25.04.2011
25 Avril 2013: Pierre Arditi
Lors de l'émission de france 2 , c'est au programme du 25 Avril 2013. Pierre Arditi parle de Serge Lama
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16.03.2011
16 Mars 2013: 17 ème sans ascenseur
17 ème sans ascenseur est une émission présentée par Laurent Baffie sur Paris première. L'émission a pour principe un diner entre copains au cours duquel il discute avec ses invités.
Ce jour là Alice Dona était présente autour de la table et a raconté l'histoire de la création de la chanson "je suis malade "
Voici la vidéo :
19:56 Publié dans 2013, Ils parlent de Serge Lama, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : je suis malade
10.01.2011
2013:Hommage à Serge Lama
Auggun, Jenifer, Lorie et Sofia Essaidi se sont réunies pour rendre hommage à Serge Lama
11:00 Publié dans 2013, Ils parlent de Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (0)
01.12.2010
Décembre 2012: Le petit Lecoeuvre illustré
En Décembre 2012, Fabien Lecoeuvre publiait un livre -dictionnaire sur la genèse des plus grandes chansons françaises
HISTOIRE DE D'AVENTURE EN AVENTURE
C’est un tragique accident de la route qui illustre peut-être de la façon la plus forte et la plus poignante le propos développé. Au milieu des années soixante, Serge Lama arrive à Paris avec la fougue qui le caractérise toujours cinquante ans plus tard. Liliane Benelli, pianiste et amie très proche de Barbara, tombe sous le charme de l’homme et de son univers. Les deux jeunes gens se découvrent vite fous amoureux l’un de l’autre, ils voyagent ensemble pendant les tournées du chanteur. Le 12 août 1965, à la sortie d’Aix-en-Provence, la voiture à bord de laquelle ils ont pris place et que conduit Jean-Claude Macias, le frère d’Enrico, s’écrase contre un arbre. Liliane meurt sur le coup. Grièvement blessé, Serge Lama mettra plus d’un an à pouvoir remarcher. Depuis, il chante D’aventures en aventures . Et Barbara, de son côté, écrira sa Petite Cantate en mémoire de son amie disparue.
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07.01.2010
7 Janvier 2012: Daniela Lumbroso parle de Serge Lama
Dans TV grandes chaines du 7 au 20 Janvier 2012, Daniela lumbroso parle des rencontres avec les artistes
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02.12.2009
Décembre 2012: Yann Moix
Pour accompagner la sortie du nouvel album, Yann Moix écrit ceci:
Yann Moix photo D.R.
LE CENTAURE
Le fils Chauvier, aidé par personne, est devenu Lama sans renier Serge : c’est ce centaure qui chante aujourd’hui, les jambes emmêlées dans le fil de son micro sans-fil.
Lama possède ce génie-là : on voit toujours et encore, grâce à lui, le fil du micro. Il n’insulte jamais la tradition : il la révèle. Il insulte encore moins la relève : il l’accompagne.
Lama, Serge, est le seul chanteur révolutionnaire encore debout. Il fait tourner les airs révolus, tourbillonner les refrains passés, jusqu’à ce qu’ils naissent une nouvelle fois, jusqu’à ce qu’ils jaillissent, plus inédits que jamais. Tout ce que chante Lama est toujours neuf, surtout ses anciennes chansons.
C’est cela la révolution : opérer un retour, mais vers demain. Lama se retourne vers l’avenir. Il sait que le passé est la capitale du futur. Un lieu de perpétuelle fraîcheur, où sans cesse on renaît sans se renier. Les autres sont des stars, lui est un astre. Il tourne autour de quelques maîtres qui lui servent de soleils portatifs – Brel, Piaf, Bécaud.
Mais Lama ne fait pas qu’écrire des chansons : il chante son écriture. Ce n’est pas exactement la même chose. Une musique se déploie en lui, par lui, avec lui, qui n’est pas celle des arpèges, des gammes et des portées : mais celle de la littérature, qu’il connaît et qui l’a reconnu.
Le fils Chauvier chante pour les autres fils, il ne chante ni pour les pères ni pour les mères, surtout quand il chante ses parents. Il chante pour l’enfant d’un autre et l’enfant au piano, pour les p’tites femmes et la fiancée, pour la fille dans l’église et la danseuse : il est ennemi de ce qui est lourd, adulte, pesant, statue. C’est l’homme de ce qui s’envole, le fils des ballons rouges et des ballerines ; un homme de plume, mais parce que pour lui rien n’est plus léger qu’une plume. Un homme d’amitié, et même un homme-ami, l’ami fait homme, parce que l’amitié est un roc, mais qui se fissure comme sait se lézarder l’amour.
Ce que Lama aime dans les choses, ce qu’il nous dit d’elles, c’est leur talon d’Achille, leur faiblesse. Il ne chante pas tant ce qui est innocent que ce qui est inoffensif. Il est là, toujours déjà là, du côté de ce qui s’efface et s’excuse, s’étiole et s’effrite, s’abîme et s’éloigne.
L’indicible est ce qu’on ne peut dire : alors Lama le chante. S’il est malade d’une chose, c’est de l’oubli. Celui des infimes instants abolis, qui ne reviennent que dans sa bouche, empruntant sa voix. Sa voix de Centaure. Lama ne s’habitue pas aux choses qui finissent. C’est comme ça que tout a commencé. Ce commencement continue.
Yann Moix
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01.12.2009
1 Décembre 1998:Frequenstar Lara Fabian
09:21 Publié dans 1998, Ils parlent de Serge Lama, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
30.11.2009
Michel Drucker parle de Serge Lama
06:50 Publié dans 2007, Ils parlent de Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : serge lama
19.11.2009
Portrait de Serge Lama par François Morel
Lors du vivement dimanche du 18 novembre 2001 , François Morel dressait ce portrait de Serge Lama
C’était le temps, le temps béni de la rengaine, c’était le temps où les chanteurs avaient de la voix. Un jour le petit Chauvier au théâtre des Capucines écouta son papa pour la dernière fois. «C’est bien joli de vouloir faire l’artiste, avait dit maman, mais c’est pas ça qui fait bouillir la marmite. » Papa Chauvier continuait à chanter du Mariano mais au volant de sa voiture de représentant de commerce avec la bière Eclat peinte sur la carrosserie.
C’était le temps, le temps groggy dans la verveine. Alors le petit Chauvier en larmes s’est dit, moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire chier maman.
C’était le temps, le temps béni de la rengaine.
Le petit Chauvier avait pas trop d’amis. II était pas trop liant, l’était du genre solitaire. Au temps des ballons rouges, il était plus vieux que les jeunes de son age. Lui, ses copains ils étaient dans les livres. Un jour, à la piscine, pour une fille au teint de rose, il voulut réciter un poème. La fille a dit « ouais c’est sympa ton truc, je te remercie bien mais je
préfère autant aller piquer une tête » et puis elle partit au bras du maître nageur moins littéraire mais plus musclé.
C’était le temps, le temps enfoui dans Paul Verlaine. Alors le petit Chauvier en larmes s’est dit, moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire chier les sportifs.
C’était le temps, le temps moisi de la gégène. Le petit Chauvier, à dix-huit ans, Se retrouve dans le Sahara. Four faire son service militaire, se retrouver en AIgérie qui reste un beau pays. Rendu alors à la vie civile, le petit Chauvier s’est peut-être dit moi, plus lard, je ferai chanteur pour faire chier les fusils.
C’était le temps, le temps béni de la rengaine… C’était le temps honni de la vingtaine. Un jour sur la route, sa fiancée disparut dans un fait divers. Une vie détruite, une vie à recommencer. Le petit Chauvier dans son lit d’hôpital se battait pour résister, pour vivre quand même. Malgré l’amour disparu, malgré le bonheur enfui.
C’était le temps, le temps pourri de la déveine. Alors le petit Chauvier en larmes s’est dit, moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire chier la mort.
C’était le temps, le temps béni des rengaines devenues disques d’or. Le temps des succès, le temps des Palais de Congrés. Le petit Chauvier devenu grand Lama ne s’est pas résolu à devenir l’artiste de référence, le chanteur de révérence, continue à lancer ses coups de gueule, à l’ouvrir, parfois à tort et à travers, parfois pour dire des conneries. Les autres savent gérer la renomée. Pour élargir leur public, l’homme de droite Sardou fail copain-copain avec l’homme de gauche Guy Bedos mais, dans le fond, ils habitent les mêmes quartiers. Le petit Chauvier, toujours un peu mal dégrossi, continue à se battre avec les fantômes angoissés de son enfance. Faut bien apprendre à vivre avec. Le petit Chauvier en larmes a même réussi à passer pour un chanteur comique.
Parce qu’il est devenu chanteur. Pour venger son père, pour venger la mort, pour venger Verlaine, a même fini par se réconcilier avec la vie, avec la vie, avec les sportifs, avec les femmes, avec sa mère.
Aujourd’hui que c’est le temps adouci de 1a cinquantaine, le petit Chauvier qui chantait si fort fredonne d’une voix plus apaisée 1a chanson de toute une vie.
Cétait le temps, le temps béni de la rengaine…
François Morel
04:20 Publié dans 2001, Ils parlent de Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : serge, lama
15.11.2009
15 Novembre 2006: La chanson française pour les nuls
Extrait du livre "La chanson française pour les nuls", de Bertrand Dicale Page consacrée à Serge Lama.
LES REVANCHES DE SERGE LAMA
Quand Pierre Perret invente de jolies tournures pour raconter qu’il détrousse les filles, il est un autre chanteur qui y va carrément et ne s’embarrasse pas de métaphores. Et entre deux tournées chez les p’tites femmes de Pigalle, il lui arrive même de se prendre pour Napoléon, SERGE LAMA, n’est pas un tiède. En effet, grosse voix, grosses mains, gros rire, grands gestes quelque part entre le voyageur de commerce et un personnage des tableaux de Bruegel.
SERGE CHAUVIER est né à Bordeaux, le 11 février 1943, il est le fils d’un chanteur lyrique qui n’a jamais connu le succès. Quand il a sept ans, la famille déménage à Paris et son père abandonne la carrière d’artiste pour une place de représentant en bières.
A 17 ans, il rencontre Marcel Gobineau, régisseur du théâtre des capucines. Celui-ci l’accueille quand il fugue, en rébellion contre ses parents. Marcel Gobineau devient le maître spirituel de Serge, lui donne le goût de l’histoire et de la chanson (ce sera à lui que sera dédié : Mon ami, mon maître). C’est sous son influence, qu’il prend la décision de devenir vedette de music-hall.
Il débute en 1964, le jour des ses 21 ans, à l’écluse le cabaret où trônait Barbara. Premier 45 tours quelques mois plus tard et très vite un nom dans le métier, mais en août 1965, il est victime d’un effroyable accident de voiture ; la pianiste Liliane Benelli et son régisseur Jean-Claude Macias (le frère d’Enrico) sont tués sur le coup et les médecins lui annoncent qu’il ne remarchera jamais. Mais, toujours soutenu par Marcel Gobineau, il s’arrache à son lit, s’acharne à sa rééducation, et remarche sans béquilles.
Deux ans après son accident, il revient à la scène en assurant la première partie de Nana Mouskouri à l’Olympia malgré les séquelles de ses blessures et une claudication qu’il dissimule quand s’allument les projecteurs.
Dès lors, sur scène, chaque soir, c’est « un sprint et un match de boxe », en même temps, dit il en ajoutant « Aucun chanteur de ma génération n’a autant chanté que moi ». Car c’est un goinfre de scène et qui donne, deux cents ou trois cents concerts par an. La gloire survient, énorme, en 1973, avec « JE SUIS MALADE ». Dès lors, rien ne l’arrête, il mène ses concerts sa vie avec la même énergie débordante, envahissante, orgueilleuse.
SERGE LAMA ose quelque chose que personne n’ose avant lui : la fierté du perdant, le lyrisme du désastre moral, les envolées de l’homme ordinaire qui s’invente un destin de Don Juan. On le trouve d’un masochisme parfois complaisant (dans JE TE PARTAGE, par exemple : « je lécherai avec ma bouche les endroits que les autres touchent, et tant pis si ça fait scandale que je sois plusieurs dans ton ventre ». On trouve un peu vulgaires ses consolations (j’suis content, j’suis content, j’sui cocu, mais content, je m’en vais voir les p’tites femmes de Pigalle), on s’inquiète de son intérêt pour les très jeunes filles (viens laisse un peu tomber tes poupées –chez moi). Dans une chanson française qui n’aime le cochon que bien rose et poli, il fonce comme un mufle de sanglier. Les bien-pensants trouvent en lui un frère en fantasme.
La plupart du temps, sur des musiques d’Alice Dona ou d’Yves Gilbert, ils racontent vie et rêveries d’un homme obsédé par les femmes, mais aussi souvent vaincu que vainqueur (d’aventure en aventure 1968 – superman – chez moi 1974 - je t’aime à la folie 1975 – les p’tites femmes de Pigalle 1975 – Tarzan 1977 - femme, femme, femme 1978) et il convoque aussi un des plus grands mythe français en incarnant Napoléon sur scène pendant trois ans, un million de spectateurs le verront se coiffer du célèbre bicorne.
06:45 Publié dans 2006, Ils parlent de Serge Lama, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : serge lama