20.01.2018
20 Janvier 2020:Message vidéo de Serge
06:29 Publié dans 2020, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
04.01.2018
4 Janvier 2020:Albert Camus
Serge Lama nous parle d'Albert Camus décédé il y a 60 ans.
[ALBERT CAMUS – LE MESSAGE DE SERGE LAMA]
Ce 4 janvier 1960, le plus grand écrivain de ma génération était victime d'un accident de voiture mortel. A cet instant-là, mon coeur s'est littéralement arrêté de battre. Il était pour moi comme un saint laïc, celui qui aurait pu ouvrir, d'une voix personnelle, une voie personnelle qui n'aurait sûrement pas changé le monde mais qui nous aurait permis de le supporter grâce à sa parole fraternelle. J'ai relu entièrement l’œuvre de ce Bogart à la plume aussi élégante que ses imperméables, et sa parole me touche toujours autant quand celle de Sartre semble dépassée. Il écrivait au passé composé pour que la famille des pauvres, dont je faisais partie, puisse le comprendre, sinon l’entendre. C'était un homme au soleil triste. Il n'a pas, contrairement à Dostoïevski, croisé Dieu sur son chemin littéraire, personnellement je le regrette. Mais ce qu'il laisse à la postérité, c'est de l'or, cette matière inaltérable mais si difficile à arracher au sol. L'or, c'est des montagnes de sueurs et de larmes mais ça reste l’or. On parle beaucoup de “L'étranger” qui peut faire songer à l'acte gratuit de Lafcadio dans “Les caves du Vatican” d’André Gide. Mais il faut absolument relire "La peste" en double lecture, voire triple. Et pourtant cela paraît simple comme bonjour. CAMUS entier semble simple comme bonjour, mais aujourd'hui il sonne simple comme “adieu” et un gamin de 17 ans est triste en moi et personne depuis lui ne l’a plus consolé.
Merci Monsieur Camus.
Serge Lama
05:55 Publié dans 2020, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
01.01.2018
1 Janvier 2020: Voeux de Serge
Serge Lama vous présente ses vœux en ce début d'année 2020
Mes chers amis,
Bonne année 2020, chiffre carré dans une France qui ne tourne plus rond. J'entends vos craintes, vos peurs, vos problèmes et je ne peux malheureusement faire qu’une seule chose pour vous, CHANTER. C'est, avec ECRIRE, la seule chose que je sais faire et, malheureusement, chanter pour la dernière fois en province. Adieu Bordeaux, Adieu Toulouse, Lille, Lyon, Rennes, Marseille et sa région, Nantes, Strasbourg et j'en oublie et j'en oublie. C'est une triste litanie pour moi aussi. Tant de souvenirs me rattachent à vos belles régions. Que de soirées mémorables partagées dans la joie d'une amitié contagieuse, un bonheur d'être ensemble, une convivialité. Car c'est VOUS qui avez fait ce que je suis, c'est VOUS qui, avant la capitale, m'avez reconnu et porté à bout de joie.
Depuis que j'ai pris cette décision ça tourne dans ma tête. FINI ! Fini, c'est un mot terrible, mais vous savez que je n'ai qu'une parole et que je ne reviendrai pas sur cette décision. Je vous avais dit que le baromètre serait mon corps et que je chanterai tant que mes jambes me porteraient (je devrais d’ailleurs écrire « ma » jambe car depuis 55 ans, depuis ce fameux accident, c'est elle qui me porte, l'autre n'est qu'un appui instable). Mais maintenant elle me dit basta ! C'est pendant la dernière tournée que j'ai compris que c’était cuit et que tenir le rythme des voyages était devenu trop exigeant pour moi. Mais je tiens tout de même à faire l'ultime effort, afin de venir vous remercier, car encore une fois, c'est VOUS qui m'avez élu, même à Paris, c'est VOUS qui m'avez permis de remplir cette salle mythique qu’est le Palais des Congrès, que j'ai inauguré en janvier 1975. J'y ai chanté en tout plus de huit mois. Parfois je vous reconnaissais dans la salle, amis de province. Je vous dois ma carrière en réalité.
Mais là c'est un adieu, un VRAI. La province, ce sera terminé. Si par la suite, mon état physique me permet encore de faire de la scène, il vous faudra venir me voir à Paris. Mais laissons parler le destin… Mais laissons parler le festin !
MES AMIS, JE VOUS AIME, faisons de ces adieux une fête !
Je vous souhaite la meilleure année possible.
Serge Lama
05:15 Publié dans 2020, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
09.12.2017
9 Décembre 2019:Mot de Serge
Félicitations au jeune Nordine Terha dont je ne doute pas que l’interprétation de « Je suis malade » a dû être formidable.
Je lui souhaite de faire la carrière d’un N’Golo Kanté, qui fut l’un des très grands joueurs de la dernière coupe du monde de football, pour le plus grand plaisir de Luis Fernandez d’ailleurs...
Serge Lama
Extrait du parisien 7 Décembre 2019
Les quatre Nanterriens arrivés durant l'intersaison subissent un bizutage en chantant devant l'assistance. Nordine Terha, qui évoluait l'an passé à Suresnes (R3) avec Mamary Kanté, le petit frère du champion du monde N'Golo, se lance dans une interprétation remarquable du «je suis malade» de Serge Lama qui déclenche les félicitations du staff et de ses coéquipiers. Dans les chambres des champions ...
18:15 Publié dans 2019, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
28.11.2017
28 Novembe 2019: Sandrine Roy
Article que le journal de Haute Marne consacre à Sandrine Roy , parolière, auteure de nombreuses chansons et admiratrice de Serge Lama
Merci à Sandrine Roy, parolière de talent, de m'avoir cité dans ce bel article que lui consacre aujourd'hui le Journal de la Haute-Marne
Serge Lama
04:50 Publié dans 2019, Ils parlent de Serge Lama, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
11.06.2017
11 Juin 2019:Serge Lama à Venise
Très beau texte de Serge Lama de retour d'un séjour à Venise
SERGE À VENISE]
Comment vous raconter Venise sans tomber dans le pathos dans lequel nous, auteurs, nous nous complaisons. Bien sûr, l’improbable passion de George Sand et d’Alfred de Musset hante sans doute les plinthes de la chambre 10 de l'Hôtel Danieli. Mais moi j'en ai ouvert les fenêtres qui donnent sur la lagune, et la joie de Venise a jailli. Oublieux des touristes et des pigeons assagis de la place Saint-Marc, j'ai entendu les cris des bateliers des siècles d’hier accumulés dans une harmonie toujours neuve. Quel merveilleux équilibre sur tant de déséquilibre. Millions de pieux plantés pour ériger ce vaste lion, frère sans doute du phénix, tant il renaît tous les jours de ses cendres. Venise soeur de l'Orient où le génie est partout, des plafonds aux sculptures, aux peintures ; Véronèse, Titien, le Tintoret. Venise n'est triste que pour les aveugles. Venise, à l'instar de Jérusalem, est une idée. Elle tient, serrées sur son cœur, les trois religions monothéistes et le Bucentaure jette son anneau d'espérance de la proue à la poupe. Venise est debout, c'est la planète entière qui se lézarde. J'y ai vécu cinq jours d'un bonheur implacable, à écouter, entre deux gondoles, les chants infimes de mon âme dans le clapotis heureux des eaux désinvoltes et enfantines. Venise femme ? Sans doute, mais pas que. Venise frivole ? Non, pas pour un sou, mais pour trois elle peut le devenir, c'est ce que l’Arétin m’a soufflé à l’oreille. Un homme à la langue bien pendue que cet Arétin, mais il parle d’or avec politesse et grâce, des vertus égarées aujourd’hui. Au XVIe siècle on ne bavardait pas, on conversait. Une république aristocratique ? Cela eut lieu à Venise. C'est une idée d'avenir… si la planète en a un…
03:15 Publié dans 2019, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
24.05.2017
24 Mai 2019:Sud radio
Tonino Benacquista et Serge Lama étaient les invités d'André Bercoff et Céline Alonzon dans le cadre "Des déjeuners des Deux Magots".
L'émission a été diffusée ce vendredi 24 mai de 12 h 00 à 13 h 00 sur Sud Radio.
Serge Lama : "Les œuvres de création sont toutes plus ou moins autobiographiques"
Serge Lama qui célèbre ses 55 ans de carrière et prépare actuellement un nouvel album, est l'invité de Céline Alonzo et André Bercoff, le 24 mai 2019. Ses chansons sont-elles toutes autobiographiques ? "Beaucoup. Je pense que les œuvres de création sont toutes plus ou moins autobiographiques. On met toujours quelque chose de soi dans une chanson comme dans un livre." Concernant La Glycine, qui évoque un amour d'enfance, il raconte : "Ma cousine m'a été enlevée très tôt, si je puis dire. Elle avait 3 ans et moi, cinq, et je me souviens de ce rapport ambigu que l'on avait à cette époque-là et qui a été arraché par les grands, par les parents. Je me suis servi de cet appui-là pour écrire cette chanson. Chanson qui n'était pas pour moi au départ, mais pour Gilles Dreu".
"Je n'ai pas de style, je m'adapte, explique le chanteur. Alain Souchon a un style. Moi, c'est la chanson qui me dicte mon style. Au fur et à mesure que j'écris, elle me dit où elle veut aller. Et à chaque chanson, c'est différent : le style, ça vous enferme !". André Bercoff l'interroge ensuite sur les Brassens, Brel, Ferré et autres Gainsbourg. Lui semble avoir été ailleurs. Avait-il de l'amertume ? "Non, pas de l'amertume. On était à la sortie d'une génération gagnante, une génération de génies. Vous arrivez derrière, Lama et Sardou, vous faites quoi ? Julien Clerc est parvenu à se mettre en marge de tout ça et moi, j'ai suivi le chemin que je vous ai indiqué, c'est-à-dire ce chemin chanson par chanson, sujet par sujet. Et au bout du compte, Dieu reconnaîtra les siens. Le public reconnaît les siens et pour nous, le public, c'est Dieu. Et il reconnaît les siens car, au bout de ces innombrables chansons, tout se rencontre."
Tonino Benacquista : "Les chansons ont un pouvoir inouï"
Est-ce la durée aussi qui fait sa force ? Serge Lama estime qu'il y a une part de chance. Il explique : "Il y a une bataille continuelle et on aime notre métier. Tant qu'on aime son métier on va se battre et on trouvera de nouveau une occasion de triompher quelque part. Je suis passé par tellement de choses. Je suis passé par Napoléon qui a été un triomphe mais qui sort complètement de mon domaine. En plus, je ne suis pas fan du tout de Napoléon : ça m'est tombé dessus parce que je voulais faire Le Châtelet. Et c'est devant le théâtre que je me suis dit que je ferais bien Napoléon. J'ai demandé à un ami historien un livre facile à lire sur Napoléon Bonaparte sur lequel je ne connaissais strictement rien". Cette pièce, au final, s'est jouée à Marigny puis plus tard, au Châtelet. Par la suite, Serge Lama passe à la symphonie, "une évidence pour le public", dit-il. Et André Bercoff salue le fait que l'interprète ne reste pas dans une boîte. "Je suis un voyageur", conclut Serge Lama.
Tonino Benacquista, auteur et scénariste à succès, lui non plus ne rentre pas dans une case. Après la série noire, s'est-il dit qu'il n'y avait plus rien ? "Je crois que c'était Topor qui disait : 'Il n'y a que le roman noir, tout le reste est littérature'. Raconter des histoires avec des intrigues, au bout d'un moment, ça m'a un peu limité. J'avais envie de raconter des histoires sans meurtre, sans détective privé." L'écrivain qui publie le 13 juin 2019, quatre romans noirs en Folio Policier, parle de son voisin de table, Serge Lama : "J'envie cette économie de mots qu'il y a dans le travail du parolier. J'ai toujours envié ça. Le seul truc qui me manquera, c'est d'écrire des paroles de chansons. Il y a quelque chose qui est d'un pouvoir inouï. On peut écrire des romans avec des milliers et des milliards de mots, il y a toujours quelque chose de fascinant à se promener dans la rue et, à propos de rien, vous avez envie de dire : 'Et d'aventure en aventure'. Il y a un air qui vous prend avec des paroles...". Et il conclut en saluant le pouvoir de la chanson : "Il n'y a pas plus direct pour aller vers l'inconscient collectif".
EXTRAIT
Petit mot de Serge à propos de cet enregistrement :
[LE MESSAGE DE SERGE]
Une soirée au restaurant « Les Deux Magots », bien arrosée, suite à l’enregistrement d’une émission pour Sud Radio où j’ai retrouvé quelques amis, dont André Bercoff et Tonino Benacquista qui est un ami depuis longtemps. Et hier soir je m’en suis fait d’autres. Pour clôturer la soirée, on m’a demandé de chanter une chanson de mon choix. J’ai choisi « Une île » et encore une fois, je me retrouve entouré de femmes qui chantent avec moi en choristes.
Ça a été un moment délicieux que je vous partage.
03:05 Publié dans 2019, Serge Lama à la radio, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
01.01.2017
1er Janvier 2019: Voeux de Serge
En ce début d'année 2019, Serge Lama nous présente ses vœux
Que vous souhaiter en cette nouvelle année, pour les uns le soleil jaune de l'espérance, pour les autres, s'ils sont heureux, qu'ils en prennent pleinement conscience face à la misère des autres.
Parler de moi me paraît un peu prématuré mais je prépare, j'écris et je rajeunis grâce à la présence de ma petite fille et l'amour de mon fils.
Je vous aime et vous souhaite à tous le meilleur du possible, ce qui n'exclut pas de rêver à l'impossible.
Vous revoir pour mes 75 ans m'a redynamisé, je pourrais écrire, "reboosté", si je voulais faire jeune et faire une entorse à la langue française mais je ne veux faire ni l'un ni l'autre.
Bonne année 2019 (ah tiens, la révolution va avoir 230 ans cette année, c'est peu de dire qu'elle ne fait pas son âge !)
Serge
18:40 Publié dans 2019, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
01.10.2016
1 Octobre 2018:Message de Serge
16:20 Publié dans 2018, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
26.07.2016
26 Juillet 2018:Mot de Serge
Voici un mot de Serge Lama au lendemain de la dernière date de la tournée "Je débute"
Mes amis,
Nous voici arrivés au terme de cette tournée qui a été magique. Toute l’équipe s’est impliquée pour vous offrir le meilleur spectacle possible et ce, des techniciens aux musiciens... Je remercie aussi Marie Paule Belle et Juliette pour avoir apporté un plus à mon spectacle, la première à l'Olympia et la seconde pour la dernière à Saint-Malo.
Mais sans vous, cher public, sans la force de votre présence, sans vos larmes et vos sourires, tout ça eût été vain... au bout du compte, pour moi, c’est vous le spectacle. Je vous serre fort dans mes bras, je vous dis MERCI... je vous aime et je vous regrette déjà... Sans vous je n’eus été rien dans la vie, qu’un vagabond sans but et sans bagages portant ses larmes dans ses bras. Je vous dois tout et cette certitude est profondément ancrée en moi... vous m’avez inventé puis réinventé sans cesse, vous m’avez hissé jusqu’à mes 75 ans, vous m’avez insufflé un surplus de vie, une force que je n’aurais sans doute pas eue sans vous. Et ce ne sont pas des mots en l’air, ils tiennent debout, ils reflètent ma pensée, ils la nourrissent...
A bientôt donc, pour de nouvelles épopées lyriques ou dans la simplicité confidentielle d’un petit lieu... le charme est d’entrevoir et de tout ignorer mais chut... la scène s’éclaire... le spectacle commence.
15:25 Publié dans 2018, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)