'est votre père qui vous a donné le goût de la musique ? 

Oui, je pense. J'ai vécu dans un milieu de chansons, de variétés, d'opérette, de musique. En revanche, je pense que s'il avait réussi, et s'il était devenu une vedette de la chanson, moi j'aurais fait autre chose. J'aurais écrit des pièces ou des romans, l'écriture aurait pris le dessus. 

Vous pensez encore à vos parents ? 

Un petit peu, mais pas trop. Cela reste quelque chose qui est passé dans ma vie. À mon âge, on vit avec un peu de futur, beaucoup de passé et on essaye de grossir le présent... (rires). 

Votre tournée est très chargée... C'est impressionnant. On peut parler d'un retour de Serge Lama ? 

J'ai toujours beaucoup tourné. Dans les années 70, jusqu'après Napoléon, j'ai tourné autour de 250 dates par an. Aujourd'hui, le métier a évolué et ce ne serait plus possible, mais je tourne encore autour de 100 à 120 dates par an. Dans l'avenir je tomberai plutôt dans autour de 70, 80 dates. 

Napoléon reste un souvenir important dans votre carrière... Qu'est-ce que vous avez comme recul maintenant par rapport à cette époque ? 

Je ne sais toujours pas pourquoi je l'ai fait, mais j'ai été content de le faire. C'était un hasard qui m'a imposé la suite de ma carrière, parce qu'une fois commencé, je n'ai pas pu arrêter. À l'époque, j'avais tellement fait de choses que j'avais envie de nouveauté. Comme on me compare souvent à Napoléon dans les journaux, je me suis dit : "Pourquoi ne pas monter une comédie musicale qui retrace sa vie ?" 

Gagnez-vous encore beaucoup d'argent avec vos tubes intemporels comme "Je suis malade" ou "Femmes, femmes, femmes" ? 

Vous savez, c'est ma femme qui s'occupe de tout cela. Moi, je ne suis au courant de rien, et je ne veux rien savoir ! Depuis le début, je suis complètement pris en main. Je fais des chansons et je les chante. C'est suffisant. 

En 1990, vous avez également arrêté l'activité musicale pour vous consacrer à une carrière d'acteur. Qui est-ce Serge Lama l’acteur ? 

C'est vrai que j'ai eu quelques expériences d'acteur qui m'ont appris beaucoup de choses, mais vu mon état de santé actuel, ça ne serait pas évident. Ou alors il faut qu'on me présente quelque chose d'extraordinaire... ou éventuellement un rôle dans un téléfilm à condition qu'il n'exige pas d'effort physique. 

Pour quelles raisons avez-vous sorti un recueil de textes essentiellement érotiques, "Sentiment, sexe, solitude" ? 

J’ai fait cela pour amuser les copains, et aussi parce que j'avais besoin de plusieurs textes que j'avais envie de publier. J'en ai encore d'autres que je n'ai pas édités. C'est un aspect un peu ludique de moi. 

Est-ce que nous aurons la chance de vous voir bientôt sur scène en Belgique ? 

C'est un pays chaleureux que j'aime énormément. Vous avez inventé le surréalisme. J'ai toujours eu du plaisir à chanter en Belgique. J'y serai en concert en Belgique en octobre et novembre 2011.

 

24.07.2009

24 Juillet 2011: Alès

Le 24 juillet 2011, Serge Lama se produisait à Alès, devant 3500 spectateurs. Voici un article paru dans midi libre le lendemain.

 

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20.07.2009

20 Juillet 2011: La provence

Le 20 Juillet 1911 Serge Lama se produisait dans la ville de Carpentras.

Avant ce concert Serge Lama donnait une interview au journal La ¨Provence.

 

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Serge Lama : "J'ai connu des sommets émotionnels"

 

 

En concert à l'hôtel-dieu ce soir, le chanteur français nous parle de ses goûts et de ses projets

 

En presque 50 ans de carrière, le succès de Serge Lama n'est plus à démontrer. Depuis son premier tube, D'aventures en aventures en 1968, en passant par ses morceaux devenus cultes, Je suis malade (1973), Les p'tites femmes de Pigalle (1974), le chanteur de 68 ans est toujours habité par la même passion pour la chanson française. Il porte le poids des années et de son accident de voiture en 1965, qui lui a paralysé la jambe, mais n'en perd pas moins de sa puissance et de son aura.

- Depuis le début de votre tournée "Tour d'horizons" en mars 2009, vous êtes passé par le Québec et donnez des concerts partout en France. Comment ça se passe pour vous ?
Serge Lama : Tout va bien, le public est toujours formidable. On a un peu de difficultés avec la météo, comme dimanche à Saint-Maxime où le vent était glacial. C'était difficile pour les musiciens, et pour ma voix aussi.

- Vous passez par l'Olympia les 7, 8 et 9 octobre, et sur votre blog vous affichez votre volonté de perdre du poids. Vous aimez soigner votre image ?
S.L : J'ai pris pas mal de poids au Québec, c'est difficile de tenir un régime quand on est en tournée. Je tiens à donner une bonne image à mon public, et c'est aussi pour ma santé. Depuis mon accident à 22 ans, mon métabolisme est affecté et je dois faire un régime tous les deux ans, c'est très dur.

- Cette année, vous avez retrouvé les Enfoirés après plusieurs années d'absence. Que représente ce retour pour vous ?
S.L : Ça s'est fait naturellement. J'avais déjà participé il y a une dizaine d'années et là j'ai trouvé que c'était très physique. Avec les costumes, les décors, les spectacles peuvent durer 6 heures, c'est épuisant.

- En 2007 vous avez publié votre livre "Sentiment, sexe et solitude". Est-ce pour vous une façon de vous diversifier ?
S.L : Je me considère comme un auteur, un auteur qui chante. J'adore écrire. Quand je chante, je me mets au service d'un auteur qui a mon nom et j'essaie de lui rendre honneur. Longtemps j'ai fait passer l'interprète avant l'auteur, maintenant j'essaie d'y faire attention.

- En presque 50 ans de carrière vous avez côtoyé des artistes mythiques, comme Brassens et Barbara. Quel regard portez-vous sur la scène musicale actuelle ?
S.L : C'est difficile d'avoir un regard sur des gens qui ont 30ans de moins que moi. Je pense que l'écroulement de l'industrie du disque va forcer les jeunes artistes à prendre les choses par le bon bout, en commençant par chanter dans des cafés-concerts pour se faire un nom. L'argent ne vient qu'ensuite, ça ne doit pas être le but premier. Il faut chercher à faire le meilleur travail possible, et si ça marche on gagne de l'argent.

- Quels sont les artistes que vous appréciez en ce moment ?
S.L : J'aime bien Bénabar, Benjamin Biolay, dont j'apprécie beaucoup les textes. J'aime énormément Christophe Maé, je l'ai rencontré aux Enfoirés. Il est bosseur et en a encore sous la pédale, comme on dirait en sport. C'est un vrai chanteur populaire, il remplit les salles, il existe un vrai phénomène Maé. Autrement, j'admire toujours les grands interprètes que j'ai connu, comme Barbara. Leur rencontre reste un moment privilégié dans ma mémoire. On connaît des sommets dans sa propre carrière, et aussi des sommets d'émotions.

- Votre tournée s'achève en décembre. Quels sont vos projets ?
S.L : Je vais refaire un album, puis dans deux ans une tournée, qui sera peut-être la dernière. À 68ans, je ressens plus lourdement les séquelles de mon accident. Quand mon corps ne suivra plus mon âme, je m'en irai. Je ne voudrais pas me ridiculiser sur scène.
 

Serge Lama en concert, 49€ au guichet.

Propos recueillis par Nolwenn GUYON

 

18.07.2009

18 juillet 2011: concert à Golf Juan

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18 Juillet 2011: Nice Matin

Article dans Nice Matin avant le concert donné à Golfe- Juan

 

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16.07.2009

16 Juillet 2011: Festival d'Apt

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13.07.2009

13 Juillet 2011: Argenteuil

Concert gratuit à Argenteuil

 

 

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droits réservés

 

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10.07.2009

10 juillet 2011 : Par ici la sortie – Option Musique TSR

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Petite chronique avant le concert de Serge Lama à Zinal en Suisse.

 

EXTRAIT 

 

08.07.2009

8 Juillet 2011: SMS

La tournée a démarré...

 

Le 08-07-2011,

Voilà la tournée est dépucelée, le public de Somain, en plein soleil, en plein après-midi, sans la magie des projecteurs, a été un public extraordinaire. J'y ai vu (c'était gratuit), beaucoup de jeunes. J'ai senti dans leurs regards autant de surprise que de satisfaction. J'en suis reparti rasséréné et prêt pour de nouvelles aventures. Je ne suis pas encore à un poids idéal, j'essaierai d'y être pour ma tournée d'hiver, mais si je ne mange pas un peu de ce qui me plaît, mon moral tombe, et c'est mauvais pour ma santé, alors je ferai tout ce que je pourrai. En tout cas merci à vous de m'accepter malgré mes imperfections notoires.

A plus...

S.L

8 Juillet 2011: concert à Saint Maximin de la Sainte Baume

Suite au concert de Serge lama, var matin publiait cet article

 

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