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25.07.2009

1977: "Messieurs"

En 1977, Serge Lama chante "Messieurs".

Serge Lama explique alors l'origine de cette chanson dans un article de presse (journaliste et journal non identifié).  

 

«Je hisse le drapeau de la libération de l'homme !
Messieurs, j'ai dit « Messieurs »,
Nous voulons passer pour des hommes
Ailleurs qu'au fond de leur dodo... »

 

C'est  la  provocation  en forme de chanson que Serge Lama réserve à son récital du Palais des Congrès, du 8 janvier au 27 février. Il me la chante avec une rage ponctuée d'éclats de rire.

 

Serge Lama: "D'accord, c'est une chanson assez virulente et pas nuancée. Je l'ai imaginée après un coup de colère que j'ai eu, un soir, à la suite d'une émission de télévision. J'y ai vu des dames réunies  qui  proféraient des horreurs...
Avec un mépris pour les hommes ! Pas possible qu'on laisse dire aux femmes de pareilles choses. Ce n'étaient pas des femmes qui m'attireraient dans la vie. Alors, j'ai vu  rouge !  Bien sûr, il y a aussi des hommes qui disent  des âneries. Du genre  : « Oh !  moi, ma femme, je la tiens bien. Bouclée à la maison ! »

« La femme aux casseroles, je n'y tiens pas. Si une femme aime travailler, si elle a besoin de se réaliser à travers une activité, je le comprends très bien. Si elle préfère s'occuper de son foyer, c'est aussi son droit !

« Pour  moi, la femme idéale, l'homme idéal, ça n'existe pas. Il y a des êtres que l'on rencontre, pendant le voyage de sa vie, comme des paysages.Certains paysages vous plaisent infiniment, d'autres moins. Des paysages devant  lesquels on souhaite passer huit jours. D'autres qui, simplement, vous retiennent un quart d'heure sur un banc, avant le départ du train...

« Cela dit, je comprends qu'on s'insurge contre la «femme-objet». Mais il ne faut pas maintenant nous considérer comme des « hommes-objet ».  Je ne suis pas vraiment contre le M.L.F. Je serais plutôt pour le  Mouvement de libération  des  hommes. » Voilà enfin les hommes bien défendus...

 

Les paroles :

Messieurs, je dis messieurs
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme,
Ailleurs qu'au fond de leur "dodo".

Bientôt elles nous mettront par quatre
Dans un ministère qu'elles feront
Pour les aimer faudra se battre
Le plus fort aura le pompom
Et quand il aura fait merveille
Au fond du lit de sa colombe
D'un coup de dard la fine abeille
L'enverra au royaume des ombres

Messieurs j'ai dit messieurs
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme
Ailleurs qu'au fond de leurs "Dodos".

Monsieur le ministre avait des dents
Qui leur bouffait le corps et l'âme
Elles l'ont élu président
Parce qu'il savait parler aux femmes
Mais lors, l'usure du pouvoir
A changé son rire en grimace
Demain elles ne pourront plus le voir
Monsieur le ministre est à la casse

Messieurs j'ai dit messieurs!
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme
Ailleurs qu'au fond de leurs "Dodos"

C'est un vent qui vient d'Amérique
Avec la drogue et les chewing gums
Y'a plus que les psychanalystes
Qui passent encore pour des hommes
Ils se penchent sur nos détresse
Avec leurs histoires à la gommes
Encore un peu et je vais en Grèce
Me faire voir enfin par des "hommes"

Messieurs j'ai dit messieurs
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme
Ailleurs qu'au fond de leurs "Dodos"...

00:25 Publié dans 1977, Chansons | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : serge lama

Commentaires

c'est vrai qu'elle a fait grincer bien des dents à l'époque cette chanson...et même encore sa position de défense des hommes lui a attiré les foudres des "chiennes de garde" comme Isabelle je ne sais plus qui..chez Ruquier..( Alonzo peut être?) Alors qu'en fait, il est comme d'habitude, modéré dans sa position...il clame haut et fort que l'excès est ridicule..

Écrit par : isabelle | 25.07.2006

Alonzo ?, il parait que sa mère a fauté avec un cheval...

Écrit par : Laurent | 25.07.2006

"Il y a des êtres que l'on rencontre, pendant le voyage de sa vie, comme des paysages. Certains paysages vous plaisent infiniment, d'autres moins."

Des paysages aussi variés que peuvent l'être une plage de l'océan, les cimes enneigées d'une montagne, ou la tranquilité d'une maison de campagne, des lieux où l'on a très envie de revenir pour savourer de nouveau les instants de bonheur que l'on a vécu et d'autres qui ne méritent plus le détour car trop chargés de souffrance ...

Écrit par : nicole | 25.07.2006

Cette chanson me fait marrer!! J'adore!!! Un jour je marchais dans la rue avec mes écouteurs sur les oreilles et sans m'en rendre compte je chantais cette chanson!!! Les gens me regardaient d'un air!!

Écrit par : Zou | 25.07.2006

Il explique très bien la chanson, cela me fait penser à une anecdote, lorsque le journal "COSMOPOLITAN" est sorti (ça doit bien faire 25 ou 30 ans !), je le prenais de temps à autre, c'était nouveau, un peu provoc, bref je me rends chez le marchand de journaux, et je demande le fameux journal, (la boutique était pleine de monde), et le marchand crie tout fort à sa femme "le journal contre les hommes, on n'en a encore ?" je me suis piqué un fard... ce serait maintenant j'aurais une réponse humoristique mais à l'époque j'étais jeune et timide... j'ai pris mon journal sous le bras et je suis partie... très vite.

Écrit par : PATOU | 26.07.2006

C'est tellement vrais nicole ce que tu as écris.

Écrit par : jacqueline | 27.07.2006

Les commentaires sont fermés.