25.09.2009
25 septembre 1992: TOA
13:32 Publié dans 1992, Programmes des concerts, Serge Lama comédien | Lien permanent | Commentaires (0)
Serge Lama sur Fréquence Libre
Serge Lama était le 25 septembre 2006 l'invité de FREQUENCE LIBRE sur la première chaîne de RADIO CANADA
Le chanteur qui aime la poésie
.Accordéonissi-mots, une tournée en duo avec l'accordéoniste Sergio Tomassi qui dure depuis trois ans déjà. Parallèlement, le chanteur publiera dans peu de temps un premier recueil de poésie où il aborde les thèmes de la sensualité et de l'érotisme.
La tournée prendra-t-elle fin un jour? « Comme De Gaulle, il faut savoir arrêter au bon moment, admet Serge Lama. Quand on m'a demandé de continuer, j'ai accepté du bout des lèvres. Je de la difficulté à dire non. » Le Bordelais d'origine apprécie la liberté que lui permet son duo avec Sergio Tomassi. « À deux, on est dans l'humeur du moment. On fait ce qu'on veut », assure-t-il.
Son recueil de poèmes, qui ne porte pas de titre pour le moment, a trouvé son éditeur et sera sur les tablettes dès que possible. Il comprend des poèmes très courts où le chanteur-séducteur explore toutes les facettes de l'amour, parfois dans des mots très crus. « J'ai longtemps censuré les textes de mes chansons pour qu'elles conservent cette dimension universelle. Le format littéraire me permet de taper un peu plus fort. »
Serge Lama se prononce aussi sur la poésie française, sur la durée de ses chansons, sur ses duos avec des femmes, sur l'appauvrissement de la compréhension des mots en France, et sur sa relation avec le Québec, où il a donné son premier concert comme tête d'affiche.
EXTRAITS
06:45 Publié dans 2006, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
25 septembre 2006 : Le Nouvelliste
Trois-Rivières
On l’a vu dimanche dernier sur le panel de l’émission Tout le monde en parle, on le verra vendredi sur les planches de la salle J.-Antonio-Thompson de Trois-Rivières et le 28 octobre à Shawinigan. Serge Lama en a pour trois mois à parcourir ainsi le Québec, sur la route de son spectacle Accordéonissi-mots. Il nous arrive avec plus de 300 représentations dans le corps, et il en est le premier surpris. «On était parti pour quatre mois et ça fait quatre ans maintenant. On est toujours surpris par un succès et souvent, on ne peut pas comprendre. Le mystère demeure.»
Comme le nom de son spectacle l’indique, l’accordéon y prend une place de choix en présence du virtuose en la matière, Sergio Tomassi. «L’accordéon me permet beaucoup plus de possibilités sur le plan des orchestrations. J’ai abandonné le piano il y a une dizaine d’années. Il me faisait trop de concurrence», dit-il.
«L’accordéon me permet de moins pousser ma voix, d’être plus peinard sur scène. C’est un instrument de peintre, qui donne des couleurs différentes.»
L’accordéon se colle d’ailleurs aisément aux notes nostalgiques qui peuplent une belle portion de l’univers de Serge Lama. Sauf que depuis peu, c’est un tout autre espace de création qui est devenu son terrain de jeu puisqu’il s’apprête à publier un recueil de poèmes érotico-romantiques, dit-il.
Le chanteur estime que son projet devrait prendre vie l’an prochain. Mais jusque-là, il ne se commettra pas sur scène.
Dans son entourage, on aimerait bien qu’il tente la lecture d’un ou deux poèmes sur scène, mais l’auteur s’y refuse. «On peut dire des mots extrêmement crus par écrit mais oralement, c’est plus difficile. Les mots prennent une autre connotation et ça passe un peu moins bien. Ce sont deux langages bien différents. Je ne veux pas choquer pour choquer.»
Ce projet chemine depuis un bon moment déjà, et s’est révélé davantage par le biais des messages-textes envoyés par téléphone cellulaire, les «textos» comme on les appelle en France. «Il y a beaucoup de chansons où je me suis censuré. Trop ceci, trop cela... Toutes ces choses, je les ai toutes balancées en poèmes. Le «trop», je le balance par écrit.»
C’est donc par «texto» qu’il a écrit des bribes de son nouveau matériel à ses proches, avec des retours rapides et unanimes. «Envoie-moi, envoie-moi, je n’entendais que ça», rigole-t-il. «Alors j’ai tout collecté ce qui était érotico-porno et voilà. Je me demande comment les gens vont prendre cela...»
Au Québec, il connaît son public et estime que la réception pourrait y être plus facile. «Les femmes québécoises sont plus sensibles à la matière érotique», considère-t-il, s’expliquant le tout par un passé judéo-chrétien. «Ce pays a longtemps été enfermé dans des contraintes religieuses. Il y a eu explosion et ça se ressent, même en spectacle», dit-il. D’ailleurs, sur ce, il raconte une fois de plus cette anecdote qu’il trimballe depuis un bon moment dans ses bagages, concernant une admiratrice qui avait soudoyé un employé d’hôtel pour gagner sa chambre. «Au Québec, je retrouvais une femme dans mon lit alors qu’en France il fallait que je quémande lorsque j’étais célibataire...»
Or, il est un autre trait des Québécois qui le rejoint particulièrement., «Au Québec, on aime le langage direct et c’est mon langage», dit-il. Mais ici comme ailleurs, Serge Lama fait le même constat. «On est en train de perdre les mots», observe-t-il. «Chez les jeunes, on apprend de moins en moins la langue, le vocabulaire.»
Tant et si bien d’ailleurs que la perception que les gens ont de lui a changé radicalement au fil des ans, remarque-t-il. «Dans les années 1970, j’étais considéré comme un chanteur populaire et 35 ans plus tard, je suis presque devenu un chanteur littéraire, un intellectuel. C’est que le niveau de culture a baissé. Parce que Internet, parce que le langage est zappé...» Et sur ce, «je ne suis pas optimiste. C’est comme pour la déforestation», dit-il. «Mais en revanche, je crois qu’il y a tout un autre langage qui entre en scène et dans lequel on retrouvera des génies dans le domaine.»
Pour le moment, lui ne s’arrête pas. «J’écris tout le temps, à chaque jour. Je suis malade de la plume. J’écris des trucs en vers, que je perds. J’écris partout, sur des bouts de journaux, que je perds aussi.» Et au-delà de l’égarement, la complexité est doublée par sa rapidité. «J’écris vite, sur l’inspiration, et je ne peux plus me relire par la suite», sourit-il. «C’est l’avantage des textos!»
Il s’y retrouve alors tout en poésie, mais en plus de ce recueil, un autre projet le tenaille, du côté de la comédie musicale, dit-il. Et comme il nous l’avait donné en 1981 avec Napoléon, son intérêt s’est posé encore une fois sur un personnage historique. «Je la traîne depuis 10 ou 15 ans cette idée», laisse-t-il tomber, prudent quant à la concrétisation de ce projet. Car à court-terme, c’est plutôt un 32e album qui lui est réclamé.
À 43 ans de son entrée dans le monde artistique, les projets s’accumulent toujours et, pour lui, le renouvellement se fait de soir en soir, et indépendamment du matériel, dit-il. Le fait de chanter une même chanson depuis 30 ou 40 ans n’y changera rien. «Il n’y a pas de truc. Tous les soirs sont nouveaux. Tous les jours, vous êtes neufs, car dans la tête on n’est jamais le même. Tant qu’on est vivant, on change.».
06:45 Publié dans 2006, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
25 Septembre 1993: Télé poche
Article sur Serge Lama dans ce Télé Poche , Serge Lama qui participait à la première émission de Patrick Sébastien Super Nanas
03:49 Publié dans 1993, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
24.09.2009
24 septembre 1977 : L'Impartial
16:32 Publié dans 1977, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
24 Septembre 1991: Tournée
14:17 Publié dans 1991, Serge Lama comédien | Lien permanent | Commentaires (0)
24 Septembre 2006:L'express (canada)
Entretien téléphonique avant le concert le 30 septembre au centre culturel de Drummondville
Le grand Lama donne rendez-vous à ses fans
Il avait fait fureur lors de son passage au Québec en 2004 lors de sa tournée "Accordéonissi-mots". Pour cette raison, et parce qu'il dit bien aimer les Québécois, le chanteur français Serge Lama est de retour en Amérique et il sera de passage à Drummondville, le samedi 30 septembre, au centre culturel.
Serge Lama a débuté sa carrière il y a plus de 40 ans et il a connu un succès qui ne s'est jamais démenti. L'Express l'a joint au moment où il arrivait à Montréal afin de donner des concerts et de prendre part à plusieurs émissions de télévision, notamment à la première de "Tout le monde en parle".
Rappelons qu'à Drummondville, M. Lama a chanté il y a deux ans, au centre culturel, dans le cadre de... la même tournée !
"C'est vraiment agréable de vivre cette tournée qui dure depuis quatre ans et qui, au départ, ne devait durer que trois mois", a-t-il d'ailleurs partagé d'emblée.
Inconditionnellement, une bonne partie de son public le suit depuis le début de sa carrière.
L'interprète peut aussi se targuer d'avoir eu la chance de chanter dans les plus grandes salles du monde durant sa carrière, de présenter de nouveaux disques, et ce, sans jamais connaître d'insuccès.
"L'actuel spectacle, que je vais donner à Drummondville, comporte des volets théâtral, autobiographique et "music-hall", a affirmé l'artiste. Le public passe ainsi du rire aux larmes."
Une rencontre
Le spectacle de Lama mettra aussi en lumière le talent d'un musicien, l'accordéoniste Sergio Tomassi qui, grâce à la technologie, peut reproduire le son de différents instruments avec son accordéon.
Certains sons qualifient d'instrument d "accordéorchestre".
Mais c'est Serge Lama lui-même qui a trouvé les bons mots pour parler de son concert.
"Ce spectacle est une rencontre. Celle de l'instrument le plus singulier, le plus complexe et le plus populaire, avec une voix, des notes et des mots. Il est composé de chansons mal aimées que j'aime, mêlées à des chansons que vous (le public) aimez et que j'aime aussi. C'est aussi la rencontre de deux âmes ; l'une fait jaillir des papillons rien qu'en titillant les boutons de son accordéon, l'autre tente de leur inventeur des fleurs. Et tout cela pour engendrer encore et encore de l'amour. C'est un spectacle qui a la prétention de ne pas en avoir", a affirmé l'homme de 63 ans.
Le chanteur, né à Bordeaux, en France, n'entend pas prendre de retraite.
"Je chanterai tant que la santé me le permettra. Pour l'instant, mon corps et ma tête sont toujours là", a-t-il partagé.
Rappelons que ce sosie de Napoléon a vécu un terrible accident de voiture le 13 août 1965. Cet événement, qui avait fauché la vie de la femme qu'il aimait et qui avait bien failli lui coûter la sienne, l'avait aussi obligé à subir de multiples opérations et à rester alité durant plusieurs mois. C'est d'ailleurs en boitant qu'il était réapparu sur la scène de l'Olympia quelques années plus tard.
"Cette drôle de façon que j'ai de marcher est le résultat de cet accident", a fait remarquer le chanteur français.
L'époque du rapide
Interrogé à savoir ce qu'il pense de la musique créée de nos jours et des artistes en général, Serge Lama se fait prudent.
"Je n'ai pas à juger une époque qui n'est pas la mienne. Cependant, je constate que la publicité a éduqué les enfants à apprécier des formats très courts. C'est la culture du rapide. Les mots et les émotions ont tendance à disparaître... Le contenu laisse parfois toute la place au "contenant"", c'est ce que se dit le célèbre artiste, qui a assuré la première partie de Georges Brassens et côtoyé la chanteuse Barbara et plusieurs autres grosses pointures, tout au long de sa carrière.
Maxime Rioux
11:11 Publié dans 2006, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
24 septembre 2006 : La Presse
Article de Jean Beaunoyer publié dans La Presse (journal Québecois) le 24 septembre 2006
Serge Lama est de retour au Québec, pour une longue tournée. Pas moins de 46 spectacles le mèneront de L’Assomption, le 28 septembre, jusqu’à Gaspé, le 25 novembre, avant qu’il s’installe au Gesù, à compter du 29 novembre. Lama a déjà présenté à Montréal et à Québec, à l’automne 2004, ce spectacle intimiste intitulé Accordéonissi-mots, accompagné par l’accordéoniste Sergio Tomassi. En Europe, c’est près de 400 concerts qu’il a déjà donnés avec ce musicien qui transforme son instrument en piano, en orgue ou en synthétiseur
Mais pourquoi Serge Lama, qui a rempli les plus grandes salles avec la superproduction Napoléon et qui a donné ici et en France des concerts avec des orchestres symphoniques, a-t-il eu l’idée de présenter un spectacle aussi dépouillé.
« On a fait trois fois le Zénith à Paris avec Accordéonissi-mots et il y avait 4000 personnes dans la salle, répond Lama. Mon producteur aurait bien aimé poursuivre parce que c’était payant. Mais ce n’est pas le but du spectacle. Moi, je ne suis pas un homme d’argent. Nous vivons actuellement une époque où l’argent compte beaucoup. Les artistes sont devenus des hommes d’affaires, avec des attachés-cases et des agendas, qui préfèrent aller chanter dans trois salles de 10 000 places et retirer le maximum en peu de temps. Moi, ce n’est pas dans ma nature ; je ne suis pas de cette génération-là. Je n’aime pas dire que je fais du show-business. Je fais dans les variétés ou du music-hall, mais pas du business.
Je gagne bien ma vie, mais le plaisir est dans la rencontre du public. L’argent vient après.À 63 ans, Serge Lama qui a connu tous les triomphes dans la chanson francophone avec, notamment, trois millions d’albums vendus de Je suis malade, peut mesurer le chemin parcouru et parler de nouvelles valeurs.
« À mes débuts, j’étais classé chanteur populaire comparé à Claude Nougaro, par exemple. Trente ans plus tard, je suis devenu un intello, un littéraire, parce que les gens n’apprennent plus les mots. Les jeunes ont moins de vocabulaire et les mots disparaissent. Mais il n’y a pas que le français, toutes les langues s’appauvrissent pour entrer dans l’ordinateur. On communique par e-mail avec des mots réduits, des phrases sans verbe parfois. Je crois que les jeunes attendent un art nouveau qui sera fait de sons, d’images et de peu de mots. Il ne faut pas être malheureux de ces changements. Il suffit de prendre le meilleur parti et de l’adapter à ses besoins. »
Lama a toujours défendu la langue française en la chantant dans tous les pays francophones et en écrivant des chansons devenues des grands classiques, qui auraient pu être traduites en d’autres langues. Charles Aznavour, qui m’aime beaucoup, m’a toujours encouragé à faire une carrière internationale. Mais je suis très français et je travaillais beaucoup. Je ne suis pas très doué pour l’anglais et il me disait de tout arrêter et d’étudier la langue pendant trois mois. Selon lui, j’avais tout ce qu’il fallait pour réussir aux États-Unis... Il m’en a voulu de ne pas avoir essayé chez les Américains. »
Maintenant, c’est trop tard, selon lui. Il n’a plus l’âge et les Américains sont encore plus protectionnistes. Pire encore : « La langue française est en perte de vitesse. Il
n’y a pas cette volonté politique en France de répandre la langue. De la défendre comme vous le faites depuis si longtemps ici. Quoique j’ai remarqué un changement. Les vendeuses parlent plus souvent en anglais qu’avant. Ce n’est plus comme à l’époque du référendum. »
Mais ça, c’est une autre histoire, fort complexe. Signalons plutôt, pour clore cet entretien, un projet assez inattendu de Serge Lama, qui lancera un livre érotique en France, en janvier prochain. Des poèmes libertins, des textes courts parfois hard, parfois romantiques. Et d’aventure en aventure, Lama s’embarque dans un nouveau projet... cette fois littéraire.
06:45 Publié dans 2006, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : serge lama
23.09.2009
23 Septembre 2004: Concert au Gesù de Montreal
Compte rendus après le premier concert donné au Gesù à Montréal (en concert jusqu'au 3 octobre 2004 )
Serge Lama, s'abstenir de bonheur
Il présente aux Montréalais un concert intime sur la scène du Gesù, jusqu'au 3 octobre
Serge Lama a beau chanter ses succès année après année, il y met toujours autant de cœur et offre du coup un spectacle qui nous laisse un réel sentiment de bonheur.
Il s'agissait hier soir de la grande première du tour de chant intimiste de l'une des grandes figures de la chanson française. Serge Lama, qui a partagé la scène du Gesù en compagnie de son extraordinaire accordéoniste, Sergio Tomassi, a présenté aux Montréalais jusqu'au 3 octobre ce même concert qu'il a promené un peu partout sur les routes de France l'an dernier.
Sa voix chaude, sa gestuelle sur scène, sa stature imposante, sa merveilleuse complicité avec le public, tout conquis d'avance, font de ce concert intime un grand spectacle, malgré son minimalisme.
Il est vrai que Serge Lama ne triche pas. Il vit ses chansons passionnément, les interprétant avec une énergie à revendre, contagieuse. Le public embarque dans ses monologues tous plus drôles les uns que les autres - le chanteur s'est même permis un petit jeu de mots sur le mauvais score des libéraux aux dernières élections partielles - ou frissonne aux durs mots de la chanson L’Algérie, par exemple.
Serge Lama roule sa bosse depuis maintenant plus de 40 ans. Il n'a rien de plus à prouver à personne, alors il se laisse aller et se fait plaisir.
Yeux dans les yeux
Tous ses succès y sont passés : Mon ami, mon maître, Chez moi, nouvellement arrangé, Superman, Les petites femmes de Pigalle, en passant par D'aventure en aventure et Je t'aime à la folie, deux chansons durant conçues par les spectateurs se sont vraiment amusés à reprendre le refrain et où Serge Lama a bien ri de leurs impairs.
Il ne fait plus aucun doute que le concept des petites salles comme le Gesù, Hector-Charland à L'Assomption ou Le Théâtre du Vieux-Terrebonne est bien à son répertoire. "Un concert yeux dans les yeux", comme l'écrivait un autre quotidien, un concert qui porte avec force ses mots et qui a été conçu avec le cœur, comme a tenu à le préciser le chanteur.
Sorin, Corinne
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20:33 Publié dans 2004, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
23 septembre 2005: France Dimanche
18:06 Publié dans 2005, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)