07.05.2009
7 Mai 2006: Chanter la vie.
01:30 Publié dans 2006, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
06.05.2009
6 mai 2003 : La bande passante – RFI
Serge Lama est interviewé par Alain Pilot dans l'émission La bande passante du 6 mai 2003, à l'occasion de la sortie de l'album live Bercy.
EXTRAIT
23:15 Publié dans 2003, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 1997: Concert foire de Bordeaux
La foire internationale de Bordeaux à lieu tous les ans au parc des expositions de Bordeaux-Lac.
Elle accueille de très nombreux exposants et des concerts. En 1997, on pouvait écouter Serge Lama.
Critique du spectacle dans le journal Sud-Ouest du 7 mai
Lama, la fierté blessée
FOIRE INTERNATIONALE DE BORDEAUX
Hier, à Bordeaux-Lac, devant 900 personnes, Serge Lama grâce à un récital qui mêlait grands succès et chansons plus intimistes à son humour particulier.
Espace difficile que celui de la salle de spectacles de la Foire-Exposition, qui peut en effet contenir jusqu'à 3 000 personnes. Pour Souchon l'an passé c'était OK, mais Birkin, la veille, devant 800 personnes clairsemées, et Lama hier ont souffert de ces conditions. D'autant que la sonorisation du micro sans fil n'arrivait peut-être qu'à supprimer certains souffles. A un moment du spectacle, Lama a coupé d'ailleurs un mot d'humour sur la question. Après avoir montré qu'il se caillait, il avouera : « Je sue devant, je sèche derrière. On va essayer de se réchauffer ensemble. »
Il commence à chanter sans se montrer et arrive en chemise et costume noirs. Dès le premier morceau on retient tous ses « pas attaché d'importance à ce que les autres pensaient », « j'ai fait ce que j'ai voulu ». Ce dernier vers nuancé d'un « à peu près », mimé. D'ailleurs beaucoup de son expression passe par les mimiques du visage, ses manières de fixer la salle, de la toiser hiératiquement et de froncer les sourcils.
Entouré de trois joueurs de claviers, piano, synthétiseur et tout venant pour faire orchestre, ainsi que d'un guitariste, Lama se retrouve souvent à jouer d'un cercle de lumière. Il présente son fidèle Yves Gilbert, qui l'accompagne et lui compose des musiques depuis plus de trente ans. Les mains jointes, planté devant le micro, il interprète une scène de la vie de couple, enchaîne images sur images. Ce qui est d'ailleurs l'une de ses techniques d'écriture.
CHRONIQUES RELATIONNELLES
« Ne t'en fais pas » comme plus tard « les Petites Femmes de Pigalle » servent à rythmer et à relancer le répertoire, partagé entre chansons plus lentes et succès populaires. Ses chansons sont souvent des chroniques relationnelles, qu'il s'agit d'amitié imposée, de « vaincus passionnels » ou d'aventures féminines.
Lama distille ainsi une sorte de grandiloquence blessée, évoquant le sordide de certains jours et autres reliquats d'amertume, avec des ambiances musicales graves, soulignées d'une nappe synthétique. Ou alors c'est une démonstration du commentaire faire de la variété entraînante, pour « J'ai refait l'amour avec elle », déclenché sobrement et mis en œuvre massacré, pour ensuite se transformer. Par la grâce d'un arrangement tonique, il arrive à lui conférer tout son potentiel populaire. Sans oublier au passage de casser, non sans auto-ironie, une collègue : « On dirait Liane Foly, avant son lifting ! »
Et Lama se moque et rit de ses vannes, suivi par la salle. Qu'il fera chanter durant le set, « Je t'aime à la folie ». Car l'artiste sait se montrer communicatif avec les siens, il s'adresse dans un français qui respecte la concordance des temps ; et lui fait dire : « Je suis d'un temps où le subjonctif était impératif... Et l'avenir pas un conditionnel ! »
PATRICK SCARZELLO
22:34 Publié dans 1997, La presse des années 1990, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 1972 : Midi trente
20:01 Publié dans 1972, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 1983: Gala de Essec
18:15 Publié dans 1983, Documents sur Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 2003: Ici Paris
18:00 Publié dans 2003, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 2002:La nouvelle république du centre
Serge Lama était en Concert à la Halle de la Sèvre
D'une seule voix pour Lama
Devant un public conquis d'avance reprenant les refrains dans un parfait unisson, Serge Lama a enflammé la halle de la Sèvre, avec un show impeccable mêlant les classiques à ses nouvelles chansons.
Michel RONDEAU.
IL n'y a pas deux mille personnes vendredi soir dans la halle de la Sèvre. Il y a un public. Un seul regard et une seule voix qui se décrit pour suivre l'homme en noir et chanter avec lui. L'attention est palpable, le recueillement confiné à celui d'une cérémonie. Et puis, tout se relâche dans un éclat de rire ou dans le plaisir de hurler sa joie et d'applaudir... Il y a une seule personne sur scène, baignée de lumière, au centre du cercle que lui font ses musiciens.
Avec Serge Lama pas de demi-mesure. On aime ou on n'aime pas. Ceux qui sont là ce soir ont depuis longtemps fait leur choix. Ils aiment tout d'un artiste qui, en bientôt quarante ans de carrière, a su se renouveler sans jamais les trahir.
Sa voix : Lama est un chanteur ; un chanteur malade. Malade au point de chanter sur scène sans micro, le temps d'un rappel, dans l'immensité d'une salle médusée.
Son physique : Lama est un charmeur ; une allure gauche et mal fagotée, dont il meuble chaque respiration et les silences que seuls les grands savent jouer.
Ses textes : Lama est poète ; léger, amoureux ou nostalgique, reprenant à son compte Verlaine sans que personne ne crie au crime. Jamais précieux ni même ridicule dans ce qu'il a fait de plus niais.
Son culot : Lama est cabot, mégalo, mais juste ce qu'il faut.
La fièvre du music-hall, l'exacerbation des passions ; en lui on sent revivre Brel et Bécaud. Serge Lama va jusqu'à s'excuser de présenter ses nouvelles chansons. D'aucuns diraient qu'il attige, mais le public sait bien que c'est là le meilleur à venir. « Je travaille à ma solitude. J'aspire à l'épaisseur des pierres... » On comprend mieux le retour au dépouillement musical de son dernier album. Ces chansons interprétées parfois a capella que viennent caresser avec tant de bonheur un accordéon, un violoncelle, une guitare.
Deux heures ont passé. Ultime rappel : Lama s'offre un bain dans la foule...ravie, qui bientôt s'éclate à regret au dehors. Du talent, du métier et des histoires bien écrites sur des mélodies que l'on se prend à fredonner.
La recette est simple. C'est celle d'un temps, pas encore révolu, mais qui quand même se fait rare : un temps « où les chanteurs avaient de la voix ».
17:12 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 1981:C'est du spectacle
Serge Lama était l'invité d'honneur de l'émission de Thierry Le Luron diffusée le 6 Mai 1981 sur Antenne 2, en direct de Bordeaux.
A noter la présence de son père Georges Chauvier.
Télé 7 jours du 2 au 8 Mai 1981
Serge Lama interprète 5 chansons en direct : La vieille et le brocanteur – Ballerine – L’ogresse – Le dimanche en famille – Femme, femme, femme.
Georges Chauvier interprète des duos de l’opérette Véronique avec Niki Nancel.
EXTRAIT AUDIO
17:02 Publié dans 1981, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 2005:Ouest France
Salle Polyvalente à Mayenne le 4 mai 2005
Serge Lama a plaisanté et chanté avec mille personnes
Quarante années d'amour pour les femmes et les mots n'ont pas prouvé tant que cela Serge Lama, même s'il l'a prétendu lors de son spectacle. Mercredi soir, son humour, son énergie, et surtout son talent ont fait frémir les mille spectateurs de la salle polyvalente. C'est sûr, les nombreux fans qui criaient son nom étaient un peu aveuglées par leur amour ; mais les maris, ou les curieux, venus voir avant tout un monstre sacré de la chanson française, se sont également montrés unanimes. En sortant dans la nuit, tous restaient sans voix face à celle de l'artiste.
Sur scène, Lama jubile. Si l'on a qualifié son show d'intimiste et de confidentiel, c'est très bien, mais « affaire de journalistes... Sergio Tomassi (à l'accordéon) et moi, on ne le qualifie pas... On espère juste qu'il aura l'heur de vous plaire... C'était le temps des vraies voix, du fait maison », revendique-t-il. Tour à tour gouailleur et nostalgique, il enchaîne les tubes, y glisse des jeux de mots, s'interrompt au beau milieu d'une chanson. C'est qu'il aime ménager des « genres d'entracte... Sauf que je reste, avec mes mots exquis... »
Les plus jeunes dans la salle s'étonnent : ils avaient juste accompagné des parents, et d'un coup, au détour d'une chanson, c'est toute leur enfance qui leur saute à la gorge : « D'aventures en aventures » , « je t'aime à la folie » ... Lama encourage les timides pour qu'ils reprennent avec lui... Et force l'admiration de tous, lors du dernier rappel, avec un « Je suis malade » a cappella, sans micro, qu'on entend jusqu'au bout de la salle. Bravissimo.
16:57 Publié dans 2005, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
6 Mai 2005:Casino de Bénodet
Concert donné salle du Casino de Bénodet le 6 mai 2005
Salle comble pour le spectacle de Serge Lama
Vendredi soir, Serge Lama s’est produit à guichets fermés, à la salle du casino. Bien vite, les réservations avaient largement dépassé les attentes des organisateurs.
« C'est un spectacle de duettiste, que certains peuvent appeler spectacle minimaliste ou confidentiel... J'ai décidé ce soir, de vous donner l'intégralité du spectacle, avec ma voix.
Vendredi soir, Serge Lama est venu à la rencontre de son public. S'offrant même une pause, un moment surdimensionné, une sorte d'entracte. Sauf que je reste. » Ce fut l'occasion d'évoquer ses débuts en 1964, avec trois chansons dans un cabaret de la rive gauche. Surtout, l'occasion de jouer avec les mots. De s'amuser avec son public, avec des allusions à La Baule. Sur la scène, il n'avait pour complice que Sergio, un accordéoniste, dont l'instrument était capable de sortir des accords d'orgue, des arpèges de piano, des mélodies de bastringue... Les notes d'accordéon rythmaient les mots du grand Serge. L'émotion à fleur de peau. Entre les titres à succès, il glisse des chansons moins connues.
Après l'intro « Je n'ai pas eu de ballons rouges quand j'étais gosse dans mon quartier », Serge Lama chante « J'ai essayé à 100 reprises de vous parler de mon ami ». Avec un brin de nostalgie, il évoque les jardins ouvriers de son enfance, sur l'air d'une ritournelle, une valse à vingt temps, à vingt ans. Avoir 20 ans, comme ces jeunes partis pour la guerre d'Algérie. Il quitte son costume sombre, pour revenir sur la scène revêtue d'une veste blanche, avant de lancer dans le public, sa paire de lunettes noires. « L'amour rend les belles femmes ». Il chante « Femme, femme, femme ». Le public l'ovationne et sollicite un rappel. Quelle belle rencontre, sans doute trop courte.
Ouest France du 9 mai 2005
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Spectacle : Serge Lama le 6 mai au Casino
Après le rire, avec le comique Titoff, le Casino de Bénodet choisit la chanson populaire, avec un maître en la matière : Serge Lama. L'artiste présentera le 6 mai, sur la scène du Cinémarine, son dernier spectacle « Accordéonissi-mots ».
C'est la détermination et la persévérance qui vont marquer le début de la carrière de Serge Lama. « Une seule chose comptait pour moi : réussir là où mon père avait échoué », raconte-t-il.
L'accident de 1965
Il fait ses premières gammes au Petit conservatoire, où Mireille ne l'encouragera guère. Il chante de cabaret en cabaret et c'est à l'Ecluse qu'il rencontre Liliane, la pianiste du cabaret, qui deviendra sa femme. En 1964, il chante dans le spectacle de Barbara; puis il écrit pour Régine. Le chanteur enregistre ses premiers succès chez Pathé Marconi, mais en août 1965 un terrible accident va mettre une pause à sa carrière naissante. C'est à cette période qu'il va rencontrer les amis qui vont compter dans sa nouvelle vie : Marcel Gobineau, Daisy qui deviendra sa femme, Yves Gilbert, un de ses compositeurs attitrés. Là aussi, sa détermination est spectaculaire.
La « décennie prodigieuse »
Il écrit également pour Nana Mouskouri, Marie Laforêt. En 1968, paraît l'album « D'aventures en aventures », le premier d'une longue série qui vont devenir des classiques. Chansons tristes ou entraînantes, l'auteur-interprète a son style. En 1971, il rencontre Alice Dona, qui avec Yves Gilbert sera à l'origine de ses futurs succès. C'est la « décennie prodigieuse ». Lama remplit les salles. Il sort en 1973 son fameux disque rouge avec « Je suis malade ». En 1975, il inaugure le Palais des Congrès, où en 20 jours, 70.000 spectateurs viennent l'applaudir. En 1979, il bat son record avec 300.000 spectateurs !
Napoléon et le théâtre
Constamment sur les routes pendant une dizaine d'années, il décide de faire une pause dans le début des années 80 et travaille sur une comédie musicale : Napoléon. Ce spectacle de 2 h 35 est un succès, il sera joué pendant trois ans. Lama continue d'enregistrer des albums. Début 90, le chanteur a envie de changement et se tourne vers le théâtre. Il sort trois autres albums et privilégie la scène, entre autres, l'Olympia en 96 et 98. Après la formule symphonique, Serge Lama relève un nouveau défi, avec une formation acoustique où l'accordéon a la part belle. C'est son dernier spectacle qu'il présentera à Bénodet « Accordéonissi-mots ».
Le télégramme du 14 avril 2005
16:48 Publié dans 2005, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)