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18.08.2009

18 Aout 2006: France Dimanche

Interview de Fréderic Lama, le fils de Serge  dans France Dimanche

 

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16.06.2009

16 Juin 2006: La voix du Nord

Concert à la salle Jacques Brel de Faches Thumesnil 

 

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À la salle Brel, sept cents spectateurs pour Serge Lama

 

Serge Lama était en concert à la salle Jacques-Brel de Faches-Thumesnil, samedi, dans le cadre de sa tournée nationale «Accordéonissi-mots». Un spectacle intimiste récompensé par un nombreux public.

 Quelle n'était pas la fierté de la ville de Faches-Thumesnil d'accueillir Serge Lama pour un concert unique ! Qui aurait cru que l'une des figures de la chanson française foulerait un jour les planches de la salle des fêtes communales ? Personne. Et pourtant... 19h30. Une heure avant le début du spectacle, une foule d'impatients attend déjà devant les portes de la salle Jacques-Brel. Tous sont prêts à savourer ce concert tant attendu. Même si la plupart sont de Faches-Thumesnil, quelques-uns sont venus des communes environnantes et même de la frontière belge. Parmi le public, on compte quelques enfants. Pas question d'évaluer l'événement musical ! 

20heures. Les portes s'ouvrent. En quelques instants, la salle affiche complèt. Quelque sept cents personnes ont répondu présent. Et, face à une scène plongée dans le noir, l'excitation et l'émotion se font sentir. 

20h30. Le silence s'impose et le rideau se lève. Seul sur scène, l'accordéoniste (Sergio Tomassi) joue quelques notes. Au loin, la voix de Serge Lama résonne. Soudain, l'artiste fait son entrée sur scène en chantant sous les applaudissements du public. Le spectacle commence.

Rapidement, le ton est donné. Entre humour et convivialité, Serge Lama joue la carte de la simplicité. Comme il l'affirmera plus tard, « ce spectacle est avant toute une rencontre », une rencontre intimiste avec un public aux anges. Accompagné par un virtuose de l'accordéon, Serge Lama se confie en chansons : ses premières amours, ses rencontres et bien sûr son public. L'artiste retrace ainsi sa carrière de 1964 à nos jours, alliant ses plus grands succès (Je suis malade, Une île, Mon ami, mon maître...), ses chansons oubliées et celles issues de son nouvel album (Les ballons rouges ...). L'artiste est proche du public qui le lui rend bien en n’hésitant pas à l'accompagner en chantonnant. Puis, les spectateurs suspendent le temps, subjugués par le talent et la force artistique du chanteur. 

Le final est à la hauteur du concert. Alors que Serge Lama quitte la scène, Sergio Tomassi entame à l'accordéon l'air du Petit Quinquin, hymne nordiste, pour le plus grand plaisir du public. Et c'est sous les acclamations et drapé dans le rideau de scène que Serge Lama revient pour chanter un dernier morceau a capella. 

23heures. À la sortie du concert, le public est encore sous le charme. « C’était absolument magnifique», s'exclament certains. « Il possède un véritable talent vocal et scénique », ajoutent d'autres. Et, pour les admirateurs de Serge Lama, le concert faches-thumesnilois est même le meilleur qu'il n'ait jamais réalisé et il reste le plus beau. Le chanteur français a littéralement subjugué la salle Jacques-Brel, avec simplicité.

11.06.2009

Les lunettes de Serge Lama

Voici les lunettes utilisées par Serge Lama lors de la chanson "Superman" le 11 juin 2006 à Beaumont Sur Oise

 

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11 juin 2006 : Beaumont

Concert à Beaumont,le forum des amis de Serge Lama était présent

 

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Dimanche 11 juin 2006, 9h40 et des brouettes, avec quelques minutes de retard le TGV 6646 en provenance de Lyon Perrache arrive à Paris. De la voiture n°8, descend Nicole, je l'accueille. Le temps de goûter aux joies des WC de la gare de Lyon contre la modique somme de 50 centimes, nous nous installons avec Claire qui nous a rejoint dans ma Renault. Direction la Gare Montparnasse où doit nous attendre Marie Christine.

 

En ce dimanche matin particulièrement chaud et ensoleillé, la circulation est fluide dans Paris. Après avoir quitté Montparnasse, Marie Christine installée à bord du véhicule, c'est vers 10h45 que nous arrivons à l'hôtel de Crimée où ces dames peuvent s'enregistrer à la réception. Le réceptionniste ne semble pas avoir oublié Nicole depuis le 29 octobre dernier…

 

Maintenant les choses sérieuses peuvent commencer, direction Beaumont sur Oise situé à 36 kilomètres de Paris.

 

La N1 que nous devons emprunter est comme toujours chargée mais elle nous permet néanmoins d'arriver à 11h30. Nous garons la voiture sur le parking située en face de la salle Léo Lagrange où doit se produire Serge Lama à 17h00. Notre première mission consiste à trouver une terrasse de café. Le soleil cogne déjà fort.

 

En chemin nous croisons Jacqueline, Jean-Claude et Danièle qui nous accompagnent. Zazouille et son mari Joël ne tardent pas à nous retrouver. Le reste de la troupe, Isabelle, Christine, Patou et Thérèse nous informe par téléphone qu'elle a un peu de retard suite à un problème de GPS. Les femmes et la technique !

 

12h30, nous quittons notre terrasse pour regagner le parking où vient d'arriver le 807 conduit par Patou. Entre temps Jean-Claude est allé récupérer le bouquet commandé chez le fleuriste et destiné à Serge Lama.

 

 

Le repas :

 

Quelques pas dans les rues de Beaumont nous mènent à l'Auberge de la forêt. L'inquiétude se lit sur les visages des clients déjà attablés à la vue de l'arrivée de notre bande peu discrète de joyeux lurons. Certains devinent que la quiétude de leur déjeuner dominical en amoureux est terminée.

Une fois installé, Marie-Christine crée la surprise en offrant un petit cadeau à chacun. Nous accrochons les enveloppes au bouquet de fleurs commandé par Jacqueline. Puis les mets fins arrosés de bordeaux défilent jusqu'au Fraisier pour fêter les anniversaires de Jacqueline et de Thérèse. Nous remettons aux deux intéressées les cadeaus choisis par Isabelle pour fêter l'évènement.

 

Christine est assise en face de moi, j'ai sans doute la meilleure place. J'éclate de rire à chacune de ses espiègleries.

 

Vers 16h00, Nicole s'éclipse pour rejoindre la salle de spectacle, décrocher son billet et tâter le terrain pour présenter son idée à l'équipe technique.

 

Après des comptes d'apothicaire menés par une main de maître par Jean-Claude au restaurant, nous nous rendons le ventre repu et les papilles comblées à notre tour à la salle de concert.

 

1er Instant magique :

 

17h00, nous sommes installés au 2ème et 3ème rang, sauf Isabelle qui grâce à la générosité de Nicole est au premier rang, pile au milieu, aux côtés d'Isa d'aventures.

 

17h15, les notes des ballons rouges roulent sur la scène, le spectacle commence.

 

Vient l'instant incontournable dans le spectacle où Serge Lama parle de son "Alter Ego". Une fois se mot latin prononcé, nous applaudissons fortement et premier instant magique. Serge Lama dit "Je vois que les latinistes du forum sont là !".

 

2ème instant magique :

Il fait très chaud dans la salle, lorsque nous applaudissons, les mains se collent. Assis sur nos chaises, nous transpirons beaucoup. Serge Lama souffre bien plus encore de la chaleur, il dit qu'il n'a pas connu de chaleur aussi forte depuis Marseille l'année dernière. Les doigts de Sergio glissent sur son clavier, Serge a du mal à tenir son micro humide.

 

Arrive ensuite la chanson "je t'aime à la folie". Notre petit groupe chante le refrain en boucle et là deuxième moment magique lorsque Serge Lama nous regarde en disant : "Vous êtes bien seul à chanter les gens du forum d'Isabelle qui est devant. J'ai même deux Isabelle au premier rang".

 

3ème instant magique :

Marie-Christine tient sa promesse, elle ne chante pas, mais met de l'ambiance. Pour Superman, Serge Lama arrive avec ses lunettes de soleil traditionnelles qu'il dédicace dorénavant. Au lieu de jeter les lunettes vers le 10ème rang, au hasard, c'est vers le premier rang qu'il les destina et devinez à qui, à notre Isabelle nationale, Star d'un soir. medium_lunettes2.JPG

 

La petite surprise :

Sous une chaleur de plus en plus accablante, Serge Lama se donne comme de coutume à 100 % pour terminer son tour de chant sur "Je suis malade". Nous nous préparons à lui remettre son bouquet garni de nos petits mots et à lui chanter quelques notes après le dernier rappel, mais sous les applaudissements, nous entendons Serge confier à Sergio qu'il ne va pas bien. Accablé par la chaleur étouffante et difficilement supportable, exténué pour avoir tout donné toutes ses tripes à son public, il quitta la scène pour ne plus y revenir. Sa mission est accomplie, mais pas la notre.

 

Le public qui partageait notre inquiétude quitte peu à peu la salle. Reste les irréductibles que nous sommes et nous guettons distant d'une vingtaine de mètre la sortie de la loge, laissant le soin à Nicole et Isabelle d'approcher l'artiste pour lui remettre enfin son bouquet. Nous profitons alors de l'instant pour lui chanter "On t'aime à la folie".

 

Puis il monte dans sa 607 de location bleue pour regagner Paris.

 

Nous restons là ensemble, conscient que la joie de nous retrouver est bientôt, bientôt finie. Zazouille part la première, suivie de Jacqueline, Danièle, Thérèse et de Patou, Christine.

 

Claire, Marie-Christine, Nicole et Isabelle me font le plaisir de rentrer à Paris avec moi. La N1 est insupportable et nous arrivons à l'hôtel de Crimée vers 21h00.

 

Claire s'engoufre dans la ligne 5 du métro en pensant à Cupidon, et j'emmène mes derniers compagnons prendre un verre et se restaurer au bord du bassin de La Villette.

 

23h00, je me douche en disant, pourquoi est-ce déjà fini ? 

 

 

10.06.2009

10 juin 2006 :La voix du nord

Le 10 juin 2006, Serge Lama donnait à Faches Thumesnil l'avant dernier concert en France de sa longue tournée. Le lendemain, c'était le dernier concert à Beaumont, avant quelques mois de vacances et le départ pour la tournée au Québec.

LA VOIX DU NORD était présente dans cette petite bourgade du nord et a relaté les évènements dans un article publié le 16 juin 2006.

 

 

serge lama

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05.06.2009

5 Juin 2006:La nouvelle république

Serge Lama était en concert le 2 juin à Angelarde au Grand Châtellerault

 

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Serge Lama fait chavirer l'Angelarde

 

Sur une scène dépouillée, c'est un Serge Lama tout en noir qui s'offre aux spectateurs de l'Angelarde un récital intimiste, vendredi soir, accompagné de l'accordéoniste Sergio Tomassi.

Forcément, même s'ils étaient un millier dans la salle, le public savoure cette proximité, ce lien qui rapproche le chanteur de chacun. Surtout que Serge Lama taquine les spectateurs, leur parle beaucoup, raconte des histoires, joue avec les mots.

L'échange fonctionne aussi avec l'accordéoniste. Grâce aux boutons de son instrument et aux miracles de l'informatique, il invite à la fête d'autres sons, d'autres rythmes. Le piano du pauvre devient un orchestre à lui tout seul.

Ce spectacle est composé de morceaux de ses débuts et d'autres plus récents. « Vous les aimez peut-être moins, mais il faut bien qu'il y ait des chansons récentes si on veut des chansons anciennes », note Serge Lama.

Il passe ainsi du registre de l'émotion, aux rythmes plus enlevés, du solennel au plus léger. Et bien sûr, il y a les tubes que le public entonne avec un plaisir non dissimulé : « Les P'tites femmes de Pigalle », « D'Aventures en aventures », « Je suis malade ». A la fin du spectacle, Serge Lama invite même les spectatrices (nombreuses) à se rapprocher de lui, à venir tout près de la scène. Alors, il leur chante « Femme, femme, femme ».

Cela fait trois ans qu'« Accordéonissi-mots », ce spectacle très rôdé, emporte l'adhésion des petites salles où Serge Lama se produit volontiers.

 

02.06.2009

2 Juin 2006:La nouvelle république

Concert le 31 mai à Bocapôle à Bressuire

 

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Serge Lama fortissimo juste porté par un accordéon

 

Avec juste un accordéon pour l'accompagner, Serge Lama a offert un récital somptueux, mercredi soir à Bocapôle. Un concert partagé comme une anthologie...

Ce spectacle est une rencontre. Celle de l'instrument le plus singulier, le plus complexe et le plus populaire, avec une voix, des notes et des mots. C'est aussi la rencontre de deux âmes, l'une fait jaillir des papillons rien qu'en titillant les boutons de son accordéon, l'autre tente de leur inventer des fleurs... Et tout cela pour engendrer encore et encore de l 'Amour ! Avec ses mots à lui, Serge Lama résume ainsi l'esprit de ce spectacle « Accordéonissi-mots », qu'il a partagé mercredi soir avec son public, à Bocapôle.

Un spectacle parfait pour cette salle très intimiste, avec son plan très incliné qui supporte le contact avec l'artiste. Et sur scène, juste deux saltimbanques de la chanson, Serge Lama et son unique musicien, Sergio Tomassi. Pourtant, grâce à la magie de la technologie MIDI, c'est tout un orchestre qui transcendait le piano du pauvre, un accordéon qui recélait des trésors symphoniques ou des notes beaucoup plus rock. Une boîte à malices pour accompagner Serge Lama dans l'exploration d'un répertoire qui laissait la part belle aux succès du chanteur. Avec des airs qui défient le temps sans prendre une ride, comme « Les Ballons Rouges » de ses débuts, ou des tubes que le public peut allégrement reprendre en chœur, « Les petites femmes de Pigalle » ou « Je suis malade »...

Le dernier des géants

Mais le charme de cette voix familière, c'est bien de savoir aussi porter des textes plus intimistes, comme « Voici des fleurs, des fruits » qui sonne comme du Verlaine. Ou encore « L'esclave » plus Baudelairien. C'est d'ailleurs dans ces textes, merveilleusement ciselés, que se trouve le Serge Lama le plus authentique. Un poète de la chanson qui n'a rien à envier à Brel dans les audaces sémantiques, dans la fulgurance des images...

« Pour un spectacle authentique, j'ai décidé de chanter mes chansons avec ma propre voix ! », plaisante l'artiste, en début de spectacle, suscitant les rires de 1.200 spectateurs. C'était effectivement du pur-Lama, volontiers tonitruant, avec cette voix qui sait si bien rugir dans les graves. Un charmeur qui peut aussi hurler sa rage dans « Les Glycines » ou caresser le registre de l'émotion dans « L'Algérie ». Et si le chanteur n'a plus vingt ans depuis longtemps, c'était pour mieux se bonifier sous les soleils, demeurait ce personnage attachant de la scène française. Sans doute le dernier des géants, avec Aznavour et Ferrat, à porter si haut la chansonnette pour en faire un art majeur...

29.05.2009

29 Mai 2006:Concours le cadet d'argent à Casteljaloux

 Le Cadet d'argent est un concours-tremplin de la chanson française créé en 1996 et organisé par l'association Sarbacane.Le but de ce tremplin est de découvrir de futurs talents. L'association met en contact, sous forme de masterclass, les meilleurs d'entre eux avec des professionnels de très haut niveau. En 2006 Serge Lama était le président d'honneur . Un concert dont la première partie était   assurée par les 3 gagnants du concours et la seconde par Serge Lama a eu lieu à la Bartère à Casteljaloux le 29 mai 2006

 

 

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Article dans Sud Ouest du  1er Juin 2006


Un artiste généreux

 

Enthousiasme, exubérance et générosité : trois mots qui collent à merveille à Serge Lama, présent lundi soir, salle de La Bartère, pour chanter et en qualité de président d'honneur du Tremplin Cadet d'Argent 2006.

Un artiste qui n'a pas ménagé ses forces devant un public composé de spectateurs déjà très proches de lui que « la télévision n'invite que pour chanter "Je suis malade" ! » Oui, Serge Lama a, comme tous les hommes de cette Terre, évalué les années et quelques rides (juste ce qu'il faut selon des fans présents, « Femmes, femmes » encore et toujours là pour l'applaudir, lui « souffler » une phrase, lui offrir une rose rouge), mais il a assuré et investi la scène.

Nostalgique, romantique et parfois coquin, son spectacle ravit ceux qui l'ont suivi pendant deux heures, attentifs et souvent complices. Il était composé de titres très connus et de textes à redécouvrir.

Sergio Tomasi, son accordéoniste, a parfaitement joué son rôle et au-delà d'un accompagnement ! Cet excellent musicien a pimenté de sonorités diverses le répertoire de celui qui est fier de rappeler son enfance de fils de baryton. Il est son alter ego, a dit la vedette.

De ce duo nuancé et équilibré, le public se souviendra. Quant aux trois gagnants du Tremplin, qui ont fait la première demi-heure, nul doute qu'ils n'oublieront pas de sitôt le parterre de plus de 600 spectateurs.

Malgré l'insistance du public, l'oiseau s'est vite envolé vers les cieux bordelais, au grand regret de ceux qui auraient voulu continuer à l'entendre chanter de sa belle voix toujours intacte et puissance, même a cappella.

 

21.05.2009

21 Mai 2006:Le Progrès

Concert le 19 mai à la halle du rozier de Feurs

 

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Serge Lama : sublimes-mots !

 

Standing ovation pour la superbe prestation de Serge Lama à Feurs, vendredi soir, accompagné, dans son tour de chant « Accordéonissi-mots », par Sergio Tomassi, son unique partenaire sur scène.

L'interprète inoubliable de Je suis malade a séduit le public forézien vendredi soir à la halle du Rozier. Deux heures de pur enchantement pour son concert, « Accordéonissi-mots », qu'il donne dans toute la France depuis deux ans et demi. A ses côtés, un virtuose de l'accordéon, Sergio Tomassi déclinant sa musique sur tous les instruments, du piano à la clarinette en passant par le hautbois. Une prestation remarquable, chaleureusement rappelée par cinq cents spectateurs.

Deux hommes sur scène, un spectacle intimiste, mais quel spectacle ! L'un jongle avec les mots, l'autre avec les notes, le tout dans une symphonie bien orchestrée qui ne laisse pas de place au hasard.

Entre émotion et rire, Serge Lama a séduit le public forézien, l'interpellant de sa verve facile et de son humour décapant, jonglant avec les mots et les jeux de mots avec une facilité déconcertante.

C'est là tout le charme de cet artiste accompli, à la fois chanteur et comédien. Quelle intensité dans ses chansons, qu'il ne se contente pas d'interpréter sobrement, mais de vivre passionnément. L'émotion, il l'a fait partager dès son entrée sur scène avec sa chanson phare Les Ballons rouges puis quand il évoque l'Algérie ou le décès de sa mère, disparue prématurément.

Mais le public n'a pas le temps de s'attendre que déjà Superman arrive, veste blanche pour l'occasion, suivi d'un medley des Femmes sont belles aux Petites Femmes de Pigalle. Et les chansons s'enchaînent dans une frénésie virevoltante. Un petit intermède théâtral entre deux, et le voilà, de nouveau, élevant sa voix puissante, a cappella à certains moments, pour des chansons connues ou moins connues.

Deux heures plus tard, le public en redemande, mais l'heure du départ a déjà sonné. En guise d'au revoir, il invite les femmes à s'approcher de la scène pour leur chanter Femmes, femmes, femmes et puis La Star s'en va sous une salve d'applaudissement. Une telle prestation n'en méritait pas moins.

Frédérique Défrade

21 Mai 2006:Le Progrès

Concert le 18 mai à l’espace 1500 à Amberieu en Bugey

 

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Serge Lama comble le public

 

Tout à la fois show man généreux, exubérant et enthousiaste, la voix oscillante entre le tendre et le lyrique, le « Superman » de la chanson française était jeudi soir à l'Espace 1 500

Élevé dans les coulisses du music-hall, Serge Lama est le chanteur baryton des plus populaires de l'Hexagone avec ses textes franchouillards flirtant maintes fois avec la chanson paillarde au second degré.

« D'aventure en aventure », Serge Lama s’est ingénié à passer en revue son répertoire où les femmes occupent une place importante, voire prépondérante. « Femmes, femmes, femmes », « Les p'tites femmes de Pigalle », « La french nana », « Marie la polonaise », « Les belles de mai » : elles étaient toutes là à applaudir cet « Heureux tarzan », pilier incontournable de la variété frenchy. Une image de tombeur séducteur qui lui sied toujours à merveille. Après quarante-trois ans de carrière, des titres et des albums à n'en plus compter, l'homme était sur la scène ambarroise, seul, juste avec sa voix et son accordéoniste virtuose Sergio Tomassi. Il a une nouvelle fois ravi son public par sa sincérité, son charme et sa présence légendaires.

Une carrière somptueuse

Né un certain 11 février 1943 sous le patronyme Chauvier, une vocation était en train de naître en 1950 en son âme intérieure. Au milieu des années cinquante, Serge commence à écrire des poèmes et des chansons. En 1956, il entre au lycée Michelet de Vanves et se réfugie dans la lecture. Gide, Camus, Sartre seront ses compagnons. A 16 ans il joue du Anouilh et du Giraudoux. La scène le tente de plus en plus, il envisage de faire une carrière d'artiste de manière simplifiée. En 1962, il est appelé sous les drapeaux, l'année suivante il entre au petit conservatoire de Mireille. Le jour de sa majorité il fait sa première scène nationale aux cotés de Barbara. Durant ces longues années de carrière il aura côtoyé les plus grands noms de la chanson française : Georges Brassens, Régine, Marcel Amont, Nana Mouskouri, Juliette Gréco, Isabelle Aubret ou encore Maxime Le Forestier. Les grandes scènes parisiennes, l'Olympia, Bobino, le Palais des Congrès, n'ont plus de secret pour lui. Jeudi l'Espace 1 500 était au diapason de ces salles prestigieuses avec un public conquis par la voix et par l'homme.

Jean-Jacques Kotkowiak