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01.01.2024

BIENVENUE

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SUR LE PETIT MUSEE WEB

DE


SERGE LAMA

 

 

 

Il s'agit d'un site sur  la carrière et l'actualité de Serge Lama au travers de nombreux documents classés par année. N'hésitez pas à le parcourir il contient plus de 4000 notes.

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NOUVEL ALBUM SORTI LE 7 OCTOBRE 2022

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Retrouvez nous sur la page facebook des amis de Serge Lama

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24.08.2023

24 Aout 2024: Paris Match

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Pour la troisième fois une chanson de Serge lama est à l honneur dans le Match des tubes sous la plume de Florent Barraco

 

Adoption et séparation : Serge Lama et Vianney, leur (beau) fils, leur bataille

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© Alain ROBERT/SIPA - AFP

 

LE MATCH DES TUBES (36 / 40) - Des hommes qui s’épanchent sur leur enfant adopté : l’un doit le quitter, l’autre commence à tisser des liens. Deux tubes très émouvants.

La paternité change un homme. Et lorsqu’il s’agit d’endosser le rôle de figure masculine auprès d’un enfant issu d’une précédente union, la responsabilité devient encore plus forte. Si les déclarations d’amour paternel sont nombreuses (la plus célèbre restant « Le petit garçon » de Serge Reggiani), les chansons consacrées aux beaux-pères sont plus rares. Donc plus précieuses. Au menu (enfant) de ce 36e duel, « L’enfant d’un autre » de Serge Lama et « Beau-papa » de Vianney.

Ce titre est adoré des fans de Lama. Niché dans l’excellent album « Je suis malade » (1973), « L’enfant d’un autre » est un bijou de mélancolie. On y entend la détresse d’un beau-père quitté par la mère du petit garçon qu’il avait appris à aimer. Comme souvent avec Lama, la subtilité des mots décuple l’émotion. « C’est elle qui est partie, mais c’est lui qui me manque, ce tout petit garçon qui n’était pas de moi », confie l’artiste. Et de lancer, pathétique : « Les enfants sont le fruit des femmes, pas des hommes. Et quel que soit celui qui fait germer la pomme, le père pour l’enfant c’est celui qui est là. » Lama s’imagine dans vingt ans, lorsque l’enfant devenu adulte ne sera plus qu’un souvenir pour lui. Que reste-t-il de l’éphémère beau-père ? « Rien ne le remplacera […] Je suis démuni comme un père qui vient de perdre son enfant. Et je suis malheureux. » Son (beau) fils sa bataille. La mélodie intimiste d’Alice Dona – guitare lancinante, presque comme une comptine – renforce la gravité du propos. L’album triomphera, dépassant le million d’exemplaires vendus, et le morceau deviendra culte.

La comptine de Vianney

En 2020, Vianney met en musique un moment décisif de sa vie : l’adoption de la fille de sa compagne, la violoncelliste Catherine Robert. Il en fait une chanson, véritable hymne à l’amour filial. « Y’a pas que les gènes qui font les familles. Des humains qui s’aiment suffisent. » Comme Lama, il choisit la forme de la comptine, une mélodie épurée et tendre. Mais son texte prend aussi des accents de manifeste pour le statut de beau-père : « Non je ne volerai jamais la place du premier qui t’a dit je t’aime. Sur ton visage on voit son visage. Et c’est ainsi que tu es belle […] J’attendais pas. J’te laisserai pas. Même sans l’même sang, on s’aimera. » La sincérité du propos et la fragilité de sa voix donnent à ce titre une authenticité qui en a fait très vite un standard de la chanson française, salué par ses pairs.

Deux chansons pour dire la place du beau-père, mais une seule emporte le cœur. Encore une fois, Serge Lama triomphe. Si la chanson de Vianney ne manque ni de tendresse ni de vérité, la plume et l’interprétation de l’un de nos plus grands poètes font de « L’enfant d’un autre » bien plus qu’une chanson : un bouleversant moment d’émotion où chacun peut se reconnaître. Il est malade, complètement malade ! Et nous aussi. Serge Lama, notre ami, notre maître.

 

19.08.2023

19 Aout 2025:Les Arts Ze

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Il est des spectacles qui, sans crier gare, vous griffent le cœur. Lama, d’aventures en aventures appartient à cette rare espèce. On y pénètre comme on entrerait dans une pièce sombre : prudemment. Et puis la lumière surgit, et tout s’emballe.

En deux heures d’une intensité presque féroce au confortable Théâtre Desjardins à Montréal, une distribution électrisante – le caméléon du théâtre musical Stéphan Côté, entouré des magnifiques révélations Élizabeth Duperré et Gaëlle – conduit par un Éric Paulhus bouleversant, explore l’univers de Serge Lama. Paulhus, dans le rôle-titre, irradie : drôle, fragile, fiévreux, il donne au chanteur une chair nouvelle, malade et magnifique.

Tout commence dans un éclat de voix partagée : Je t’aime à la folie, chanté à l’unisson, comme on brise un cadenas sur un coffre trop longtemps fermé. La vie de Serge Lama s’ouvre alors devant nous : ses drames, ses amours, ses cicatrices, sa renaissance québécoise, architecturés dans une mise en scène organique et inventive de Charles Dauphinais enrichie par une chorégraphie d’Alex Francoeur. Le texte de Mélissa Cardonna joue à saute-mouton avec le temps, préférant l’onde émotionnelle à la chronologie, et revisite non seulement les tubes, mais ce qui les a enfantés.

On traverse le choc : l’accident de 1965, Liliane arrachée à la vie, la douleur fichée à jamais dans les os du chanteur. Puis viennent la convalescence interminable, la mère oppressante, le père oublié, le mentor Marcel, son Napoléon, les amours qui comptent Michèle et Luana, Dalida, Barbara, les triomphes – toutes ces douleurs transmutées en or, pierre angulaire de la création lamienne.

La distribution est magistrale : Stéphan Côté impressionne par sa maîtrise du théâtre musical, promeneur agile entre intensité dramatique et élégance vocale, tandis qu’Élizabeth Duperré et Gaëlle, véritables révélations, apportent fraîcheur, caractère et puissance émotionnelle à chaque tableau.

Paulhus, lui, sidère. Sa voix touche au mimétisme, mais son jeu dépasse la simple imitation. Quand il se jette à genoux pour Je suis malade, c’est la salle tout entière qui vacille : chacun y reconnaît sa propre faille. Il ne chante pas, il se saigne devant nous :

Je suis malade,
Complètement malade…

Les images se succèdent comme des battements de cœur trop forts ; un théâtre musical palpitant, qui fait de la vie de Serge Lama non pas une biographie, mais une expérience sensorielle.

Puis la voix du vrai Serge Lama résonne : Je ne suis pas sur scène mais sachez que je vous aime et que je vous ai aimé plus que tout.

Rideau.

On sort de Lama, d’aventures en aventures essoufflée, chavirée, larmes aux yeux… mais vivante.

11.08.2023

11 Aout 2025: Annonce d'un film sur Serge Lama

Un film/documentaire sur Serge Lama est en préparation pour la rentrée

 

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Musique

Serge Lama : Le Biopic d’une Légende

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Plus de 60 ans de carrière, des textes gravés dans la mémoire collective et une voix qui traverse les générations : Serge Lama est de ces artistes qui ont façonné la chanson française. Aujourd’hui, c’est à travers un documentaire officiel, actuellement en tournage, que son parcours exceptionnel va être retracé. Réalisé et produit par David Serero, ce long-métrage promet un voyage inédit au cœur de l’univers de l’interprète de Je suis malade.

De Bordeaux aux sommets de la chanson française

Né à Bordeaux en 1943, Serge Lama grandit dans un environnement artistique marqué par le théâtre et la chanson. Très tôt passionné par les mots, il se lance dans la musique au début des années 1960. Ses premiers pas sont prometteurs, mais c’est en 1968, après un grave accident de voiture, que sa carrière prend un tournant décisif. Il revient sur scène avec une force décuplée, prêt à imposer son style : des textes poignants, une intensité vocale rare et une interprétation habitée.

Des tubes intemporels et une carrière monumentale

Au fil des décennies, Serge Lama signe des chansons devenues incontournables : D’aventures en aventures, Les ballons rouges, Femme, femme, femme, ou encore l’inoubliable Je suis malade, reprise dans le monde entier. Auteur et interprète, il mêle dans ses textes poésie, passion et mélancolie, offrant à la chanson française un répertoire riche en émotions.

Une personnalité entière et généreuse

Sur scène comme dans la vie, Serge Lama s’est toujours montré fidèle à lui-même : sincère, intense, parfois provocateur, mais toujours profondément humain. Sa capacité à se livrer sans détour, à chanter l’amour et la vie avec une authenticité brute, a construit un lien unique avec son public.

Un documentaire événement

Ce biopic, véritable fresque musicale et intime, reviendra sur les grandes étapes de sa vie, entre triomphes et épreuves personnelles. Julien Clerc, Carla Bruni, Nana Mouskouri, Nikos Aliagas, Bénabar, Orlando, Patrick Sébastien, Marie-Paule Belle, et bien d’autres, livrent leurs souvenirs et témoignages, dressant un portrait vibrant de l’homme et de l’artiste.

À travers des archives rares, des interviews exclusives et des scènes inédites tournées pour l’occasion, le film promet de dévoiler un Serge Lama tel qu’on ne l’a jamais vu.

Une sortie attendue

La bande-annonce complète sera dévoilée à la rentrée, avant une sortie du film à l’automne en salles, à la télévision et sur les plateformes de streaming. Pour les admirateurs de longue date comme pour les nouvelles générations, ce documentaire s’annonce comme un hommage à la hauteur de l’icône qu’est Serge Lama.

 

03.08.2023

3 Aout 2025: Paris Match

Durant tout l'été la version web de Paris Match analyse deux chansons, ou deux versions  mises face à face 

 

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LE MATCH DES TUBES (21 / 40) - Serge Lama crée « Je suis malade » sans trop de succès. Avant que Dalida, une polytraumatisée de l’amour, ne la sublime et la remette en course.

À quoi tient le destin des chefs-d’œuvre. Souvent à pas grand-chose. Il y a parfois le chanteur qui ne croit pas à sa propre création : Michel Sardou n’a-t-il pas dit à ses compagnons d’écriture qu’il ne croyait pas à cette histoire d’un mariage irlandais ? « Les Lacs du Connemara » sont devenus son plus grand tube ! Il y a, souvent, le public qui préfère un succès à une œuvre magistrale : les Français ont plébiscité « Y’a qu’un ch’veu » au « Bal des Laze » de Michel Polnareff avant que le temps corrige cette infamie. Il y a, enfin, les chansons ignorées dont la reprise par un autre artiste lui offre un retour de flamme. C’est le cas de notre duel du jour : « Je suis malade », créé par Serge Lama, et popularisé par Dalida.

Les amours contrariées ont toujours fait d’excellentes chansons. Au début des années 1970, Serge Lama est tiraillé. Il est marié, mais amoureux de Michèle Potier. À sec au niveau création, l’interprète d'« Aventures en aventures » traîne son spleen jusqu’à un dîner avec son amie et compositrice, Alice Dona. « Une petite phrase m’émeut plus particulièrement, que Serge s’obstine à employer à plusieurs reprises, comme pour appuyer son récit et me faire prendre conscience de la gravité de sa situation. « Je suis malade… Je suis malade… » », se souvient-elle dans son autobiographie. Elle se précipite au piano, compose la mélodie et la soumet à Lama. Qui retrouve sa plume. « Je ne rêve plus, je ne fume plus. Je n’ai même plus d’histoire […] Je n’ai plus envie de vivre ma vie. Ma vie cesse quand tu pars. » L’interprétation de Serge Lama est grandiose. Chaque mot illustrant sa déchéance est appuyé par une voix à la fois poignante et puissante. La mélodie de Dona s’avère tragiquement simple - des notes de piano et une légère guitare avant que les cordes viennent emballer le tout. « Tu m’as privé de tous mes chants. Tu m’as vidé de tous mes mots. Et j’ai le cœur complètement malade, cerné de barricades. T’entends, je suis malade »

La maison de disques ne croit pas à la chanson, mais l’incorpore tout de même sous la pression de Lama dans l’album « rouge » de l’artiste sorti en 1973. Le public lui préfère « Les p’tites femmes de Pigalle ». « Je suis malade » aurait pu connaître le même destin que « Le 15 juillet à 15 heures ». Mais…

Version encore plus désespérée

Une autre grande blessée de l’amour tombe sur le titre et décide de le chanter. Dalida, pas encore reine du disco, mais déjà très tourmentée s’empare la même année de « Je suis malade ». Elle ne change aucunement le texte et modifie très légèrement l’orchestration de la mélodie. Les paroles collent parfaitement et elle livre une version encore plus désespérée. « Comme à un rocher, comme à un péché, je suis accroché à toi, je suis fatigué. Je suis épuisé de faire semblant d’être heureux quand ils sont là. » La voix de Dalida est bouleversante surtout quand on connaît la fin de l’artiste. « Cet amour me tue. Si ça continue, je crèverai seul avec moi. Près de ma radio comme un gosse idiot écoutant ma propre voix qui chantera je suis malade. » Le public ne rate pas cette seconde chance et accueille triomphalement la chanson. « C’est grâce à toi si « Je suis malade » est devenu un succès », remercie dans une émission de Michel Drucker Serge Lama en 1978. Les radios passent la moitié de la chanson version Dalida, l’autre moitié version Lama.

Florent Barraco

23.07.2023

23 Juillet 2025:Paris Match

Capture.JPGDurant tout l'été la version web de Paris Match analyse 2 chansons mises face à face 

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LE MATCH DES TUBES (10 / 40) - En 1967, Serge Lama livre une vision pessimiste de son enfance dans « Les Ballons rouges ». Michel Jonasz, lui, raconte avec mélancolie ses « Vacances au bord de la mer ».

On ne guérit jamais de son enfance. De cette période se nourrissent les souvenirs, les rancœurs et les bonheurs. La chanson française aime se souvenir. Surtout quand la jeunesse est difficile. Serge Lama et Michel Jonasz racontent leur enfance solitaire et pauvre. Le premier se lamente de l’absence de « Ballons rouges » ; le second se souvient de ses « Vacances au bord de la mer ». À chaque fois, cela fait mouche.

Notre plus grand poète chanté, Serge Lama, est un mélancolique. Version triste et revancharde. En 1967, il raconte la détresse d’un enfant qui a grandi dans le dénuement, le symbole étant les ballons rouges. « Dans ces provinces où rien ne bouge, tous mes ballons étaient crevés. Je n’ai pas eu de vraies vacances seul, face à face avec la mer. Quand le cœur rythme la cadence, des mouettes qui nagent dans l’air. » S’inspirant de son enfance, totalement solitaire avec une mère toute-puissante et un père empêché, Lama pousse un cri d’adulte voulant extérioriser ses démons. « Les fées n’étaient pas du voyage quand j’étais gosse dans mon quartier […] Je n’ai pas lu dans les étoiles, le carrosse de Cendrillon. La mienne avait une robe sale, mais elle n’avait pas de chaussons. » « J’ai rien demandé, je n’ai rien eu, j’ai rien donné, j’ai rien reçu » est répété comme une fatalité. Mais de ce vide s’est forgé un combattant. « Et je n’ai pas vu dans l’Histoire quelque guerrier ou quelque roi assoiffé de règne ou de gloire qui soit plus orgueilleux que moi », hurle-t-il. La version live de 1974 est puissante de sincérité.

L’argent ne fait pas le bonheur

En 1975, Michel Jonasz, M. Swing, chante les « vacances au bord de la mer », celles d’une famille de classe moyenne. « On allait au bord de la mer avec mon père, ma sœur, ma mère. On regardait les autres gens. Comme ils dépensaient leur argent », commence-t-il alors que les notes de piano se lancent. La voix de Jonasz calme et cotonneuse épouse parfaitement les paroles de Pierre Grosz. L’argent fait partie intégrante de la chanson. « Les palaces, les restaurants, on ne faisait que passer devant. Et on regardait les bateaux. » Puis : « Et quand les vagues étaient tranquilles, on passait la journée aux îles. Sauf quand on pouvait déjà plus. » Les vacances, en famille, se suffisent. Le décor, la mer, la plage n’ont pas besoin d’activité supplémentaire. La mélodie nostalgique fonctionne merveilleusement et la fin de la chanson - piano et cordes - nous plonge immédiatement, sans mélo, dans la réalité de cette fratrie. Bouleversant.

Florent Barraco

21.07.2023

21 Juillet 2025: Babillart Montréal

 

BABILLART MONTREAL

 

«Lama – D’aventures en aventures»: envoûtant théâtre musical!

Marc-Yvan Coulombe / BabillArt Montréal

 

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La vie mouvementée de Serge Lama nous est racontée dans un spectacle captivant, qui allie judicieusement le théâtre et les chansons à succès de cette icône. Éric Paulhus incarne avec justesse l’interprète de Je suis malade qui, dès le début de sa carrière, a dû composer avec les séquelles d’un terrible accident de voiture où son amoureuse a péri. Stéphan Côté se glisse, notamment, dans la peau du père du chanteur, avant d’interpréter Lama lui-même vieillissant.

Dans un univers où le drame et la gloire se côtoient, c’est toute une époque qui renaît sur scène avec les apparitions de Barbara, Aline Dona et Dalida, grâce aux habiles interprètes Elizabeth Duperré et Gaële. On réussit aussi à évoquer avec humour les liens de longue date entre ce monstre sacré et le public québécois.

Les Ballons rouges, Une île, D’aventures en aventures, C’est toujours comme ça la première fois, etc., sont interprétées en solo, en duo et parfois par les quatre interprètes, accompagnés de trois musiciens. Le chef d’orchestre et multi-instrumentiste Gaël Lane Lépine signe aussi de beaux arrangements d’une grande efficacité.

Sous sa perruque noire évoquant les jeunes années de Lama, Éric Paulhus se distingue, notamment, par son interprétation de Je suis malade qui lui a valu une ovation, lors de la première médiatique de Lama – D’aventures en aventures, au Centre culturel Desjardins de Joliette, jeudi (17 juillet).

Stéphan Côté est aussi un pilier de ce spectacle où il incarne Marcel Gobineau, grand ami de Lama. Le livret, écrit de main de maître par Mélissa Cardona (Lili St-Cyr, le théâtre musical), met adroitement en lumière les tiraillements du jeune Serge, fasciné par les feux de la rampe en admirant son père chanteur d’opérette, tout en étant à couteaux tirés avec sa mère qui dénigre constamment le métier de chanteur.

Assoiffé de reconnaissance et de gloire, le fougueux artiste voit son rêve se réaliser sous nos yeux! Grâce au jeu de la mise en scène de Charles Dauphinais, on comprend que Lama et ses proches se retrouvent entassés dans une voiture et sillonnent les rues de Paris pour aller admirer le nom de Lama écrit au néon sur la marquise de l’Olympia! Leur enthousiasme est tel qu’on a l’impression de vivre avec eux ce moment où le chanteur arrive enfin au sommet dont il rêvait depuis son enfance.

Ce spectacle très solide a été développé en étroite collaboration avec ce monstre sacré de la chanson française. L’artiste de 82 ans a d’ailleurs enregistré quelques mots qui résonnent à la fin de la soirée, comme si son esprit planait dans la salle. Troublant!

En 80 minutes, cette équipe chevronnée évoque les grandes lignes d’une carrière d’une soixantaine d’années. On a d’ailleurs eu la bonne idée d’inclure la chanson Aimer au programme de la soirée. Il s’agit de la pièce titre de l’album que Serge Lama a lancé en 2022, en soulignant que ce serait son dernier. Ce beau texte signé Lama est une ultime déclaration d’amour à l’amour qui est décrit comme étant «plus haut que la tour Eiffel».

Souvent malmené par le destin, l’octogénaire aura su s’accrocher à son refrain emblématique Je t’aime à la folie la vie que les spectateurs chantent volontiers à la fin du spectacle et même en quittant la salle, en ayant l’impression d’avoir passé la soirée avec Lama!

Lama – D’aventures en aventures est présenté au Centre culturel Desjardins de Joliette jusqu’au 9 août. Le spectacle ira ensuite en tournée au Québec avec des arrêts à Montréal et dans la «Vieille Capitale»

20.07.2023

20 juillet 2025:Chansons de Georges Chauvier en ligne

 [GEORGES CHAUVIER : QUAND LE PAPA DE SERGE LAMA CHANTAIT - 6 TITRES DISPONIBLES EN STREAMING !!!]

 

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LE MOT DE SERGE LAMA :
 
Ça a été pour moi comme un rayon de soleil quand j’ai vu la photo de mon père et Georges CHAUVIER, son nom à lui écrit dessous et ces 6 titres qu’il a chantés à l’époque et qui sont maintenant disponibles en écoute sur toutes les plateformes. C’est toute mon enfance qui m’est remontée au visage. C’était le temps où les chanteurs avaient de la voix ! C’est une grande émotion, une chose du domaine de l’indicible, quelque chose qui m’appartient en propre et que je vous offre. Bonne écoute à qui le voudra.
Mille mercis à Matthieu Moulin et au label Panthéon (Universal Music France), pour cette belle initiative.
Serge LAMA
 

18.07.2023

18 Juillet 2025:La presse

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D’amour et de nostalgie

La création du spectacle Lama – D’aventures en aventures, au Centre culturel Desjardins de Joliette, est une fort belle réussite. Une bulle de bonheur pour amateurs de chansons populaires et de théâtre musical.

Luc Boulanger
Luc Boulanger La Presse

Tout au long de ses 60 ans de carrière, Serge Lama n’a jamais cessé de conjuguer le verbe aimer en chansons. L’artiste aurait voulu être un homme heureux, mais hélas, il n’a jamais pu fermer sa blessure… Et c’est en empruntant ce riche fil rouge que Mélissa Cardona a tissé sa pièce, Lama – D’aventures en aventures, à l’affiche au Centre culturel Desjardins de Joliette, avant d’entamer une tournée au Québec.

Et c’est une belle réussite, à tous les points de vue : livret, mise en scène, interprétation, conception et éclairages… Si vous aimez le théâtre, la chanson française et que vous aimez vous faire raconter une histoire pleine de rebondissements, allez voir ce spectacle porté par un quatuor d’interprètes polyvalents, ainsi que trois musiciens présents sur scène. Sous l’excellente direction de Gaël Lane-Lépine. Ce dernier quitte même son clavier, par moments, pour défendre un personnage avec aplomb.

L’autrice Mélissa Cardona (Lili St-Cyr, Amsterdam…) a créé un spectacle biographique qui résume autant la vie que le parcours de Lama. Elle lui rend hommage, mais sans en faire un être parfait, une hagiographie. Lama est tout sauf un saint. On le voit donc se tromper, trahir, douter, tomber, se relever, recommencer… Et, surtout, chanter.

On suit son histoire en 80 minutes bien serrées. Le récit commence par la blessure maternelle à l’enfance. Suivie de la mort d’un premier amour, la jeune musicienne Liliane Benelli, dans un terrible accident de voiture. Lama va s’en sortir, non sans séquelles, et après 14 opérations ! Puis, il y a le succès, les coups de foudre, les séparations, les infidélités, la mort tragique de ses parents happés par un chauffard…

Bref, Lama – D’aventures en aventures, c’est l’histoire d’une vie pleine de bonheurs et de malheurs, de succès et d’échecs… L’histoire d’un peu tout le monde, en somme.

Une solide distribution

La mise en scène de Charles Dauphinais est sobre et efficace. Elle nous transporte habilement d’une période à l’autre, sans changement de décor. À travers 22 chansons signées Lama, des airs connus (Je t’aime à la folie, Les ballons rouges, Les petites femmes de Pigalle), d’autres moins connus. Elles sont interprétées en solo, en duo ou en chœur.

Dans le rôle de Lama, de la vingtaine à la cinquantaine, Éric Paulhus est formidable ! D’entrée de jeu, il a fallu quelques minutes à l’auteur de ces lignes pour se remettre de la surprise de voir l’acteur avec cette drôle de perruque, qui lui donne l’air d’un jeune René Simard, époque L’oiseau… Or, on s’habitue rapidement à sa longue et dense chevelure, comme à son fort accent de province. Lorsque Paulhus interprète de sa voix de stentor Je suis malade, l’acteur est bouleversant ! Il a d’ailleurs eu droit à une ovation après sa prestation musicale.

Stéphan Côté est touchant en Serge Lama vieillissant. Il est aussi très bon dans les rôles du grand ami et du père de Lama. Élizabeth Duperré et Gaële jouent plusieurs personnages ayant traversé des épisodes de la vie du célèbre chanteur. Duperré interprète, entre autres, une Barbara plus vraie que nature, dans l’épisode où le jeune Lama est le protégé de la Dame en noir, au cabaret de L’Écluse, à Paris.

À ne pas en douter, les admirateurs du chanteur au Québec vont aimer ce spectacle… à la folie.

14.07.2023

14 Juillet 2025:L'Action

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Un théâtre musical qui entraine le public dans une belle aventure

La fébrilité, mais aussi l’émotivité étaient dans l’air, le jeudi 10 juillet, au Centre culturel Desjardins (CCD), alors que les interprètes du théâtre musical Lama : D’aventures en aventures s’apprêtaient à monter sur scène pour la première fois.

Avant que le rideau se lève, le directeur général du CCD, Jean-Sébastien Martin, a pris la parole afin de souligner le caractère extraordinaire de cette création québécoise, d’une auteure lanaudoise, à propos de la vie d’un monument de la chanson française.

Le théâtre musical a d’ailleurs été autorisé par Serge Lama, qui a collaboré avec l’équipe à toutes les étapes et qui a établi une relation à distance avec les créateurs et les comédiens. « C’est la première fois qu’il donne l’aval à un spectacle biographique et il a accepté parce que la proposition venait du Québec. C’est ici que sa carrière a décollé en premier! », a laissé savoir le comédien Éric Paulhus en entrevue avec L’Action.

Serge Lama devait faire une dernière tournée, mais il n’a pas pu. C’est ainsi qu’il retrouve aujourd’hui le public québécois à travers les mots de l’autrice Mélissa Cardona et le jeu des interprètes Éric Paulhus, Stéphan Côté, Élisabeth Duperré et Gaële. Sur scène, ces derniers incarnent Serge Lama ainsi que les hommes et les femmes ayant façonné son existence, tels que son grand ami Marcel Gobineau, Liliane Benelli, qui a été sa fiancée, son impresario Simone Marouani ou la femme qui partage aujourd’hui sa vie, Luana Santonino.

 

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(Photo Médialo – Jean Chevrette

Une vie en chansons

En entrevue, Éric Paulhus a confié que ce rôle de Serge Lama est un immense défi qu’il espérait après 25 ans de métier. « C’est un cadeau et aussi un grand défi vocal. J’ai fait des comédies musicales, mais je n’ai jamais chanté autant. »

Le fait d’incarner une légende de la chanson qui est témoin de la création ajoute un certain stress, a raconté M. Paulhus. « Il y avait des moments qui étaient filmés et je savais qu’il allait m’entendre, alors je me demandais ce qu’il allait penser, parce que je joue sa façon de parler, de chanter, de se déplacer… Si un jour il est dans la salle, je ne veux pas le savoir, ce serait vraiment intimidant! », a ajouté le comédien en riant.

Parmi les chansons qu’il a découvertes, Éric Paulhus cite Le dernier baiser. Il aime aussi particulièrement interpréter des pièces qui le touchent, comme Je suis malade ou D’aventures en aventures, ou d’autres plus “uptempo” telles que Le temps de la rengaine, Femme, femme, femme ou Les p’tites femmes de Pigalle. Au total, le théâtre musical permet au public de replonger dans une vingtaine de chansons de celui pour qui « tout est dans les mots ».

Nul besoin de connaître l’œuvre de Serge Lama pour apprécier le théâtre musical. « En fait, je trouve que c’est le spectacle parfait pour découvrir son histoire. On va du début de sa vingtaine jusqu’à ses 75 ans. Les spectateurs qui ne connaissent pas l’œuvre n’ont qu’à se laisser porter par l’histoire. Il y a de la bonne musique, des moments comiques et d’autres touchants », a commenté Éric Paulhus.

Est-ce qu’un jour Lama : D’aventures en aventures pourrait être présenté en Europe? « L’œuvre de Serge Lama est immense en France. Ce serait exceptionnel et incroyable d’amener le spectacle là-bas. Mais pour le moment, on a une belle tournée au Québec qui nous attend. » En effet, après les représentations à Joliette, le théâtre musical prendra la route et sera présenté partout dans la province.

Mission accomplie

Le comédien Éric Paulhus a dévoilé que l’important, pour Serge Lama, était que le public ressorte du spectacle heureux. Si on se fie aux témoignages des spectateurs au sortir de la salle après la première, son vœu a été exaucé. Danielle Robert, qui était venue de Montréal, était sur un nuage quand L’Action s’est entretenu avec elle. « J’ai flotté toute la soirée. J’ai rajeuni de 30 ans. J’ai déjà vu Serge Lama au Gesù et si je fermais les yeux, je m’y revoyais. Les comédiens sont extraordinaires, c’était sublime », a confié la spectatrice âgée de 81 ans.

À ses côtés, sa nièce Karine Valentino, résidente de L’Assomption, avait encore les yeux humides. « On a le mascara qui coule! Je ne connaissais pas toutes les chansons de Serge Lama, mais je me suis tout simplement laissé porter par l’histoire. Il a eu une vie remplie d’aventures. »

Au lendemain de la première, le directeur général Jean-Sébastien Martin était enchanté de la réaction du public. « Ce qu’on veut, c’est justement permettre aux gens de vivre ce type de moments. »

Lorsque le diffuseur a fait le choix, il y a cinq ans, de présenter du théâtre musical de création l’été, l’équipe était au fait qu’amener les gens dans la salle allait être un défi, étant donné l’absence de référent contrairement à une adaptation d’un spectacle connu. « On est vraiment fiers et contents. C’était une niche qu’on avait envie d’occuper. On voulait trouver notre propre identité. C’était aussi cohérent avec le passé de la salle et le fait que juste à côté, à l’Académie Antoine-Manseau, on a une centaine de jeunes par année qui font de la comédie musicale. »

Le directeur général a souligné que la notoriété du Centre culturel Desjardins est bien établie dans le milieu artistique. La preuve, la productrice du spectacle a contacté le diffuseur il y a un an et demi puisque c’est à Joliette qu’elle voulait que ce théâtre musical voie le jour.

« Avec ces projets, ici, au Centre culturel, nous avons vraiment la chance de travailler à la naissance de quelque chose. »

Le théâtre musical Lama : D’aventures en aventures sera présenté au Centre culturel Desjardins pour 11 représentations jusqu’au 9 août. Informations : www.spectaclesjoliette.com.