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01.02.2009

Février 2004: Livre sur les 50 ans de l'Olympia

Pour les 50 ans de l'Olympia (1954-2004), un magnifique ouvrage est publié par Jean Michel Boris, Jean François Brieu et Eric Didi. Toute l'histoire de ce célèbre music hall au travers de tous les artistes qui s'y sont produits. Voilà ce qui est écrit sur Serge Lama

 

 

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Il lui aura fallu 10 ans pour conjurer le mauvais sort, pour remonter la pente depuis ce fameux accident de voiture de 1965 qui a failli liquider sa carrière. Et puis, petits pas par petits pas, Serge Lama est revenu. Avec les ballons rouges (1967), évocation d'une jeunesse passée dans les rues de Bordeaux, suivi de ce nouveau grand départ que marque son arrivée chez Philips l'année suivante. Depuis les tubes se sont enchainés, D'aventures en aventures (1968), Une île (1969), Superman (1971), Dans l'espace (1972), je suis malade, les petites femmes de Pigalle (1973).....et pour cette année 1974, année royale : Chez moi, mon ami mon maître...

Serge est à l'Olympia pour cueillir enfin les grappes du succès lors d'un récital qui lui permet d'ajouter à ses classiques des titres plus émouvants et profonds comme la chanteuse a vingt ans, le 15 juillet à 5 heures, l'esclave.

 

Jean Michel Boris : "Serge fait partie de ces gens qu'on n'a pas perdus de vue, même si les rapports avec Bruno n'étaient pas formidables. Mon oncle avait laissé entendre qu'il ne croyait pas beaucoup en lui. Je l'ai vu reconquérir sa place à Bobino, puis au cabaret de la tour Eiffel. Je l'ai programmé en américaine de Nana Mouskouri et dans divers Musicorama. Avec ce récital de 1974, Serge a littéralement explosé.....mais c'est le Palais des Congrès qui a été sa salle par la suite, sans doute à cause de cette hésitation de Bruno à lui faire confiance."

"Pendant son Olympia, chaque dimanche, Serge, qui est un monument de courage et de volonté, donnait son récital trois fois dans la journée. Ce qui fait qu'il chantait près de cent chansons ce jour là. Peut être pas un record, mais une sacrée performance"

La presse parlera, beaucoup et longtemps, de ce tour puissant et paradoxalement fragile.

L'Olympia fêtait mardi soir ses vingt ans de music hall. Serge lama, lui, fête les premières dix années d'une carrière où chaque étape a été franchie lentement, imperturbablement. Lama appartient à cette race d'auteurs-interprètes qui aiment chanter pour chanter, qui y prennent un plaisir fou, une véritable jouissance. Tout est prétexte à chanter, à faire des chansons"

Et ce plaisir d'avoir vaincu la mort, de savoir tourner la vie en ritournelles, qui ressemblent à des pièces de tragédie ou de boulevard, le public, qui fait une ovation quotidienne à serge lama, le sent et le lui fait savoir.

 

 

Lors d'une émission sur RTL, le 4 février 2004, consacrée à l'anniversaire de l'Olympia et à la sortie de ce livre, Serge Lama est interrogé par Hervé Béroud pour parler de ses "Olympia", en présence de Jean-Michel Boris.

 

EXTRAIT

 

Février 2005: Toutes les chansons d'amour ont une histoire

Extrait de : « TOUTES LES CHANSONS D’AMOUR ont UNE HISTOIRE »

de Fréderic Zeitoun

 

 

serge lama

Histoire de Je suis malade

 

Un soir, dans un petit bistrot, Serge dîne avec sa complice Alice Dona.

Il lui confie qu’il vit depuis quelques mois une véritable passion amoureuse, merveilleuse et douloureuse à la fois. Il se consume littéralement de l’intérieur et ponctue son récit de : « j’en suis malade, vraiment malade », ce qui provoque chez Alice, une compassion sincère.

Rentrée chez elle, Alice n’arrive pas à dormir ; les phrases de Serge dansent dans sa tête toute la nuit. Au matin, elle ressent un besoin  irrépressible de s’asseoir devant le piano, comme guidée par une force céleste.

Sans trop d’efforts, elle crée une superbe mélodie, forte et émouvante. Elle veut la faire écouter à Serge, mais ce dernier est parti le matin même pour deux mois de tournée d’été. Alice attend son retour et lui avoue n’avoir jamais été aussi fière d’une composition, avant de  le lui jouer. Inquiète, elle attend son verdict.

« Papier », ordonne Serge, à la manière d’un chirurgien se préparant à opérer.

Là, selon une méthode déjà éprouvée par eux deux, Alice se transforme en magnétophone vivant et rejoue les notes autant de fois que nécessaire, près de Serge noircissant les feuilles blanches, dans un silence impressionnant.

C’est fini. Serge Lama relève la tête et Alice Dona, sent à la seconde, avant même de l’entendre, qu’ils viennent d’écrire ensemble leur plus belle chanson, celle qui ne ressemble à aucune autre : « je suis malade ».

Enregistrée en 1974, sur le même album que le titre « les p’tites femmes de Pigalle », cette œuvre est tout d’abord popularisée par Dalida, qui l’interprète de façon bouleversante.

Depuis 30 ans, de Lara Fabian à Thierry Amiel, cette chanson fait le bonheur de tous les chanteurs à voix, car il faut vraiment en avoir une belle, pour oser s’attaquer à un tel standard !

 
 
 

18.01.2009

Janvier 1991: Aznavour parle de Lama

Extrait du programme de "La facture" . Joli texte de Charles Aznavour sur Lama.

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