Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24.03.2013

24 Mars 2015:Mot de Serge

Le message de Serge avant les 4 concerts à l'Olympia

Dans une inconscience totale, je suis rentré le 11 février 1964 dans le temps des « premières fois » et subrepticement mais inéluctablement, le 11 février 2003 à Bercy, je suis rentré dans celui des « dernières fois ». Rien ne prouve que je ne ferai plus l’Olympia, cette salle mythique, d'ici ma fin de carrière, mais rien ne prouve le contraire non plus, d'autant plus que le Palais des Congrès est véritablement ma salle, celle qui m'a non pas sacré mais consacré tête d'affiche. J’y ai réuni près de 700 000 spectateurs, record qui tient toujours. Alors peut-être hésiterai-je après mon prochain disque et si Dieu me donne encore la force de me produire sur scène aux alentours de 2017, à refaire l’Olympia.


Je vais vivre à fond ces quatre soirées qui m'attendent présentement, avec le coeur empli de « si jamais ». Il y aura donc une émotion supplémentaire. J'ai d'ailleurs rajouté une chanson qui n'était plus au programme « J'arrive à l'heure » car c'est un sujet que mes confrères relativement âgés craignent. Moi pas, j'ai à peine aimé mon enfance et assez peu ma jeunesse, je ne suis pas si mal à l'aise que ça dans mon âge, et comme je suis un tireur de bilan et que j'aime cette chanson, raide mais pas triste, alors je l'ai réintroduite.


A propos de mon prochain disque je vais le soigner, le dorloter, le peaufiner mot par mot, d'abord comme un artisan et ensuite, si le Dieu des mots le veut comme un artiste, puis comme un interprète. Tout cela m'envahit de beaux projets ponctués de belles angoisses, mais le désir que j'ai de vous est inextinguible. Je vous dois tant que je tiens à vous rembourser jusqu'au dernier centime.


Alors vive aujourd'hui et vive demain, mes très chers amis.


Serge Lama

10.03.2013

10 Mars 2015: Concerts reportés

Attention les concerts de Nantes et Villeparisis sont reportés respectivement aux 14 et 16 Avril 2015

 

REPORT DES DATES DE NANTES ET VILLEPARISIS

Victime d’une laryngite violente, j’ai chanté dans un état déjà catastrophique il y a trois jours, mais là je me vois contraint de reporter les dates de Nantes et Villeparisis car je ne tiens plus en équilibre et cela serait trop de responsabilités vis à vis de tout le monde et surtout vis à vis du public de Nantes qui m’a toujours été fidèle et auquel je serai fidèle à mon tour dès mon rétablissement, ainsi qu’à celui de Villeparisis dont je vais un peu retarder la date.
Merci de votre compréhension, vous me connaissez, ce n’est pas mon style mais à l’impossible nul n’est tenu.

Pardonnez-moi et pardon surtout à ceux qui se sont déplacés de loin, ils auront une chanson supplémentaire la prochaine fois.

Serge Lama

01.03.2013

1 Mars 2015: Réaction de Serge

Réaction de Serge Lama suite à la polémique suscitée par la dernière chanson des enfoirés signée JJ Goldman

 

A propos de Jean-Jacques Goldman

11025740_10153127332313007_663129328861453188_n.jpg

Je voudrais essayer de ne pas me laisser emporter par une plume aisément pamphlétaire. Non, simplement parler du bon homme Goldman, de l’honnête homme, au sens du 18ème siècle. Je le connais peu, je ne peux donc pas me prévaloir d'être ni son ami, pas même son copain. Simplement, j'ai participé à un certain nombre de Restos du coeur, j'ai observé un homme exemplaire tant dans son comportement que dans la qualité humaine qu'il mettait à guider n'importe lequel d'entre nous, star ou débutant, sur le bon chemin, dans tel ou tel numéro. Il s’adresse à vous toujours avec une délicatesse, une politesse extrême, en tenant compte des susceptibilités de chacun dont son regard omniprésent a pris la mesure. Tous les grands jouent souvent aux petits chefs, lui, jamais. Il est responsable ; son humilité, alliée sans doute à une certaine timidité, n’est pas feinte et pourtant je vous assure que quand on y regarde de plus près, on ressent que ça bout parfois à l'intérieur.

 Un panel de français l'a nommé depuis deux ans homme de l'année, ça prouve que le peuple, qu'il ne faut pas confondre avec la foule, a du bon sens et de la reconnaissance.

 Jean-Jacques, depuis les années quatre-vingt, offre sa plume aux plus démunis, aux oubliés de la société, à ceux qui marchent seuls, aux petites vieilles qui jettent des miettes sur leur balcon pour nourrir les pigeons, puis se noient dans leur télévision. Il a depuis longtemps choisi son camp, quitte à sacrifier une écriture qu'il aurait pu hisser vers un ton plus littéraire, je sens qu’il en avait les capacités. Il a écrit pour être compris par ceux à qui il s'adresse. C'est un noble sacrifice car Jean-Jacques a de la fierté et peut-être même de l’orgueil.

Il y a de la rigueur du saint chez Jean-Jacques par les choix drastiques qu’il a fait dans sa vie. Une discipline qu’il s’applique à lui-même tous les jours. Sa vigilance n’est jamais prise en défaut et le peu qu'il se hasarde à dire, il le pense sans détour.

 Quand Brassens, interprété par Maxime Le Forestier, proclame qu’il veut « mourir pour des idées mais de mort lente », Goldman se fâche tout rouge à la télévision et dit tout haut qu'il y a des idées dont il pense qu’elles méritent qu'on meure pour elles. Et pourtant Dieu sait que ces deux-là (j’ai bien connu Brassens) auraient été vraiment faits pour s'entendre. Georges était un véritable anarchiste, Jean-Jacques peut-être plus un révolutionnaire, mais leur premier soin, à l'un comme à l'autre, est de se borner à ne pas trop emmerder ses voisins et chacun à sa manière, d’écrire une « chanson pour l’Auvergnat ». Pour ma part, je pense qu’il est aussi nécessaire de vivre pour des idées.

 Voilà, Jean-Jacques est pour nous la goutte d'eau de l'espoir. Oh ! Elle est ténue, mais dans ces moments difficiles que nos sociétés traversent, on l'accueille avec joie et bienveillance.

 Hommes de gauche, et même d’extrême gauche, comment avez-vous eu le culot de taxer de réactionnaire un homme de cet acabit ; un homme dont on est fier quand il vous serre la main ou vous fait avec pudeur un petit compliment.

 Les Restos du coeur est la dernière grande émission populaire qui peut s’apparenter à ce que furent les Carpentier dans les années soixante, soixante-dix. Beaucoup de rythme, beaucoup de joie, beaucoup d’émotion, en bref, de la variété.

Si Jean-Jacques quittait les Restos, rien ne serait plus pareil.

 Pour dire un mot sur la chanson de cette année : la jeunesse se bat tous les jours dans des combats difficiles, chômage etc. et dans beaucoup de cas la vieillesse tente de l’aider, bien qu’une grande partie de cette dernière survive avec des retraites misérables, je le constate un peu partout dans la France que je traverse.

Ce qui est certain, c’est que la situation en elle-même n’est pas simple. Il faut unir les anciens et les modernes, dans un combat unitaire, et pour les mêmes valeurs. La liberté, la volonté de l’espoir et un rien d’utopie.

Jean-Jacques c’est le rameau de la paix et de l'espoir, qu'il tend, aussi mince soit-il.

 Traiter Jean-Jacques de réactionnaire et de la part de son propre camp, s'il en a un, est une honte.

 Quelle pitié ! Quel désespoir ! Quelle insulte pour les français qui l'ont choisi !

 Et pardonnez-moi, pauvre France !

 Serge Lama

12.02.2013

12 Février 2015: Message de Serge

Message de Serge au lendemain de son anniversaire

10952998_10153088188948007_985021525427055170_o.jpg

10540896_10153088189133007_8270003217064107162_o.jpg

Ce fut comme dans un rêve, des éclats de sourires, des instants de bonheur sincère dans une atmosphère à la fois bon enfant et riche de cette affection particulière qu'ont les équipes qui fonctionnent. Plus de deux ans de tournée avec les mêmes c'est rare, surtout de nos jours. Les personnalités sont diversifiées mais toutes ont leur identité, leur part de mystère. Autour du repas somptueux que nous avait concocté Luana, ma manager, folle de cuisine, il y avait beaucoup de parts du pauvre que chacun a ramené à la maison. Je trouve que 72 çà sonne bien et déjà bientôt d'autres défis, disques etc. nous attendent. Le succès grandissant de Vincent Niclo comble l'auteur que je suis. Je travaille aussi avec mon nouvel ami Gérard Lenorman, compositeur très doué et homme de qualité. Travailler pour les autres me remplit d'une joie nouvelle, enfin des hommes m'interprètent et vous savez à quel point l'auteur est à mes yeux prépondérant. Encore un peu de patience et de nouveau du neuf dans du mieux va surgir, avec cette peur qui accompagne tant de semaines de travail. J'espère encore faire le clown trois où quatre ans à votre service et tant que mon corps me dira d'accord.
Merci de votre fidélité… J'ai çà et là des témoignages de votre affection et au final vous êtes ma famille suprême, même si la mienne prend aujourd'hui une place totale dans mon cœur. A bientôt donc, à l’Olympia ou ailleurs.

Votre Lama le Vieil

 

 

15.01.2013

15 Janvier 2016: Mot de Serge

Ce petit mot fait suite au décès de René le mari de Céline Dion

21515_10153864825058007_6415226292252182036_n.jpg

 

Le 15-01-2016

Je pense à toi Céline, le poids de ce vide brutal qu'aucune préparation n'atténue. La mort est toujours soudaine.
La chanson est en deuil.
Quelque chose quelque part allume ses feux éteints, j'entends dans mon coeur, comme toi, l'écho raide de ta douleur.
Qu'il y ait prière pour ceux qui croient et silence pour ceux qui doutent.

S.L

09.01.2013

9 Janvier 2015: Tweet

4429565_je-suis-charlie_545x460_autocrop.jpg

Tweet de Serge Lama le 9 Janvier 2015

 

Charlie...les temps modernes... S. Lama

 

Le 11 Janvier 2015

La France a retrouvé sa voix, sur la voie de la république, et le monde la voit.
S. Lama

31.12.2012

31 Décembre 2014: Message de Serge Lama

Message de Serge Lama en cette fin d'année 2014

1888922_10152969930988007_4031164371079624447_o.jpg

Charles Aznavour m'avait dit, alors que j'étais jeune débutant en 1964 (50 ans déjà), que la réussite dans la variété c'était bien et indispensable même, surtout pour des enragés comme lui et moi, mais que le plus important c'était de réussir sa vie et donc de fonder une famille, quitte à la composer, la recomposer et la décomposer. Vous pouvez constater de visu que j'ai suivi son conseil à la lettre.
La permanence étant maintenue d'une main douce mais ferme depuis 45 ans par Michèle, mon épouse, assise à ma gauche. Je lui dois l'inspiration de « Je suis malade » ce qui n'est pas rien et aussi deux enfants, ce qui est davantage. Un que j'ai fait moi-même avec les moyens du bord, Frédéric (à ma droite), à qui je dois « Tel père, tel fils » et beaucoup d’amour et Nicolas, fils du premier mari de Michèle, Christian, disparu l'an dernier et dont vous pouvez voir, assise au premier plan à droite, la 3ème épouse, Christiane. Ce qui prouve un non sectarisme de la part de Michèle. Nicolas donc, pour lequel j’ai écrit « L'enfant d'un autre ». Jacky, toujours alerte et tête de Turc de sa soeur Michèle et de sa femme Michèle également.
En bout de table, le débonnaire patriarche, c'est-à-dire votre serviteur, tout fier de vous présenter sa petite tribu. Derrière nous, le traditionnel sapin de noël.
Ma manager, qui a subrepticement pris sa place, non par son omniprésence mais par son effacement et sa discrétion, la preuve en est qu'elle n'est pas sur la photo, elle la prend. C’est elle qui depuis la disparition de notre Simone Marouani a pris le relais d’une main d’ange dans un gant de moine cistercien.
J’ai tenu à vous présenter ma famille, étant donné que vous-même, mon public, êtes une extension de celle-ci, et peut-être celle que j’ai rencontré le plus souvent.
Voilà, l’année se termine, une autre va commencer, mais à l’heure où j’écris ce texte, ce n’est pas encore le cas. Je n’ai donc pas de difficulté à vous souhaiter une bonne fin d’année, tout en espérant à l’avance que la prochaine sera encore meilleure.
Mon ami Marcel, qui est le grand absent de cette soirée, me disait à l’âge que j’ai : « Je repars chaque jour avec ce qu’il me reste… ». C’est ce que j’essaie de faire avec détermination.
Pour mes amis désormais, je signe toujours, Lama le Vieil… étant donné que Frédéric est devenu, Lama le jeune. C’est une tradition paysanne qui me plaît assez.

Alors donc… Lama le Vieil

15.12.2012

15 Décembre 2014: SMS

Mot de Serge Lama lors de l'enregistrement du Grand Show Gilbert Bécaud/Adamo

1476378_10152922676093007_1044549294996501271_n.jpg

 

A l'occasion d'un enregistrement hommage à Gilbert Bécaud, voici une petite photo prise dans la loge ce soir avec Kitty et Emily Bécaud et mon inséparable Vincent Niclo qui est en train de faire un malheur avec son nouvel album "Ce que je suis". Ce grand show Adamo/Bécaud sera diffusé courant janvier avec mon camarade Salvatore Adamo, qui a eu la respectueuse idée de réenregistrer douze chansons de cet immense compositeur qu'a été Gilbert Bécaud durant les 50 dernières années du 20ème siècle. La postérité lui rendra certainement ce qu'elle lui doit. Des musiques éternelles et au-delà des modes, une quinzaine de standards internationaux... qui dit mieux ? A bientôt, jusqu'à ma prochaine intervention impromptue... Serge Lama

30.11.2012

30 Novembre 2014: SMS

Le 30-11-2014

 

Bonjour mes amis, ce long silence n'est que la conséquence d'une suractivité. Concerts, sortie de mon livre, promotions télévisuelles… Autant vous dire que je suis aux anges, car il est rare que je sois satisfait à 98 pour cent d'un opus quel qu'il soit et là vraiment, cette compilation presque exhaustive de mes textes me procure une satisfaction à 360 degrés. Ceux d'entre vous qui l'ont ou l'auront comprendront peut-être pourquoi. C'est la somme d'une vie. J'écris depuis 60 ans et c'est de cette partie de mon activité dont je suis le plus fier, d’autant qu’elle est sans doute la plus mal aimée parce que la plus mal connue. C'est une bio déguisée que mes textes, je retrouve mes thèmes obsessionnels bien rangés et disant aux yeux des vérités que la mélodie, avec talent d'ailleurs, dissimule. Cette profonde mélancolie congénitale affleure jusque dans les chansons les plus gaies en apparence. Vous le constaterez si vous faites l'effort de lire en oubliant la musique.

J'ai écrit une longue préface pour mettre tout ça en perspective.

 A part ça, eh bien, un spectacle qui ronronne comme un moteur de formule 1. Vous verrez il y a quelques surprises, mais là aussi je suis sensible à l'accueil que le public réserve à ce nouveau tour de chant. Si le monde allait mieux je serais presque heureux. Votre fidélité depuis plus de 40 ans m'émeut et chaque soir je retrouve l'âge de chaque chanson que j'interprète. Je traverse ma vie au pas de charge. Sergio Tomassi a écrit de nouvelles intros aux cordes qui font un écrin flatteur et rallument les mèches çà et là, bref, je sors de scène épuisé et ressourcé en même temps. Mes chansons sont mes albums de photos, j'y revis mon passé au présent et me réjouis déjà d'un avenir que je vous concocte. Mais ne mettons pas la poule avant les œufs…

 Soyez heureux, vivez chaque instant et préparez vos fêtes aussi modestes soient elles avec amour, et surtout fermez la télé régulièrement, pour lire…

 Tiens, mon ami Yves Charnet vient d'écrire une bio folle et amoureuse sur Claude Nougaro « Quelques boules de jazz » aux éditions Alter ego. Une façon rythmée de passer les fêtes.

 À bas les maux, vive les mots, et n'oubliez pas que je vous aime.

 S.L

 

 

19.09.2012

19 Septembre 2014: Mot et poème de Serge lama

Un petit mot de Serge en cette rentrée 2014, accompagné d'un joli poème.

 

Le 19-09-2014

 

Bon ben c'est vrai je repars en tournée (comme depuis le 11 février 1964), mes chers amis qu'il me plaît de revoir. À mon âge, Marcel, mon ami mon maître, me disait : « Je pars chaque jour avec ce qu’il me reste ». Grâce à vous, moi, chaque jour, je démarre avec ce que j'espère.

J'ai énormément lu tout l'été, énormément. C'est ma nourriture terrestre que la littérature. J’ai relu entre autres un peu Proust, Fitzgerald, un ou deux polars de Jim Thompson et en ce moment je termine une biographie sur Paul Valéry, Je suis fou de toi, (que l’auteure aurait pu intituler Paul et Jeanne.) Paul Valéry, amoureux tardivement d'une jeune femme d’environ trente ans sa cadette, égérie consentante de tellement, de trop d'autres hommes, mais il l'accepte par amour. C'est pas loin de ma chanson « Je te partage ». C'est pathétique de voir l'intelligence la plus brillante, la plus lumineuse, la plus lucide de son temps, être menée par le bout du cœur, malmenée, humiliée. Car, hélas, chez le poète du « Cimetière marin » c'est bel et bien dans le coeur que se niche l'intelligence. Lisez ce livre de Mademoiselle Dominique Bona. Bien que nous ne nous soyons jamais rencontrés, notre histoire à elle et moi remonte à loin. Je serai fier d'être parmi ceux qui l’accompagneront sous la Coupole en octobre. Elle a bien mérité cet honneur de part sa brillante culture, son amour de l'art sous toutes ses formes. C'est une belle âme dont l’épée est trempée dans l’ancre du plaisir d’écrire. Je vous livre pour finir ce modeste petit poème en guise de « tombeau » pour le bon, le brave Paul Valéry, qui m'a ébloui quand j’avais quatorze ans et peut-être rendu moins bête.

 

A la suite d'un long chagrin

Valéry se meurt grain par grain

Un genre de neurasthénie

Causée par celle qui le nie

Et qui brise son espérance.

Ce beau couseur de mer qui luit

Se désagrège sans un bruit.

Ainsi donc en pleine mué

L'amour, oui, l'amour peut tuer ?

Pauvre, pauvre Paul Valéry

Surtout que personne n'en rit.

On eut pu graver sur sa tombe :

« Il mourut de voir sa colombe

Qui ne marchait plus sur la mer

Mais sur la lame de l'amer »

 

S.L

 

index.jpg