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08.05.2009

8 Mai 2010: Evasion Mag

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SERGE LAMA : « LA CHANSON EST LA BASE DE MA VIE »…

Qu’est-ce qui fait courir Serge Lama après tant d’années de scène, de disques, de tournées, de planches ? La chanson, tout simplement, même s’il s’en est quelquefois écarté… Oh, pas très souvent car il y revient toujours. Et vous pourrez voir que « L’Ami-Lama » a toujours sa voix, son talent, sa passion, le samedi 8 mai à 20h45 au Théâtre Galli de Sanary.
Rencontre avec un artiste incontournable de notre belle chanson française.

 

« Alors, Serge Lama, qu’est-ce qui fait que vous n’arrêtez jamais ?
Tout simplement l’envie de chanter, de rencontrer le public. Alors je pars sur les routes jusqu’à ce que j’ai fait les salles « faisables », les lieux les plus divers, petites ou grandes salles, Zéniths ou Palais des Sports, théâtres…
J’ai tourné « Accordéonissi-mots » durant quatre ans, j’ai fait un disque « L’âge d’horizons » et je repars avec un nouveau spectacle que je tourne jusqu’au mois de mai et que je reprendrai en janvier !


Quelle différence avec le précédent ?
Tout d’abord, il y a un musicien de plus, un guitariste, ce qui permettra à mon accordéoniste Sergio Tomassi d’un peu respirer ! Tout le tour a été revu et corrigé dans un style plus manouche et puis, j’ai changé beaucoup de chansons….


Lesquelles ?
Difficile à expliquer… il faut venir voir ! Le spectacle se divise en trois, un peu comme au théâtre. Il y a trois actes. Le fil conducteur c’est… moi ! Mais à chaque acte il y a une couleur. J’ai gardé quelques chansons incontournable comme « Je suis malade », j’ai mis sept chansons de mon dernier album, ce qui est énorme par les temps qui courent et j’ai remis certaines que je n’ai plus chantées depuis des années….


En quoi cela est-il « énorme » de mettre sept chansons du dernier album ?
Parce que, aujourd’hui, les public vient écouter les chansons qu’il aime. Il est moins curieux des nouveautés et s’ennuie vite s’il ne s’accroche pas à des mélodies qu’il connaît. Avant, les artistes « rodaient » leurs chansons devant le public, avant de les enregistrer, afin qu’elles soient fin prêtes au moment de l’enregistrement. Aujourd’hui le public préfère les chansons qui leur rappellent des souvenirs, plutôt que des découvertes. Elles font partie de leur vie, il faut les satisfaire.

C’est ce qu’ils cherchent dans la tournée « Age Tendre »… Pourriez-vous la faire ?
Pourquoi pas, si mon public ne venait pas me voir ? Mais j’ai la chance d’avoir un public fidèle, qui ne vient que pour moi et c’est d’ailleurs pour ça que j’ajoute ces chansons de mon dernier album, il les connaît déjà. Mais je trouve que Michel Algay a eu une magnifique idée que de faire remonter nombre d’artistes qu’on ne voyait plus sur scène. Le public y retrouve toute sa jeunesse et tout le monde y trouve son compte.


Passer de grandes à de petites salles, cela ne pose-t-il pas de problème pour le concert ?
Vous savez, ce qu’on perd d’un côté, on le gagne de l’autre : dans des petites salles, comme l’Olympia que je ferai le 5 avril, c’est plus intimiste, on est près du public, il vous voit et vous le voyez et l’on n’a pas besoin de chanter en force. Dans les grandes salles, comme le Palais des Congrès que j’ai fait en décembre, il y a plus d’espace, plus de solitude, il faut aller cherche le public plus loin donc porter la voix. Mais chanter « Je suis malade » dans une grande salle, c’est quelque chose de formidable ! Finalement, même si ça ne se voit pas, je suis très proche d’un rocker !


Vous avez écrit, voici trois ans, un recueil de poésie intitulé « Sentiment, sexe, solitude ». Avez-vous envie de récidiver ?
Vous savez, j’écris sans arrêt, je n’arrête pas. Mais je ne sais écrire que des poèmes et si j’ai fait ce livre c’est que mon éditrice, Anne Carrière, a eu confiance en moi. Lorsqu’on sait qu’un poète connu vend entre 1.000 et 1.500 livres, moi j’en ai vendu 75.000 parce que je m’appelle Lama !
Donc, pour le moment, ça n’est pas d’actualité. Par contre, j’aimerais peut-être faire un spectacle parlé et chanté autour de ces poèmes et de ce thème… Mais ce n’est qu’une idée.


Et écrire votre bio ?
Alors là, c’est un autre problème ! On me le demande depuis au moins vingt ans !. D’abord, comme je vous l’ai dit, je ne sais écrire que des poèmes et puis j’ai un énorme problème : je n’ai aucune mémoire ! Je passe mon temps à chercher le nom des gens, lorsque ma femme, Michèle, me rappelle quelque chose, moi je ne m’en souviens jamais, alors vous pensez, écrire mes mémoires !!!!

Je ne vis que dans le présent, dans l’instant, le passé, ,je l’oublie. J’aurais peut-être dû tenir un journal au quotidien mais aujourd’hui, c’est trop tard !
Par contre, j’ai de quoi enregistrer vingt disques ! D’ailleurs, lorsque je sors un nouveau disque, il y a certains textes qui datent de deux, dix, quinze ans !


Et le théâtre ?
Ca a été une période de ma vie. Grâce à « Napoléon », qui était une comédie musicale et qui mêlait théâtre et musique, j’ai reçu quelques propositions et j’ai ainsi joué « La facture », pièce que Françoise Dorin avait écrite pour Jacqueline Maillan et dont elle a fait une version « mâle » pour moi et « Tôa » de Sacha Guitry. Mais ça a été une parenthèse et mon vrai métier reste la chanson.
C’est la base de ma vie… »

Propos recueillis par Jacques Brachet

 

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05.05.2009

5 mai 2010 : Culture mag Radio Alpes 1

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Serge Lama participe téléphoniquement à l'émission Culture Mag du 5 mai 2010, à l'occasion de son passage dans la région pour plusieurs concerts.

 

EXTRAIT

 

02.05.2009

2 mai 2010 : Vivement Dimanche Olympia

 

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Le 2 mai 2010, Serge Lama était l'invité de Michel Drucker dans son émission Vivement Dimanche. L'émission était consacrée au 100ème anniversaire de la naissance de Bruno Coquatrix et à l'Olympia.

 


 

29.04.2009

29 Avril 2010: SMS

Poème posté par Serge sur son blog

 

Le 29-04-2010,

Voilà l’été fait ses ravages,
Voici la conquête des fleurs,
Et des oiseaux le clair carnage,
D’un ciel en unique couleur,
Ah ! Voici donc que la tempête,
Des rues en rut va éclater,
Nom de Dieu, filles c’est l’été,
Jetez au vent vos cœurs en miettes,
Dans l’or de l’électricité,
Qui donne du jus aux poètes,
Et ce depuis l’antiquité,
Et jusqu’à la fin de la fête,
Ah ! Je suis ivre de clarté !

S.L

19.04.2009

19 avril 2010: L'Est Republicain

Interview donnée dans l'Est républicain avant le passage de Serge à Belfort le vendredi 23 avril 2010


 

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LIRE



13.04.2009

13 Avril 2010: SMS

Poème de Serge écrit lors d'une pause au cours de la tournée 2010

 

Le 13-04-2010,

Le printemps frisquet prend avril,
Ne vous découvrez pas d’un fil,
Il y aura du vent tout l’été,
Comme en politique, gâtés,
On est heureux de lire,
Et d’un peu taquiner sa lyre,
Le temps passe et je me prépare,
À l’avenir de mes guitares,
J’écris, ça meuble mes nuits blanches,
Et cloue des mots sur mes dimanches,
Mais que tout me soit ok,
Bien entendu, vous me manquez.

S.L

31.03.2009

31 mars 2010 : Le Progrès

Article paru dans le progrès avant le passage de lama au Scarabée de Roanne le 31 Mars 2010
 
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cliquez sur la photo pour agrandir
 
 
Article paru après le passage de lama au Scarabée de Roanne le 31 Mars 2010
 

Voyage en nostalgie

Entre plainte et sourire, Serge Lama séduit toujours

Hier, au Scarabée de Roanne, Serge Lama a embarqué 2 200 personnes dans un voyage en nostalgie. Après un appel à soutien pour les artistes qui ne peuvent plus se produire en scène, l'artiste entre de son pas claudiquant, dans le noir, et cueille un micro : « Avoir toujours le teint blafard, voilà ce que c'est qu’être star... ». Sans musique, il continue son chant entre plainte et sourire. Et puis il rit, avec ce rire qui n'appartient qu'à lui. Il rit parce que l'éclairagiste vient seulement d'arriver. « Il vend aussi les programmes. »

Tout le concert est sur ce ton, entre chansons tristes et blagues de potache. Le public, entre 50 et 80 ans, reprend les chansons. « C'est son ami, c'est son maître ». Avec juste un guitariste, Philippe Hervouet, et un accordéoniste, Sergio Tomassi, Serge Lama égraine ses chansons, leur donne de nouvelles couleurs, de nouvelles lumières. Il se moque de notre présent, de l'école de l'ignorance et de cette république qui efface le BA Ba de notre enfance.

La voix est un peu voilée mais ses mots sont toujours puissants, directs, francs. Ses nouvelles chansons parlent de divorce sans jamais le dire ("Alors que l'on s'est tant aimé"), des hommes et des femmes qui, quand ils ne se salissent pas, sont dieu et diable réconciliés, des petites femmes de Pigalle et comme il serait doux...

Les femmes se moquent de ses désirs et il se moque de lui-même. Les souvenirs le bénissent et charment les spectateurs qui reprennent en chœur « L'Algérie » plus chaloupée que jamais. La guitare se fait hispanique, l'air se réchauffe, le sud apparaît au bout de l'horizon. Chaud comme sa voix, Lama n'a pas fini de faire frissonner le public.

 

27.03.2009

27 Mars 2010: SMS

Poème printanier de Serge

 

Le 27-03-2010,

Je me désenchante et soudain,
Le printemps plante des jardins,
Nouveaux, de frais boutons d’espoir,
Dans les branches chassent le noir,
Qui vêt toute âme qui se mire,
Et voici qu’à nouveau j’admire,
Et voici qu’à nouveau ravi,
Je vis, je vis, je vis, je vis.

S.L

23.03.2009

23 Mars 2010 : La rep.fr

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Article paru suite au concert donné le 21 Mars 2010 à Orléans

 

2.000 spectateurs ont assisté au concert donné, ce dimanche, au Zénith. Titres de toujours et de l'opus « L'âge d'horizons ».
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Entouré par Sergio Tomassi à l'accordéon féerique et par Philippe Hervouët aux guitares, musicien qui créera la douce atmosphère du titre « Souvenirs attention danger », Serge Lama ose avec bonheur le coup de patte du solitaire. C'est ainsi qu'il ouvre son récital en interprétant seul en scène « Star ».

En fin de récital, l'artiste ira même jusqu'à chanter, sans micro, un « Je suis malade » qui pousse le public à la standing ovation. Pas de rappel au bout de deux heures d'un concert mené toute sensibilité dehors. Rien qu'un poème dit par un chanteur populaire à l'étoffe d'acteur.

« Tristesse », texte aux fameuses paroles « Le seul bien qui me reste au monde est d'avoir quelquefois pleuré », sera le point d'orgue d'un tour de chant à l'omniprésente gravité. Bref, la poésie de Serge Lama ne prend pas une ride. « Les glycines » ou « Une île » de meurent de violentes et prenantes merveilles. Mais, ce dimanche, Lama chante aussi de manière poignante l'effet du temps qui passe.
Jean-Dominique Burtin

15.03.2009

15 Mars 2010: SMS

Hommage de Serge à Jean Ferrat

Le 15-03-2010,

Adieu Ferrat je t'aimais bien,
Adieu Ferrat je t'aimais bien tu sais,
On n'était pas du même bord,
On n'était pas du même chemin,
Mais on cherchait le même,
On a perdu nos lendemains,
Qui chantent et le Sud et le Nord,
Mais sache en cette heure maussade,
Qu'c'est un joli nom camarade.

S.L.