30.11.2009
30 Novembre 2004:Ouest France
Le 26 novembre Serge Lama était à Mamers, salle Louis Malle
Serge Lama et son accordéon magique
Vendredi soir, la salle Louis-Malle était comble pour la venue de Serge Lama. Les spectateurs ont conquis un personnage à la fois tendre, sarcastique, ironique et volubile.
Philippe Richard, adjoint à la Culture, était en retard, vendredi soir, pour présenter le spectacle de Serge Lama. Quelques problèmes d'organisation technique vite oubliés, tant la joie d'entendre le chanteur était grande. Il y avait du monde ce soir, salle Louis-Malle. A tel point que certains se sont vus refoulés à l'entrée. « La salle est trop petite lorsque nous recevons des vedettes de cette pointure. Nous supposons pouvoir vendre le double de places... Vivement la salle intercommunale », a regretté l'élu.
Puis, place au spectacle. Après une introduction à l'accordéon, de Sergio Tomassi. Serge Lama, Superman, apparaît, sous les applaudissements. « Je me demande pourquoi, avec la gueule que j'ai, les femmes me courent après ! » Le public est charmé dès les premières mesures de ce spectacle baptisé « Accordéonissi-mots ».
« Cet accordéon est magique. Tous les instruments sont dedans, pas enregistrés, mais aux sonorités synthétisées. Et si Sergio joue de tous, je vais chanter toutes mes chansons avec ma voix, en réel. »
Lumières savantes, éclairages géniaux qui rappellent ceux de Bercy. Au menu de ce tour de chant, plus de vingt chansons connues, parmi les plus, parfois plus secrètes, souvent liées aux femmes, d'autres chantées avec humour, ou tendresse. De l'inédit aussi. Commencé tout de noir vêtu, Serge Lama termine en blaser blanc, chantant avec des lunettes noires, façon play-boy, Dites-moi pourquoi... Pour finir par Je suis malade, sans musique, avec juste avec un projecteur.
Applaudissements. Mais le chanteur ne revient pas. Son tour de chant est terminé.
Il avait commencé par la vente d'enveloppes au profit de La Roue tourne, une association d'entraide aux chanteurs blessés ou malades, avec des enveloppes contenant une photo dédicacée. Les spectateurs restent un peu sur leur faim, debout, après 2 heures presque non-stop... Ils se rappelleront les jeux de mots, ou les crises de fou rire. Ils se souviendront des remerciements à l'éclairagiste, avec encore une pique :
« Je suis en lumière, vous êtes tapis dans l'ombre... Je sais tapi dans l'ombre ça fait un peu pléonasme ! » ou de ses compliments sur la ville : « Labourage et pâturage sont les deux Mamers de la France. »
20:46 Publié dans 2004, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
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