Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28.02.2009

28 Février 1970:Le monde

Article signé Claude Sarraute après le passage de Serge Lama et Jacqueline Dulac à Bobino

Capture.JPG

DULAC ET LAMA

Par CLAUDE SARRAUTE Publié le 28 février 1970

 

A la vue de leurs deux noms réunis sur l'affiche de Bobino on s'inquiète, on s'attendrit : lui a été à moitié écrabouillé dans un accident d'automobile, elle, à moitié dévorée par un lion mal nourri. On s'attend à des cicatrices, des béquilles, des attelles, des pansements, mais non, ils ont l'air de se porter comme un charme. C'est à peine si la pâleur de l'un, la maigreur de l'autre, peuvent rappeler, l'espace d'un frisson, ce par quoi ils sont passés.

Jacqueline Dulac se présente avant l'entracte - les dames d'abord - en costume - pantalon argenté. Elle a de jolies manières en scène ; elle va, vient, se promène, et puis s'accroche, plante fragile, au tuteur du micro. Elle a de la voix, de la tête et du cœur et n'hésite pas à emprunter certains de leurs couplets à Jean Ferrat ou Claude Delécluse. Elle estime que " lorsqu'on est heureux on devrait mourir, oublier la vie pour ne pas penser, pour ne pas aimer... " Triste programme ; il comporte peut-être quelques failles : je, le cite de mémoire.

Serge Lama paraît plus nerveux, plus crispé. Il a adopté le complet-veston et la coupe Bonaparte ; il en veut à Simone Berteaut, la demi-sœur de Piaf ; il assure que, " de train en train, de port en port ", jamais, non jamais il n'oubliera celle qu'il adore; il évoque Quarante de façon assez salace et de façon assez défaitiste les premières étreintes entre gens de sexe opposé.

Gros succès. Tous ces refrains sont garantis grand teint et susceptibles de passer sans trop rétrécir à la machine à fredonner.

 

 

28 Février 2002:Le progrès

 

Le progrès.jpg

 

Et d'aventures en aventures...

 

Après quarante ans de carrière mouvementée, Serge Lama revient au fronton de l'actualité discographique et scénique. Avec une formule simplifiée, en forme de contre-pied radical.

Serge Lama a intégré sa carrière en voulant réussir là où son père, chanteur d'opérette aux côtés de Bourvil et de Guétary, avait échoué. Cette détermination a commencé en 64 à l'Ecluse avec Barbara, puis à Bobino devant Brassens. C'est ici qu'Eddy Marouani découvre cette voix grave et puissante, ces textes à la fois gouailleurs et pathétiques à l'instar d'un Brel, quelque part entre Piaf et Maurice Chevalier. Désinvolte et émouvant, Lama campe plusieurs personnages à lui seul et profitera du regain de faveur de la chanson à textes après la déferlante yéyé.

Après son terrible accident de voiture en 1965 et la mort de sa compagnie la pianiste Liliane Benelli, il va doucement mais sûrement se reconstruire, aidé entre autres par son compositeur Yves Gilbert. Dès 68, l'album "D'aventures en aventures..." augure une succession d'énormes succès, alternant chansons entraînantes ("Les p'tites femmes de Pigalle", "Femme femme  femme"...) et chansons tristes. Alice Dona va participer à son tour à sa "décennie prodigieuse", jusqu'en 75 où Serge entre dans le Livre des Records avec plus de 300 000 spectateurs au Palais des Congrès. Dix ans de tournées puis une pause au début des années 80 avant la comédie musicale Napoléon, rôle qui lui collera à la peau. L'opportunité de se tourner début 90 vers le théâtre et la télévision, de 94 à 98.

Le revoici comme à ses débuts, accompagné d'une formation réduite, sans piano, qui fait la part belle à l'accordéon. Un trio minimaliste qui pour la première fois a dû lui apprendre à changer sa façon de chanter. Et à la clef, un nouvel album "Feuilles à feuilles", comme un contre-pied radical, réalisé par Nicolas Montazaud, percussionniste et architecte sonore de Nougaro. Très acoustique, éminemment classique dans sa facture et pourtant aux sonorités bien actuelles, il offre avec "une voix nue sur des rythmes", quelques-uns des plus beaux textes de sa pourtant très riche carrière.

MICHEL CLAVEL

 

28 février 2010: Le bien public

Articles parus dans le bien public suite au concert donné par Serge Lama au Zenith de Dijon le 28 Février 2010

 

Le bien public.jpg

 

Journal du 27 février 2010

La chanson, l'art de l'instant

Serge Lama a enregistré son premier 45 tours en 1964 et a repris à l'Écluse, en première partie de Barbara. Influence. Adolescent, Serge Lama lisait A. Rimbaud, Ch. Baudelaire, le marquis de Sade et S. Guitry.

Il tourne de ville en ville et s'arrête une nouvelle fois en Côte-d'Or, à Dijon, fin février. Au Zénith. Serge Lama est sur scène depuis près de cinquante ans.

Loin des grands éclats de rire dont il nous a habitués au fil des ans et des médias, l'homme est grave. Et analyser avec une lucidité non dénuée d'humour son parcours de chanteur, de parolier. D'écrivain aussi puisqu'il a été publié en 2007 chez Anne Carrière un livre de poésie érotique Sentiment, sexe, solitude. « En cinquante-deux ans d'écriture, c'est la première fois que je me sens aussi libre », écrivait-il alors.

Des mots pour le dire

Et il précise aujourd'hui : « Je suis de la génération de la littérature, des grands poètes. Au XXe siècle, on était encore dans la littérature.(...) Un livre, c'est émouvant. Quand on l'a en mains la première fois, il y a quelque chose qui se passe qui est de l'ordre du sacré. Même si on a aussi ce sentiment quand on reçoit la pochette du disque ! » Auquel s'ajoute aussi un sentiment de liberté : « Quand le public fait de vous une vedette, il vous définit. Il vous invite à refaire toujours la même chose. Et vous passez votre vie à avoir des contraintes ! ». Après s'être battu pour réussir... il s'est battu pour être libre.

Populaire

Alors « chanteur populaire », lui ? « Cela dépend du sens que l'on donne à ce mot. J'ai été un chanteur populaire à mes débuts. Je deviens un chanteur beaucoup plus élitiste. Mes chansons deviennent moins populaires, parce que mes mots ne sont plus compris de la même façon. J'exagère un peu, mais... Dans les Petites Femmes de Pigalle (NDLR : la chanson est sortie de 1973), par exemple, je dis : "Un voyou s'est vautré dans mon lit conjugal. Il m'a couvert de boue, d'opprobre et de scandale". Couvrir d'opprobre, à l'époque les gens comprenaient. Maintenant... » Ce qui ne l'empêche nullement, tout de suite après, de dire dans un sourire : « Mais les gens sont pris par la magie des mots mêmes s'ils ne les comprennent pas. C'était aussi le cas de la messe quand elle était dite en latin ! ». Puis de préciser : « Je ne me prends pas pour un grand poète. La chanson est un art de l'instant. C'est comme du poisson frais, une chanson. Des chansons éternelles, il n'y en a que très peu. Il faut qu'elles soient vraiment très bonnes. » L'homme est là. Lucide sur la valeur — indéniable — de son travail, chaleureux quand il parle de son public, et capable aussi d'asséner : « Nous ne vivons que dans le provisoire » avant d'évoquer une phrase de Marguerite Yourcenar : « Tout bâtisseur, à la longue, n'édifie qu'un effondrement ». Il n'a pas pu la mettre en exergue de son Napoléon (que les Dijonnais avaient pu applaudir en 1986). Mais il l'a toujours en tête.

C'est ce Lama-là que les spectateurs vont applaudir. Jouant des mots et des musiques, généreux avec eux mais aussi exigeant. Et qui impose sa liberté « extrêmement fragile, ténue, difficile à définir », mais essentielle.

Un disque en continuité

Son dernier disque, sorti en 2008, s'inscrit dans cette continuité de sensibilité et quelque part de mélancolie voilée. Un disque en forme de bilan, mais aussi à la destinée, annonce sa maison de disques.

RÉMY, JOCELYNE

 

Journal du 1er mars 2010

get.aspx-196f117.jpg

Amoureux sombre de la vie

Serge Lama entre en scène dans un noir presque total et entame son concert a capella. La voix légèrement éraillée, il chante ce qu'est être une star avant d'être rejoint par ses deux musiciens qu'il présente dès le début du spectacle : Philippe Hervouët à la guitare, Sergio Tomasi - célèbre accordéoniste de Barbara - à l'accordéon et aux arrangements musicaux.

Serge Lama en version intimiste donc, à l'heure de son bilan et de ses 67 printemps. L'artiste dépeint avec une certaine ironie, parfois un peu d'amertume et de mélancolie, un univers à la fois sombre et sobre. L'artiste reste fidèle à ce que l'on connaît de lui et enchaîne ses derniers titres - issus de son album l'Age d'horizons - et ses tubes les plus fameux, tels que les Petites Femmes de Pigalle ou Je suis malade.

Si l 'enregistrement des cordes et des percussions donne, à certains morceaux, un côté un peu artificiel, c'est quand il donne une teinte acoustique à ses chansons que l'artiste semble le plus à l'aise.

Son concert devient alors vraiment intimiste, les morceaux qu'il interprète prennent toute leur dimension, empreinte d'une mélancolie vivante et émouvante. L'interprète Serge Lama n'a rien perdu de sa verve et de son talent au moment où il choisit de chanter le bilan de sa vie, ses anciennes chansons éclairées par les textes des nouvelles. Et le public du Zénith de Dijon salue l'artiste debout, comblé par une prestation tout à la fois généreuse, drôle et mélancolique.

 

28 Février 1983:Remise des cadeaux

Pour les 40 ans de Serge , le fan club avait organisé une collecte et le 28 Février 1983 Serge recevait chez lui ses cadeaux.

Photos dans la Fronde N°33 printemps 1983

Scan0079.jpg

Scan0082.jpg

Scan0083.jpg

Scan0084.jpg

Scan0085.jpg

Scan0086.jpg

Un peu plus tard...Serge découvrant le journal

Scan0093.jpg

La fronde N°35 Hiver 83/84

 

28 Février 2000: RFI

 

Un Lama au Québec

La tournée d'un trèfle à quatre cœurs

lama.jpg

 

Québec 

28/02/2000 - 

Les artistes français pouvant se permettre une tournée d'envergure au Québec sont assez rares. Avec plus de 30 dates à son agenda, Serge Lama fait exception, mais il est vrai que la fidélité est réciproque et ce depuis toujours. Il n'est donc pas surprenant que son actuelle tournée dans la Belle Province soit presque sold-out et que la couverture médiatique soit si imposante autour de l'interprète français chéri des Québécoises.
 
Même la très sélective Musique Plus (une des deux chaînes musicales québécoises) lui a ouvert ses portes, ce qui en dit long sur l'impact de Lama auprès du public québécois. Pas une émission de radio et télévision, pas un quotidien n'ont été en reste, tout le monde a eu droit à son petit bout de Serge Lama. Pas étonnant toutefois de la part d'un homme qui se donne sans compter depuis plus de 30 ans. L'artiste est chaleureux, volubile et son amour de l'amour, contagieux. On a forcément envie d'aimer cet amoureux-là.

Et c'est bien de l'amour qui enveloppait la triste et sans âme salle Albert Rousseau à Sainte-Foy, jeudi 24 février dernier. Certes, on était loin du spectacle avec les 55 musiciens de l'Orchestre Symphonique de Québec qu'il avait donné en janvier 97, mais plus proche de l'univers intime de l'artiste. Un petit bout du monde comme une étroite rue d'un quartier populaire où la tristesse rencontre la joie, la colère, les doutes et les regrets. Un microcosme où la poésie vient panser les blessures et donner des ailes aux amoureux. Vingt-six fois, il a chanté des chansons qui sont autant d'histoires parfois drôles, souvent tristes mais toujours mues par l'amour. C'est d'ailleurs le séducteur, l'homme à femmes que le public est venu voir et entendre et "ELLES" n'ont pas été déçues. Serge Lama reste fidèle à sa réputation. Comment résister à un homme qui en chantant "La serveuse" caresse avec une sensualité presque gênante une chaise devenue l'ennemie public n°1 d'une assistance morte de jalousie. Il n'y a que lui pour rendre une femme jalouse d'une chaise.

Ce climat intimiste, ce show presque acoustique s'est révélé être un succès. Ponctuant ses chansons de quelques annotations personnelles, Lama a enchaîné les succès comme "Superman", "Chez moi" ou "Femmes, femmes, femmes". Mais si Serge Lama a fait un show sur le ton de la confidence, il n'était pas question que cela ait un air de "déjà entendu". D'où de nouveaux arrangements tantôt jazzy ("Le dimanche en famille") ou reggae ("Superman", "Toi c'est pas pareil") voire même un peu rock. Ce sont d'ailleurs ces orchestrations qui suscitent le plus de commentaires chez les critiques des grands quotidiens de la capitale québécoise au lendemain de la première. Pour certains, elles dénaturent l'âme des chansons, les dépouillent de leur magie alors que d'autres saluent l'audace de l'artiste de vouloir rafraîchir son répertoire.

L'ambiance n'était peut-être pas aussi enlevée que lors du spectacle symphonique au Capitole mais le but n'était pas le même non plus. L'accent était mis sur l'émotion et elle n'a pas fait défaut une minute et cela en grande partie grâce à trois musiciens multi-instrumentistes qui sont pour beaucoup dans le succès de ce Serge Lama cru an 2000.

La tournée du trèfle à quatre cœurs (Lama et ses trois musiciens) se poursuit partout au Québec.

 

 Pascal  Evans

28 Février 2011: Le télégramme

Serge Lama sur scène à Plougastel le 6 Mars 2011

 

numérisation0004.jpg

lire.jpg

28 Février 1994 : La fièvre de l'après midi

Capture 8.PNG

Dans cette émission présentée par Vincent Perrot, Yvette Horner était ce jour là l'invitée principale.

Une équipe de tournage s'était rendue dans les studios de la plaine Saint Denis, sur le lieu d'enregistrement  de la série "Garde à vue" . Le commissaire Paparel (alias Serge Lama) avait fait visiter son commissariat .

vincent perrot fev 94.jpg

fev 94.jpg

 

EXTRAIT AUDIO

 

Février 2002 : Chorus

Entre la sortie de FEUILLE A FEUILLE et la préparation de l'Olympia, le magazine CHORUS consacrait trois pages à Serge Lama en février ou mars 2002. Pascal G a retrouvé l'article à la bibliothèque.

serge lama

 
 

 

 

 

28 février 1996 : ICI PARIS

Article publié dans ICI PARIS du 28 février au 5 mars 1996.

 

serge lama

 

 
 
 
 

29 Février 1976: Système 2

Le 29 Février 1976 était diffusée cette émission présentée par Guy Lux:

 

 melody_systeme2.jpg

Scan.jpg

télé 7 jours du 28 Février 1976

 

Etaient présents:

Gérard LENORMAN: "Et je t'aime", "Et moi je chante", "La ballade des gens heureux", "Le funambule" 

Michel SARDOU: "La marche en avant" 

Daniel GUICHARD: "Toi" 

Alice DONA: "Le 6ème ciel", "L'antistar" 

Serge LAMA: "La chanteuse a 20 ans" 

Alice DONA et Claude FRANÇOIS: "C'est de l'eau, c'est du vent" 

Claude FRANÇOIS: "Une chanson française" 

Jeane MANSON: "Avant de nous dire adieu" 

LES COMPAGNONS DE LA CHANSON: "La grande dame", "La chorale" 

ETC

Même si ce n'est pas mentionné dans l'encart TV Serge Lama était présent et avait interprété " la chanteuse à 20 ans ".

 

 

Melody.tv_468X60.jpg