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09.02.2011

9 Février 2013: La nouvelle gazette

Article paru en Belgique pour l'anniversaire de Serge Lama et qui annonce également quelques dates de concerts

 

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9 Février 2013: Le point.fr

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Serge Lama, 50 de chansons: "il y a une jeunesse pour chaque période de la vie"

 

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Parolier inspiré et compositeur renommé, cet enfant de la balle a écrit ses premiers textes avant l'adolescence. Remarqué par une professeur de chant, il interprète en novembre 1963 ses premières compositions dans une salle de Bagneux (Hauts-de-Seine), ce qui lui ouvrira les portes du conservatoire de Mireille.

"Plus je vieillis, plus je rajeunis! Il y a une jeunesse pour chaque période pour la vie. Il faut juste savoir la détecter!": dans l'esprit d'un débutant, Serge Lama s'installe à l'Olympia jusqu'au 17 février, prélude à une tournée en France, Belgique et Suisse pour fêter cinquante ans de succès.

"J'aborde cet anniversaire comme un débutant qui a tout à faire, à la fois avec ambition et modestie comme je l'ai toujours fait. J'ai 70 ans et quand je suis en scène, j'ai besoin d'aller au bout de chaque chanson comme si je jouais ma vie, par sacerdoce et conviction ", a confié à l'AFP le chanteur qui fêtera son anniversaire lundi sur scène.

"C'est d'autant plus le cas à l'Olympia, l'endroit mythique dont je rêvais quand j'étais môme. A chaque concert, je veux absolument tout donner, comme Piaf et Brel, ceux que j'appelle les +suicidaires+ car ils seraient morts sur scène, à s'arracher les tripes pour chaque chanson".

"D'aventures en aventures", "Une Ile", "Je suis malade", "Les Glycines", "La Chanteuse a vingt ans", "Les P'tites femmes de Pigalle"...: fils du chanteur d'opérette Georges Chauvier, il a signé quelques uns des plus grands succès de la chanson française, parfois à quatre mains avec sa complice Alice Dona.

Parolier inspiré et compositeur renommé, cet enfant de la balle a écrit ses premiers textes avant l'adolescence. Remarqué par une professeur de chant, il interprète en novembre 1963 ses premières compositions dans une salle de Bagneux (Hauts-de-Seine), ce qui lui ouvrira les portes du conservatoire de Mireille.

"Paquet d'anciens"

Le 11 février 1964, jour de son 21e anniversaire, Serge Lama donne un premier récital à L'Ecluse, célèbre cabaret parisien de l'époque, en première partie de Barbara, et dans la foulée enregistre un premier 45 tours. Le succès ne se démentira plus, enchaînant les tubes et les plus grandes salles dont l'Olympia et le Palais des Congrès qu'il inaugure.

En 1984, Serge Lama devient Napoléon, rôle-titre d'une comédie musicale dont il est l'auteur et qui restera à l'affiche près de deux ans, avant de revenir à la variété tout en enchaînant des rôles à la télévision et au théâtre. En 2003, pour ses 40 ans de carrière, il s'offre Bercy et chante devant 12.000 spectateurs.

"J'ai fait des choses très diverses, ce qui m'a coûté très cher... Quand on a plusieurs cordes à son arc, les gens sont un peu perdus... Certains n'ont pas compris pourquoi j'ai fait Napoléon", regrette Serge Lama.

"Ma fierté, c'est justement d'avoir fait plein de choses et que mes chansons ne se ressemblent pas. Il y a des réalistes, des romantiques, des kitsch, des drôles... Je ne me suis privé de rien pour faire de la vraie variété. Je n'aime pas le formatage. Je ne suis surtout pas carré: je suis rond, carré, triangulaire, tout à la fois. J'ai toujours défendu une liberté d'inspiration".

A l'occasion de son jubilé, le chanteur vient de publier un nouvel album, "La balade du poète", revisitant ses grands succès et dévoilant quelques inédits. "Lama est le seul chanteur révolutionnaire encore debout. Ce que chante Lama est toujours neuf, surtout ses anciennes chansons ", observe en préface l'écrivain Yann Moix, saluant sa voix de stentor.

Serge Lama, qui a toujours revendiqué son indépendance, vient de refuser une Victoire de la musique d'honneur. Les organisateurs de la cérémonie pensaient profiter de l'occasion pour en remettre aussi d'autres à Sheila, Adamo et Enrico Macias. "Cela donne l'impression d'être dans un paquet d'anciens dont on se débarrasse. C'est presque humiliant!", a-t-il expliqué au journal Le Parisien.

08.02.2011

8 Février 2013: La bande sonore

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C’est à croire que Serge est un prénom béni de la plume du plus fort des oiseaux. Mais ce n’est pas de Gainsbourg dont il est question cette fois, ni de Reggianni et de ses loups, mais de Lama. Le Serge avec ses ballons rouges. A l’heure où il est bon de distribuer des victoires d’honneur comme on enfile des perles, Lama n’a besoin d’aucune parure pour continuer de chanter.  »Avec Simplicité », ses 50 ans de carrière impose qu’on lui souhaite un bel anniversaire et que l’on se souvienne de ce qui lui revient….

« Je suis Malade », « D’aventures en aventures », « Je t’aime à la folie ». Des mélodies phares, des textes forts : portes drapeaux de la chanson de Serge Lama. Des incontournables aux merveilles cachées dans la tracklist de certains de ses albums. Des titres parfois moins connus comme « Le 15 juillet à cinq heures », « L’esclave » ou « Et puis on s’aperçoit », « Mariage d’un jour »… Et tant d’autres.

Et parce qu’après des tonnes de disques vendus, celui qui aurait pu devenir « machine » ou « vieux con réac » (qualificatif à la mode chez les plus de 60 ans) est resté poète, franc et entier. Comme lorsqu’il ne se privé pas de dire qu’à renfort de compilations les maisons de disques ont peu abusé de la dynamique du marché, comme lorsqu’il rappelle en prime sur France 3 que trop souvent, on oublie que ce qui fait la grande chanson française, c’ est autant une force mélodique qu’un grand texte.

De poésie, le chanteurs aux milles aventures peut en parler car il n’est pas seulement l’homme des petits femmes de Pigalle, il est certainement un des grands auteurs qu’il reste au patrimoine de la chanson française. Puisqu’il est bon de rendre hommage à la carrière des vivants, la jeunesse dite de Goldman pourrait trouver dans le répertoire de Serge Lama, de grands titres à reprendre, de grandes mélodies à ré-arranger (car à force d’être de leurs temps, certaines chansons n’ont pas toujours bien vieillies côté arrangements). Lui-même n’a jamais  eu peur de se réinventer, au travers d’un album de duos en transformant ses plus grands succès comme le « D’aventures en aventures » avec Enzo Enzo ou l’inoubliable « Je voudrais tant que tu sois là » avec Annie Girardot.

Dans le sillon des Brel, des Leprest et des Bécaud, Serge Lama, lui, est encore là, traçant sa route avec l’héritage d’une si longue carrière et les évolutions musicales, sans perdre ce qui a fait son succès, sans s’éloigner de cet identité de chanteur-raconteur d’histoires. Et si certains de sa génération sont aujourd’hui sacralisés, et si dans les hommages et la distribution des lettres de noblesse, on oublie trop souvent ce poète. Le public, lui, ne s’y trompe pas. Et ceux, pour qui Serge Lama reste un simple chansonnier franchouillard, fredonnant des airs de joie aux fantômes érotico-populaires, se mordront leurs lèvres un jour.

En attendant, Monsieur Serge, le gamin éternel, Lama sera à l’Olympia ce soir et jusqu’au 17 février pour fêter comme il se doit, un demi-siècle de poésie, d’harmonie et de caractère.

8 au 17 Février 2013: L'Olympia

Du 8 au 17 Février 2013 l'Olympia

 

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70 ans, 50 ans de carrière, l'Olympia un rêve d'enfant ....Que Serge Lama a fêté du 8 au 17 Février 2013 devant un public de fans, d'amis, venus  nombreux puisque tout était  complet depuis déjà quelques temps.

 

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Merci à  Patrick pour les photos

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Tweet de Lama du 18 Février 2013

 

"L'Olympia c'était hier et c'est déjà si loin... Mais près dans mon coeur... S.L"

8 Février 2013: RTL

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L'invité de 18h35, vendredi 8 février, le chanteur Serge Lama qui fête ses 70 ans

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8 Février 2013:La Croix

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Serge Lama, d’écriture en écriture



À l’affiche de l’Olympia jusqu’au 17 février, le chanteur populaire livre, à la veille de ses 70 ans, souvenirs et confidences d’un demi-siècle de chanson

 

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JEAN AYISSI / AFP

 

 

« C’est fragile une chanson. C’est une histoire d’amour entre trois notes et trois phrases. » Serge Lama est un amoureux fou de son art, un fin connaisseur de Béranger et de Trenet, les précurseurs, un amant qui en a expérimenté les joies et les affres, qui a appris aussi, avec le temps, à en parler. Un homme de 70 ans – il les fêtera lundi – qui en a passé cinquante à assumer une popularité hors des tours d’ivoire. Une vocation que cet être « totalement mystique » compare à celle que porterait un « prêtre laïc » : « Nous, les chanteurs, devons dire des choses simples pour être accessibles à tous », suggère-t-il.


Un titre écrit à 11 ans


Cinquante années, série en cours, comme l’atteste son double album sorti début décembre et déjà largement disque d’or, qui revisite ce parcours et s’aventure même sur les chemins de l’enfance. Parmi les 39 chansons retenues, celle qui donne son titre à l’ensemble, La Balade du poète, fut écrite à 11 ans et est restée inédite jusque-là. Le chanteur vient de se résoudre à enregistrer cette pièce d’orfèvre en herbe, longtemps réservée à ses seuls amis. Comme pour boucler la boucle, et mettre fin aux malentendus. Ils ne manquent pas. En particulier sa figure de Napoléon, qu’il côtoie toujours depuis son appartement donnant sur le dôme des Invalides mais auquel, dit-il, il ne pense plus guère.
Après son triomphe au Palais des Congrès, en 1981, le chanteur au sommet ne rêve plus que de se produire au Châtelet où, plus jeune, il avait vu Luis Mariano et tant d’autres. La condition, lui fait-on comprendre, est de faire une comédie musicale. Son ami (et maître) l’écrivain Marcel Gobineau lui met entre les mains une biographie de Bonaparte par Georges Bordonove, qu’il dévore tout en s’en inspirant pour écrire des chansons. Le voilà lancé.
 « Même si certains m’ont déconseillé cette entreprise en raison du caractère discutable du personnage, j’avais vite atteint un point de non-retour. Je me suis entêté alors qu’au fond je me moquais de Napoléon… J’étais juste satisfait de ce que j’avais fait, c’était tout. » Au final, le Châtelet refuse le spectacle. Serge Lama signe à Marigny et vit trois ans dans la peau de l’Empereur, attirant un bon million de spectateurs et faisant naître quelques quolibets en raison de sa forte implication dans le rôle : « Lama prend la scène comme Napoléon le pont d’Arcole », lira-t-on dans la presse.


Autre malentendu, celui créé par quelques « rengaines » – Tarzan, Superman ou Femme, femme, femme – qui l’ont installé de façon indélébile dans un registre de « macho » de la chanson. « C’est mon côté éruptif, qui ne représente que 10 % de mon répertoire. Mais mon rire a fait de l’ombre au reste. C’est la punition de ma vie », reconnaît-il. La réputation, il est vrai, est largement favorisée par son timbre de stentor « surchantant », comme il dit.
Serge Lama laisse à présent ses mots respirer.
Longtemps, en effet, Serge Lama fut « dans une course au pouvoir » avec sa voix, « pour compenser l’échec de (son) père », Georges Chauvier, chanteur d’opérette. À Bordeaux, bien avant de rêver au Châtelet, le jeune garçon vient chaque soir chercher son héros au théâtre, et découvre à travers lui la vie en coulisses, les feux de la rampe. Jusqu’à ce que Georges, monté à Paris avec femme et enfant, et n’y arrivant plus financièrement, devienne représentant de commerce. Le fils vivra mal ce renoncement, en voudra à sa mère et ne songera qu’à tenter sa chance, via le petit conservatoire de Mireille et les cabarets, pour se montrer lui-même un jour en chanteur triomphant.
Il a largement quitté ce registre depuis que le théâtre lui a appris « à interpréter » ses mots. Il se livre à présent avec « l’aujourd’hui de (sa) voix », plus subtile que celle des années de gloire, passée en outre par le filtre de l’accordéon de Sergio Tomassi, avec qui il travaille depuis plusieurs années, qui l’aide à redécouvrir ses propres textes, à accepter leur dénuement. Il entreprend ainsi un nettoyage en profondeur de tout son répertoire, se permet même d’intervenir sur certaines paroles qui ne lui conviennent plus, notamment sur D’aventures en aventures. « Mes chansons réapprises devenaient subitement meilleures. L’interprète s’est mis à comprendre l’auteur », explique-t-il. Il laisse à présent ses mots respirer. « Le cri demeure, mais il ne s’exprime plus d’une façon voyeuse, il est juste offert. »



Témoin de cette mutation, cette Balade du poète, écorchée, venue de l’enfance et de l’intérieur. Elle comprend ces vers qui n’ont rien d’enfantin et l’inscrivent, dès le milieu des années 1950, dans la lignée des maîtres de cabaret : « Pauvre poète qui fait la quête aux portes/tu ne recueilles qu’une ou deux feuilles mortes. » Le chanteur s’étonne encore d’avoir inventé ces mots avant des milliers d’autres.
Un an plus tard, adulte avant l’heure, il récidive : Comment veux-tu que je la quitte, chanson simple en apparence, inspirée par l’observation de ses parents, possède des trouvailles qui l’épatent toujours : « Avec au cœur ma solitude, mais elle ne le saura jamais. » « C’est une phrase matrice de ma vie, qui aurait pu naître à toutes les époques », s’exclame-t-il, avant d’ajouter : « J’avais à l’époque le besoin et le plaisir des mots. J’étais emporté par ceux que je lisais. Au fond, mes parents ne m’ont jamais trop laissé libre dans la vie, mais ils m’ont laissé en paix pour la littérature, inconscients que ce que je lisais n’était pas de mon âge. J’ai lu trop tôt Sade, et j’aimais déjà les divans, comme je le raconte dans ma chanson Les Ballons rouges. » 


 Un terrible accident de voiture en 1965 


Avec cette chanson et d’autres, il est ensuite, au début des années 1960, un débutant prometteur à L’Écluse, où il connaît le grand amour avec Liliane Benelli, pianiste des lieux où se produit alors Barbara. Il fait même figure d’héritier des « 3 B » – Brel, Brassens et Bécaud – qui le prennent chacun son tour sous leur aile. tIl se trouve ainsi à l’Olympia le soir historique de 1964 où Jacques Brel crée Amsterdam. « Une telle électricité dans la salle, je ne l’ai plus jamais ressentie de ma vie. » La même année, il partage sa loge à Bobino avec Georges Brassens, dont il fait le lever de rideau, et qui lui demande s’il a des chansons en réserve au cas où la gloire lui tomberait dessus… Il en a.


L’année suivante, à 22 ans, survient au mois d’août le terrible accident de la route dans lequel périt Liliane Benelli, son amie, ainsi que Jean-Claude Macias, responsable de sa tournée. Lui en réchappe miraculeusement. Brisé, il subit une série d’opérations, reste immobilisé plus d’un an, enregistre même son album suivant allongé sur un lit d’hôpital. Il reçoit le soutien de ses confrères de la chanson qui lui offrent en décembre la recette d’un Olympia de soutien. Et Gilbert Bécaud, qu’il admire profondément, vient lui tenir la main à l’hôpital, pendant la longue épreuve de la rééducation, de la reconstruction.
Depuis cet épisode, ce « catholique qui s’en défend », qui enfant « inondait les curés de questions et engueulait Dieu dans sa chapelle », vit dans l’idée que « quelque chose nous guide », qu’il y a « une mission à accomplir », et qu’il existe « un recommencement », ce que sous-tend sa dernière chanson, Des éclairs et des revolvers, sur le thème du déluge. 
Lui vient encore l’idée des carrefours « auxquels on ne peut échapper, décidés par Dieu, si l’on veut le nommer ainsi, ou par autre chose. Mon accident en a fait partie. J’aurais dû partir, comme deux autres personnes. Des forces m’ont obligé à passer ce cap. » Et à accepter la douleur qui façonnera sa silhouette brinquebalante. « Elle est devenue ma compagne permanente, elle le sera jusqu’au bout. Comme une part féminine, une part de vérité que je ne cache plus », confie-t-il.


Il ne prévoit pas encore de dire adieu


Le temps a passé. Il est à présent à l’autre bout de l’histoire, sans prévoir encore de dire adieu. « Le passé revient dans un présent qui m’étonne », confie-t-il, à l’heure de retrouver l’Olympia, comme en 1973, lors de son premier récital triomphal. C’était après un « Musicorama », sur Europe 1, qui fit de lui « une vedette en une soirée ». Il y a juste quarante ans, au temps de son « album rouge », son détonateur de carrière, qui contient Je suis malade et Les Petites Femmes de Pigalle, mais aussi Les Glycines (« C’est pas d’l’amour, pauvre Martha »), La chanteuse a vingt ans, L’Enfant d’un autre


Des décennies plus tard, son public vient réécouter ces titres et les autres – Une île, D’aventures en aventures, L’Algérie, La Fille dans l’église, Le Quinze Juillet à cinq heures, La Vie lilas… Preuve que Serge Lama est passé au-delà des modes. Son mystère, à nouveau, intéresse après des années où, comme il le dit, il s’est senti « célèbre mais transparent ». À présent, loin de se sentir « déposé par la vieillesse », il se dit porté par « une énergie nouvelle, inconnue ». Une régénérescence. « Pourquoi me fait-on soudain remarquer que je compte pour beaucoup de gens ? Je ne sais pas. Le besoin de me réécouter, soudain, s’exprime. Je n’en suis que le réceptacle… » 
JEAN-YVES DANA

 

En plus dans la version papier

 

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8 Février 2013: RFI

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Chanson française

Serge Lama, 50 ans de carrière

Double album et Olympia

 
08/02/2013 -

Serge Lama souffle les bougies de ses 50 ans de carrière avec La balade du poète, un double album regroupant quelques-unes de ses plus belles chansons, parfois revisitées, et quelques inédits, avant d’investir dès ce 8 février l’Olympia à Paris pour toute une série de concerts-anniversaire.


L’heure est sans aucun doute à la célébration de la chanson française. Depuis plusieurs semaines, on a de cesse d’en fêter les grands absents : ceux qu’on redécouvre ou ceux dont on n'aurait pas pu se passer, toutes catégories confondues. Si l’automne engageait la saison des hommages aux oiseaux rares (Piaf, Barbara), l’hiver se fait celle de la fête de la longévité des carrières d’une part, mais surtout celle du talent. Alors qu’on vient d’applaudir Christophe trois soirs de suite dans un Théâtre Marigny à guichets fermés, Serge Lama installe lui, son camp sur la scène de l’Olympia du 8 au 17 février à l’occasion de la sortie de son double-album La balade du poète.

Et c’est un drôle de double-album que le chanteur a concocté là. Un disque en deux temps, qui ouvre une même large fenêtre sur l’ensemble de sa carrière. Dans son premier volet, Chemins d’aujourd’hui, on trouve quatre inédits, dont trois font pourtant partie de ses plus vieux textes puisqu’ils ont été écrits alors qu’il était adolescent : La balade du poète, à l'âge de 11 ans, puis Comment veux-tu que je te quitte et DominiKa, composés à peine quelques années après. Le quatrième, Des éclairs et des revolvers, seul inédit récent en réalité, s’attache à décrire notre monde qui succombe à sa gangrène apocalyptique.
 
Un texte qui nous rappelle que, bien au-delà de l’image joviale ou parfois grivoise que le chanteur a pu véhiculer tout au long de sa carrière, et qu’on retrouve bien sûr dans certaines de ses chansons (Mon dada, c’est la danseuse), Serge Lama est surtout l’auteur, depuis 50 ans, de magnifiques textes qui, le plus souvent, nous parlent de l’amour, de ses bonheurs comme de ses peines, de ses rendez-vous manqués autant que de la marche du temps. De ses débuts à l’Ecluse - l’époque où Barbara en était la vedette - à aujourd’hui, Serge Lama, c’est 50 ans de chansons qui nous emmènent dans les coulisses du cœur autant que dans celles des cabarets.

Ainsi, alors qu’il a, à l’occasion de ce nouveau disque, réécrit quelques pages de l’histoire en changeant ici un vers, ou même trois (D’aventures en aventures), il a là, choisi d’imbriquer Les p’tites femmes de Pigalle au sein de Je suis malade, pour nous montrer qu’au fond, ce pourrait être la même chanson. Mais dommage que dans ce double album, il n'y ait pas la version originale de Je suis malade, l’une des plus belles chansons d’amour jamais écrite.
 
Qu’il les emmène sur de nouveaux chemins où qu’il nous fasse arpenter ses Sentiers d’autrefois, dans le deuxième volet du disque, qu’il valse (Seul, tout seul), s’emporte (Femme, femme, femme) ou déclame (Les glycines), chante la solitude (Et puis on s’aperçoit), la mélancolie (Les ballons rouges), ou l’absence, en duo avec Annie Girardot (Je voudrais tant que tu sois là), ce grand interprète s’est toujours attaché à nous faire sourire autant qu’il sait nous faire pleurer. Comme le cheval de bataille d’un homme que la vie n’aura pas épargné.
 

Aujourd’hui, avec ce disque et cette tournée anniversaire, alors qu’il est repris et salué par toute une nouvelle génération depuis déjà quelques années, on se rappelle que son œuvre, telle celle d’un Bécaud ou de Charles Aznavour, s’inscrit parmi les incontournables du répertoire. Et c’est tant mieux.
Serge Lama fait partie de ceux qui donnent à la chanson française ses lettres capitales. A partir de ce 8 février, celles de son nom illumineront la façade d’un Olympia archi-comble tandis que lui, embrasera à coup sûr, l’âme du public dans la salle.
 
Serge Lama La balade du poète (Warner) 2012
En tournée en France. En concert à l’Olympia du 8 au 17 février (complet)
Dates supplémentaires les 11, 12 et 13 octobre au Grand Rex à Paris


 

8 Février 2013: Le Parisien

Il était prévu que Serge Lama ainsi qu'Adamo, Enrico Macias et Sheila reçoivent  un hommage pour leur 50 ans de carrière lors de la cérémonie des victoires de la musique de ce soir finalement il n'en sera rien pour Lama et Adamo......explications.

 

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Paris, hier. Serge Lama fête à partir d’aujourd’hui ses 50 ans de carrière à l’Olympia. |

(LP/Olivier Corsan.)

 

Les victoires de la musique

 

 Serge Lama devait recevoir ce soir une Victoire d’honneur avec Sheila, Salvadore Adamo et Enrico Macias, célébrant leurs cinquante ans de carrière. Son hommage (ainsi que celui d’Adamo) a finalement été annulé, officiellement pour un problème d’agenda.

« Non, c’est moi qui l’ait refusée, nous a précisé Serge Lama.

S’ils étaient venus me la remettre à l’Olympia, où je chante au même moment, cela m’aurait fait plaisir. Mais nous remettre quatre Victoires en même temps, cela donne l’impression d’être dans un paquet d’anciens dont on se débarrasse… C’est presque humiliant. Et j’ai quand même mon orgueil. Quelqu’un comme Adamo, qui est un grand auteur, mérite mieux. »

Mais c’est surtout sur le fond que Serge Lama a des reproches à faire. « D’abord, il faudrait les rebaptiser les Victoires de la chanson, car on ne fait pas de la musique, mais de la chanson. Le rap, le slam, c’est toujours des mots. Et puis, c’est devenu une cérémonie très parisienne, une caste où certains ont la carte et d’autres pas. Il y a dans les nommés des artistes que j’aime beaucoup, comme Biolay, ce n’est pas la question. Ce qui me gêne depuis quelques années, c’est qu’on ne veut pas d’un entre-deux, à la fois populaire et de qualité, celui des Brel, Brassens, Ferré, Goldman, Cabrel, Bruel, Maé… Le public revient à la chanson et on s’obstine à imposer, comme en radio, quelque chose dont il ne veut pas. Pourquoi Aznavour est toujours là à 88 ans, pourquoi je suis là à 70 ans? Le métier a des questions à se poser! »



7 Février 2013: Hommage à Bécaud

Durant toute la série de concerts donnés à l'Olympia , chaque soir, Serge Lama a rendu hommage à Gilbert Bécaud qui a chanté si souvent dans cette salle et qui s'est battu pour que le nouvel Olympia soit reconstruit à l'identique.

La veuve de Gilbert Bécaut , Kitty,  était dans la salle le 11 Février et bien entendu elle était particulièrement émue

Quelques photos de chez Purepeople

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Serge Lama à rendu hommage à Gilbert Bécaud sur l'air de la chanson de Bécaud 'Marie Marie"

 

Extrait

 

Kitty te dit toujours je t'aime

Quand elle parle à tes amis

Elle est belle comme un poème

Sacré toi, tu l'as bien choisie

Elle se bat pour que tu existes

Pour que tu survives elle se bat

Oh! c'est pas tellement pour l'artiste

Non Gilbert, c'est surtout pour toi

 

La chanson interprétée lors de l'émission Chabada du 23 Juin 2013

 


 

 

 

 

07.02.2011

7 Février 2013: C'est au programme

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Dans l'émission de Sophie Davant c'est au programme

du jeudi 7 Février  2013 sur France 2

On pouvait retrouver  Serge Lama dans la rubrique Les tubes de votre vie présentée par Danien Thévenot

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Serge Lama a accepté de parcourir sa vie à travers les chansons et les artistes qui l’ont marqué dans « Les tubes de votre vie » ! Chevalier, Montand, Brassens… il évoque pour nous ses grands ainés qui lui ont montré la voie... On en profitera aussi pour faire un point sur son actu avec Damien Thévenot… Il sera à partir de demain sur la scène de l’Olympia pour fêter ses 70 ans et ses 40 ans de carrière (du 8 au 17 février) puis en tournée dans toute la France !

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EXTRAIT AUDIO