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07.05.2009

7 Mai 2005: Les duos de l'impossible

Duo virtuel de Serge Lama et Dalida dans ce numéro des duos de l'impossible.

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Télé 7 jours du 7 au 13 Mai 2005

7 Mai 2011: La voix de l'Est

Voici encore un très agréable compte rendu de concert, celui ci fait suite au passage de Lama à Terrebonne les 26 et 27 Avril 2011

( juste une petite erreur, Lama écrit tous ses textes)

 

 

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Pascal Faucher

La voix de l'Est

 

Être star

 

 «Voilà ce que c'est qu'être star...» Non, je ne suis pas rendu prétentieux (ou si peu). J'ai récemment vu pour la première fois en spectacle Serge Lama, mon chanteur français préféré (oui oui, plus que Charles Aznavour, ça se peut), et ça m'a ému, je me suis même dit: wow, quel artiste, quelle aisance sur scène.

Il fallait le voir commencer son tour de chant en interprétant a capella Star. C'était inspirant et déstabilisant à la fois.

En plus de sa voix de stentor, j'ai toujours admiré la façon dont les chansons du Napoléon bordelais étaient écrites (bien qu'il ne soit pas l'auteur de toutes, bien sûr). C'est simple, direct, mais pas simplet. On est loin des «dans mes erreurs les plus pires (sic)» à la Chicane...

Ses chansons ont bercé mon enfance, alors j'étais déjà conquis en entrant dans le théâtre du Vieux-Terrebonne (ben oui, j'aime ça moi Terrebonne, j'ai-tu le droit?). Mon père l'écoutait ad nauseam quand on descendait en famille en Floride. Au début, je rechignais. Puis, je rouspétais. Plus tard, je me suis mis à l'écouter moi aussi.

D'aucuns le trouvent quétaine, et ils ont bien le droit. Plusieurs, aussi, le disent misogyne. Là-dessus, je ne peux que leur donner raison. Certaines de ses chansons (Les p'tites femmes de Pigalle, Superman et Tarzan (!), entre autres) sont franchement machos.

Mais il faut se rappeler qu'elles ont été écrites à une autre époque (les années 1970), et en France, un pays qui n'est pas particulièrement reconnu pour la puissance de son féminisme.

(Si vous allez là-bas un jour, ne vous étonnez pas de voir, genre, un immense panneau-réclame vantant les mérites d'une marque de chandail et mettant en scène une femme nue et à quatre pattes. Je ne niaise pas, je déjà vu ça là-bas. Je n'irais pas jusqu'à dire que ça m'a offensé, mais disons que j'étais content de ne pas être accompagné par Sophie Labrie ce jour-là.)

Personnellement, je trouve Lama super. Sur scène, il transpire l'expérience. Il fallait le voir enchaîner ses perles - et d'autres chansons moins connues - avec l'aisance d'un bijoutier. Et ses blagues, et ses regards...

À 68 ans bien sonnés, Serge Chauvier de son vrai nom n'est plus le jeune crooner français qu'il était. C'est désormais un vieux crooner français. Mais dans le bon sens. Dans le sens où, à mon avis, il n'est pas rendu démodé comme Dick Rivers ou prétentieux comme Johnny Hallyday. Je suis peut-être naïf, mais je trouve qu'il est resté humble.

L'assistance m'a paru comblée. Mais s'il y avait sûrement quelques maris qui accompagnaient leur épouse à contrecoeur. Moi, j'accompagnais ma mère, qui a aussi adoré (bonne fête maman, en passant!).

Mais pas autant que la dame assise en face de moi... Elle devait avoir au moins 70 ans, mais bon Dieu, elle bondissait sur son siège au début des plus célèbres tubes de Lama comme une tigresse face à sa proie dans le Serengeti. Ou comme une ado dans un show de Justin Beiber, c'est selon.

À un moment, j'ai vraiment craint le pire, comme être obligé d'écrire un fait divers pour l'hebdo La Revue de Terrebonne qui aurait pour titre «Une crise cardiaque emporte une octogénaire durant un spectacle de Serge Lama». Disons que ça aurait assombri la soirée.

Mais passons. Rien de grave n'est arrivé. Et à la fin, comme il se doit, après de chaleureux applaudissements, généreux lui aussi (il venait quand même de chanter pendant deux heures sans entracte), il nous a gratifiés de deux chansons supplémentaires. La dernière était, évidemment, Je suis malade.

Une chance que ma voisine d'en face était déjà debout à ce moment-là, sinon le ressort de ses jambes lui aurait fait heurter le plafond.

 

Pascal Faucher

***

7 mai 2002 : Le Nouvelliste

Article publié dans le nouvelliste du 7 mai 2002 lors de l'enregistrement de l'émission  La magie de...Serge Lama qui sera diffusée à la télévision suisse le 8 juin 2002

 

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7 Mai 2006: Chanter la vie.

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Les années Nicoletta:

Ce jour là Serge Lama était venu interpréter " Chez moi"

 

 

06.05.2009

6 mai 2003 : La bande passante – RFI

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Serge Lama est interviewé par Alain Pilot dans l'émission La bande passante du 6 mai 2003, à l'occasion de la sortie de l'album live Bercy.

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EXTRAIT

 

6 Mai 1997: Concert foire de Bordeaux

La foire internationale de Bordeaux à lieu tous les ans au parc des expositions de Bordeaux-Lac.

 Elle accueille de très nombreux exposants et des concerts. En 1997, on pouvait écouter Serge Lama.

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Critique du spectacle dans le journal Sud-Ouest du 7 mai

Lama, la fierté blessée

FOIRE INTERNATIONALE DE BORDEAUX

Hier, à Bordeaux-Lac, devant 900 personnes, Serge Lama grâce à un récital qui mêlait grands succès et chansons plus intimistes à son humour particulier.

Espace difficile que celui de la salle de spectacles de la Foire-Exposition, qui peut en effet contenir jusqu'à 3 000 personnes. Pour Souchon l'an passé c'était OK, mais Birkin, la veille, devant 800 personnes clairsemées, et Lama hier ont souffert de ces conditions. D'autant que la sonorisation du micro sans fil n'arrivait peut-être qu'à supprimer certains souffles. A un moment du spectacle, Lama a coupé d'ailleurs un mot d'humour sur la question. Après avoir montré qu'il se caillait, il avouera : « Je sue devant, je sèche derrière. On va essayer de se réchauffer ensemble. »

Il commence à chanter sans se montrer et arrive en chemise et costume noirs. Dès le premier morceau on retient tous ses « pas attaché d'importance à ce que les autres pensaient », « j'ai fait ce que j'ai voulu ». Ce dernier vers nuancé d'un « à peu près », mimé. D'ailleurs beaucoup de son expression passe par les mimiques du visage, ses manières de fixer la salle, de la toiser hiératiquement et de froncer les sourcils.

Entouré de trois joueurs de claviers, piano, synthétiseur et tout venant pour faire orchestre, ainsi que d'un guitariste, Lama se retrouve souvent à jouer d'un cercle de lumière. Il présente son fidèle Yves Gilbert, qui l'accompagne et lui compose des musiques depuis plus de trente ans. Les mains jointes, planté devant le micro, il interprète une scène de la vie de couple, enchaîne images sur images. Ce qui est d'ailleurs l'une de ses techniques d'écriture.

CHRONIQUES RELATIONNELLES

« Ne t'en fais pas » comme plus tard « les Petites Femmes de Pigalle » servent à rythmer et à relancer le répertoire, partagé entre chansons plus lentes et succès populaires. Ses chansons sont souvent des chroniques relationnelles, qu'il s'agit d'amitié imposée, de « vaincus passionnels » ou d'aventures féminines.

Lama distille ainsi une sorte de grandiloquence blessée, évoquant le sordide de certains jours et autres reliquats d'amertume, avec des ambiances musicales graves, soulignées d'une nappe synthétique. Ou alors c'est une démonstration du commentaire faire de la variété entraînante, pour « J'ai refait l'amour avec elle », déclenché sobrement et mis en œuvre massacré, pour ensuite se transformer. Par la grâce d'un arrangement tonique, il arrive à lui conférer tout son potentiel populaire. Sans oublier au passage de casser, non sans auto-ironie, une collègue : « On dirait Liane Foly, avant son lifting ! »

Et Lama se moque et rit de ses vannes, suivi par la salle. Qu'il fera chanter durant le set, « Je t'aime à la folie ». Car l'artiste sait se montrer communicatif avec les siens, il s'adresse dans un français qui respecte la concordance des temps ; et lui fait dire : « Je suis d'un temps où le subjonctif était impératif... Et l'avenir pas un conditionnel ! »

PATRICK SCARZELLO

 

6 Mai 1972 : Midi trente

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Télé 7 jours du 6 mai 1972

 

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Du 3 au 6 Mai 1972, les frères ennemis étaient les invités vedette de l'émission midi trente. Le 6 Serge Lama chantait "Avec Judith".

 

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EXTRAIT AUDIO

 

6 Mai 1983: Gala de Essec

Serviette en papier publicitaire, pour le gala de L'ESSEC salle Pleyel avec comme vedettes Serge Lama et Popeck

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6 Mai 2003: Ici Paris

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LIRE

6 Mai 2002:La nouvelle république du centre

Serge Lama était en Concert à la Halle de la Sèvre

 

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D'une seule voix pour Lama

 

Devant un public conquis d'avance reprenant les refrains dans un parfait unisson, Serge Lama a enflammé la halle de la Sèvre, avec un show impeccable mêlant les classiques à ses nouvelles chansons.

Michel RONDEAU.

IL n'y a pas deux mille personnes vendredi soir dans la halle de la Sèvre. Il y a un public. Un seul regard et une seule voix qui se décrit pour suivre l'homme en noir et chanter avec lui. L'attention est palpable, le recueillement confiné à celui d'une cérémonie. Et puis, tout se relâche dans un éclat de rire ou dans le plaisir de hurler sa joie et d'applaudir... Il y a une seule personne sur scène, baignée de lumière, au centre du cercle que lui font ses musiciens. 

Avec Serge Lama pas de demi-mesure. On aime ou on n'aime pas. Ceux qui sont là ce soir ont depuis longtemps fait leur choix. Ils aiment tout d'un artiste qui, en bientôt quarante ans de carrière, a su se renouveler sans jamais les trahir. 

Sa voix : Lama est un chanteur ; un chanteur malade. Malade au point de chanter sur scène sans micro, le temps d'un rappel, dans l'immensité d'une salle médusée. 

Son physique : Lama est un charmeur ; une allure gauche et mal fagotée, dont il meuble chaque respiration et les silences que seuls les grands savent jouer. 

Ses textes : Lama est poète ; léger, amoureux ou nostalgique, reprenant à son compte Verlaine sans que personne ne crie au crime. Jamais précieux ni même ridicule dans ce qu'il a fait de plus niais. 

Son culot : Lama est cabot, mégalo, mais juste ce qu'il faut. 

La fièvre du music-hall, l'exacerbation des passions ; en lui on sent revivre Brel et Bécaud. Serge Lama va jusqu'à s'excuser de présenter ses nouvelles chansons. D'aucuns diraient qu'il attige, mais le public sait bien que c'est là le meilleur à venir. « Je travaille à ma solitude. J'aspire à l'épaisseur des pierres... » On comprend mieux le retour au dépouillement musical de son dernier album. Ces chansons interprétées parfois a capella que viennent caresser avec tant de bonheur un accordéon, un violoncelle, une guitare.

Deux heures ont passé. Ultime rappel : Lama s'offre un bain dans la foule...ravie, qui bientôt s'éclate à regret au dehors. Du talent, du métier et des histoires bien écrites sur des mélodies que l'on se prend à fredonner.

La recette est simple. C'est celle d'un temps, pas encore révolu, mais qui quand même se fait rare : un temps « où les chanteurs avaient de la voix ».