Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04.05.2009

Marcel Amont parle de Serge Lama

Ce terrible soir-là, il nous fallut attendre la fin du gala pour savoir que les trois manquants avaient planté leur voiture à 130 à l'heure contre un platane - Qu'un seul survivait - Lequel ?
--- En pleine nuit, dans cette lugubre chambre d'hôpital, j'avais peine à reconnaître dans ce tas de chairs broyées, dans ce corps brisé, le petit Serge que j'avais connu en culottes courtes chez son père, le baryton bordelais Georges Chauvier.

---Et voilà Grand Serge, superman toutes catégories !! Quelle joie ! Quelle leçon de voir le ressuscité tanguer sur scène, si puissant, si chaleureux, si généreux !...

Le secret ? très simple.
A 20 ans se réveiller d'entre les morts ; lutter, souffrir, serrer les dents, interminablement - et puis attendre, espérer, travailler et encore souffrir et lutter...

Et puis avoir une de ces envies de vivre, mais alors de vivre, de vivre, de vivre !!


4 mai 2011: Rue Frontenac

Papier publié au lendemain du passage de Serge Lama sur la scène du théatre Saint Denis de Montréal

 

 Serge Lama, comme au grand théâtre

 

 Après une longue résidence de plus d’un mois au Gesù il y a cinq ans, Serge Lama renouait avec le théâtre St-Denis, mardi, pour la première montréalaise de son plus récent disque, L’âge d’horizons. Choix judicieux pour le grand Serge qui nous a déballé le spectacle le plus théâtral qui soit.

 

Il est comme ça, Lama. Avec Brel et Aznavour avant lui, il est l’un des rares chanteurs pour qui l’équation dépasse de loin l’interprétation. Lama chante, bien sûr, et ce, encore avec la puissance de sa voix grave dans les basses, quoiqu’un plus graveleuse que naguère dans le timbre. Mais surtout, il interprète, il habite et il vit ses chansons. C’est un art qui se perd.

Parfois, c’est discret. Comme pour son entrée en scène, quand il chante Star, a cappella. Effet garanti. Souvent, c’est plus marqué. La salle de bain, ludique et musette; Je t’aime, intense; ainsi que J’arrive à l’heure (Le cocotier), amorcée hors scène; ont toutes fait mouche. Et, tantôt, c’est gigantesque, comme lors de cette finale a cappella – mais sans amplification sonore – de Je suis malade, au rappel. Effet monstre.

 Arrangements somptueux

Flanqué de l’incomparable accordéoniste Sergio Tomassi et du guitariste Philippe Hervouet, Lama enrobe avec goût ses nouvelles compositions et ses classiques. Et il est un digne représentant de la chanson française pour qui sa production contemporaine est aussi solide que ses classiques. Est-ce parce que L’Age d’horizons est paru depuis 18 mois au Québec? Toujours est-il que j’avais très hâte d’entendre les «nouvelles» chansons qui étaient déjà familières à mes oreilles.

D’où qu’on parte avait une portée dramatique d’une rare intensité, Les hommes et les femmes était irrésistible avec son swing manouche, la vivifiante Grosso Modo a eu droit à une rime d’ordre politique («Pour Jack Layton, il va y avoir du boulot»), tandis que Alors que l’on s’est tant aimés était aussi touchante sur scène que sur disque.

Impossible de parler de cette performance sans mentionner la qualité du concept d’éclairage : faisceau directement braqué sur Lama pour le poème narratif Toute blanche qui précédait une jolie version D’aventures en aventures déclinée sur deux tempos; éclairages syncopés pour l’une des versions les plus mordantes entendues de Les Glycines; et spots dirigés vers le public pour la finale de Une Ile. Du bonbon.

Comme Lama le dit lui-même : «Je n’ai pas fait ce métier pour faire des disques. J’ai fait ce métier pour faire de la scène.» Cette scène, justement, lui a causé problème, mardi. Ça faisait un moment qu’on se demandait ce qui s’était passé vers le milieu du spectacle, quand il s’est mis à converser à profusion avec les spectateurs – notamment durant une interminable version du nouveau titre, Les objets hétéroclites – alors qu’il avait été plutôt discret durant la première heure.

Le trac, tout bêtement. Même après 47 ans de métier… C’est plaisant de voir que les grands ne sont pas blasés et qu’ils sont sensibles aux réactions de leur public.

Le retour de Napoléon

Ce public, il était bien content que Lama reprenne des titres de sa période Napoléon (Napoleone, Lettre à Joséphine, La crainte et les intérêts, Le Memorial), chansons qui avaient été délaissées par le principal intéressé. Mais enrobées avec les arrangements organiques de Tomassi, elles étaient aussi jolies… et bien moins tonitruantes.

Comme Lama le disait lui-même aux représentants des médias il y a quelques semaines, les séquelles de son terrible accident de jeunesse commencent à être plus présentes à l’approche des 70 berges. Sa démarche était en effet moins fluide que dans le temps, mais afficher une telle forme physique et vocale au point de s’offrir un récital non-stop de 30 chansons d’une durée de deux heures et quart à 68 ans n’est pas donné à tout le monde.

Lama avait d’ailleurs encore assez d’énergie pour boucler son tour de chant théâtral drapé d’une cape rouge – un peu comme il l’avait fait avec le rideau du Gesù il y a cinq ans – , afin d’interpréter sans instrumentation, La Vie simple et tranquille.

Deuxième service, mercredi soir, au même endroit. Et soyez à l’heure (20 heures). Il n’y a pas de première partie, et comme au théâtre, Lama commence tout juste cinq minutes après l’heure officielle affichée sur le billet.

4 mai 1984 : Casino Parade - RTL

rtl.png

En mai 1984, Serge lama est l'invité de Fabrice dans l'émission Casino Parade sur RTL.

 

capture vlc2015-12-18-14h08m17s758.jpg

 

EXTRAIT DE L'EMISSION

 

03.05.2009

3 Mai 2011: SMS

Le 03-05-2011,

Etre heureux, être heureux !
Cela signifie-t-il être lâche et peureux ?
Dire amen à tous ceux qui saccagent nos lois,
Dire amen à tous ceux qui salissent nos fois,
Etre heureux, être heureux !
Y a que les malheureux,
Qui savent le crier,
Et le faire briller,
Le bonheur me désarme,
Et j’affûte mes larmes.


S.L

3 Mai 2003: La Tribune

Article dans La Tribune suite à la sortie au Quebec du live enregistré à Bercy

 

pdf·20030503·TB_P·g7.jpg

3 Mai 1995: Concert Lyon

numérisation0090.jpg

numérisation0091.jpg

Le progrès

LIRE

Serge parle de Dalida

Presse-papiers-1.jpg

 

Serge lama parle de Dalida

Dalida est pour moi sans aucun doute la plus grande tragédienne de la chanson française.
Je suis heureux et fier de l'avoir rencontré et d'avoir pu écrire pour elle.
Je lui dois le succès de « Je suis malade » qu'aucun autre artiste encore à ce jour n'a su interpréter comme elle la fait.
Elle était belle, généreuse, intelligente mais si malheureuse....

1982 (5).jpg

Photo D.R. 1982

3 Mai 1985: confidences

 

124859829.jpg

lire

974199813.jpg

lire.

 

3 mai 2003 – Trivial Pursuit - France 2

Image1.jpg

Trivial Pursuit était un jeu télévisé, présenté par Frédéric Joly, sur France 2.

Le concept de l'émission est celui du jeu de société : deux équipes vont lancer le dé, avancer leurs pions et répondre à des questions sur des thèmes variés. À chaque fois qu'une équipe tombe sur une case camembert et qu'elle répond correctement à la question posée, cette dernière gagne un camembert3. Une fois les 6 camemberts réunis, l'équipe va devoir aller à la case centrale pour répondre à une ultime question et remporter la partie.

Serge Lama fait partie de l’équipe jaune avec Claude Sarraute, Vincent Niclo, Mouss Diouf et Karine Ambrosio.

Image2.jpg

Image3.jpg

 

EXTRAIT AUDIO

 

trivial.JPG

 

Mai 1970 : Lectures pour tous

Serge Lama vient de se produire à Bobino, entre un article sur Lénine et un sur le coucou (l'oiseau) ce curieux magazine consacrait ces pages à Lama en évoquant notemment l'accident.


lectures pour tous mai 70 page 1.jpg

lectures pour tous mai 70 page 1.jpg

 

 

 

lecture pour tous p2.jpg

lecture pour tous p2.jpg

 

 

 

lecture pour tous p3.jpg

lecture pour tous p3.jpg

 

 

lecture pour tous p4.jpg

lectures pour tous p 4.jpg

 

lecture pour tous p5.jpg

lecture pour tous p5.jpg