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01.09.2009

1968: D'aventure en aventure

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Bien sûr, j'ai d'autres certitudes
J'ai d'autres habitudes
Et d'autres que toi sont venues
Les lèvres tendres, les mains nues
Bien sûr
Bien sûr j'ai murmuré leurs noms
J'ai caressé leur front
Et j'ai partagé leurs frissons.

Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore, je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore.

Bien sûr, du soir au matin, blême
Depuis j'ai dit : " je t'aime "
Et d'autres que toi sont venues
Marquer leurs dents sur ma peau nue
Bien sûr
Bien sûr pour trouver le repos
J'ai caressé leur peau
Elles m'ont même trouvé beau.

Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore, je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
 

De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore.

Bien sûr j'ai joué de mes armes
J'ai joué de leurs larmes
Entre le bonsoir et l'adieu
Souvent pour rien, souvent par jeu
Bien sûr
Bien sûr, j'ai redit à mi-voix
Tous les mots que pour toi
J'ai dit pour la première fois.

Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore, je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore.

Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore, je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Parce que je t'aime
Je t'aime encore
Je t'aime encore
Je t'aime encore

11:37 Publié dans 1968, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

25.07.2009

1977: "Messieurs"

En 1977, Serge Lama chante "Messieurs".

Serge Lama explique alors l'origine de cette chanson dans un article de presse (journaliste et journal non identifié).  

 

«Je hisse le drapeau de la libération de l'homme !
Messieurs, j'ai dit « Messieurs »,
Nous voulons passer pour des hommes
Ailleurs qu'au fond de leur dodo... »

 

C'est  la  provocation  en forme de chanson que Serge Lama réserve à son récital du Palais des Congrès, du 8 janvier au 27 février. Il me la chante avec une rage ponctuée d'éclats de rire.

 

Serge Lama: "D'accord, c'est une chanson assez virulente et pas nuancée. Je l'ai imaginée après un coup de colère que j'ai eu, un soir, à la suite d'une émission de télévision. J'y ai vu des dames réunies  qui  proféraient des horreurs...
Avec un mépris pour les hommes ! Pas possible qu'on laisse dire aux femmes de pareilles choses. Ce n'étaient pas des femmes qui m'attireraient dans la vie. Alors, j'ai vu  rouge !  Bien sûr, il y a aussi des hommes qui disent  des âneries. Du genre  : « Oh !  moi, ma femme, je la tiens bien. Bouclée à la maison ! »

« La femme aux casseroles, je n'y tiens pas. Si une femme aime travailler, si elle a besoin de se réaliser à travers une activité, je le comprends très bien. Si elle préfère s'occuper de son foyer, c'est aussi son droit !

« Pour  moi, la femme idéale, l'homme idéal, ça n'existe pas. Il y a des êtres que l'on rencontre, pendant le voyage de sa vie, comme des paysages.Certains paysages vous plaisent infiniment, d'autres moins. Des paysages devant  lesquels on souhaite passer huit jours. D'autres qui, simplement, vous retiennent un quart d'heure sur un banc, avant le départ du train...

« Cela dit, je comprends qu'on s'insurge contre la «femme-objet». Mais il ne faut pas maintenant nous considérer comme des « hommes-objet ».  Je ne suis pas vraiment contre le M.L.F. Je serais plutôt pour le  Mouvement de libération  des  hommes. » Voilà enfin les hommes bien défendus...

 

Les paroles :

Messieurs, je dis messieurs
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme,
Ailleurs qu'au fond de leur "dodo".

Bientôt elles nous mettront par quatre
Dans un ministère qu'elles feront
Pour les aimer faudra se battre
Le plus fort aura le pompom
Et quand il aura fait merveille
Au fond du lit de sa colombe
D'un coup de dard la fine abeille
L'enverra au royaume des ombres

Messieurs j'ai dit messieurs
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme
Ailleurs qu'au fond de leurs "Dodos".

Monsieur le ministre avait des dents
Qui leur bouffait le corps et l'âme
Elles l'ont élu président
Parce qu'il savait parler aux femmes
Mais lors, l'usure du pouvoir
A changé son rire en grimace
Demain elles ne pourront plus le voir
Monsieur le ministre est à la casse

Messieurs j'ai dit messieurs!
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme
Ailleurs qu'au fond de leurs "Dodos"

C'est un vent qui vient d'Amérique
Avec la drogue et les chewing gums
Y'a plus que les psychanalystes
Qui passent encore pour des hommes
Ils se penchent sur nos détresse
Avec leurs histoires à la gommes
Encore un peu et je vais en Grèce
Me faire voir enfin par des "hommes"

Messieurs j'ai dit messieurs
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme
Ailleurs qu'au fond de leurs "Dodos"...

00:25 Publié dans 1977, Chansons | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : serge lama

01.07.2009

1966: partition Madame poupon

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Pas besoin d'une cravate
Pour aller chez Madame Poupon
Ell' vous reçoit en savates
En disant qu'la vie a du bon
Pas besoin d'une serviette
A se nouer autour du cou
Quand on paraît trop honnête
Elle vous chasse et merci beaucoup
Elle vous chasse et merci beaucoup


Pas besoin d'une guitare
Pour séduir' Madam' Poupon
Deux ou trois mots et c'est marre
Elle jette en l'air ses jupons
Pas besoin de lui prédire

Un amour à vous faire damner
Quelques mots facil's à dire
Elle est prête à tout vous donner
Elle est prête à tout vous donner


C'est pir' que la mer à boire
Que de boir' chez Madam' Poupon
La nuit vous pouvez m'en croire
L'eau ne coule pas sous ses ponts
Le tabac et le vin la soûlent
Ell' s'adonne à tous les bonheurs
Ca lui met la chair de poule
Avis à tous les amateurs
Avis à tous les amateurs


Pas besoin d'une fanfare

Pour remercier Madame Poupon
Son mari est chef de gare
Et j'vous jur' qu'il l'est pour de bon
Tous les anciens de la guerre
Et les nouveaux qui la feront
Boivent son vin et sa bière
Au son du même accordéon
Au son du même accordéon


Pas de fleur et pas de gerbe
Aux obsèques de Madam' Poupon
Les fleurs qui poussent dans l'herbe
Quelques bleuets suffiront
Les fleurs qu'on pique au corsage
Des filles que nous épousons
Suffiront pour le voyage
De celle que nous visitions

De celle que nous visitions

13:52 Publié dans 1966, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

La braconne

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Juliette, Françoise ou Simone
Quelque soit le nom qu'on leur donne
Qu'elles soient p'tites ou grandes, cheveux raides ou frisés
J'ai toutes envie de les embrasser
Mais hélas que Dieu me pardonne
Mon cœur n'appartient à personne
Mon cœur, il est fou, il têtonne, il juponne, il braco-o-o-onne
J'ai le respect des demoisell-elle-les
Pourtant je ne suis pas fidè-è-le
Chacune à ses trucs et c'est jamais pareil
Pour me mettre le cœur en éveil
Celle-là est longue et chéti-i-ve
Celle-là dodue et lasci-i-ve
Cette biche-là cache des dents de loups
Or toutes les trois me rendent fou...
Juliette, Françoise ou Simone
Quelque soit le nom qu'on leur donne
Qu'elles soient p'tites ou grandes, cheveux raides ou frisés
J'ai toutes envie de les embrasser
Mais hélas que Dieu me pardonne
Mon cœur n'appartient à personne
Mon cœur, il est fou, il têtonne, il juponne, il braco-o-o-onne
C'est pas une vie pour un ho-om-me
D'aimer croquer toutes les po-om-mes
Comme dit ma maman "ça crève ma santé"
Y a des soirs j'ai du mal à chanter
Mais bon Dieu tant que l'on est jeu-eu-ne
C'est pas le moment que l'on jeû-eû-ne
Venez toutes à moi chacune à votre tour
Et merci pour votre élan d'amour...
Juliette, Françoise ou Simone
Quelque soit le nom qu'on vous donne
Les p'tites et les grandes, les ch'veux raides les frisés
J'ai toutes envie de vous embrasser
Mais hélas que Dieu me pardonne
Mon cœur n'appartient à personne
Mon cœur, il est fou, il têtonne, il juponne, il braco-o-o-onne
{Chœur:}
Juliette, Françoise ou Simone
Quelque soit le nom qu'il nous donne
Qu'on soit brune ou blonde, cheveux raides ou frisés
Il voudrait toutes nous embrasser
Mais hélas que Dieu lui pardonne
Son cœur n'appartient à personne
Son cœur, il est fou, il têtonne, il juponne, il braco-o-o-onne...

08:30 Publié dans 1974, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

21.06.2009

21 juin 1978: Femme Femme Femme

Les paroles de Femme Femme Femme publiées dans la revue Salut du 21 Juin 1978

 

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12:10 Publié dans 1978, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

03.06.2009

1969: C'est toujours comme ça la première fois

Un des titres de l'album sorti en début d'année

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Couverture du livret de partitions.

Ne t'en fais pas , non ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois
D'abord on dit rien
Puis on se dit tout
On a peur des chiens
Et on a peur du loup
Et tout là haut
Tout comme un drapeau
Flottaient ta chemise, ta jupe et tes bas
Ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois

Comme on était fatigués
On s'est allongés
Comme on était allongés, je t'ai enlacée
Et comme je t'enlaçais tu t'es indignée
Et comme tu t'indignais, je t'ai expliqué

Ne t'en fais pas , non ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois
D'abord on dit rien
Puis on se dit tout
On a peur des chiens
Et on a peur du loup
Et tout là haut
Tout comme un drapeau
Flottaient ta chemise, ta jupe et tes bas
Ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois

Pendant toute la journée
Je t'ai expliqué
Je t'ai appris à compter cinq à six péchés
Tu avais si bien compris que quand vint la nuit
Comm' je tombais épuisé, tu m'as expliqué

Ne t'en fais pas, non ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois
D'abord on se croit
Plus fort que le loup
Puis les bras en croix
On ne tient plus debout
Et tout là haut
Tout comme un drapeau
Flottaient ta chemise, ta jupe et tes bas
Ne t'en fais pas
C'est toujours comm' ça la première fois

Ne t'en fais pas
Non, ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois
D'abord on dit rien

Puis on se dit tout
Puis les bras en croix 
On ne tient plus debout
Et tout là-haut
Tout comme un drapeau
Flottaient ta chemise, ta jupe et tes bas
Ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois
Ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois

20:17 Publié dans 1969, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

15.04.2009

Avril 1974: Tous les auf Wiedersehen

Couverture de la partition de la chanson " tous les auf Wiedersehen"

 

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Je la voyais tous les premiers jeudis du mois,
Dans son studio, j'étais au chaud,
Comme chez moi,
Elle faisait brûler de l'encens,
Dans du mobilier mil-neuf-cents
En me racontant au fond du lit,
Avec un accent de Paris

Tous les "auf wiedersehen",
Tous les "goodbye my dear",
Tous ces hommes qui les gênent
Là où y a pas de plaisir.
Tous les "auf wiedersehen",
Tous les "goodbye my dear",
Tous ces hommes qui les gênent
Là où y a pas de plaisir.

Je la voyais tous les premiers jeudis du mois,
pour commencer, elle me faisait
Un p'tit repas,
Elle me câlinait comme une maman
Qui aurait pas pu avoir d'enfant
En m'racontant, pour que je rie,
Les exploits de ses p'tits maris

 

Tous les "auf wiedersehen",
Tous les "goodbye my dear",
Tous ces hommes qui les gênent
Là où y a pas de plaisir.
Tous les "auf wiedersehen",
Tous les "goodbye my dear",
Tous ces hommes qui les gênent
Là où y a pas de plaisir.

Je la voyais tous les premiers jeudis du mois,
Ce soir encore,
J'pense à son corps
Entre tes bras
Et je m'demande quelquefois,
Si elle m'aimait pas plus que toi
Que certains soirs au fond du lit,
J'entends avec mélancolie

Tous les "auf wiedersehen",
Tous les "goodbye my dear",
Tous ces hommes qui les gênent
Là où y a pas de plaisir.
Tous les "auf wiedersehen",
Tous les "goodbye my dear",
Tous ces hommes qui les gênent
Là où y a pas de plaisir.
En savoir plus sur http://www.paroles.net/serge-lama/paroles-tous-les-auf-wiedersehen#8IVstkgLEU9BcH6H.99

11:30 Publié dans 1974, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

09.04.2009

Le gibier manque...

Couverture de la partition éditée chez plein soleil pour "Le gibier manque et les femmes sont rares"

 

Presse-papiers-13.jpg

Quand après la chasse au cœur d'une auberge bien chaude
On se retrouve à table avec des filles un peu rougeaudes
Après le vin blanc, le foie gras, la poule faisane
Après le café, le pousse café, le pousse tisane
Lorsque les servantes s'assoient sur nos ventres
On chante pour faire gai ce refrain pas très distingué :

Le gibier manque et les femmes sont rares
Chantent en cœur les quatre-vingts chasseurs
Sauf les plus jeunes qui vont de suite sous la table
Et les plus vieux qui chantent en levant leur verre de liqueur
Heureusement qu'il reste des fanfares
Du vin à boire et des filles qui ont du cœur
Sans quoi on resterait souvent bredouilles mais seigneurs
Avec nos fusils et nos cœurs

Quand après le mariage d'un frangin ou d'une frangine
On se retrouve à table à la "Joyeuse margarine"
Quand la viande rouge a gonflé de sève nos veines
Jetant des élans païens dans nos pensées chrétiennes
A l'heure où nos femmes rosissent et se pâment
On chante pour faire gai ce refrain pas très distingué :

Le gibier manque et les femmes sont rares
Chantent en cœur les quatre-vingts chasseurs
Sauf les plus jeunes qui vont de suite sous la table
Et les plus vieux qui chantent en levant leur verre de liqueur
Heureusement qu'il reste des fanfares
Du vin à boire et des filles qui ont du cœur
Sans quoi on resterait souvent bredouilles mais seigneurs
Avec nos fusils et nos cœurs
Le gibier manque et les femmes sont rares
Chantent en cœur les quatre-vingts chasseurs
Sauf les plus jeunes qui vont de suite sous la table
Et les plus vieux qui chantent en levant leur verre de liqueur
Heureusement qu'il reste des fanfares
Du vin à boire et des filles qui ont du cœur
Sans quoi on resterait souvent bredouilles mais seigneurs
Avec nos fusils et nos cœurs

11:37 Publié dans 1973, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

05.04.2009

1974: Chez moi

Couverture de la partition édité chez 'Plein soleil ' de la chanson "chez moi".

 

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Viens, laisse un peu tomber tes poupées
A ton âge il faut s'en aller
Je sais que tes parents sont très gentils
Mais eux, à ton âge, ils étaient partis.
Viens, je ne suis pas encore très vieux
J'ai la passion au fond des yeux
Et j'ai besoin d'un cœur tendre à aimer
Oh oui, j'ai besoin de te protéger
J'ai tellement d'amour à te donner
Chez moi, il y a des canapés où je bercerai toutes tes
poupées
Chez moi, je t'installerai le marché aux fleurs pour te
parfumer
Chez moi t'auras des violons pendus au balcon pour te faire
danser
Chez moi tu retrouveras tout ce que tu as si peur de quitter
Viens, laisse un peu tomber tes poupées
Laisse tes livres et tes cahiers
La vie, tu sais, ça s'apprend au dehors
D'ailleurs, je sais que quelquefois tu sors
Viens, j'ai peur que ton cœur prenne froid
J'ai peur qu'un jeune maladroit
Te fasse mal sans le vouloir vraiment
Oh oui, méfie-toi des jeunes amants
Qui ont le cœur coupant comme un diamant
Chez moi, les tigres sont morts, y a un chat qui dort, un
chien pas méchant
Chez moi, tu auras le choix entre aimer un roi ou bien un
mendiant
Tu vois, mes ongles sont courts, je peux pas griffer même
par amour
Chez moi, pour tes insomnies, même en pleine nuit, je ferai
grand jour
Chez moi, y a des berceaux blancs, où tous nos enfants
s'endorment déjà
Tu vois tout ce que tu veux, tout ce que tu as est déjà
Chez moi.

09:46 Publié dans 1974, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

04.04.2009

1971: Un jardin sur la terre

Couverture d'un livret de partitions du titre "un jardin sur la terre"

Seule chanson dont Serge Lama n'a pas écrit les paroles  car pour participer à l'eurovision le règlement de l'époque interdisait d'en être l'auteur.

 

Presse-papiers-7.jpg

A force de courir pour ne rien découvrir
De n'être aventurier que dans ses souvenirs
De faire des voyages comme on fait des affaires
Et perdre sa jeunesse comme on gagne une guerre
On arrive à se dire que rien n'est important
Qu'on a plus rien à dire, on a perdu son temps

Un jardin sur la terre un petit coin perdu
Juste un trompe misère un abri rien de plus
Un jardin sur la terre pour qu'une fille ait son cœur
Et prendre à l'éphémère ce qu'il a de meilleur
Semer en étant sûr que l'on donne la vie

De la graine ou bourgeon et de la fleur au fruit
Un jardin sur la terre un Eden avant l'heure
Un jardin sur la terre n'est-ce pas le bonheur

A force de vouloir vivre à deux pour la vie
Au point de s'accoupler avec n'importe qui
De faire de son lit plusieurs champs de bataille
Collectionnant les cœurs à défaut de médailles
On arrive à se dire que rien n'est important
Qu'on a plus rien à dire, on a perdu son temps
Un jardin sur la terre un petit coin perdu
Juste un trompe misère un abri rien de plus
Un jardin sur la terre pour cultiver son cœur
Et prendre à l'éphémère ce qu'il a de meilleur
Semer en étant sûr que l'on donne la vie
De la graine ou bourgeon et de la fleur au fruit

Un jardin sur la terre un Eden avant l'heure
Donnez-moi un jardin sur la terre.

08:20 Publié dans 1971, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)