20.09.2009
17 au 20 septembre 2009 – 22ème nuit de nacre
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17.09.2009
17 septembre 2009 : Serge Lama à TULLE
Le 17 septembre 2009, Serge Lama chante à TULLE.
Le Populaire.fr annonce le concert
Une grande gueule pleine de finesse.
Nostalgique ou gouailleur. Grave ou sentimental. Des désirs de la chair à l'irrémédiable solitude de l'âme, Serge Lama est un personnage plus contrasté qu'il n'y parait.
« J'ai la mémoire que flanche »?
Quand on lui demande s'il se rappelle de ses précédents passages à Tulle ou en Corrèze, Serge Lama entonne la célèbre chanson de Jeanne Moreau. Et puis il déclame du Lama pur jus : « J'ai des souvenirs flous, avec les beuveries et les fêtes. tellement qu'on ne sait plus où on les a faites : à Bayonne, Tulle ou Angoulême. Vous savez, à une époque j'avais 250 dates par an, et cela a duré pendant 15 ans ». Les anciens Tullistes se souviennent pourtant d'un jeune chanteur à succès qui s'était produit lors d'une foire-exposition, à l'Auzelou, voici une grosse trentaine d'années, avec Les ballons rouges, Je suis malade, D'aventures en aventures.
Et des aventures, il en a connu bien d'autres, ce bourlingueur de la scène, hâbleur et libertin. Des sommets de la gloire, avec son Napoléon couronné d'une Victoire de la musique, jusqu'aux affres d'une solitude couchée dans un livre d'introspection. « Une solitude qui a enfanté le sexe, et le sexe qui fut le vivier du sentiment », écrit-il. L'aboutissement de 52 ans d'écritures en chanson, où sous les L d'une Liberté enfin trouvée, il déroule avec les S de Sentiment Sexe et Solitude, sinuosités d'une vie en serpentin.
Un serpent dont Serge Lama reprend l'image quand on lui demande s'il a, à 66 ans, réglé tous les comptes avec l'adolescent qui est en lui ; quand on l'interroge sur le sens profond de L'âge d'horizon, son dernier album. Premier bilan ? Nouvelles perspectives ?
« Je pense que l'on reste éternellement le même, avec des évolutions », confie-t-il, « tous les 10 ans, on tombe une peau, comme les serpents. On a plusieurs adolescences : celle de l'enfance, celle de la quarantaine, celle qui prépare à partir vers l'inconnu. Moi, je suis toujours un adolescent, mais je me refuse à faire du jeunisme".
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22.06.2009
22 juin 2009 : Mireille Dumas
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31.05.2009
31 mai 2009 : Johnny au stade de France
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25.05.2009
25 Mai 2009:La charente libre
Serge Lama sera à Nersac le 14 Novembre 2009 pour un concert au profit d'une association d'entraide contre la leucémie
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14.04.2009
14 Avril 2009:Nous Deux
Histoire de la chanson "D'aventures en aventures" racontée par Fabien Lecoeuvre dans la revue Nous Deux d'Avril 2009
03:55 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
28.03.2009
28 mars 2009 – Les grands du rire
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27.03.2009
27 Mars 2009: La voix du Nord
Article rédigé après le concert au Colisée à Roubaix le 21 mars
Plus de 1 200 fidèles de Serge Lama au Colisée - Roubaix
Plus de 1200 spectateurs ont fait le déplacement, samedi dernier, pour savourer les meilleures chansons de Serge Lama.
Serge Lama commence par chanter les femmes, « Femme, femme, femme ! » Et comme à l'accoutumée, Serge Lama n’est pas seul sur scène. Cette fois-ci, il n'était pas en compagnie de Grégory Lemarchal ni de Dalida (sur un fond d'écran), il était accompagné de deux musiciens, sur un rythme d'accordéon et de guitare. Ils ont chanté la femme, l'amour, l'Algérie et la déception. Je suis malade, D'aventure en aventure, Une île, Les ballons rouges, Je t'aime... Des tubes qui témoignent d'une carrière aussi forte qu'agitée.
Sur un ton d'écolier, ou parfois nostalgique, Serge Lama a enchanté les spectateurs qui ont applaudi très fort leur idole. Le chanteur transmettait un sujet à un autre avec aisance. Napoléon sur un air de Flamenco, « un nom qui ne sonnait pas français », Serge Lama parle aussi de l'amour et de la mort sans complexe.
Serge Lama chante mais ne travaille jamais seul. Il met son équipe à l'honneur : « Je dois le succès à mon équipe », insiste-t-il en plein milieu de son concert. Mais Serge, le poète révolutionnaire, n'hésite pas à chanter sans musique. D'une manière très poétique, il invite les spectateurs à se résumer : « Écoutez bien car rien n'a changé... ». Un philosophe qui nous révèle aussi une réalité crue : « Avec de l'argent, on achète les fouets et avec ces fouets on achète de l'argent. » Et alors, les spectateurs prennent le relais et l'accompagnent dans ses chansons. Petits et grands, spectateurs avertis ou résidents des Papillon Blancs venus pour l'occasion, tous étaient ravis de cette soirée sur fond de nostalgie.
15:28 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
22.03.2009
22 mars 2009 : Nord Eclair
Article signé Patrice DEMAILLY et publié dans NORD ECLAIR
le 22 mars 2009 après le concert du 21 à Roubaix.
Serge Lama, l'horizon encore vert
Finalement, les stars vieillissent mais leurs chansons suspendent le temps qui passe. Ce tour de chant, gourmand de 30 titres, s'inscrit dans le mouvement de ces indéracinables du paysage musical français qui misent sur une réalisation dépouillée de tout ornement pour marquer leur territoire et leur identité.
Ici, juste un accordéon et une guitare. Des mélodies ondulantes et élégantes. Et la voix de l'artiste, puissante et limpide.
Serge Lama ne donne pas de leçons. Il fédère. Du grand art, profond et tendre, étonnant et émouvant. Parce qu'il faut réhabiliter son oeuvre et rétablir la vérité : ce n'est pas seulement qu'un chanteur de gaudriole (Les petites femmes de Pigalle, La salle de bains, Objets hétéroclites). Il suffit de prêter une oreille attentive aux textes de J'arrive à l'heure ( « Ma vie s'éloigne à vue de deuil/Mes pas anciens sont sous les feuilles ») et D'où qu'on parte ( « Il n'y a qu'un chemin, une route, et voici/Le sépulcre là-bas, et là, le crucifix ») , deux titres essentiels et empreints de gravité.
L'ensemble est si rondement mené qu'on ne sait plus ce qu'il faut louer. La parenthèse impeccable sur Napoléon ? L'excellence de L'Algérie ? La beauté assassine de Je suis malade, interprété a cappella et sans micro ? Des Glycines à Chez moi, de Toute blanche à Une île, toutes ces chansons ont en commun de raconter des histoires et de nous aider à ne pas oublier la nôtre. « Je t'aime à la folie/La vie ».
07:00 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
16.03.2009
16 Mars 2009: La république du Centre Ouest
Article rédigé après le concert donné à Bocapôle à Bressuire le 14 mars 2009
"Ce n'est pas une honte d'avoir soixante-cinq ans !"
Vendredi soir, Bocapôle accueillait un Serge Lama en grande forme. Un récital intimiste pour savourer le succès autant que ses nouvelles chansons.
Comme sur un petit nuage. Un public combiné, après près de deux heures partagées avec Serge Lama. Il faut dire que ce nouveau spectacle est de nature à satisfaire les fidèles. A la fois un récital intimiste et un spectacle lumineux, où Serge Lama s'amuse en revisitant ses propres succès. Dans la lumière (somptueuse) des projecteurs, le voici benêt devant la porte de « La salle de bains », puis habité d'une rage démesurée pour « Les glycines ».
Sans micro pour finir le récital
Et puis, il y a aussi les chansons du nouvel album. Un disque à la tonalité un peu sombre. Cet artiste, qui a été placé au cœur de son œuvre, y a même le doute en osant chanter. « J'arrive à l'heure où même l'amour est fatigant, le cœur y est encore, le corps est beaucoup moins fringant... » Mais on peut secouer le cocotier, Serge Lama nous réserve encore bien des surprises. « Je suis, je crois, encore assez vert et ce spectacle peut en attester ! Mais, sous prétexte que j'ai l'âge que j'ai, je ne veux pas faire du jeunisme. Je m'adresse à des gens qui peuvent comprendre, entre 50 et pas d'âge, et c'est vrai qu'il y a des chansons qui leur sont dédiées. Mais ça plaît aux jeunes aussi, car ils aiment des chansons crues, qui disent la vérité. Tout comme les chansons de Barbara, souvent terriblement noires, ont pu plaire à un public jeune. »
« Il faut essayer d'être jeune dans son âge, en respectant son âge. Ce n'est pas une honte d'avoir soixante-cinq ans ! » Ce temps qui passe, Serge Lama l’assume transformé, dans ses textes. Faut-il rappeler qu'il est l'auteur de toutes ses chansons ? « Depuis une petite dizaine d'année, ça commence à se résorber, ce problème. Mais longtemps, on a surtout connu le chanteur, parlé du chanteur, et on ne faisait pas attention au fait que, depuis le début, j'écrivais mes chansons. Peut-être que le chanteur avait tout pris, tout occulté... Et puis longtemps, les gens ont pensé que c'était Alice Dona qui écrivait mes chansons, alors qu'en réalité elle ne faisait que mes musiques... Par exemple, beaucoup pensent que " Je suis malade ", c'est elle, alors que c'est moi qui ai écrit le texte. » Et c'est par cette chanson qu'il a terminé son spectacle. Sans micro. Fidèle à cette habitude, lui permettant de montrer qu'il a toujours assez de coffre pour se faire entendre d'un millier de spectateurs à Bocapôle !
Eric Berbudeau
15:26 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)