11.02.2009
11 Fevrier 2010: SMS
Nouveau poème posté par Serge sur son blog, le jour de son anniversaire
Les ans n'altèrent que ma peau
mais c'est sans trêve ni repos
que mon âme bat la campagne
la mer et ses mâts de cocagne
dans mon coeur l'espoir viscéral
croit aux vertus de l'ancestral
l'essentiel meurt et se revit
dans un étonnement ravi
S.L.
19:52 Publié dans 2010, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
07.02.2009
7 février 2010: Nord Eclair
Article publié à la suite du concert du 6 février 2010, à Lille au théatre Sébastopol
Serge Lama : plus qu'une valeur sûre, un maître
Comme à son habitude, Serge Lama a interprété hier soir en rappel un sublime «Je suis malade», a cappella et sans micro. Photo Hubert Van Maele
Et tape les trois coups comme au théâtre.
Serge Lama est là tel qu'il nous plaît : simple, proche, fidèle, indémodable. Il ne s'embarrasse pas des convenances, ni de l'ordre établi propre au tour de chant. Pourquoi faire comme les autres quand on a quarante-six de carrière dans sa besace ? La voix, aussi bien limpide que puissante, et les attaques de phrases fougueuses prennent l'assistance à la gorge. Entre un aérien Mon ami, mon maître, un frissonnant Je t'aime , un swinguant Les hommes et les femmes, un vibrant Souvenirs, attention danger, un vertigineux L'Algérie, on goûte à un grand cru. Un flacon plein d'ivresses et de sensations fortes. À chaque fois, Serge Lama y met ses tripes, son âme, sa peau. Les morceaux sont livrés sur le ton de la confidence. Cette intimité n'a pas besoin de grands déploiements orchestraux. Juste l'accordéon de Sergio Tomassi et la guitare de Philippe Hervouët pour des arrangements ondulants et élégants.
Qu'il ausculte frontalement le temps qui passe avec les émouvants J'arrive à l'heure et D'où qu'on parte, qu'il glisse une parenthèse enchanteresse avec Napoléon ou qu'il rende hommage à la femme avec une délicate abnégation ( D'aventure en aventure, Une île), Serge Lama avance serein. Sentiments mis à nu. Désirs en liberté. Urgence d'aimer et de vivre. C'est l'art de la chanson dans ce qu'il a de plus simple et de plus précieux. Instants de grâce aussi purs qu'essentiels. Grande classe.
PATRICE DEMAILLY
09:50 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
04.02.2009
4 Fevrier 2010 : Le journal de Saône et Loire
09:51 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
4 février 2010: l'Est Eclair
Article publié après le concert du 4 Février 2010 à Troyes au théatre de champagne
« Ils en sont malades, complètement malades »
Serge Lama a enchanté les spectateurs du théâtre de Champagne ( Photo Ludovic PETIOT)
Pas besoin de créer le buzz ou de faire la une des magazines people, son seul nom suffit à remplir les salles de spectacle. Impatients, les Troyens n'auraient manqué pour rien au monde la venue de leur idole. 20 h 45, l'artiste aux quarante-cinq ans de carrière entre en scène en toute simplicité sous les applaudissements du public.
Serge Lama n'a rien perdu de sa superbe, ni de sa prestance. Costume noir, il s'avance, bouquet de fleurs à la main, et se lance a capella dans l'interprétation de Star. Non, les strass et les paillettes ne lui ont pas tourné la tête. Simple, il reste lui-même, prêt à se mettre à nu face aux 1 200 spectateurs du théâtre de Champagne. Les trois coups sont frappés, il est grand temps que « le vrai spectacle commence ». Pas la peine de le répéter. « Complètement malades » de leur Serge adoré, ils se laissent emporter d'« aventure en aventure », bercés par sa voix. « Ne t'en fais, c'est toujours comme ça », reprennent-ils en chœur en écho à leur idole. « Tous les soirs, c'est la première fois », lâche-t-il « sauf quand ça se gâte. » Mais entre les Troyens et Serge Lama, la belle histoire d'amour ne fait que commencer.
Drôle parfois, grandiloquent lorsqu'il chante Souvenirs, charmeur dans Les hommes, les femmes, entraînant avec un de ses plus grands tubes, Les petites femmes de Pigalle, il sait aussi être émouvant quand il se fend d'une interprétation grandiose de L'Algérie. Serge Lama, accompagné de ses deux musiciens, enchaîne les titres. À 67 ans, il assure le spectacle avec la fougue d'un jeune homme et offre un tour de chant exceptionnel, sous le regard fasciné des spectateurs. Moins médiatique que d'autres chanteurs de sa génération, son charisme et ses talents d'auteur et d'interprète ont fait de lui une figure incontournable de la scène musicale française. Et, même s'il confie « rester un grand enfant », hier, soir, l'artiste a bel et bien atteint L'âge d'horizons.
Aurore CHABAUD
09:41 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
26.01.2009
26 Janvier 2010: La voix du Nord
Article paru dans la voix du Nord après les concert du 24 et 25 janvier 2010 donnés à la salle culturel Danièle Balavoine
Un inoxydable Serge Lama a rempli deux fois la salle Balavoine
Prévu d'abord pour un seul concert, Serge Lama a rempli deux fois de suite la salle Balavoine, à Arques. Pour un répertoire mêlant tendresse, humour et réflexion.
PAR JEAN-MARC SZUBA
Serge Lama affiche 67 printemps, mais il n'a pas d'âge. Comme son public qui a rempli, dimanche et hier, la salle Balavoine à Arques, pour écouter un des piliers de la chanson française. L'artiste, dans un premier temps, ne devait assurer qu'un gala. Mais devant le tsunami des réservations, une deuxième séance fut programmée.
Si certains chauffent tout de suite leur salle, Serge Lama commence a capella par l'histoire d'une star, un être bien plus fragile que ce statut laisse souvent croire. N'est-il pas un peu ce personnage ? Pas le temps de gamberger qu'il présente avec humour ses deux musiciens, également des complices, dont le guitariste « qui joue de la guitare ». Deux virtuoses. celui à l'accordéon arrive à produire toutes sortes de son. Le guitariste passe d'un instrument à un autre avec le même bonheur, quel que soit le nombre de cordes.
Un peu de commentaire sur la société avec une nouvelle chanson qui fustige « des personnages de la République, l'école qui enseigne l'ignorance, les bibliothèques qui se vident, ceux qui vont donner du boulot pour Nicolas Hulot ».
La salle reprend ensuite le refrain de Ne t'en fais pas. Depuis le début, ma voisine chante des passages en même temps. Elle connaît tout le répertoire de Serge Lama.
Retour à un ton intimiste avec « Tous ces procès que tu m'as intentés, alors qu'on s'est tant aimé ». Les paroles sont renforcées par ses gestes, ses regards sur le côté, vers cette femme absente.
Mais la bonne humeur reprend le dessus avec Les P'tites Femmes de Pigalle et un regard rigolard vers ses techniciens quand il parle des maquereaux.
Puis c'est une page douloureuse de l'histoire de la France qu'il évoque quand il chante « l'Algérie, une aventure dont on ne voulait pas ».A l'applaudimètre, c'est un sujet qui a aussi marqué une bonne partie de l'assistance.
Quand il se déplace sur la scène, Serge Lama a parfois la démarche hésitante mais la voix, elle, fonctionne à merveille, avec toujours son coffre de stentor, comme quand il interprète Chez moi, tu trouveras ce que tu as peur de quitter.
Puis la salle reprend le refrain de Je t'aime à la folie, la vie. Mais Serge Lama demande un plus en indiquant qu'il faut sourire en même temps.
L'artiste s'amuse des réunions Tupperware qui ont évolué vers la présentation d'autres objets, eux aussi en plastique. Notamment pour ceux qui rêvent de Matt Damon ou de Georges Clooney. « Serge Lama aussi ! », lance une spectatrice. « Je ne vous le conseille plus.
De toute façon, je n'assure plus le service après-vente. » Le concert se termine avec Je suis malade. Serge Lama ne se ménage pas. Il finit sans sonorisation, au prix d'un gros effort : il cherche appui sur un pied de micro. Le public est debout.
Pour son rappel, il revient vêtu d'une cape rouge, sans musiciens. Il finit comme il a commencé, a capella : « L'amour est toujours là-bas, là-bas », égrène-t-il avec de larges plages de blancs qui renforcent la magie des mots. •
08:36 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
25.01.2009
25 Janvier 2010; Ouest France
Samedi 23 Janvier au Zenith de Caen
Serge Lama a toujours de la voix pour 2000 fans
Pour le plaisir d'environ 2 000 personnes, Serge Lama était sur la scène du Zénith samedi soir. Effectuant son entrée de manière originale, en solitaire avec Être Star ! Ses deux musiciens arrivent après ce solo, le Breton Philippe Hervouët à la guitare et Serge Tomassi à l'accordéon.
Durant près de deux heures, Serge Lama saura satisfaire ses fans par ses anciens tubes en intercalant son nouvel album « L'âge d'horizons » notamment D'où qu'on parte, Grosso modo et Objets hétéroclites. Le public n'a pas manqué de réagir avec Les petites femmes de Pigalle. L'ambiance était donnée.
Serge Lama sait encore donner un maximum d'expression et d'émotion dans ses chansons comme L'Algérie, d'ailleurs son guitariste lui a fait une belle introduction, le tout vaudra une superbe ovation. D'aventure en aventure, Je t'aime à la folie et que le public reprend sans problème au refrain. Il applaudira même debout Marie la Polonaise. En rappel il déclare Je suis malade qu'il finira a cappella. Un exercice rarement réalisé par un artiste dans le Zénith.
« Il sait toujours donner de la voix malgré bientôt 67 ans, c'est un excellent représentant de la chanson française, une valeur sûre » commente une admiratrice à la sortie. Assurément elle n'est pas la seule à avoir passé une belle soirée !
22:10 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
23.01.2009
23 janvier 2010: Journal de saône et loire
Entretien avec Serge Lama avant le concert du 3 Février 2010 à Chalons sur Saône
« Je suis un mec à part »
Soixante-sept ans bientôt et une carrière longue de plus de quarante années. Serge Lama est un chanteur qui avoue son âge et son tempérament mélancolique. Il confie aussi son plaisir de la scène même si son corps lui réclame, aujourd'hui d'en faire moins.
ENTRETIEN
La voix de Serge Lama est aujourd'hui plus grave qu'à ses débuts mais le rire tonitruant reste le même comme le goût de la scène. En revanche, fini les 250 galas par an et une vie passée entre hôtels et voitures. L'accident de la route qui l'a épargné par miracle alors qu'il débutait et son corps brisé, se rappelle aujourd'hui à lui et l'obligent à réduire la cadence infernale des tournées.
On dit que vous écrivez depuis très longtemps, l'âge de 9 ou 10 ans, est-ce vrai ?
Oui, je vivais dans un milieu avec un père chantant et écrivant des chansons. Enfant puis adolescent, je lisais beaucoup de littérature. Entre 9 et 17 ans, j'ai aussi beaucoup écrit, des débuts de nouvelles, de romans, de poèmes, de chansons et ce sont finalement les chansons que j'ai terminées, c'est plus court. J'ai aussi il y a quelques années sorti un livre de poèmes érotiques. Ce n'est pas nouveau à toutes les époques les auteurs ont écrit sur l'érotisme, ça m'a beaucoup amusé. Je reste un grand lecteur, thriller, polars, biographies sur le XVIIIe et XIXe siècle et de la poésie. A la maison, il m'arrive régulièrement de prendre une de mes anthologies pour les lire.
Vous êtes donc un lettré, quelqu'un qui aime le beau langage ?
Je sais que ce que j'écris est pas mal mais je sais aussi que je n'égalerai jamais les grands poètes. Baudelaire m'a beaucoup formé à l'écriture, j'aime son écriture néo-classique. Avant j'étais un chanteur populaire mais je suis presque considéré comme un chanteur intello tant il y a déculturation des jeunes. On a ôté l'histoire et la littérature de l'enseignement. Je ne suis pas chagriné plus que cela de cet état de fait, c'est l'époque qui veut cela. Les gens ont de tout temps été chagrinés de voir l'évolution de la société. Pour moi, la vie continue.
Contrairement à certains de vos congénères, vous ne taisez pas votre âge, pourquoi ?
J'écris pour les gens de ma génération, pour les 40/80 ans, ils ont le droit d'avoir des gens qui écrivent pour eux. Je ne chante pas des chansons formatées pour séduire les jeunes même si je rencontre des 30/35 ans qui connaissent et aiment mes chansons.
Votre dernier album paru voici un an, l'âge d'horizon, semble assez mélancolique, vous vous reconnaissez en cela ?
Oui, c'est ce que l'on me dit parfois, je n'en avais pas pourtant vraiment l'impression. Ma voix est devenue plus grave avec l'âge, c'est peut-être à cause de cela. C'est drôle si j'écrivais aujourd'hui, Je suis malade, on la qualifierait de mélancolique, ce qu'à sa sortie on occultait totalement.
Sept années se sont écoulées entre le précédent et votre dernier album, pourquoi ?
Le temps, je jouais au théâtre, je faisais de la scène, je n'avais pas le temps. Et, même si mon écriture est rapide et que j'ai pas mal de textes écrits, il faut les reprendre, les donner au compositeur pour la musique, reprendre le texte une fois la musique composée. Il faut finalement pas mal de temps pour composer et créer. La scène me prend beaucoup de temps et je ne peux pas tout faire en même temps. Faire un disque, c'est un peu comme se soulager. On se couche avec une idée, on se relève avec une chanson. Je peux chercher pendant des jours, un mot, le bon mot.
Comment avez-vous construit votre tour de chant ?
Il est nouveau, il est aussi plus théâtral comme une pièce en plusieurs actes, ce qui me permet de satisfaire mon goût pour la comédie. On retrouvera évidemment certaines chansons comme Je suis malade mais aussi beaucoup de chansons issues du nouvel album.
Justement, vous parlez de comédie, retrouverez-vous un jour le chemin des planches ?
Il faudrait me proposer une pièce dans une distribution qui me convienne. Je me verrais bien dans le rôle du père du Cid. Si on me proposait un classique, je ne dirais pas non.
SOUISSI, MERIEM
21:39 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
09.01.2009
9 Janvier 2010: Le Soleil
11:59 Publié dans 2010, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
05.01.2009
Tournée 2010
JANVIER 2010
- 9 Aurillac 15 - Le Prisme
- 10 à Clermont-Ferrand 63 - Maison de la Culture
- 23 Caen 14 - Zénith
- 24 à Arques 62 - Centre Culturel Balavoine
- 25 à Arques 62 - Centre Culturel Balavoine
FEVRIER 2010
- 3 à Chalon-s/Saône 71 - Salle Marcel Sembat
- 4 à Troyes 10 - Théâtre de Champagne
- 6 à Lille 59 - Théâtre Sébastopol
- 19 à Savigny-s/Orge 91 - Salle des Fêtes
- 20 à Melun 77 - Salle des Fêtes
- 21 à St-Marcel-de-Vernon 27 - Centre Culturel
- 27 à Porcieu-Amblagnieu 38 - Salle des Marinières
- 28 à Dijon 21 - Zénith
MARS 2010
- 10 à Biarritz 64- Gare du Midi
- 12 à Rodez 12 - Amphithéâtre
- 19 à Itteville 91 - Salle Marcel Cerdan
- 20 à Longjumeau 91 - Théâtre
- 21 à Orléans 45 - Zénith
- 30 à Voiron 38 - Le Grand Angle
- 31 à Roanne (Riorges) 42 - Le Scarabée
AVRIL 2010
- 23 à Belfort 90 - Maison du Peuple
- 24 à Divonne les bains
- 30 à Cholet 49 - Théâtre Interlude
MAI 2010
- 2 à Rennes 35 - Le Liberté
- 5 à Gap 05 - Le Cube
- 6 à Aix-en-Provence 13 - Le Pasino
- 7 à Nice 06- Palais de la Méditerranée
- 15 aux Mureaux 78 - Cosec
- 21 à Saint-Loubès 33 - Centre Culturel
- 30 à Tel Aviv (Israël) -
21:30 Publié dans 2010, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)