17.03.2009
1970 : Serge Lama au Canada
06:45 Publié dans 1970, CD, DVD, Vinyle et Vidéo | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : serge lama
16.03.2009
16 Mars 2009: La république du Centre Ouest
Article rédigé après le concert donné à Bocapôle à Bressuire le 14 mars 2009
"Ce n'est pas une honte d'avoir soixante-cinq ans !"
Vendredi soir, Bocapôle accueillait un Serge Lama en grande forme. Un récital intimiste pour savourer le succès autant que ses nouvelles chansons.
Comme sur un petit nuage. Un public combiné, après près de deux heures partagées avec Serge Lama. Il faut dire que ce nouveau spectacle est de nature à satisfaire les fidèles. A la fois un récital intimiste et un spectacle lumineux, où Serge Lama s'amuse en revisitant ses propres succès. Dans la lumière (somptueuse) des projecteurs, le voici benêt devant la porte de « La salle de bains », puis habité d'une rage démesurée pour « Les glycines ».
Sans micro pour finir le récital
Et puis, il y a aussi les chansons du nouvel album. Un disque à la tonalité un peu sombre. Cet artiste, qui a été placé au cœur de son œuvre, y a même le doute en osant chanter. « J'arrive à l'heure où même l'amour est fatigant, le cœur y est encore, le corps est beaucoup moins fringant... » Mais on peut secouer le cocotier, Serge Lama nous réserve encore bien des surprises. « Je suis, je crois, encore assez vert et ce spectacle peut en attester ! Mais, sous prétexte que j'ai l'âge que j'ai, je ne veux pas faire du jeunisme. Je m'adresse à des gens qui peuvent comprendre, entre 50 et pas d'âge, et c'est vrai qu'il y a des chansons qui leur sont dédiées. Mais ça plaît aux jeunes aussi, car ils aiment des chansons crues, qui disent la vérité. Tout comme les chansons de Barbara, souvent terriblement noires, ont pu plaire à un public jeune. »
« Il faut essayer d'être jeune dans son âge, en respectant son âge. Ce n'est pas une honte d'avoir soixante-cinq ans ! » Ce temps qui passe, Serge Lama l’assume transformé, dans ses textes. Faut-il rappeler qu'il est l'auteur de toutes ses chansons ? « Depuis une petite dizaine d'année, ça commence à se résorber, ce problème. Mais longtemps, on a surtout connu le chanteur, parlé du chanteur, et on ne faisait pas attention au fait que, depuis le début, j'écrivais mes chansons. Peut-être que le chanteur avait tout pris, tout occulté... Et puis longtemps, les gens ont pensé que c'était Alice Dona qui écrivait mes chansons, alors qu'en réalité elle ne faisait que mes musiques... Par exemple, beaucoup pensent que " Je suis malade ", c'est elle, alors que c'est moi qui ai écrit le texte. » Et c'est par cette chanson qu'il a terminé son spectacle. Sans micro. Fidèle à cette habitude, lui permettant de montrer qu'il a toujours assez de coffre pour se faire entendre d'un millier de spectateurs à Bocapôle !
Eric Berbudeau
15:26 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
SMS:L'optimisme
L'optimisme quand il n'est pas une forme idéologique de l'ignorance
est une forme déguisée de la lâcheté.
Serge Lama - 2009
07:00 Publié dans 2009, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
16 mars 2002 : Olympia
06:55 Publié dans 2002, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : serge lama
16 Mars 2002: Le parisien
Lama s'installe à l'Olympia à partir de ce soir
LES TOURNÉES, Serge Lama les connaît bien, lui qui, à une époque pas si lointaine, faisait plus de deux cent cinquante concerts par an. À partir de ce soir, le chanteur s'installe à l'Olympia, pour trois premiers rendez-vous, avant d'y revenir, du 26 au 31 mars. Une série de récitals entrecoupés de virées en province où Lama, 59 ans, va panacher anciens et nouveaux succès, dont des morceaux extraits de « Feuille à feuille », son dernier album sorti en novembre. Un CD qui a surpris par son dépouillement et où il s'est fait accompagner par un accordéon, un instrument qu'il avait plutôt boudé jusqu'alors.
Une bête de scène
Lama, c'est surtout l'énergie d'une bête de scène. Showman infatigable, revisitant sans cesse son immense répertoire, le bousculant de sa grande gueule et de ses manières de hussard. Un bulldozer de la chanson française qui aime chanter les femmes et l'amour sans détour, de sa voix de stentor. En fait, Serge Lama se poserait plutôt en mélancolique, un versant moins visible de sa personnalité, et en littéraire trop longtemps ignoré, parce que facilement réduit aux « P'tites Femmes de Pigalle ». Au théâtre et devant les caméras, ce matador du music-hall a découvert que sa voix ne devait pas être obligatoirement portée par cette violence et ces rugissements qui l'habitent depuis toujours. Il n'empêche que ce fauve-là est lâché, à partir de ce soir à l'Olympia.
Sébastien Catroux
06:39 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
16 Mars 82 : Intimité
06:25 Publié dans 1982, La presse des années 1980 | Lien permanent | Commentaires (0)
16 mars 2002 : France Soir
06:22 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
16 mars 2002 : Studio 22 sur RTL
04:50 Publié dans 2002, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
15.03.2009
15 mars 1985: Le jeu de la vérité Bernard Tapie
21:51 Publié dans 1985, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
15 Mars 2011: L'avenir.net
Le 11 Mars 2011 Serge lama se produisait à tournais. Compte rendu du concert
Serge Lama : «J'arrive à l'heure"
«Voilà ce que c'est d'être une star»,
dit le chanteur en entrant en scène, sous les applaudissements fervents. Murmuré comme une confidence, le texte s'offre en complicité avec ceux qui donneraient des nuits pour que les lueurs existent. Serge Lama est de ceux-là : avec lui, L'Âge d'horizons s'impose comme un manifeste, un testament provisoire.
Les ailes noiresSobrement impérial, l'homme demeure un pilier de la chanson française. Auteur et compositeur, il ne cesse d'émouvoir et de surprendre. «Souvenirs, attention danger !» Des chansons récentes témoignent d'une attention à l'itinéraire qui traverse les grands paysages de tout le monde. La vie, l'amour, la mort, et leurs ombres, leurs phares. «J'arrive à l'heure où le soleil jette son gant.» Entre une page dédiée à un ami très cher et une fantaisie rimée, c'est la passion qui se décline en toutes lettres. Qu'il célèbre sa Marie polonaise ou rappelle de lointaines conquêtes, Serge Lama ne cesse de tarauder le coeur des femmes. Elles le lui rendent bien, en reprenant ses refrains d'antan avec la docilité des armées. «Je t'aime à la folie, la vie...» Dans un halo géomètre ou sous des faisceaux croisés, l'artiste glisse d'une atmosphère feutrée à une romance en couleurs. Les éclairages n'ont rien de tapageur : ils inventent des instants portés par l'accordéoniste Sergio Tomassi et, à toutes les guitares, un certain Philippe Hervouët. Sans doute est-ce avec «Les glycines» que l'on saisit le meilleur d'un renouveau, quand le pathétique puise aux ressources du rock.
Cette force, on la cueille également au coeur du dernier album, des désenchantements de Grosso Modo aux surprises des Objets hétéroclites. Avec aisance, le trio tutoie la mélancolie et la fièvre, l'engagement ou le désamour. «Souvenez-vous à Nanterre/j'étais presque un oiseau/et voyez mon plumage/a séché sur mes os.» Rimbaud et Verlaine n'en croiraient pas leur échappée duelle.
Il affiche un envol français au long cours, avec des ailes napoléoniennes, une gestuelle toujours conquérante. Si bien que le clin d'oeil au Belge Brel, qu'il tente en clôturant le concert, ne passe pas vraiment. On le lui pardonne volontiers, en se demandant quelle tête de pipe il choisira lors de sa tournée proche au Québec. Et s'il a omis de préciser que «Le gibier manque», c'est pour mieux souligner de ses mots un horizon qui file, droit devant. «Je ne pourrai jamais être de ceux qui restent...»
21:24 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)