01.03.2009
2004: Fiches Atlas
15:15 Publié dans 2004, Documents sur Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (0)
1er mars 1981 : C'est pas sérieux
C'est pas sérieux était une émission humoristique présentée par Jean Bertho et Jean Amadou. Celle-ci était tournée en direct depuis le studio 102 de la Maison de la Radio. Plusieurs comédiens et chansonniers interprétaient des sketches et des chanteurs étaient également invités.
Serge Lama participe à l'émission du 1er mars 1981, il interprète 2 chansons Je m'sens tout petit et Mon dada, c'est la danseuse.
13:34 Publié dans 1981, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
1 Mars 1977 Nouveau Tintin
12:19 Publié dans 1977, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tintin
Le Don Camilo
Le Don Camilo est un restaurant rue des Saints- Pères agencé comme un petit théâtre. 200 spectateurs par jours.
Le patron septique au départ, rappelle finalement Lama suite à une défection.
Le contrat d'un mois va se prolonger , Serge y chantera plus d'un an.
Lama chante accompagné d'Yves Gilbert au piano avec lequel il partage son cachet. Serge y invite tous les gens importants de la profession.
12:17 Publié dans 1970, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
Parfum d'aventures
Autour des années 1980, Serge Lama avait sorti un parfum "D'aventure" dont voici le flacon.
11:29 Publié dans 1980, Documents sur Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (0)
Février 1973:La chanteuse à 20 ans
Fabien Lecoeuvre nous relate l'histoire de "La chanteuse à 20 ans "
Extrait du livre "Petites histoires des grandes chansons" vol 3 de Fabien Lecoeuvre.
Marlène Dietrich
photo D.R.
Elle arrive à huit heures, personne n'est encor' là,
Elle ferme à double tour sa loge, et la voilà
Qui d'un air attendri sourit à son miroir,
Ça fait bientôt trente ans qu'ell fait ça tous les soirs.
Puis ell'prend son visage à deux mains,
Le caresse comm' si ça n'était plus le sien,
Puis elle prend les fards et les crayons,
Se dessine un sourire avec application,
Les faux cils, la longue robe noire,
Les souliers de satin, la perruque d'argent,
Maintenant LA CHANTEUSE A VINGT ANS
Puis ell' rentre en écartant les bras
Comme si ell' rentrait pour la première fois,
Puis elle chante avec cette voix-là
Comm' disent les journaux qu'on ne remplace pas,
Ell' sourit avec ce sourire-là
Qui n'appartient qu'à elle et que nous aimons tant
Maintenant LA CHANTEUSE A VINGT ANS
Puis ell' sort épuisée, son maquillage fond,
Elle répond d'un air triste à deux ou trois questions,
Elle s'habille en civil, elle rentre dans l'auto,
Puis s'endort sur l'épaul' de son impresario.
Elle revoit l'Alcazar et Deauville
A l'époque où les homm's étaient encor' dociles,
Elle revoit mêm' ce petit chanteur
Sacrifiant son cachet pour lui offrir des fleurs,
Ell' revoit ces amoureux transis
Qui jetaient dans son lit des colliers de diamants,
Maintenant LA CHANTEUSE A VINGT ANS
Puis ell' rentre en écartant les bras
Comme si ell' rentrait pour la première fois,
Puis ell' chante avec cette voix-là
Comme disent les journaux qu'on ne remplace pas,
Elle sourit avec ce sourir'-là
Qui n'appartient qu'à elle et que nous aimons tant
Maintenant LA CHANTEUSE A VINGT ANS
Puis ell' rentre en écartant les bras
Comme si ell' rentrait pour la dernière fois,
Ell' se plaint avec cette voix-là
Comm' diront les journaux qu'on ne remplac'ra pas,
Puis ell' pleure avec ce sourir'-là
Qui n'appartient qu'à elle et que nous aimions tant
Maintenant LA CHANTEUSE A VINGT ANS
11:14 Publié dans 1973, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)
Ecrire: La fronde N°38
11:04 Publié dans 1986, La Fronde- Fan club ASL, Textes manuscrits | Lien permanent | Commentaires (0)
1998: Concert Téreza et Serge lama à Zagreb
salle Lisinski
En 1998 sur la scène de concert Vatroslav Lisinski à Zagreb Térésa Kesovija avait invité Serge Lama.
Voici quelques extraits du concert.
Au début de leurs carrières Serge a écrit plusieurs chansons pour Térésa. Plus de détails en suivant ces liens.
http://museesergelama.hautetfort.com/archive/2007/03/05/5-mars-1966-eurovis…
http://museesergelama.hautetfort.com/archive/2012/07/13/1966-lama-auteur-po…
11:00 Publié dans 1998, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
1er au 3 mars 2000 : Théâtre Saint Denis à Montréal
09:32 Publié dans 2000, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
1 Mars 2011: Ouest France
Serge Lama : « Je suis étrange, fantaisiste et tragique »
Accompagné de son ami l'accordéoniste Sergio Tomassi et du guitariste breton Philippe Hervouët, Serge Lama, artiste sensible, auteur d'un nombre impressionnant de tubes graves ou légers, est à retrouver dimanche sur la scène de l'Avel Vor à Plougastel-Daoulas.
Claude Gassian
Son premier album, D'aventures en aventures, est paru en 68. Chanteur puissant et littéraire, il écrit ses textes, légers ou graves, « avec le même souci de perfection ».
Entretien 68 ans, 47 ans de carrière, toujours en forme ?
Je le dis carrément dans une nouvelle chanson : J'arrive à l'heure où même vivre/est fatiguant » À mon âge, c'est le présent qui est l'avenir. Avant, je me projetais dans le travail sur cinq six ans. Maintenant, c'est au jour le jour. La scène, c'est aussi un terrible exercice physique. Je suis esclave d'un corps resté traumatisé par mon accident de voiture (en 1965, sa compagne, la pianiste Liliane Benelli, y a perdu la vie. Anéanti, Serge Lama mettra plus d'un an à remarcher, NDLR). Pourtant, en 2011, je refais une tournée, l'Olympia. Je rencontre des gens pour lesquels je suis un personnage familier. Ils ressentent ce plaisir de retrouver une voix qui les raccorde à leur passé, à leur enfance. Ça vaut le coup. J'entends : « Ce Lama, il est toujours là ! »
Quel genre de chanteur êtes-vous ?
Je suis un chanteur généraliste. Je chronique la vie des gens. Je suis un chanteur de variétés. Mais pas show-biz. Surtout, je suis un interprète au service de mes textes. Gais ou tristes, je les écris avec le même souci de perfection. J'ai commencé avec la génération yé-yé, qui ne me correspondait pas du tout. Quand je suis devenu vedette, dans les années 60, le chanteur, devant, prenait toute la place. Il s'est écoulé beaucoup de temps avant que l'on réalise à quel point je suis un auteur littéraire. Réécoutez Les Glycines... J'aime les climats poétiques. Mais j'ai aussi des chansons rigolotes, aux refrains populaires. Comme je suis étrange, à la fois fantaisiste et tragique, on m'a collé, solution de facilité, une étiquette de futilité. Qui a occulté la mélancolie qui me caractérise. Je suis nostalgique d'un paradis qui serait avant la vie.
Votre fameux rire, alors, pas si joyeux ?
Une image de moi fabriquée par la télé. C'est, au contraire, un rire de défense. Et de timidité aussi. Bien que plutôt noir et désespéré, j'ai toujours donné le change. C'est en réaction à un ennui profond que je suis devenu Serge Lama. J'aime aller au fond des choses. De la gravité à la gaudriole, du front soucieux à l'exubérance. Femmes, femmes, femmes est une chanson très représentative de mon paradoxe : toujours le cul entre deux chaises !
Que représente, pour vous, la célèbre chanson Je suis malade ?
C'est une chanson capitale, mythique, miraculeuse. Un monologue de tragédie, digne du Cid. À l'époque, j'étais très amoureux : j'avais déjà le refrain ! Alice Dona a fait la musique. Ensemble, on a créé un état d'âme. Imposer Je suis malade à ma maison de disque fut une bataille titanesque. Titrer, en plus, ainsi mon album ? Je devais totalement manquer de lucidité ! Quel clash, j'ai failli en perdre mon contrat ! Vous connaissez la suite, un tube énorme, repris par de formidables artistes. Autre chanson fédératrice, L'Algérie, j'ai dû aussi lutter pour l'imposer. Et elle a tout de suite connu un énorme succès. Qui m'a moi-même étonné. Quelquefois, il faut oser. Ne pas écouter son entourage. Prendre éventuellement le risque que le succès s'arrête.
Et, parmi vos nouvelles chansons, laquelle vous plaît particulièrement ?
À mon avis, l'album L'âge d'horizons (mon 18e !) est le plus réussi depuis longtemps. Sans être très connues, ses chansons accrochent immédiatement le public. Je suis fier d'une petite chanson érotique, Objets hétéroclites, qui évoque toute une panoplie de « sex toys ». Je me suis régalé, je l'ai écrite pour les mots, en évitant tous les clichés. Elle dit : « Je te propose des objets hétéroclites,/d'oblongs ivoires, des engins [...] À vocation de troglodytes/une forêt de capucins,/tu te fais l'amour,/au gré des frissons qui te parcourent,/Privilège exquis,/Tu peux décider avec qui. »
Recueilli par Frédérique GUIZIOU
09:26 Publié dans 2011, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)